| | letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) | |
| Auteur | Message |
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Queenie Boo-Warhol member / settler of astoria INSCRIPTION : 26/12/2016 MESSAGES : 134 IDENTITÉ : Arté, Agathe FACECLAIM : abigail Breslin, kawaiinekoj ♥ MULTILINKS : misia, la badass n°2 de la sécu + imogen, capitaine crochet POINTS : 319 STATUT CIVIL : polygame à outrance, sans y voir le moindre problème, elle se marie avec tous les beaux & belles gosses qu'elle croise. Ça reste des mariages purement platoniques, et non-contractuels, par contre. Limite, elle ne leur dit pas qu'ils sont désormais ses maris et femmes, c'est dire. ANCIEN MÉTIER : écolière en maternelle. Même qu'elle était super forte pour dessiner des ronds et des soleils ! PLACE DANS LE CAMP : mascotte, baby-sitter mineure, pot de super-glue. Squatteuse des baraques non-fermées, de surcroît, fille adoptive de Joseph Warhol (depuis noël 2016) HABITATION : sunset square, numéro 50 (avec son papa adoptif) ARME DE PRÉDILECTION : sa mignonittude. Qui pourrait l'attaquer avec ça ? Et Porcinet, son cochon en peluche, aussi, mais là non plus il n'est pas très efficace. ÂGE : elle croit être bloquée à cinq ans, à vie, parce qu'elle ne se souvient plus de son anniversaire et que personne ne le lui a souhaité. Ça fait ainsi un an et demi qu'elle a "cinq" (donc six et demi / sept en vrai). | Sujet: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) Ven 6 Jan - 22:16 | |
| letter to santa / Ashley & Queenie / Une gamine traverse le camp en courant, d’un bout à l’autre des espaces résidentiels. Le cochon qui volette derrière elle, et la crinière rousse rougeoyante au soleil indique son identité pour qui ne la verrait que de loin. La petite myope arrive à éviter le plus gros des obstacles (un arbre), mais se mange un poteau qui est arrivé un peu trop vite pour qu’elle ne réussisse à l’esquiver -et pourtant c’est elle qui devrait être capable de réguler sa vitesse.
Mais la voilà qui court en hurlant « CHAUD DEVAAAAAANT », pour arriver à Sunset Square, en s’interrompant un instant pour se frotter le front. Il y a une chance qu’elle ait une bosse à la fin de la journée, après s’être tapée contre le poteau. Porcinet flotte encore derrière elle et le boulet de canon se heurte à une porte fermée une fois arrivée à la maison 36. Et la voilà qui trépigne sur le sol et toque frénétiquement sur l’huis. « TONTOOOOON ! » qu’elle s’excite pour rien, contre une porte fermée pour de bon. Alors le petit boulet humain, une mine toute attristée, s’assied en tailleur devant la porte -toujours très pratique et pas du tout dans le passage-, une feuille de papier pliée soigneusement dans ses mains. Elle ne sait pas lire, elle ne sait pas écrire, mais elle sait dessiner (des ronds et des carrés). Et elle attend, patiemment, qu’Ashley revienne de là où il est parti. Elle sait qu’il baby-sitte quelqu’un, donc ça doit être probablement là où il est…, mais elle trouve ça un peu ridicule de baby-sitter des grands, quand même. Assise sur le perron, emmitouflée dans un anorak trop grand pour elle, elle chuchote à l’oreille de Porcinet.
Et quand il arrive, elle se redresse et avance vers lui, avec un immense sourire : « Tontooooon ! », et l’enlace, la tête au niveau des jambes, en gazouillant limite de bonheur. Ashley a été très gentil avec elle depuis son arrivée, et mine de rien, elle l’aime beaucoup. Pas au point de l’appeler Papa, il y a quelque chose d’inconscient qui fait qu’elle ne l’appelle pas Papa ; mais c’est un oncle de cœur, et elle l’admire toujours, même quand elle comprend pas ce qu’il dit. « Tonton… », commence-t-elle à prononcer (troisième fois qu’elle dit le mot en dix minutes, tout va bien), en relevant la tête vers lui avec un sourire tout à fait innocent et de poursuivre d’un ton très sérieux : « Est-ce que t’as une enveloppe et un timbre ? » Elle précise immédiatement pour quel usage elle demande cela : « J'ai fait ma liste. Pour le Père Noël. Faut que je l'envoie, pour qu'il l'a* avant Noël. » Oui, parce que la gosse y croit encore, au Père Noël. Et qu'elle ignore qu'il a peut-être pris des vacances avec l'apocalypse.
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La conjugaison et Queenie, ça fait soixante-douze-mille.
Dernière édition par Queenie Boo le Dim 8 Jan - 19:44, édité 1 fois |
| | | Ashley Villalobos staff / ruler of astoria INSCRIPTION : 23/09/2016 MESSAGES : 2609 IDENTITÉ : sandrider :: marie FACECLAIM : james mcavoy :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gif) MULTILINKS : hailey lyndon :: rory wyatt :: swan jacobs POINTS : 5094 STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu » PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up HABITATION : sunset square, 36 w/ xiomara villalobos, sa mère, qui habitait déjà sous ce toit avant l'épidémie ARME DE PRÉDILECTION : ses poings, à défaut de pouvoir porter une arme sur lui au sein du camp, mais il doit bien s'avouer que la sensation d'avoir une arme à feu entre les mains lui procure un plaisir immodéré ÂGE : 37 ans | Sujet: Re: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) Dim 8 Jan - 4:19 | |
| letter to santa / ash & his lil' lady / Voilà : aujourd’hui, j’ai rendu sa liberté à mon dernier baby et malgré le fait qu’il s’agisse d’un crétin doublé d’une tête à claques qui m’a inlassablement collé au cul avec des questions toutes plus à la con les unes que les autres pendant presque deux semaines, je dois m’avouer que je ne peux ignorer le pincement de mon cœur. C’est fini. Peut-être pas pour toujours, jusqu’à ce que les portes d’Astoria s’ouvrent à nouveau aux voyageurs, à moins que la Mort ne décide de m’embarquer pour ma bringue ultime d’ici-là. Le pas traînant en direction de la maison, je rumine, mains dans les poches, le regard fixé sur le sol sans réellement le voir. Peut-être est-ce néanmoins pour le mieux : je n’ai pas l’intention de rester les bras croisés, j’ai déjà arrangé ma mutation à la brigade de surveillance externe et dès demain, je commence le travail. Je vais pouvoir passer aux choses sérieuses, faire ce que j’ai à faire. D’une manière ou d’une autre, et qu’elles soient coupables ou non, des têtes vont tomber. J’en ai besoin. Besoin de botter des culs, d’éclater des cervelles, de passer la rage qui m’anime et me tient éveillé au cours des nuits que je passe seul, dans la chambre qui était restée jusqu’alors occupée. À défaut de pouvoir me venger — pour l’instant. C’est une petite voix à l’enthousiasme chantonnant qui me tire de mes pensées et me fait relever la tête tandis que je pile juste au bord de l’allée qui remonte vers la porte de la maison et du seuil de laquelle vient de bondir Queenie pour courir vers moi, bras écartés et sourire radieux aux lèvres. Les miennes s’étirent d’elles-mêmes alors qu’elle m’enlace. Il ne me suffit que de ça, cette démonstration d’affection si pure et enthousiaste de la part de ma petite lady, pour balayer mes pensées rageuses dans un coin de ma tête et me focaliser sur l’instant présent. « Hola, mi chula, » la salue-je en lui ébouriffant doucement les cheveux. « Qu’est-ce que tu fais-là ? » Elle me répond aussitôt, et mes sourcils s’arquent légèrement sous le coup de la surprise qui me laisse dans un instant de flottement. Noël… Je n’y pensais même plus, et mon cœur se serre une petite seconde, ou deux, à la pensée que cette enfant, malgré tout, n’a rien oublié de la magie de cette période de l’année. La couvant d’un regard bienveillant et peut-être plus ému que ce que je voudrais me laisser croire, à nouveau, je lui souris. « Je ne sais pas, mi chula. Mais tu sais quoi ? On va regarder ensemble. » Elle est bien couverte, emmitouflée dans son énorme doudoune, mais sans savoir depuis combien de temps elle est là, je ne perds plus un instant pour me pencher et l’attraper sous les bras pour la soulever contre ma hanche, me dirigeant alors aussitôt vers la porte de la maison que j’ouvre pour aller nous mettre au chaud à l’intérieur. « C’est que c’est important, la lettre au Papá Noel, pas vrai ? Il ne faudrait pas le faire attendre. Mais… » Ce disant, je me suis dirigé vers la cuisine et, tirant une chaise du bout du pied, j’y dépose Queenie avant d’ajouter : « Qu’est-ce que tu dirais d’un bon chocolate bien chaud, avant de nous mettre à nos recherches, hm ? » |
| | | Queenie Boo-Warhol member / settler of astoria INSCRIPTION : 26/12/2016 MESSAGES : 134 IDENTITÉ : Arté, Agathe FACECLAIM : abigail Breslin, kawaiinekoj ♥ MULTILINKS : misia, la badass n°2 de la sécu + imogen, capitaine crochet POINTS : 319 STATUT CIVIL : polygame à outrance, sans y voir le moindre problème, elle se marie avec tous les beaux & belles gosses qu'elle croise. Ça reste des mariages purement platoniques, et non-contractuels, par contre. Limite, elle ne leur dit pas qu'ils sont désormais ses maris et femmes, c'est dire. ANCIEN MÉTIER : écolière en maternelle. Même qu'elle était super forte pour dessiner des ronds et des soleils ! PLACE DANS LE CAMP : mascotte, baby-sitter mineure, pot de super-glue. Squatteuse des baraques non-fermées, de surcroît, fille adoptive de Joseph Warhol (depuis noël 2016) HABITATION : sunset square, numéro 50 (avec son papa adoptif) ARME DE PRÉDILECTION : sa mignonittude. Qui pourrait l'attaquer avec ça ? Et Porcinet, son cochon en peluche, aussi, mais là non plus il n'est pas très efficace. ÂGE : elle croit être bloquée à cinq ans, à vie, parce qu'elle ne se souvient plus de son anniversaire et que personne ne le lui a souhaité. Ça fait ainsi un an et demi qu'elle a "cinq" (donc six et demi / sept en vrai). | Sujet: Re: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) Dim 8 Jan - 20:10 | |
| letter to santa / Ashley & Queenie / Y a pas à dire : Tonton Ashley, c’est vraiment le meilleur. Bon, il a un prénom que certains qualifieraient de prénom de fille, mais Queenie, elle a jamais connu de Ashley, donc elle considère que c’est un prénom de garçon. Et puis Tonton, il est très fort : la preuve, il la soulève de terre avec un seul bras ! Clairement, si elle savait écrire, elle aurait un journal intime avec des cœurs roses et « Tonton Ashley » écrit dedans, tellement qu’elle est sa plus grande fan. Elle tient fermement Porcinet et sa liste au Père Noël tandis qu’il la porte à l’intérieur et une fois posée sur la chaise de la cuisine, elle pose à plat, bien soigneusement, la liste sur la table devant elle, Porcinet à côté sur la chaise (il va tomber d’ici peu, probablement).
Et la voilà à battre des mains et à applaudir l’idée spectaculaire de Tonton Ash. « Oh oui, un chocolaaaaat chauuud ! » C’est un des rares mots étrangers qu’elle comprend, dans la langue de Tonton. Un des plus importants, en prime, donc il valait mieux qu’elle l’apprenne vite. Elle tape des pieds, un petit rire tout frais qui sort de sa bouche grande écartée. Ça fait super longtemps qu’elle a bu un chocolat chaud, en vrai. Au moins… Au moins cinq jours ! Ce qui est trop long dans l’existence d’une gamine qui se croit bloquée à cinq ans pour l’éternité.
Tandis que Tonton s’occupe de préparer le chocolate, elle ouvre sa liste au Père Noël, qui s’avère être un ensemble de petites scènes dispersées sur la feuille, avec diverses couleurs qui ne s’accordent pas toujours gracieusement. Pour elle, tout est très clair : le trait rose avec un rond jaune en haut, c’est une poupée Barbie comme sa copine Betsy avait à Portland ; le gros rectangle noir, avec des ronds de toutes les couleurs à l’intérieur, c’est bien sûr une dinette, comme celle qu’elle-même avait à la maison de Papa et Maman (les vrais). Et puis il y a aussi un déguisement de Princesse Raiponce (rose), et plein d’autres choses dont une petite fille rêve. Et enfin, dans un coin de la feuille, comme si elle s’en était souvenue après et qu'elle n'avait plus que ce morceau de feuille encore vierge, deux cercles bleus, avec des branches qui en partent et disent merde l’une à l’autre : ça serait quand même bien si elle pouvait avoir des lunettes de nouveau. Et c'est probablement le seul objet reconnaissable dans cet amas de traits et de ronds plus ou moins égaux.
Elle détaille la liste de ses yeux un peu plissés pour faire la mise au point, et elle explique alors à Tonton ce qui cause tant son empressement : « Et oui, faut pas le faire attendre. Je pensais qu’on n’était pas Noël, mais j’m’ai* trompée, parce que Joseph il m’a dit qu’on était en décembre ! » Elle mime l’effarement, l’ahurissement, la surprise et hoche la tête de haut en bas frénétiquement avant de poursuivre : « Et moi je pensa* pas. Pourquoi on est déjà en décembre, Tonton, pourquoi ? Et, et… Et… Hmmmmm ça sent boooooon ! » Et la voilà qui s’est hissée debout sur la chaise, les mains sur la table pour se tenir debout sans tomber, avec un Porcinet qui a la tête dans le vide.
« T’es le plus fort, Tonton ! Tu sais tout faire ! », elle s’émerveille et bat des mains, puis se rassied précautionneusement pour ne pas se brûler. Une mine inquiète se peint soudainement sur ses traits, et la voilà qui implore : « C’est pas trop tard, hein, pour le Père Noël ? Parce que la dernière fois, c’était trop tard ! » La voix qui se brise un peu en disant ces derniers mots. À l’époque, elle était encore avec Papi, et il avait été désolé de lui dire que le Papa Noël n’allait probablement pas les trouver, alors qu’ils étaient abrités dans une cabane de chasseur dans des bois au nord de Portland. |
| | | Ashley Villalobos staff / ruler of astoria INSCRIPTION : 23/09/2016 MESSAGES : 2609 IDENTITÉ : sandrider :: marie FACECLAIM : james mcavoy :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gif) MULTILINKS : hailey lyndon :: rory wyatt :: swan jacobs POINTS : 5094 STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu » PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up HABITATION : sunset square, 36 w/ xiomara villalobos, sa mère, qui habitait déjà sous ce toit avant l'épidémie ARME DE PRÉDILECTION : ses poings, à défaut de pouvoir porter une arme sur lui au sein du camp, mais il doit bien s'avouer que la sensation d'avoir une arme à feu entre les mains lui procure un plaisir immodéré ÂGE : 37 ans | Sujet: Re: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) Mar 10 Jan - 4:48 | |
| letter to santa / ash & his lil' lady / Son enthousiasme en réponse à ma proposition est contagieux, et je lui rends un sourire presque aussi large que le sien en me redressant. « Je fais ça vite, mi chula. » Je lui ébouriffe affectueusement les cheveux et lui adresse un clin d’œil avant de lui tourner le dos pour aller vers le plan de travail. Dans un placard, je récupère tout ce qu’il faut pour préparer le chocolat chaud, à la mexicaine évidemment, du moins ce qui s’en rapproche le plus avec les quelques d’ingrédients que nous possédons. Du lait mais pas de crème fraîche, ce n’est pas une priorité au département des ressources, ni de vanille, évidemment ; en revanche, il me reste un fond de cannelle et de farine de maïs, l’honneur est sauf. Quant au chocolat, noir à la base mais parsemé par le temps d’une fine couche blanche, il sera dosé avec parcimonie, mais le goût devrait être suffisamment présent pour ravir ses papilles de gamine. J’ai dosé juste assez pour une tasse ; je mélange le tout dans une casserole sur feu doux et ajoute, après réflexion, un carré de sucre, denrée tragiquement rare mais que mérite bien ma petite lady. La mention de Joseph me fait légèrement crisper les doigts sur la cuillère en bois et, sourcil arqué, je jette un coup d’œil à Queenie par-dessus mon épaule. Ses mimiques m’arrachent néanmoins un léger sourire, et je m’efforce de mettre mon ressenti de côté. Joseph a peut-être le sang sale, mais je dois admettre, bon gré mal gré, que si quelqu’un doit s’occuper de cette petite, il vaut mieux que ce soit lui que moi. « Tu sais quoi ? » lui confie-je tout en versant le chocolat dans une tasse. « Moi aussi, j’avais un peu oublié qu’on était déjà en Décembre. » Je dépose la tasse fumante devant elle, la coupant en pleine interrogation et encore une fois, son enthousiasme me réchauffe le cœur et je laisse échapper un petit rire dans un souffle. Me tirant une chaise, je vais m’asseoir en face d’elle et croise les bras sur la table, légèrement penché en avant pour être un peu plus à sa hauteur et planter un regard rassurant dans le sien. « T’en fais pas, mi chula, t’es pas en retard. Foi de tío Ash, ta lettre arrivera à temps. » Je désigne alors la dite lettre, la tapotant du bout de l’index en me peignant d’une curiosité très concernée. Impossible pour moi de deviner ce que ces gribouillages signifient, mais hors de question de me défiler. « C’est joliment fais, dis donc ! Et y’en a des choses. Tu crois que tout va rentrer dans une seule enveloppe ? Ou alors il en faudra une graaaande ! » dis-je en écartant les mains pour imager la taille de l’enveloppe. « Dis, » reprends-je, sourcils un peu froncés d’un air intrigué et volontairement exagéré, « tu sais ce qui me ferait plaisir ? » Sourire bonhomme. « Que tu me lises ta lettre. Tu veux bien ? » |
| | | Queenie Boo-Warhol member / settler of astoria INSCRIPTION : 26/12/2016 MESSAGES : 134 IDENTITÉ : Arté, Agathe FACECLAIM : abigail Breslin, kawaiinekoj ♥ MULTILINKS : misia, la badass n°2 de la sécu + imogen, capitaine crochet POINTS : 319 STATUT CIVIL : polygame à outrance, sans y voir le moindre problème, elle se marie avec tous les beaux & belles gosses qu'elle croise. Ça reste des mariages purement platoniques, et non-contractuels, par contre. Limite, elle ne leur dit pas qu'ils sont désormais ses maris et femmes, c'est dire. ANCIEN MÉTIER : écolière en maternelle. Même qu'elle était super forte pour dessiner des ronds et des soleils ! PLACE DANS LE CAMP : mascotte, baby-sitter mineure, pot de super-glue. Squatteuse des baraques non-fermées, de surcroît, fille adoptive de Joseph Warhol (depuis noël 2016) HABITATION : sunset square, numéro 50 (avec son papa adoptif) ARME DE PRÉDILECTION : sa mignonittude. Qui pourrait l'attaquer avec ça ? Et Porcinet, son cochon en peluche, aussi, mais là non plus il n'est pas très efficace. ÂGE : elle croit être bloquée à cinq ans, à vie, parce qu'elle ne se souvient plus de son anniversaire et que personne ne le lui a souhaité. Ça fait ainsi un an et demi qu'elle a "cinq" (donc six et demi / sept en vrai). | Sujet: Re: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) Mar 17 Jan - 2:22 | |
| letter to santa / Ashley & Queenie / Comment ? Son super-tonton n’aurait pas pris conscience de l’arrivée du mois de décembre ? Ça, celle qui se fait appeler Queenie ne peut y croire. Pas Tonton, quand même ! Certes, ça montre bien qu’il est humain, malgré l’admiration dont il fait l’objet. Elle renifle avec bonheur et enthousiasme la tasse fumante de chocolat chaud qu’il lui a servie et attend un peu avant de le boire, soufflant dessus doucement tout en parlant. Vraiment, Tonton il est super fort : voilà qu’il lui promet que la lettre arrivera à temps entre les mains du Père Noël ! Elle l’imagine déjà chevauchant un loup géant, traversant les mers et arrivant au Pôle Nord, où le Père Noël vit, d’après les histoires que Maman lui racontait. Elle parie même que le Père Noël serait impressionné par tant de dévouement de la part de tio Ash ! Gazouillant aux compliments d’Ashley qui lui dit qu’elle est jolie sa liste pour le Père Noël, Queenie rattrape Porcinet qui allait choir mollement sur le sol et le pose groin sale sur le bois de la table, pas loin de la tasse. Et la voilà qui se remet debout sur sa chaise en rigolant aux bêtises d’Ashley. « Mais non, Tonton, on peut la plier ! », qu’elle s’esclaffe, la rouquine, en se disant que Tonton a pas toujours l’esprit très pratique. Ou alors il dit des bêtises pour l’amuser ? Peut-être, peut-être, oui. Elle a six ans, elle comprend pas encore très bien le second degré, hein, faut l’excuser. Les gens oublient parfois qu’elle n’est qu’une gosse, mais elle n’a pas l’impression que Tio oublie ce facteur important. Il lui demande ensuite si elle saurait ce qui lui ferait plaisir, et la gosse tombe dans le panneau comme une bleue : « Dis, dis ! » Et là, paf. Il faut qu’elle lui lise sa liste. Et ça tombe bien. Sourire d’ange, jusqu’aux oreilles, la môme prend la liste et descend de sa chaise, précautionneusement, abandonnant Porcinet sur la table pendant quelques instants, fait le tour de la table en trottinant et grimpe sur les genoux d’Ashley, sans demander si elle peut, non non, rien à cirer, elle impose son style. La liste désormais posée du côté de la table de l’adulte, elle est juchée sur les jambes de son oncle de cœur, et pointe, tour à tour, les amas de traits colorés en précisant. « Alors, ça, c’est une poupée Barbie, tu sais, Barbie sirène ! Betsie, elle en avait une avec les cheveux blonds et moi je voulais celle avec les cheveux marrons et la queue bleue ! Tu sais ce que c’est une sirène, hein ? », vérifie-t-elle, parfaitement affable et prête à lui expliquer au cas où. Et elle poursuit : « Ça, c’est de la dinette, comme j’avais à ma maison de Papa et Maman. J’avais même un poulet roté* ! », affirme-t-elle, fière comme un paon. S’ensuivent ensuite le déguisement de princesse Raiponce, avec la perruque aux suuuuuper-looooongs cheveux ; une poussette pour promener Porcinet qui se fait lourd de temps en temps ; des rollers ; une autre poupée Barbie -maîtresse d’école- ; et enfin, le clou du spectacle, la seule chose à peu près reconnaissable de cette liste : « Ça, c’est mes lunettes. » Elle a un peu honte d’avouer ça à Ashley, qu’elle y voit pas bien. Elle a peur qu’il se moque un peu. Oh, il s’en est probablement déjà rendu compte, mais quand même. « Je les a* perdues quand on courait dans le bois. J’avais peur, je vois, et puis j’ai tombée, et … » On la relève de force, on la tire par le bras. On lui dit qu’on n’a pas le temps, et on finit par la porter comme un sac de patates pour échapper aux rôdeurs, qui se jettent sur quelque chose et sont ralentis. « Tu veux que je te redise ? », elle demande, consciente que ça fait BEAUCOUP de choses, quand même, ce qu’elle demande au Papa Noël. - *:
*poulet rôti
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| | | Ashley Villalobos staff / ruler of astoria INSCRIPTION : 23/09/2016 MESSAGES : 2609 IDENTITÉ : sandrider :: marie FACECLAIM : james mcavoy :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gif) MULTILINKS : hailey lyndon :: rory wyatt :: swan jacobs POINTS : 5094 STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu » PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up HABITATION : sunset square, 36 w/ xiomara villalobos, sa mère, qui habitait déjà sous ce toit avant l'épidémie ARME DE PRÉDILECTION : ses poings, à défaut de pouvoir porter une arme sur lui au sein du camp, mais il doit bien s'avouer que la sensation d'avoir une arme à feu entre les mains lui procure un plaisir immodéré ÂGE : 37 ans | Sujet: Re: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) Jeu 26 Jan - 10:06 | |
| letter to santa / ash & his lil' lady / Je crois que j’ai un sourire aussi large que le sien et passablement plus niais même, lorsque Queenie bondit de sa chaise pour me rejoindre. Elle est si parfaite, ma petite lady, dans cette joie et cette innocence que les travers de l’épidémie n’ont pas, malgré toute leur horreur, su entacher. Guerrera, elle nous enterrera tous. Enroulant un bras autour de sa taille, je l’aide à se hisser sur mes genoux et la cale contre moi tout en me penchant un peu sur le côté pour pouvoir voir la liste ou plutôt, l’amas de formes abstraites qu’elle étale fièrement sous nos yeux. Et la lecture commence. Front plissé, je me concentre déjà à retenir chaque élément comme autant de post-it bigarrés à coller sur mon cerveau. L’enthousiasme avec lequel elle débite me presse un peu mais elle a le mérite d’être claire — précise, même — sur ses vœux et l’imagerie à laquelle elle fait appel m’aide à relier les mots aux dessins qui ne manqueront pas de me servir d’aide-mémoire une fois que la liste aura été ‘postée’. « Une sirène ? » dis-je en penchant la tête de côté pour regarder Queenie. « Si, si, je sais ce que c’est. Une petite sirène brune, avec une queue de poisson bleue, » articule-je soigneusement dans ma langue maternelle, avant de le répéter en Anglais. Quand vient le passage de la dînette, je m’accoude de mon bras libre sur la table et m’enfonce le poing contre les lèvres pour retenir un éclat de rire. Bonjour, Ash, trente-six ans, notoire dévot de la luxure, aux doigts tachés de tous les groupes sanguins existants déclinaisons rhésus comprises, et sur mon temps libre je rigole encore aux blagues sur les rots, enchanté. Je n’ai pas le temps de la reprendre : je dois vite le faire pour moi-même car elle enchaîne aussitôt et je ne veux pas en perdre une miette. La suite se passe sans anicroche et quand elle arrive à la fin, je pense avoir tout bien retenu mais accepte néanmoins sa proposition de relecture par précaution. Quand elle reprend, cette fois, je répète chacun de ses cadeaux souhaités dans un espagnol lent et clair, pointant les dessins correspondants de l’index afin de lui faire comprendre la manœuvre. À nouveau, nous arrivons bientôt à la fin. Je décolle mon coude de la table pour l’attraper sous les genoux et la faire pivoter sur le côté afin que nous puissions nous regarder. « Hé bien, il va en avoir du boulot, Papá Noel. Mais ça tombe bien : je crois qu’il s’ennuie un peu cette année. En plus, il a un gros bidon, el gordito. Ça lui fera faire de l’exercice. » Avec un sourire complice, je lui déclare alors : « Tu sais quoi ? Je connais une señorita qui travaille avec des elfes de Papá Noel. » Je lève un index et les sourcils, appuyant sur l’exceptionnalité de la révélation que je suis en train de lui faire. « Avec les elfes spécialisés dans les lunettes ! » C’est que j’ai remarqué la petite touche d’amertume lorsque Queenie est arrivée à la mention de ces dernières, et pas besoin d’être Einstein pour deviner qu’il s’agit de l’élément le plus important de sa liste de cadeaux. C’est plus qu’une question de cadeau, même, c’est une question de survie. Ma priorité, donc. « Mais chut ! » Je me mets l’index sur les lèvres. « C’est un secret. Elle doit rester in-co-gni-to, sinon tous les enfants viendraient lui demander des autographes, et elle n’aurait plus le temps de s’occuper des lunettes avec les elfes, tu comprends ? Alors si tu promets de garder le secret, je t’emmène la voir. Et comme ça, elle pourra demander aux elfes de te fabriquer exactement les bonnes lunettes comme il te faut ! Mais souviens-toi bien : c’est un secret. Secreto. » Je lui tends alors une main. « Deal ? » |
| | | | Sujet: Re: letter to santa w/ ashley (flashback december 2016) | |
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