Brian Chapmann - Mike Vogel

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Rapport concernant l'ancien membre de la société militaire privée « Brian Chapmann ».

De ce que nous savons sur cet individu, il aurait grandi dans une famille dite « lambda ». Son père était un policier de New York depuis son plus jeune âge, sa mère, quand à elle était une ancienne institutrice.
Chapmann a passé toute son enfance à New York, dès qu'il fut tout petit, d'après certaines informations à son sujet, c'était un garçon discret, froid par moment. En grandissant, le jeune homme à suivit les traces de son père dans la police de New York juste après l'obtention de son diplômes en langues étrangères. Il était officiellement en service pour ses vingt trois ans.
Son entrée dans la vie active n'était que très banale. Un gosse, suivant la voie professionnelle de son père. Rien de bien fou ici. 
C'est plus tard que tout à commencé à changer pour l'ancien policier.

Passer sa vie dans la même ville n'était pas forcément dans ses projets. En effet, ce dernier à rejoint les rangs de la société militaire privée BlackWater (A l'époque) Puis changement de nom en Academi au court de l'année 2011.
Des propres dires du jeune homme, rejoindre Academi était plus par l’appât du gain en tant que « Contractor » Plutôt que la possibilité de servir son pays. Sinon, ce dernier aurait rejoint les forces armées et n'aurait pas rejoint Academi.
Si ce dernier en est venu à contacter cette société c'est simplement car c'est par celle-ci que certains des nouveaux policiers sont formés.
Il savait donc que cette société opérait dans le monde entier. C'est ce qui le poussa réellement à quitter son emploi de Policier à New York pour rejoindre les hommes d'Academi, et enfin découvrir le monde. 

D'après le témoignage de son père, ce dernier aurait tenté tant bien que mal de le dissuader de rejoindre cette société car je cite « Rejoindre ce genre d'entreprises, c'est signer un pacte avec le diable »
Sa mère n'avait que peu d'avis sur le futur de sa carrière, bien que comme chaque mère, elle était inquiète pour son fils. 
Grâce à son diplôme en langues étrangères ce dernier à pu intégrer une équipe dans le but était de protéger et surveiller le convoi de l'ambassadeur Américain basé en Irak.

Tout ce qui va suivre, fut prononcé par Monsieur Brian Chapmann lors de son rapport à ses supérieurs d'Academi.

«  J'ai pu intégrer cette équipe de protection grâce à mon diplôme en langues. Je venais de rejoindre les rangs de cette société, et une fois mon entraînement terminé, j'ai appris qu'ils manquaient de traducteurs parmi les soldats pour traduire ce qu'il se passait entre les forces Irakiennes, les civiles, et nous.
J'ai passé six ans sur le terrain en Irak, je rentrais quelques temps à New York, j'y ai mon propre appartement. Ca me changeait du sable, des gilets par-balles, j'étais bien heureux d'avoir des pauses durant ces six ans.

La ou tout à foiré c'était en 2007. Nous avions pour ordre par contrat avec les États Unis de protéger le convoi de l'ambassadeur. Ce jour la me hante encore à l'heure qu'il est. Si j'avais su comment tout cela aurait tourné, je pense que je n'aurais pas rejoint Academi. J'aurais du écouter mon père comme il me l'a conseillé maintes et maintes fois. 
Ce jour la, l'ambassadeur devait se rendre à l'aéroport pour affaires. Notre chef d'escouade, Rice à cru voir qu'une voiture roulait un peu trop vote en notre direction. 
Pour éviter tout soucis en zone de guerre, nous avons eu ordre de faire feu. En pleine ville de Bagdad au parc du Nisour. 
Nous devions donc écouter notre supérieur, nous ordonnant de faire feu sur le véhicule. C'est ce que j'ai fait moi aussi. Nous avons donc vidé notre chargeur sur la carcasse du véhicule abattant le premier civil. Les tirs ont rendus les civils furieux, certains s'approchaient dangereusement de nous. Nous avons du en abattre une quinzaine. Je ne sais plus.  Ce dont je me souvient, c'est le bruit des balles sifflant, les hurlements autour de nous. 

Nous étions persuadés de faire le bien, alors qu'en réalité, nous avons juste ôté la vie à quinze pauvres personnes.
Tout s'est arrêté avec l'arrivé des forces Irakiennes. C'était la première fois que j'étais de l'autre coté des menottes. 
Notre bavure nous à valu la rupture du contrat entre les Etats Unis et notre société.
Le lendemain, nous étions chacun rapatrié dans les locaux d'Academi. L'affaire à durée deux ans, heureusement, au vu de mes états de services, les charges retenues à mon encontre furent annulées. 
Rice, quand à lui était accusé d'homicides. Nous, d'homicides involontaires. Heureusement pour moi, cette peine m'a été retirée et reprise par Academi, prenant les frais à ses soins. » 

Fin du rapport de Monsieur Brian Chapmann.

Depuis la fin de cet incident, Monsieur Chapmann est désormais à nouveau entré dans la Police de New York, son dossier étant lavé et classé par son ancienne Entreprise. Mal-grès tout cela, ce dernier est donc de nouveau un citoyen des Etats Unis tout a fait banal. Bien que, d'après son suivit, ce dernier n'arrive toujours pas à passer le trait sur les innocents qu'il à pu tuer en Irak. Il m'a d'ailleurs énoncé, à moi même, son psychologue qu'il ne souhaitait plus jamais avoir à faire dans ce genre d'incidents, que son seul devoir maintenant était de protéger et servir les citoyens du monde. Il m'a souvent dit vouloir se « purger » de ses méfaits. 

Actuellement, monsieur Chapmann souhaite simplement mener une vie tout à fait normale qu'il à rater durant toutes ces années à courir après les gains en tant que contractor.

C'est donc la fin de mon rapport sur mon patient Brian Chapmann. En effet, ce dernier désire ne plus avoir a faire de consultations avec moi. Je ne pense pas que cela soit un bon choix. Mais cela reste le sien. 

Fin du rapport sur Monsieur Brian Chapmann.

Plus tard.


Si seulement j'avais su. Je voulais « mener une vie normale » Et me revoila sous les couleurs d'Academi. Comment est-ce possible ? Et bien ces derniers ont obtenus un contrat de protection avec les Etats Unis. De ce fait, ils m'ont rappelés, me promettant une belle somme d'argent si j'acceptais de revenir bosser pour eux. Évidemment, j'ai accepté.
Me voilà donc en route pour l'Oregon. Je sais pas vraiment ce qui m'attend, la j'ai mon derrière posé sur la banquette d'un Hélico. Nous sommes une dizaine, de ce que je comprend, on arrive en renfort dans une zone de quarantaine.

Le trajet se passe sans accroches, je m'étire longuement, attache mon fusil à sa sangle puis je sors de cette carcasse métallique plus communément appelée « Hélicoptère ». Je jette un coup d’œil rapide sur l’environnement qui m'entoure.
Une fois que nous avons pris nos ordres de missions, nous devons les apprendre. En l’occurrence, on va plus faire de la protection rapprochée pour un campement qu'autre chose.

Malheureusement, rien ne se passe comme prévu. Tout ce qui a été mis en place est abandonné quelques jours plus tard. Le soucis, c'est que les militaires désertent en rentrent pour la plupart chez eux. Pour moi, c'est autre chose. Academi nous a planté ici, dans cette ville que je ne connais pas, contre une somme d'argent que je n'aurais sûrement jamais.  Je suis donc la, dans cette ville, cette ville ou les forces armées ont désertées. Fort heureusement, il ne faut pas longtemps pour que quelqu'un reprenne le camp en main. J'ai donc décidé de taire le fait que j'étais envoyé ici juste par appât du gain. Ici, dans le camp, j'ai raconté à qui-conque me le demande que j'étais ici en voyage, et que je me suis retrouvé coincé dans ce merdier.

A présent, j'essaye de faire au mieux que je peux pour aider et apporter mon aide à ceux qui en ont le plus besoin. C'est pour cela que je me suis mis dans l'équipe de ravitaillement.