morrigan ▬ we're marchin on

âge ≡ Trente-deux ans, un nombre qui paraît-il, incite à agir avec sagesse et persévérance, bien que tu sois loin d'être la femme sage et obéissante que souhaitait ton  père. date et lieu de naissance ≡ C'est à Edimbourg, en  Ecosse, la nuit du cinq novembre dix-neuf cent quatre-vingt cinq, que tu as fait ton entrée dans le monde.  origines ≡ Écossaise pure-souche, comme l'affirment ta chevelure de feu et surtout l'accent prononcé dont tu fais preuve dès que tu ouvres la bouche. ancien métier ≡ Idéaliste, tu as d'abord intégré l'école de police d'Edimbourg en arrêtant le lycée. Les années passant, tu es devenue agent, brigadier et pour finir commandant. C'est finalement peu avant la mort de ton père que tu as quitté les rangs de la police pour une toute autre carrière et que tu es devenue cascadeuse physique et mécanique. ancien lieu d'habitation ≡ L'argent n'ayant jamais été un problème pour toi, c'est sur la côte Californienne que tu coulais des jours heureux et luxueux en compagnie de ta femme. statut civil ≡ Cela fait maintenant deux ans et demi que tu es mariée, étonnant tes amis qui de par ton attitude volage et libertine n'auraient jamais pensé te voir la bague au doigt. Mais l'amour fait faire des folies sans nom alors quand le mariage homosexuel a été légalisé au Royaume-Uni en deux-mille quatorze, c'est sans regret aucun que tu t'es unie avec celle qui était ta petite amie depuis près de cinq ans. orientation sexuelle ≡ Tu n'as jamais aimé les hommes, même enfant, et ton père n'a pas vraiment aidé à cette haine devenue presque viscérale à une époque. Seule les courbes féminines attirent ton regard et ton coeur. situation familiale ≡ Cela fait dix ans que ton père est mort, plus de quinze que ta mère s'est barrée du jour au lendemain en t'abandonnant avec ce monstre, et tu es fille unique à ta connaissance. Mais tout cela ne compte pas, parce que ta véritable famille est uniquement ta femme. date d'arrivée au camp ≡ C'était le dix-sept novembre deux-mille seize que tu es arrivée à Astoria en compagnie de ta femme, juste avant la fermeture des portes. Vous étiez seules depuis le début du chaos mais les choses devenaient de plus en plus difficile et le camps se présenta comme la lumière au bout du tunnel. UC place dans le camp ≡ De par tes capacités, tu as intégré la brigade de surveillance externe. aptitudes de survie ≡ La hargne est primordiale, vitale, c'est ce qui te rends capable de tout et de n'importe quoi pour protéger ta femme. Tu as déjà failli la perdre une fois, et ce n'est pas prêt de recommencer. Ta formation de police tout comme ta condition physique de cascadeuse te sont plus utiles que jamais et tu sais opérer tant au corps à corps qu'à distance. Tu pratiquais aussi divers sports de combat dont les acquis sont des plus pratiques. Mais ton impulsivité est parfois dangereuse et c'est alors qu'entre en scène l'esprit tactique et réfléchis de ta femme. Tu n'aurais pas survécu longtemps sans elle, qu'importe que tu saches te défendre parfaitement et que faire couler le sang des morts ou des vivants ne te dérange pas. armes de prédilection ≡ Difficile à dire pour toi, car chaque arme possède ses avantages et ses inconvénients. Mais c'est tout de même vers les armes à feu que ton coeur balance, plus particulièrement les fusils de précisions et les armes de poing. traits de caractère ≡ Morrigan. Tu es un mur. Un mur en béton qui se fissure sous les coups, pour ensuite les renvoyer au centuple. Au sens figuré, comme au sens propre. Tu ne te laisses pas faire, petite rouquine. Tempérament de feu. Depuis toute petite, garçon manqué ou femme forte, au choix. Tu es comme ça Morrigan, trop de passion, ça te dévore. Autant dans ta vie privée que professionnelle. Tes boulots, c'était tes premiers mariages. Tu ne pouvais pas vivre sans, et pourtant tu y risquais souvent ta vie. Effleurer la mort te faisais sentir vivante. Tu as ce besoin d'adrénaline. Besoin d'expulser ta passion à travers le canon d'une arme. D'exulter ta violence à travers les caresses pendant que tu fais l'amour avec ton femme.

Tu es versatile. Tu es faite de feu et de glace. Avec tes collègues, tu déléguais tes ordres avec une voix de fer, et tu attendais qu'on les exécute sans broncher. Comme ça, tu pouvais ensuite payer ta tournée au bar du coin. Alors oui, tu étais dure avec tes hommes. Sans appel. Parce qu'on ne plaisantais pas avec le travail, surtout celui-ci. Et le soir venu tu te transformais en femme tout ce qu'il y a de plus normal : qui boit un verre et entraîne son collègue et meilleur ami sur la piste de danse parce qu'il y a sa chanson préférée. C'est peut-être ce qui te valais à l'époque le respect de ton équipe. Ils savaient que tu faisais simplement les choses à ta façon. Une façon qui est juste et droite.

Tu es la douceur qui précède la violence qui est pourtant tienne. Tu es la main qui essuie les larmes d'autrui. Tu fais la sourde oreille à tes états d'âme, parce que ceux des gens que tu aimes sont plus importants.

Qui'importe les changements, la vie, le monde. Tu es un flic, dans ton coeur. Tu es une épouse.
Tu es une femme, dans toute sa splendeur.
Avec ses qualités, mais surtout ses défauts.

On te dit souvent que ton impulsivité te perdra. Tu as cessé de compter le nombre de fois où tu as été convoquée dans les hauts bureaux de la police à cause de tes méthodes fracassantes. Tu es prête à sacrifier dix hommes si cela peut en sauver cent. Certains appelleraient ça un manque d'humanité, d'éthique. Diraient que cela n'en vaut pas la peine. Car ce sont tout de même dix vies. Pour toi, cela ne marche pas comme ça. La fin justifie les moyens. Tu n'as aucun problème à achever d'une balle entre deux yeux quelqu'un qui est mourant. Pour abréger ses souffrances. C'est ta façon à toi d'être humaine.

Immense, ton humanité. Ton coeur. Et pourtant, depuis de nombreuses années, ton coeur déborde. Il craque. Il explose d'amour. Chaque jour, chaque nuit. Chaque seconde, de chaque minute, de chaque heure. Il afflue. Parce que pour lui, au fond, il n'y a qu'une personne. Celle qui est ta femme, ton bourreau, des coeurs et de l'amour propre. Celle a réussi à te faire sentir encore plus en vie que tes professions dangereuses.
Sidney.