| Sujet: If I had died I would have never felt sad at all Mar 14 Mar - 2:51 | |
| If I had died I would have never felt sad at all
/ Margot & Thomas / Improbable, impensable, inconsolable. Une fois de plus, ils étaient venus, et s’étaient joués d’eux. Ils étaient parvenus à prendre le contrôle du camp, à ramener une onde massive de désespoir avec eux. Ils avaient osé, s’étaient emparés de sa mère au milieu de la nuit. Thomas n’avait rien vu venir, à dire vrai et devait s’avouer que même si ça avait été le cas, il n’aurait absolument rien pu faire. Ces monstres avaient prétendu vouloir faire un procès – qui n’avait absolument rien d’équitable puisque sa mère n’avait eu aucune défense. Ils s’étaient juste trouvés une excuse pour faire un show, pour l’assurer même alors qu’ils s’étaient décidés sur un sort bien pire qu’une mort : une morsure d’un rôdeur. Sa mère allait être condamnée à vivre comme ceux qui menaçaient leur vie tous les jours : comme un monstre. Echo et sa bande de sociopathes les avaient tous forcés à regarder. Menacés par des armes, ils étaient tous restés plantés là, sans rien pouvoir faire. Il ne pouvait se défaire de ces images. Elle lui avait souris puis la bête l’avait mordue. La vie s’en était allée d’elle, pour mieux la faire revenir en quelque chose d’effroyable. A ce moment-là, le cœur de Thomas l’avait clairement lâché. A l’intérieur, il se brisait d’autant plus. Une douleur qu’il n’était pas certain d’avoir déjà ressentie auparavant. Thomas se retenait de toutes ses forces pour ne pas flancher. Il voulait pleurer, crier, cracher son désespoir à la tronche de ces barbares. Octavia ne méritait pas ça. Ils ne méritaient pas ça, non. C’était gratuit, c’était injustifié, et il se sentait bouillir, en les voyant jubiler. Ils semblaient si fiers d’eux, si heureux, c’en était à vomir. Les poings serrés, le blond s’imaginait déjà des choses bien macabres. Il n’était pourtant pas un warrior, un soldat, un colérique, ou tout simplement quelqu’un qui réagissait à ce qu’il se passait autour de lui. Depuis le début de l’épidémie, il était resté stoïque, comme anesthésié par la douleur suite au décès d’Asto. Il ne s’en était jamais remis d’ailleurs. Voilà qu’on lui prenait son autre mère. Peu importe à quel âge cela arrivait, à cet instant-là, l’orphelin ne s’était jamais senti aussi démuni. Son regard ne pouvait s’empêcher de se fixer sur ce qu’était sa mère, il songeait même dans un élan de désespoir à aller la délivrer de sa misère, mais en faisant un pas en avant, il senti la main de Margot l’arrêter dans son élan. Sans doute était-ce une mauvaise idée de se faire remarquer. Ils attendaient tous que quelque chose d’autre se passe. Ils commençaient à embarquer certains membres du conseil. Lorsque l’un des types agrippa le bras de Margot, le jeune homme s’interposa, ce qui lui valut une bonne droite et un ticket gratuit par la case…. Prison ?
Celle qui se faisait appeler Echo avait ordonné qu’ils se fassent tous transférer là bas, sans qu’ils ne sachent réellement pourquoi. Ils avaient décidés d’utiliser ce bon vieux poste de police pour les foutre en cage et Tom se retrouvait au fond de celle-ci, ne cherchant plus à cacher son désespoir, en se posant sur le sol. Ceux qui s'improvisaient gardes s'en allèrent aussitôt et c'est à ce moment là qu'une puis deux larmes se mirent à couler le long de ses yeux.
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