(cleo) va falloir avoir des couilles.

cleopatra "cleo" styles

/ tout se mange dans cette pièce, même moi, mais ça, ce serai du cannibalisme, et c’est très mal vu par la société. /

âge ≡ trente ans. tu sembles être tellement plus jeune. ta tête de gamine peut parfois être un atout, t'es plus souvent excusable, ou du moins, tu aimes à le croire. tu viens de passer le cap de la trentaine mais t'en sais pas grand chose. t'as arrêté de compter il y a cinq ans parce que t'avais décidé que tu t'arrêterais là, que tu ne vieillirais plus. douce illusion de ton âme d'enfant encore bien trop développée. date et lieu de naissance ≡ t'es née au coucher du soleil du dix-sept janvier mille neuf cent quatre-vingt-sept, à new york, ville que t'as jamais quittée parce que tu t'y plaisais bien trop et que t'avais tout à portée de la main. origines ≡ t'es américaine pure souche. en fait, tu crois avoir des origines égyptiennes, mais ça, t'en es pas certaine alors tu le gardes pour toi. ancien métier ≡ avant, tu étais bibliothécaire la journée. ouais, tu le sais, c'était pas très reluisant, mais toi, ça te plaisait et c'était tout ce qui comptait. tu passais tes journées, la tête dans les bouquins et tu prenais du plaisir à conseiller ceux qui te demandaient de l'aide. et puis, tu semblais être appréciée à ton poste, t'étais pas la plus chiante, on te respectait souvent et, d'autres fois, on te marchait dessus sans que tu ne puisses dire quoi que ce soit. comme quoi, les gens étaient déjà capables de s'en prendre à des bibliothécaires avant, imaginez un peu maintenant. et puis, quand le soir pointait le bout de son nez, tu devenais la guitariste et choriste d'un groupe de zicos que tu connaissais depuis le lycée. vous étiez bien ensemble, ça fonctionnait, il y avait cette alchimie. vous étiez doués et vous vous produisiez toujours au même endroit, chaque fois un peu plus surpris de voir les gens s'entasser dans un bar, de plus en plus nombreux, pour vous voir jouer. ancien lieu d'habitation ≡ t'avais un appartement à new-york. il était pas bien grand, mais toi, ça te convenait. t'étais toute seule de toute façon, alors t'avais pas besoin de plus. statut civil ≡ tu es célibataire. tu l'as toujours été. t'as jamais vraiment été intéressée par cette obsession des êtres humains à vouloir trouver quelqu'un pour passer le temps et l'ennui. t'es pas de ces gens qui croient avoir une vie accomplie à partir du moment où ils sont en couple, avec un gamin et cette putain de maison avec la barrière blanche en guise de clôture. toi, tu vois pas plus loin que le bout de ton nez, t'avances petit à petit, comme toujours. orientation sexuelle ≡ t'en sais trop rien. tu ne t'es jamais vraiment posé la question en fait. les garçons, les filles, peu importe. tu pourrais dire que tu es bisexuelle mais la vérité c'est que t'es même pas certaine de ça. t'as pas réfléchis à la question, t'en as jamais éprouvé le besoin. situation familiale ≡ ta mère est décédée en te mettant au monde. sympa l'ambiance pour un début de vie. tu as un grand-frère cela dit. c'est lui qui t'a élevé, ton père t'en voulant beaucoup trop d'être sur terre pour pouvoir te regarder dans les yeux. chienne de vie dès le départ, t'as pas vraiment été aidée mais t'as jamais trouvé ça grave. t'avais ton frère, ça te suffisait. et puis, il y a eu l'épidémie. t'avais plus de nouvelles de ton père alors t'as supposé qu'il était mort de toute façon. ton frère, c'est tout ce que tu as toujours eu, tout ce qui t'es jamais resté. date d'arrivée au camp ≡ t'es arrivée en septembre deux mille quinze. quand c'est parti en vrille, t'as bougé avec ton frère et le groupe. vous avez roulez, sans vous arrêter. enfin, surtout jusqu'où vous pouviez. pas bien loin donc. vous n'étiez pas à new-york. coup de chance, coup du sort, peu importe. vous aviez eu la possibilité d'aller voir la côte ouest pour un possible contrat avec une maison de disques dont les locaux se trouvaient à los angeles. le contrat ne s'est jamais finalisé à cause de l'épidémie. vous êtes partis de là-bas et vous avez longé la côte dans l'espoir de trouver un refuge quelque part. et vous l'avez fait, mais vous n'avez pas tous franchis les portes d'astoria. vous étiez six au départ, seulement quatre d'entre vous sont arrivés jusqu'au camp. deux autres encore ont disparu depuis. au final, il ne reste plus que ton frère et toi. comme toujours. place dans le camp ≡ tu étais baby-sitter avant que le camp ne ferme ses portes. tu t'occupais des petits nouveaux, tu les aidais au mieux, t'étais l'oreille attentive dont ils pouvaient avoir besoin. depuis, t'as plus rien à faire dans la zone de quarantaine t'as demandé une place dans la gestion des ressources que l'on t'a accordé. aptitudes de survie ≡ t'es plus douée que tu ne veux bien le faire croire. tu paies pas de mine comme ça mais qu'on ne te donne pas d'arme sinon tu pourrais en impressionner plus d'un. toute la colère que tu emmagasines en toi depuis ta plus tendre enfance, elle est indomptable si tu portes une arme. t'es débrouillarde, t'es capable de survivre un moment avec peu de choses. il a bien fallut que tu le fasses à l'époque où tu vivais dans ton appartement. tu caches bien ton jeu parce que, derrière ces sourires et cette douceur qui te sont propres, tu es une redoutable guerrière. armes de prédilection ≡ tu n'en n'as pas spécialement. tu te contentes de peu ou de tout ce qui peut te passer sous la main. quand t'as quitté los angeles, tu te servais d'un pied de biche. d'ailleurs, tu l'as gardé, t'as pas réussi à t'en séparer. et puis, faut avouer que c'est utile en cas de besoin, et pas seulement pour tuer les rôdeurs. t'es à l'aise avec les armes à feu, genre fusil à pompe. ça, c'est ton truc. t'as beaucoup appris depuis que t'es arrivée au camp, t'avais pas trop le choix. même si tu ne sors pas souvent, t'aimes bien être prête en cas de besoin et puis, sincèrement, personne ne pourrait s'attendre à te voir te débrouiller comme une reine alors tu en profites, tu gardes cet avantage pour toi et ceux qui sont au courant de tes capacités. traits de caractère ≡ posée - réfléchie - douce - attachante - observatrice - discrète - intelligente - cultivée - ordonnée - calculatrice - passionnée - serviable - attentive - franche - loyale - fidèle - utopiste - optimiste - mystérieuse - battante - persévérante - manque de confiance en soi et sensible.

the killer within

(i) ton grand-frère, c'est toute ta vie. ta mère est morte en couche. ton père t'en voulait, comme si toi, t'y étais pour quelque chose. t'as pas voulu ça, tu t'en serais bien passé d'ailleurs. t'aurais aimé avoir une mère, quelqu'un à qui te confier, à qui parler de tout et de rien. t'avais ton frère, bien sûr. mais c'était pas pareil. t'avais besoin d'une mère et t'en avais pas. t'avais pas de père non plus parce qu'il avait décrété qu'il n'aurait rien à faire avec toi. même quand il s'agissait de se passer le sel à table, il fallait que tout passe par orion. tristesse. du coup, c'est orion qui t'a élevé, qui s'est occupé de toi, de a à z. t'as souvent pensé être un fardeau pour lui. comme s'il n'avait que ça à foutre de s'occuper de toi. alors tu faisais souvent les choses toute seule, pour lui éviter de t'avoir sur le dos. mais ça marchait pas vraiment. t'avais besoin de lui, comme il avait besoin de toi. orion, c'est ta raison de vivre. sans lui, t'es pas grand chose. tu ne sais même pas comment tu te sentirais s'il venait à disparaitre. tu ne veux pas y penser, t'as trop peur de ce qui pourrait arriver. (ii) t'as trente ans et t'es encore vierge. en fait, t'as jamais eu de petit(e) ami(e). tu ne sais même pas si tu préfères les hommes ou les femmes. t'as jamais réfléchis à tout ça, tu ne sais pas vraiment si ça importe en fait. orion t'a souvent charrié d'ailleurs. à l'heure actuelle, tu te dis que ça ne sert vraiment à rien d'aimer quelqu'un pour avoir peur de le perdre dans la minute. t'as déjà assez à faire avec ton frère, t'as pas besoin de t'encombrer avec quelqu'un à aimer. (iii) t'es le genre de nana capable de faire des discours de folie, du genre à motiver les troupes même dans les situations les plus pénibles. t'es optimiste, utopique parfois même. mais t'as cette façon de parler aux gens qui toucherait n'importe qui. t'es une oratrice hors pair, même si tu gardes tes beaux discours pour les gens que tu estimes en valoir la peine. c'est pas souvent que tu emploies ton énergie à cette tâche fastidieuse. tu préfères te contenter de quelques phrases bien placées, de celles qui font réfléchir. (iv) malgré le bordel que c'est dehors, toi, t'avais pas perdu le coup de main. ta passion pour la musique te hantait, constamment. t'avais d'ailleurs réussi à sauver ta guitare sèche de toute forme d'agression. il t'arrivait d'en jouer, assez souvent même. ton frère t'avait ramené un cahier de musique, lors de l'une de ses premières missions de ravitaillement. t'avais trouvé le temps, la motivation et l'inspiration nécessaire à la création de quelques morceaux. vous avanciez tant bien que mal, avec le chanteur et la bassiste de ton groupe. vous aviez au moins ça pour vous raccrocher un peu à ce que vous aviez avant. maintenant qu'ils ne sont plus là, tu regardes ce cahier de travers. tu ne l'as pas rouvert depuis l'attaque du six juin, jour où ils ont péris tous les deux. pourtant, orion essaye de te faire réagir. il a même menacé de briser ta guitare en milles morceaux. toi, t'as même pas réagit. peut-être que tu t'y remettras. un jour. peut-être. mais pas maintenant. non seulement t'as arrêté de jouer, mais t'as même arrêté de chanter. tu pensais que tu ne pourrais jamais te défaire de ça et pourtant, t'as réussi sans grand mal. tu rechanteras un jour. peut-être. si tu retrouves quelque chose auquel te raccrocher. (v) tu caches bien ton jeu. t'es loin d'être la jeune femme fragile que l'on voit quand on te détaille. t'es bien plus forte qu'il n'y parait. ta gueule d'ange, c'est ce qui te permet de passer inaperçue. t'es capable de grandes choses que personne ne pourrait soupçonner. c'est aussi pour ça que tu préfères rester à l'intérieure de l'enceinte d'astoria. ça rassure ton frère aussi alors comme ça, tout le monde est content. la vérité, c'est que t'as menti au psy, quand il t'a questionné. t'as dit que t'avais pas changé. c'est faux. quand t'as vu ta meilleure amie se faire déchiqueter par les rôdeurs, t'as totalement vrillé. t'as fait flipper orion et pourtant, il en faut beaucoup. ta meilleure amie, elle était comme une soeur pour toi. sa mère, c'était un peu la tienne. vous étiez très proches, parfois même vous attiriez la jalousie d'orion. alors, quand tu l'as perdue, tu t'es perdue avec elle. t'as faillit faire crever tout le monde en fonçant dans le tas comme tu l'as fait. tu refusais de la laisser alors t'as fait un carnage. t'aurais pu y rester mais t'étais tellement en colère que t'es devenue une sorte de monstre, une machine incontrôlable. les autres t'ont filé un coup de main, évidemment. mais toi, t'étais pas la même, comme possédée par une force supérieure. t'as explosé. toi qui était pourtant si douce d'ordinaire, t'as craqué. depuis le temps que tu retenais toute cette rage, t'as fait beaucoup de dégâts. vous veniez juste de quitter los angeles, le début de votre périple, deux mois après le silence radio des autorités. c'était trop tôt. t'étais pas prête. il aura fallut trois mois pour que tu te calmes et que tu retrouves la sérénité dont tu fais à nouveau preuve aujourd'hui. vous étiez remontés jusqu'à san francisco et orion avait décrété que vous partiriez quand tu serais calmée. toi, si t'avais pu, t'aurais dégommé tous les rôdeurs de la ville à toi toute seule. tu t'en sentais capable. jusqu'à ce que tu tentes la mission suicide de trop. t'as faillit y rester et t'as eu la trouille de ta vie. orion t'a sorti de la merde dans laquelle tu t'étais fourrée et, depuis, tu lui as promis que ça n'arriverait plus jamais et t'as bien l'intention d'honorer ce pacte.

weekly appointment

≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? certainement une nana sans histoire. tu hausses les épaules, pousses un soupire et tes lèvres se pincent. j'étais bibliothécaire, le genre petit rat plongé dans ses bouquins. j'aimais bien, c'était chouette. ah et j'étais dans un groupe de musique aussi. y en a deux qui passent après moi d'ailleurs. tu souris. on faisait des concerts, presque tous les soirs. c'était chouette ça aussi. on devait signer un contrat avec une maison de disques, à los angeles. dommage que ça ne se soit pas concrétisé. j'aurais adoré parce que c'était vraiment chouette quand même. un sourire immense éclaire ton visage, tu croises tes jambes et poses tes mains sur tes cuisses.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? j'crois pas avoir changé. tu fais mine de réfléchir. enfin, si, on a tous plus ou moins changé parce qu'il faut pas se mentir, c'est l'bordel à l'extérieur. mais j'veux pas devenir quelqu'un d'autre parce qu'on va tous mourir. tout le monde meurt un jour alors autant que je sois encore moi-même quand ça arrivera.
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? les rôdeurs, j'sais pas. j'crois que j'ai arrêté de compter passé la cinquantaine. pour les humains, aucun. p'tre parce que j'en ai pas croisé tant que ça depuis qu'on est parti de los angeles. et puis, ceux qu'on a vu ont été cool alors y avait pas de raison.
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? une protection qu'on aurait du mal à avoir si on reste dehors. on était six au départ, on est plus que quatre maintenant alors p'tre qu'avec vous, on aura un moyen de continuer à respirer.
≡ qui avez-vous perdu ? silence. tu ne sais pas vraiment comment tu dois aborder le sujet. toutes tes réponses sont calculées depuis le début. celle-ci te déstabilise. alors tu décides de jouer franc jeu pour une fois. ma mère. mais ça, c'est pas important parce qu'elle est morte quand j'suis née. mon père aussi, certainement. mais ça non plus c'est pas important, t'façon, il a jamais rien voulu savoir de moi. c'est mon frère qui m'a donné mon prénom et qui m'a élevé alors l'autre, c'est pas important. j'vous ai dit qu'on était six au départ et qu'on est arrivé à quatre. j'ai perdu ma meilleure amie et son mec. il jouait de la batterie dans notre groupe, et elle, elle était derrière son clavier. elle faisait des merveilles. tu baisses les yeux. c'est la première fois que t'en parles depuis que c'est arrivé. elle me manque. c'est dingue d'être attaché aux gens à c'point là. au point que leur absence fasse si mal. pas une seule larme ne coule, ton regard se perd dans le vague. t'as trop pleuré quand c'est arrivé. t'as décidé que tu ne verserais plus aucune larme. tu rêvais.
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? j'en ai des tonnes en réserve. p'tre même assez pour tout le monde. mon second prénom, c'est espérance alors j'm'y connais assez. tu souris comme une gamine parce que c'est ce que tu veux être. une enfant. mais t'es bien plus que ça. et le psy semble t'avoir démasqué alors tu secoues la tête de gauche à droite en soupirant. j'déconne pas, c'est ça l'pire. c'est que j'veux continuer à croire que ça va s'arranger malgré tout. j'ai b'soin de ça pour continuer et j'vais m'y accrocher. jusqu'au bout. t'es déterminée et ça se lit dans tes yeux. tu lâcheras pas le morceau si facilement. t'es plus forte que t'en as l'air et ça, le type, en face de toi, il l'a bien comprit. d'où son sourire en coin quand il te regarde dans les yeux.

b_bulle, mel

âge ≡ vingt-cinq ans. fuseau horaire ≡ france. comment êtes-vous tombé sur le forum ? ≡ bazzart est mon meilleur ami et puis, j'ai déjà craqué une foi, je craque une seconde fois. logique (cleo) va falloir avoir des couilles. 696839190

(cleo) va falloir avoir des couilles. 696839190

fréquence de connexion ≡ quotidienne. des questions ? des suggestions ? ≡ non mon capichef. un dernier mot ? ≡ du love sur vous (cleo) va falloir avoir des couilles. 636420871