unsteady (w/hailey)

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 unsteady (w/hailey)

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AuteurMessage
Paxton Chisholm
member / settler of astoria
Paxton Chisholm
INSCRIPTION : 17/09/2016
MESSAGES : 380
IDENTITÉ : sleepyhead; amélie
FACECLAIM : théo james (shiya), the neon demon (gavin james), vic
MULTILINKS : clive le rêveur, beck le branleur
POINTS : 91
unsteady (w/hailey) Tumblr_nsrb0oMaKL1qafjlko2_400
STATUT CIVIL : cœur trompé, abusé, qu'il n'arrive plus à faire battre.
ANCIEN MÉTIER : ancienne gloire du baseball, une tête éphémère dans les magazines, un nom que l'on scandait dans les stades.
PLACE DANS LE CAMP : technicien en gestion du ravitaillement, il trie la bouffe pour que tout le monde ait sa part.
ARME DE PRÉDILECTION : une batte de baseball, comme l'extension de son bras, qui ne le quitte jamais.
ÂGE : vingt-neuf années de perdues, de ratés, de peut-être.


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MessageSujet: unsteady (w/hailey)   unsteady (w/hailey) EmptyJeu 30 Mar - 9:27



unsteady
I walk through the valley of the shadow of death and I'll fear no evil because I'm blind to it all. And my mind and my gun they comfort me, because I know I'll kill my enemies when they come. ~ through the valley, shawn jams & the shapeshifters.


Les oreilles couvertes par les paumes pour ne pas entendre les complaintes qu'elle pousse et qui transpercent les murs. Les coudes, posés sur la table et les yeux qui se ferment si fort qu'il s'en fait mal. Paxton ce n'est qu'un lâche de plus qui n'a rien fait quand le glas a sonné. Il s'est tenu là, les mains dans les poches et le regard couvert par les larmes lorsqu'ils ont enchaîné la mairesse. Et alors que d'autres se disent prêts à se battre, à changer les choses pour ne plus êtres le victimes mais ceux qui tiennent le bâton, Paxton se contente de survivre un peu plus dans le merdier qu'est devenu leur vies. Les Echo tirent les cartes, font la pluie et le beau temps sur le camp, et l'ancien sportif pourrait s'en contenter. Parce que c'est ce qu'il a toujours été, le Chisholm, un lâche incapable de faire face aux situations. Il entends les bruits de couloirs, les idées de rébellion qui grandissent dans le camp, mais la peur lui colle les pieds au plancher. La peur de mourir, de voir mourir les autres aussi. Derrière son teint halé et ses traits froids on pourrait croire que rien de l'atteint, que l'arrogance qu'il présente est tout ce qu'il sait faire, et pourtant Pax ne pourrait pas supporter une vie faite de pertes.

L'homme se redresse, essuie d'un revers de la main le nez qui commence à couler, les joues rougies par la honte d'être aussi faible et pathétique. Il sent la truffe humide du chien qui se colle contre ses jambes, qui quémande une sortie, rien qu'une seule. Mais le couvre feu est en vigueur et Paxton ne peut se permettre de sortir, même pour le compagnon fidèle qui le fixe d'un air pataud. Il lui adresse une caresse sur la tête, se questionne quand à savoir si le jardin derrière sa petite maison est couvert par la couvre-feu. Devant l'air enfantin de chien qui lui a sauvé la vie Pax cède, se munit de tout le courage qu'il a encore et pousse l'animal dans le jardin où l'air frais lui embrase les poumons. « Bouge toi le cul, faut qu'on rentre. » Paxton murmure, essaie de ne pas se faire prendre pour ne pas finir derrière les barreaux de la prison. Les bras serrés contre son torse il observe ce clébard, simplement heureux de pouvoir fouler l'herbe, qui se redresse vivement quand un bruit se fait entendre.

Les yeux du Chisholm se fige sur l'animal, les pattes tendus, et lorsque l'homme s'approche le chien prend la tangente et s'offre une course contre le bruit, le rien. Les dents serrés Paxton rumine, maudit se clébard stupide qui ne réussira qu'à se faire tuer pour être aussi con. Il hésite, se tourne vers la porte pour rentrer à l'intérieur et laisser le chien à son triste sort, et puis se retourne en pensant à cette fois où l'animal lui a sauvé la vie. « Putain de chien de merde. » Paxton s'élance à sa poursuite, prenant soin de resté dans l'ombre des murailles et des arbres, et il lui faut quelques longues minutes avant de retrouver le chien au milieu de la route. A pas discret l'ancien sportif s'approche, murmurant au chien de revenir vers lui. Ce n'est que lorsqu'il est prêt de l'animal que Pax entends les bruits de pas derrière lui.
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Hailey Lyndon
staff / ruler of astoria
Hailey Lyndon
INSCRIPTION : 10/03/2017
MESSAGES : 111
IDENTITÉ : sandrider :: marie
FACECLAIM : robert sheehan :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gifs)
MULTILINKS : ash :: rory :: swan
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ANCIEN MÉTIER : danseur étoile
PLACE DANS LE CAMP : brigade de surveillance à la frontière sud
HABITATION : sunset square, 48 w/ ana
ARME DE PRÉDILECTION : parce qu'il le faut, les flingues de petit calibre
ÂGE : 27 ans


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MessageSujet: Re: unsteady (w/hailey)   unsteady (w/hailey) EmptyLun 17 Avr - 23:46

UNSTEADY
silent night
On dit que la nuit laisse place au silence ; peut-être seulement pour ceux qui ne savent pas écouter : bruissement du vent dans les jeunes feuilles des branches, elles-mêmes craquent parfois sous le poids d’une chouette qui hulule avant de prendre son envol, ses ailes chuchotant à peine alors qu’elle s’abat sur une souris qui pousse un dernier couinement avant de rendre son dernier souffle ; et toujours, au loin, une longue note barytone, comme le vrombissement d’un électroménager toujours sous tension auquel, à l’habitude, on ne prête plus vraiment attention : la mélopée des morts errants. Tapisserie nocturne qui occupe l’oreille sans faire travailler la conscience, jusqu’à ce qu’elle ne se dresse, captée par une perturbation fortuite : roulement caillouteux, cliquetis bitumés, crissements organiques. Un temps, puis l’analyse est murmurée :
« J’ai entendu des pas. »
« J’ai rien entendu, moi, » bâille mon collègue en s’étirant, l’épaule craquante.
Il tend l’oreille néanmoins, et son coude heurte sèchement mes côtes quand il me lâche :
« Va voir. »
« Je devrais plutôt rester ici. »
« C’est toi qui as entendu, c’est toi qui vas voir. »
« Je serais plus utile ici. »
Il le sait, c’est lui-même qui l’a énoncé dès le début de notre veillée : t’entends peut-être l’herbe pousser, Lyndon, n’empêche que j’suis sûr que si y’en a un qui vient faire chier son monde tu s’rais même pas foutu de le descendre. Mais…
« T’insinues que moi j’suis pas utile ici, c’est ça ? »
Je détache enfin mon regard de l’horizon, tourne mon visage vers le sien, empourpré ; je baisse un nez froncé, marmonnant :
« J’ai pas dit ça, je… »
« Ou tu veux peut-être, » me coupe-t-il, « que je fasse mon rapport à Echo comme quoi tu fais pas ton boulot ? »
« Ça va, ça va ! » soupire-je en me levant. « J’y vais. »
 
La clôture descendue, je laisse mon ouïe guider mes pas qui se font plus lourds, plus traînants, à mesure que l’angoisse de l’imprévu détricote sa boule dans mon estomac pour en étirer progressivement le fil dans tout mon corps jusqu’à l’extrémité de mes doigts qui se crispent sur le manche de mon pistolet. Pourvu que je n’aie pas n’ai pas à l’utiliser, pourvu que j’aie mal entendu, pourvu que ce ne soit rien, pourvu que ce ne soit… qu’un chien ? Je m’arrête contre le coin d’un mur, au tournant de la route au milieu de laquelle il me toise, une dizaine de mètres plus loin. Un soupir de soulagement est sur le point de m’échapper, lorsqu’une silhouette sort de l’ombre, plus haut, pour s’avancer vers l’animal. Je serre les dents, articule un juron, russe et silencieux, mais me reprends dans une inspiration : peut-être, au lieu d’un astorien briseur de couvre-feu, n’est-ce qu’un sbire d’Echo pris d’insomnie. La pensée de m’en tenir sans vérification à la deuxième solution m’effleure mais la crainte des représailles si je devais me tromper et être découvert est plus forte : j’avance, et la silhouette d’encre se pare peu à peu de détails sous la timide lueur d’un mince croissant de lune. Aucune arme ou réserve de munitions, aucun sac, aucun outil ; juste une tenue simple, sans protection, pas même de manteau. Un mercenaire ne serait jamais sorti ainsi nu. Je soupire, lève mon arme, et annonce avec une lassitude que je n’ai même pas la conviction de dissimuler :
« Le couvre-feu est sonné depuis longtemps, vous savez. »
J’attends qu’il se tourne, et le mince espoir d’avoir pu faire une erreur et qu’il s’agisse d’un collègue s’évanouit une bonne fois pour toute alors que je détaille son visage, n’y retrouvant aucune familiarité. Mon arme est toujours levée, bien que je ne le vise pas tout à fait, le canon vaguement pointé vers sa hanche, ou peut-être son bras. Je me hasarde à lui — me ? — donner une dernière chance :
« À moins que vous ayez une autorisation spéciale ? »
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