| Sujet: ≈ where the lonely ones roam (edwin&blake) Sam 8 Oct - 6:41 | |
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where the lonely ones roam Cet endroit, ce n'est pas pour elle. C'est trop tranquille... à croire que la fin du monde n'a jamais eu lieu à l'extérieur. Elle est heureuse pour les familles présentes et en sécurité mais y'a quelque chose d'étrange dans tout cela. Peut-être qu'elle les jalouse un peu... Jalouse que les gamins d'Astoria peuvent vivre leur vie comme si rien ne voulait les bouffer dehors... Alors que Lydia est morte seule et dans la peur. Alors, Blake reste enfermée dans son appartement ou bien elle fait tout pour faire partie des raids à l'extérieur. Pour rester connecter avec sa réalité... pas celle d'Astoria. Et peut-être aussi dans l'espoir de retrouver son ex-mari. Elle a beau l'avoir quitté, elle ne veut pas le savoir mort. Aujourd'hui par contre, il fait un temps de chien dehors. Il pleut et le vent est si fort qu'il fait trembler les arbres. La tempête s'est levée au moment où Blake rentrait chez elle.
Trouvant refuge près de la mairie, elle observe la rue qui s’inonde d'un air grave. Ce n'est que de l'eau et pendant quelques secondes, elle se dit qu'elle devrait se dépêcher de rentrer malgré la douche qui l'attend. Elle ne veut pas s'attarder ici alors, elle se prépare à s'enfuir sous la pluie. Quelque chose l'empêche cependant de se lancer et elle entend des pas derrière elle tout en sentant son coeur s'arrêter. Son instinct de survie étant sans arrêt au plus fort, elle a tout de suite l'impression qu'on va l'attaquer par derrière. C'est idiot... après tout, elle est censée être en sûreté à Astoria. Elle se retourne et se jette sur la silhouette derrière elle. Elle ne prend même pas le temps de voir si c'est un vivant ou un mort, elle plaque le nouveau venu au mur, l'avant-bras lui compressant la gorge. Quand finalement elle reconnait Edwin, l'ancienne soldat le relâche aussi vite qu'elle s'est jetée sur lui. Faisant deux pas vers l'arrière, elle laisse tomber un... « Désolée. » à peine audible.
Elle se sent sincèrement mal. C'est surtout qu'elle n'est pas habituée à cette vie encore. Celle où elle peut baisser sa garde. Elle ne compte plus le nombre de cauchemars qu'elle a fait, se voyant être dévorée par un rôdeur apparu dans son dos sans qu'elle ne s'y attende. Le pire des cauchemars... et la raison pour laquelle elle est toujours sur ses gardes. Mais ce n'est pas un répugnant corps en décomposition devant elle. C'est le beau Edwin. Edwin, un homme bien vivant. Peut-être qu'elle devrait ajouter quelque chose, une excuse oi une explication mais elle garde le silence en ancrant son reagard dans le sien. |
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