futile. (jazz)

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 futile. (jazz)

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MessageSujet: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMar 25 Oct - 17:32


jasmine "jazz" matheson
/ quand on a que l'amour pour tracer un chemin
et forcer le destin à chaque carrefour. /

âge ≡ vingt et un ans. date et lieu de naissance ≡ le 14 avril 1995, à Newhalen (État de Washington).  origines ≡ américaine par sa mère, son grand père maternel a émigré de Colombie-Britannique : Jazz ressasse là-dedans un peu du Canada et un peu de la France, d'où quelques jurons dans la langue continentale. ancien métier ≡ elle étudiait pour devenir naturopathe. Ouvrir un cabinet sur la côte. À San Francisco, peut-être. Sa vie rêvée était là-bas, aurait été là-bas, dans les manifs alter, écolo, pro gay, pro femmes. Elle est restée étudiante, Jazz, sans un fichu métier qui lui aurait appris à emboutir des crânes. ancien lieu d'habitation ≡ en quittant la maison de ses parents et le cadre du parc national des North Cascades, elle s'est installée sur le campus de Seattle. statut civil ≡ célibataire depuis vingt et un ans, Jazz a le caractère facile mais le coeur exigeant. Elle s'attache facilement aux gens, mais ils n'entrent pas si loin. Et, si c'est le cas, elle n'en dit rien. orientation sexuelle ≡ elle ne sait pas, ou bien elle n'est pas sûre. Une éducation somme toute classique la fait préférer les hommes, elle croit. situation familiale ≡ S'il lui reste un parent ou un ami vivant, Jazz l'ignore. Elle ne les a pas vus mourir, mais elle se l'imagine. Au monde et pour famille, il ne lui reste que Fynn. date d'arrivée au camp ≡ le 26 juin 2016. place dans le camp ≡ secteur civil, nutritionniste. aptitudes de survie ≡ elle est agile, souple et rapide. En combat singulier, on ne parie pas une pièce sur elle et, cependant, elle est discrète, prudente et sagace. Jasmine a la ressource pour fuir, et encore plus pour éviter le danger, et, surtout, elle peut tout apprendre. Pour peu qu'on le lui enseigne, elle saurait. armes de prédilection ≡ mieux vaut ne rien lui confier de létal car, de toute façon, elle ne saurait pas quoi en faire. traits de caractère ≡ hésitante, discrète, introvertie, curieuse, bienveillante, tenace, obligeante.
the killer within

(i) Elle n'est pas impressionnante. Tu fais pas ton âge, on lui dit. Fragile, pas précieuse, même chétive, elle n'a qu'un petit mètre soixante-cinq, des bras maigres et le teint cireux. C'est pas possible qu'elle ait vécu jusque-là. T'as l'air malade, ça va ? Elle a entendu le même refrain toute sa vie : elle n'était pas bien fichue au départ. Des poumons sensibles et l'intérieur malingre ont encouragé ses parents à la garder parmi les forêts, au grand air, et ça à grands renforts de médecines alternatives et d'une hygiène de vie millimétrée. Ils avaient si bien appris à l'entourer de soins et à la bercer de précautions qu'ils n'ont plus eu envie d'un autre enfant. Alors elle n'a jamais eu le choix de faire attention à tout, à elle, et elle aurait probablement vécu cent ans s'il n'avait fallu défier que les AVC et les cancers. C'est pas tout à fait perdu : elle a un joli cardio, Jazz, et des jambes faites pour la course, mais les faiblesses de sa poitrine lui auraient bien coûté la vie le dernier hiver. (ii) Jasmine est douée avec les gens : c'est le côté -pathe de sa vie. Elle a toujours été gentille, curieuse, accessible. Elle les écoute, vraiment. Et les écoute avant de s'écouter elle. Les histoires qu'elle entend ne lui passent pas au travers. Ces histoires, ce sont des gens, des souvenirs, des choses qu'elle porte profond en elle. Jazz est incapable de se défaire de ces fragments, elle est pleine d'autres personnes. Elle se soucie si bien de leur bien-être qu'elle ne sait pas bien ce qu'elle sent et ressent. C'est plus facile, aussi, de disséquer les autres, et le souvenir qu'elle garde d'eux. Et voilà qu'elle est toute une mosaïque, de ces gens qui ne sont pas elle et qui ne peuvent rien faire au vide qui la gagne. Alors elle remplit, Jazz, elle se remplit avec des histoires, des figures. Des fois, elle se sent folle. Souvent, elle se sent mieux. (iii) On ne lui a pas tout de suite trouvé une mémoire eidétique. Suivant les enseignants, les infirmières scolaires ou l'entourage de ses parents, elle était ou surdouée ou attardée. Jazz s'est mise à retenir des choses qui échappaient à l'attention générale. Et, en même temps, elle était incapable de se focaliser sur des tâches simples. Comme ses parents ont rechigné à la montrer à des médecins, elle avait déjà sept ou huit ans quand quelqu'un a daigné prononcer le mot et il était probable, disait-on, que cette faculté s'éteigne avec l'âge. Raté. À vingt et un ans, on n'est sûr non plus : certains disent que la mémoire absolue est un mythe, et d'autres que c'est une faculté naturelle, un potentiel qu'elle doit entraîner, accomplir. Jasmine, elle, croit qu'elle ferait tout pour sortir bien des souvenirs de son crâne. Elle se rappelle précisément le visage de ses parents, quand elle avait dix-huit ou bien cinq ans. Elle se rappelle encore plus sûrement des trente-six plaques d’immatriculation, dans le parking du lycée. Le problème, c'est les cervelles répandues, le sang dans la gerçure des lèvres, les impacts de balle, les os pulvérisés, la mort en mille et un portraits, auxquels elle attribue des noms, une vie, et dont elle porte le deuil comme s'ils étaient les siens, profondément en elle. (iv) Elle n'a pas pleuré une seule fois depuis le début de l'épidémie. C'est étrange,  parce qu'elle sent la tristesse, tout autour d'elle, dans sa gorge nouée comme dans ses mains tremblantes. Elle était émotive, Jazz, elle pleurait pour tout et rien, un mauvais film ou une jolie photo. Alors elle ne s'explique pas qu'aucune larme n'ait coulé depuis tout ce temps. D'abord, elle a mis ça sur le compte de l'état de choc, un espèce d'état traumatique qui aurait bloqué cette fonction essentielle – par pur instinct de survie. Mais, maintenant qu'elle est à Astoria, pourquoi ? Sûrement qu'elle se l'interdit, inconsciemment. D'autres ont perdu plus qu'elle, tout. Voilà ce qu'elle se dit, et incante : elle n'a pas le droit, pas le temps. Et ça ne servirait à rien. Elle n'irait pas mieux. Ça ne ferait pas partir la peur et l'horreur. Faut grandir, Jazz. C'est les enfants qui pleurent. (v) Sa formation en naturopathie lui a procuré, en matière de soins plutôt que de médecine, des connaissances peu communes, et entièrement remisées. Assignée à la nutrition dès son arrivée, elle n'approche pas d'un iota du bien-être sanitaire de ses concitoyens. Frustrée, elle n'a pas non plus le courage, ou l'audace, de le manifester.  Elle pourrait faire, aider, n'importe quoi. Elle pourrait être utile ailleurs qu'à calculer de vulgaires ratios. Si elle n'essayait pas tant de se prouver qu'elle peut tuer, elle réaliserait qu'elle sait soigner et que c'est une activité au moins aussi louable dans ce monde. Peut-être même plus. En tous les cas, dans le respect de ce qu'elle est.
weekly appointment

≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? Sur le campus de Seattle, j'étais... personne. Enfin, bien sûr, j'étais étudiante. Mais, vous savez, la naturopathie – ce que j'étudiais, ça faisait plus sourire les gens qu'autre chose. Dans ma promo, ça allait. Je n'étais pas la fille amusante mais... ça allait. Y'avait une fille, Maggie. C'était. C'est. Je ne sais pas. Avant l'épidémie, j'étais déjà comme ça, j'avais besoin de quelqu'un qui savait mieux que moi. C'est tout.

≡ comment avez-vous changé depuis le début ? Vous me croirez pas si je dis que c'était pareil, pas vrai ? Je vous jure, pourtant. J'étais la gosse fragile, celle qu'il faut protéger. Plus que les autres. Beaucoup plus que les autres. Demandez à Fynn si j'étais différente, quand il m'a prise avec lui, à Seattle... Demandez-lui. Il vous dira pas combien j'avais aucune chance, parce que c'est un type bien. Mais je le sais, moi : j'avais aucune chance. En étant seule, et moi.

≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Aucun. Vous me croyez pas non plus... ? Si, c'est vrai. J'ai essayé. J'ai sûrement égratigné deux ou trois rôdeurs. Mais je sais pas faire. Même si ma vie en dépend, je ne peux pas.

≡ qu'attendez-vous d'astoria ? Une chance. Je ne suis pas faite pour affronter ce qu'il y a dehors, d'accord... mais je peux faire ma part, et régler ma dette. Je peux prouver que je n'a pas pris la place de quelqu'un d'autre. En tous les cas, il faut que j'essaie.

≡ qui avez-vous perdu ? Tout le monde et personne, je crois. Certains n'avaient même pas de nom et je les ai, là, en moi, comme si c'était ma famille, mes amis... Et pour ce qui est de ma famille et de mes amis, je n'ai aucune idée d'où ils sont. Mais j'imagine très bien. J'espérais, avant. Avant. J'ai perdu tous ceux que j'ai vus mourir et tous ceux qu'on m'a raconté aussi.

≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Ça ne peut pas être pire que ce que j'ai déjà vu... et vécu. Fynn dit qu'il n'y a pas d'espoir, ou alors qu'il faut s'en débarrasser. Je crois qu'il a tort, et qu'il espère que je vive, et qu'il vive lui aussi. J'espère qu'il l'espère.
oxmo, jazz
âge ≡ vingt-trois ans. fuseau horaire ≡ UTC+1. comment êtes-vous tombé sur le forum ? ≡ sur bazzart, je crois bien. fréquence de connexion ≡ tous les jours. des questions ? des suggestions ? ≡ nope. futile. (jazz) 2275288384 un dernier mot ? ≡ je le veux.


Dernière édition par Jasmine Matheson le Lun 31 Oct - 18:57, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMar 25 Oct - 17:33

pretty much dead already
/ les filles, tu sais, méfie-toi : c'est pas ce que tu crois. /
Novembre 2013. « Allez, viens. » Ses paumes pressent plus fort les reins de Jasmine. « Monte. » Il sourit avec assurance, l'ivresse dans la rétine. Enveloppée par un corps plus puissant que le sien, Jazz frissonne. Ce doit être à cause de l'humidité, ou à cause de ce vent qui s'est levé en fin de soirée. La fraicheur de l'automne lui intime de se serrer contre ce torse suintant la sueur mâle, l'alcool et les embruns sucrés. Une force plus invincible veut pourtant la jeter hors de l'étreinte. Elle est incapable d'obéir ou de désobéir. Elle est sous le feu de ce regard qui la déshabille et de ses mains qui l'inspectent et la palpent. « Fais pas ta coincée... » Doucement, comme si elle pouvait se casser, il s'esclaffe. Mais c'est le mot magique qu'il prononce. Coincée. Elle avait douze ans. Puis quinze. Et seize. Dix-neuf, maintenant, et ils n'ont tous que ce mot à la bouche : Jasmine Matheson est coincée. « Tu veux être avec moi, pas vrai ? » Gavin a les yeux bleus, et il l'observe avec une telle intensité que c'est déjà un compliment. Ils sont ensemble depuis quatre mois, ce qui, à en croire la rumeur, constitue une patience qui doit être récompensée. L'onde qui traverse le ventre de Jazz est timorée. Et elle s’affole. Aussi étrange que ça soit, elle imaginait qu'elle serait excitée, ou curieuse. Or, il ne s'y passe pas grand-chose. Elle est tiède, même glacée par endroits. Et les mains de Gavin n'arrêtent pas de la fouiller, par-dessus et dessous ses vêtements. « Je ferai attention, il promet. » Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? Est-ce qu'elle va avoir mal ? Est-ce que ce sera long ? Ses lèvres sont douces quand il l'embrasse et, même si le baiser est malhabile, elle sent le garçon sincère, drôle et intelligent, qui lui tient compagnie à la bibliothèque ou la raccompagne sagement jusqu'à sa chambre. Il est seulement ivre. Un peu plus brutal que d'habitude. Un peu plus pressant que d'habitude. Alors Jazz abandonne. Elle se rend à la bouche qui la dévore et aux doigts qui l'assaillent. Elle va dire d'accord et se laisser entraîner dans le bâtiment que Gavin et ses frères partagent... « Jasmine ? » Ensemble, ils tournent la tête. « Maggie ? » Margaret partage sa chambre. Et elle accroche le bras de Jazz avec le sien, un sourire flamboyant taillé dans les lèvres. « Je suis contente d'être tombée sur toi ! Il faut absolument que je te raconte... » Avec son enthousiasme naturel, Maggie l'emporte à la toute-opposée. Loin de la fraternité. Loin de Gavin. Et, étrangement, Jasmine en est soulagée.

Février 2015. Les soldats lui font plus peur qu'ils ne la rassurent. Non seulement ils portent des armes (un arsenal, en vérité), mais ils se murmurent constamment des choses que les civils ne doivent jamais entendre. Souvent, Jasmine pense qu'ils se moquent d'elle, de son apparence ou de son attitude. Le restant du temps, elle croit lire dans leurs yeux qu'elle mourra certainement. Elle ne sait pas de quoi. Elle ne comprend pas grand-chose de ce qu'il se passe dehors. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle est tenue cadenassée dans le camp de Seattle, avec les autres. La plupart sont comme elles – angoissés. Certains, en revanche, jauge leur environnement avec une lueur déterminée dans l'oeil. C'est le cas d'Iris et de Fynn. Jazz ignore comment ils font, ou ce qu'ils ont et qu'elle n'a pas. En revanche, elle n'est jamais très loin ou de l'un ou de l'autre, à la bordure, pour ne pas les déranger. Elle ne fait rien que les imiter et se fondre dans le décor. N'attirer l'attention de personne, ça, elle sait faire. Et, d'ailleurs, personne ne fait attention à elle. Malgré ses déambulations hasardeuses, on ne répond pas à son regard, on ne l'arrête pas, ne la questionne pas. On se fiche éperdument de ce qu'il se passe dans cette caboche ridicule. Inutile. Futile. Tout ce que Jazz peut faire, c'est guetter le changement, le détail qui bouleversera les autres. L'effondrement du camp, elle le devine avant de le voir. Et, aussi avertie qu'elle soit, elle ne fait rien. Elle ne dit rien, rien à personne – elle encombrerait quelqu'un de ses babillages stupides.

Décembre 2015. La quinte de toux la prend par surprise. Elle sent tous les détails de ses poumons qui frottent contre ses côtes, et ça lui fait un mal de chien. Le pire, c'est de ravaler le sang, la bile et la peur tous ensemble. Fynn lui jette un regard oblique : silence. Elle sait. Elle sait ; elle n'y peut rien, elle n'a pas fait exprès. Sa gorge la brûle. Et sa poitrine. Et ses lèvres. Sa bouche craquèle sous le froid et la maladie. Mais Jazz enfonce son nez dans l'écharpe et presse ses dents pour se retenir. Elle a les coudes contre ses flancs, mais tout sentiment de chaleur l'a quittée depuis longtemps. Elle est gelée. Elle a mal. Et le bruit qu'elle fait, malgré elle, malgré tout, pourrait convaincre une douzaine de rôdeurs d'enfoncer la porte maigrelette qui les protège de l'extérieur. Alors, doucement, elle inspire, elle prend son temps, comme à petites gorgées. Lorsque Fynn paraît croire qu'ils ne seront pas attaqués pour l'instant, il vient vers elle et il l'entoure de ses bras. Parfois, Jasmine aimerait se dire que c'est de l'affection. Mais non, elle sait que c'est utile, vital : s'ils partagent le peu de chaleur qu'ils ont, ils vivront. Aussi elle se love contre lui, les yeux obstinément fixés sur la porte. Comme lui. Les grognements tarissent, ou alors ils s'éloignent. Dans un demi sommeil, elle ne le réalise pas vraiment. Si elle a froid, elle ne doit pas dormir. Dormir, c'est mourir. Elle l'a senti dès les primes pointes fichées dans son thorax. Chaque jour, ça tire davantage. Chaque jour, elle sent que le souffle manque, qu'il s'étiole, qu'il s'éteint. Hier, elle a demandé à Fynn : je vais mourir, tu crois ? Il l'a fixée de ses yeux froids, mais n'a rien dit. Peut-être qu'il n'en sait rien. Peut-être qu'il ne veut pas s'être donné tout ce mal pour rien. Jazz n'a pas insisté. Et, pourtant, elle a peur. Elle crève de peur à l'idée de mourir, et de quoi ? Une pneumonie, elle croit. C'est peut-être moins ou peut-être plus. Ce n'est rien, de le savoir.

Juin 2016. Elle ne respire pas bien, et son cœur bat du sang jusque dans ses oreilles. Après un an à s'écorcher les genoux, les poumons et l'esprit, après un an à chercher un refuge qui soit autre chose que la mort, elle n'imaginait pas qu'elle redouterait autant les murs. Ils sont tout près d'elle et se dressent entre son corps éreinté et dehors. Ils sont infranchissables, épouvantables. Ils sont gardés par des étrangers. Et Jasmine est leur prisonnière. Pourquoi ne se sent-elle pas en sécurité ? Personne n'essaie de la tuer ou de lui manger les entrailles. Fynn est plus calme, même s'il ne parle plus très souvent. Au moins, il parle. Et quelques fois, même il sourit. Ça réchauffe toujours le cœur de la gosse, qui l'observe à la dérobée, qui se contente de le redécouvrir. Ils n'avaient plus connu de répits depuis des semaines, des mois. Jazz, elle a vu l'âme de son protecteur doucement, doucereusement, décliner. Il était en train de s'éteindre, Fynn. Et elle était en train de leur inventer des raisons de survivre. Et Jasmine n'a jamais manqué d'imagination. De courage, peut-être, mais pas d'imagination. Elle lui aurait donné cent autres raisons de la sauver, pour peu que ça les ait maintenu en vie tous les deux. Or, maintenant qu'ils sont confinés en quarantaine, elle n'est plus très sûre d'elle. Curieusement, elle a peur. Que vont-ils penser d'elle ? Est-ce qu'elle leur servira à quoi que ce soit ? S'ils comprennent qu'elle n'a dépendu que de Fynn, est-ce qu'ils la jetteront dehors pour ne garder que lui ? Recroquevillé dans un coin du dortoir, Jasmine le scrute encore. Son visage émacié s'illumine jour après jour. Il reprend goût à quelque chose, mais elle ignore à quoi. L'espoir. Ils avaient pourtant arrêté l'espoir. Après que leur dernier compagnon ait été sacrifié, ils avaient tout abandonné. Ce n'était qu'une question de jours, ou peut-être de semaines. Puis des habitants d'Astoria les ont trouvés. Et les voilà. Alors pourquoi ne se sent-elle pas en sécurité ?


Dernière édition par Jasmine Matheson le Lun 31 Oct - 18:51, édité 5 fois
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Javier Escobar
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Javier Escobar
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 7:27

Je connaissais pas la fille sur ton avatar mais elle est trop choupi futile. (jazz) 4042738192 futile. (jazz) 459229441
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 11:48

Excellent choix de scénario futile. (jazz) 1873710903 Je vois qu'il est très prisé (j'ai failli le prendre en DC d'ailleurs)
Bonne chance pour la rédaction. Et bienvenue parmi nous. futile. (jazz) 492345765
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 12:51

Cullen Blackwood a écrit:
Je connaissais pas la fille sur ton avatar mais elle est trop choupi futile. (jazz) 4042738192 futile. (jazz) 459229441
Je t'avoue que je ne la connaissais pas non plus avant le scénario. futile. (jazz) 2056294328 Merci à toi !

Cirilla Blackthorn a écrit:
Excellent choix de scénario futile. (jazz) 1873710903 Je vois qu'il est très prisé (j'ai failli le prendre en DC d'ailleurs)
Jamais deux sans trois, viens. futile. (jazz) 3480418821 Fynn aura l'embarras du choix.
Je te remercie, en tous les cas !
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Margot Byers
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Margot Byers
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STATUT CIVIL : future maman à contrecoeur, le coeur retourné par cet homme qui refuse de la laisser affronter cette épreuve seule.
ANCIEN MÉTIER : lieutnant colonel dans les forces armées us, la belle était une militaire entièrement dévouée à son pays.
PLACE DANS LE CAMP : avant, l'amazone était à la tête des opérations hors du camp, fière chef du ravitaillement. maintenant, c'est une vulgaire surveillante à la frontière nord.
ARME DE PRÉDILECTION : la belle manie l'épée, une arme trouvée par hasard lors d'une mission. margot est aussi particulièrement douée avec le fusil d'assault qu'elle maniait avant.
ÂGE : trente-quatre longues années, trop longues au goût de la belle qui cherche la force de continuer.


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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 13:06

BIENVENUE ICI, courage pour cette fiche futile. (jazz) 563204646futile. (jazz) 636420871 puis courage aussi pour la compétition, n'hésite pas si tu as une question futile. (jazz) 2275288384
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 13:09

Bienvenue ! futile. (jazz) 909028702
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 14:56

bienvenue & bonne continuation pour ta fiche ! I love you
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 17:10

bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 18:51

bienvenue, bon courage pour ta fiche futile. (jazz) 563204646
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 19:45

Jasmine Matheson a écrit:
Cirilla Blackthorn a écrit:
Excellent choix de scénario futile. (jazz) 1873710903 Je vois qu'il est très prisé (j'ai failli le prendre en DC d'ailleurs)
Jamais deux sans trois, viens. futile. (jazz) 3480418821 Fynn aura l'embarras du choix.
Je te remercie, en tous les cas !

Nan, j'aime pas la compétition. futile. (jazz) 1991088473 Mais je viendrais peut-être te demander un lien (mais d'abord mettre à jour ma RS)
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 20:51

tout mon amour ! :

Voilà comme je t'aime ! futile. (jazz) 492345765
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyMer 26 Oct - 23:54

Elle est vraiment toute jolie cette petite futile. (jazz) 459229441
Bienvenue par ici I love you
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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyJeu 27 Oct - 1:23

Je connaissais pas non plus cette tête, mais elle est vraiment charmante futile. (jazz) 492345765
Bienvenue icii! futile. (jazz) 2463586789
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Yancy Gordon
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Yancy Gordon
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STATUT CIVIL : Coeur en miettes, c'est chiant.
ANCIEN MÉTIER : Techniquement, elle était sans emploi. Bon, elle travaillait à l'atelier d'électricité de la prison mais c'était pas vraiment un boulot hein donc... Mais avant ça elle était braqueuse de banques et ça payait franchement bien.
PLACE DANS LE CAMP : Elle fait partie de la troisième équipe de ravitaillement parce que rester tout le temps au camp, même pas en rêve. Et officieusement, elle fait partie de la bande qui alimente le marché noir. Et doublement officieusement, elle fait partie de la résistance interne. #fuckEcho
ARME DE PRÉDILECTION : Elle aime tout ce qui tire des balles mais bon, son bébé est un Colt Python 357 Magnum.
ÂGE : 25 piges


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MessageSujet: Re: futile. (jazz)   futile. (jazz) EmptyJeu 27 Oct - 8:55

Hellcome chez les cinglés ! futile. (jazz) 158420215

Bon courage pour la fin de ta fiche et pour la baston (comme vous vous battez pour le perso hin hin futile. (jazz) 3480418821 )
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