Sujet: Don't be a pussy ft. Fynn Jeu 10 Nov - 11:34
Tu t’habitues petit à petit à ce nouveau style de vie, ou plutôt cette vie tout court, après de longs mois sur la route, tu as commencé à te sociabilisé, effaçant petit à petit cette barrière de méfiance qui te coupais de bon nombre de gens ici. Tu n’as jamais été quelqu’un d’extrêmement sociable, mais disons que tu as appris à faire la part des choses. Ici, tu pars du principe que tu peux mourir à tout moment, ou presque, alors tu préfères ne pas trop de poser de questions inutile. C’est donc avec cette mentalité là que tu as commencé à t’entourer, de personne tel que Fynn, ingénieur et lui aussi bricoleur à ses heures. Tu aurais pu t’accès vers un choix de carrière tel que le sien, mais au vu de ta famille, ce n’était pas possible. Les longues études n’étaient pas envisageables. Trop chère, trop longue. Tu devais travailler vite pour ramener assez d’argent pour faire vivre tout ce petit monde et commence à prendre tes propres décisions. Fonder ta propre famille, allant à l’encontre de tes préférences et réels choix de vie. Mais ici, il n’est plus question de ça. Il n’est plus question de faux semblants, de devoir faire plaisir aux uns et aux autres. Quelques outils en main, tu entreprends alors de rejoindre Fynn pour un petit moment mécanique. Tu as beau te débrouiller très bien, tu as toujours eu cette soif d’apprendre et de découvrir et tu as trouvé en Fynn une personne parfaite pour te servir de tuteur dans le domaine. T’approchant doucement de lui, tu t’apprêtes à lui faire peur, tandis qu’accroupi, il semble fouiller dans une large boite à outils. Un sourire espiègle étire tes lèvres tandis que tu t’approches un peu plus pour ensuite lâcher un « Bouh ! » Sonore, posant une de tes mains sur son épaule, sans crier gare. Il sursaute, perd l’équilibre et se rattrape d’une main sur le sol et toi, tu te marres. Tu t’approches d’un établi sur lesquels tu déposes tes outils avant de te tourner vers lui. « Faut que tu travailles ton écoute mon gars, j’aurais pu être un zombie, qui sait ? » Lâches-tu avec ce même sourire amusé. « T’es sur que tu veux toujours pas qu’on s’entraine ? » Oses-tu demander, croisant les bras contre ta poitrine en t’appuyant contre l’établi derrière toi. Tu vois du potentiel en lui comme il en voit en toi, bien que jusqu’à présent, il se soit toujours braqué dès que tu entames le sujet de l’entrainement.
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( walker survival guide )
Sujet: Re: Don't be a pussy ft. Fynn Mar 22 Nov - 22:42
mécanique
Aden et Fynn
Fynn ne fait pas que rendre service aux autres. Quand il ne bosse pas, il pense à lui. Il continue de s’occuper l’esprit et les mains pour ne pas se retrouver coincé à réfléchir à ce qu’il a vécu avant d’arriver ici. Cette question, on l’a lui avait posé plusieurs fois, mais il l’avait toujours esquivé de son mieux. Souvent de façon indirecte, mais parfois plus sèchement. Comme cela s’était passé avec Iris l’autre soir. Ils n’auraient simplement pas dû être en présence l’un de l’autre. Mais ils ne décident pas eux-mêmes des affectations ici. Et le camp n’est pas assez grand pour ne jamais se croiser. C’était déjà un miracle qu’en quatre mois rien ni personne ne les ait obligé à se tenir dans la même pièce. Il n’était pas pressé de retenter l’expérience. De reposer les yeux sur elle. Parce qu’elle rappelait justement tout ce qu’il avait vécu, avant de venir ici. Elle lui rappelait tout ce qu’il cherchait à esquiver. Il sait qu’il ne pourra pas fuir éternellement. Mais le problème ne se pose pas actuellement, comme lui, elle l’évitait. Au moins les choses étaient claires entre eux. Pour combien de temps encore ? Fynn ne se tracasse pas. Il ne se tracasse plus de rien. Il s’occupe les mains et l’esprit et cherche à ignorer ce qui se passe en dehors du camp. C’est bien plus facile à vivre. Comme ce qu’il fait en ce moment. Les mains dans sa boite à outils à la recherche d’une clé pour trifouiller dans un moteur qui n’a plus vibré depuis au moins cinq ans. Il y avait moyen de rattraper tout ça. Il prenait le temps, tout simplement. Cela n’étant qu’un passe-temps. Aujourd’hui, Aden devait venir le retrouver pour travailler avec lui. A deux, le temps passe encore plus vite. En trifouillant dans sa boite à outils, il n’entend vraiment pas le jeune homme qui se glisse dans son dos pour lui faire peur. Bouh ! Fynn sursaute, et ne tombe pas à terre uniquement parce qu’il arrive à se rattraper d’une main. Il grogne. « Les zombies sont pas vraiment doué question discrétion. » Dit-il, mauvais joueur. Il se relève alors, s’époussetant sur son jeans. Quand il le relance sur les entrainements, Fynn se rembrunit légèrement. « Non merci. » Il attrape sa clé se et penche vers le capot ouvert. « Tu vas rester là à me mater l’cul ou tu viens regarder ce qu’on a là ? » Rajoute-il sans se retourner, il prend un ton plus badin, pour détourner l’attention. Il n’avait pas envie de se battre, ni même de s’entrainer. Il n’avait pas non plus envie de tergiverser sur le sujet. Aden sait pertinemment que Fynn est réfractaire aux armes et qu’il se montre – volontairement – nul une arme à la main. Mais Fynn n’est pas prêt à retourner dehors et à se battre. Il faudra bien pourtant que cela change… Mais pas aujourd’hui.
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Fynn ne fait pas que rendre service aux autres. Quand il ne bosse pas, il pense à lui. Il continue de s’occuper l’esprit et les mains pour ne pas se retrouver coincé à réfléchir à ce qu’il a vécu avant d’arriver ici. Cette question, on l’a lui avait posé plusieurs fois, mais il l’avait toujours esquivé de son mieux. Souvent de façon indirecte, mais parfois plus sèchement. Comme cela s’était passé avec Iris l’autre soir. Ils n’auraient simplement pas dû être en présence l’un de l’autre. Mais ils ne décident pas eux-mêmes des affectations ici. Et le camp n’est pas assez grand pour ne jamais se croiser. C’était déjà un miracle qu’en quatre mois rien ni personne ne les ait obligé à se tenir dans la même pièce. Il n’était pas pressé de retenter l’expérience. De reposer les yeux sur elle. Parce qu’elle rappelait justement tout ce qu’il avait vécu, avant de venir ici. Elle lui rappelait tout ce qu’il cherchait à esquiver. Il sait qu’il ne pourra pas fuir éternellement. Mais le problème ne se pose pas actuellement, comme lui, elle l’évitait. Au moins les choses étaient claires entre eux. Pour combien de temps encore ? Fynn ne se tracasse pas. Il ne se tracasse plus de rien. Il s’occupe les mains et l’esprit et cherche à ignorer ce qui se passe en dehors du camp. C’est bien plus facile à vivre. Comme ce qu’il fait en ce moment. Les mains dans sa boite à outils à la recherche d’une clé pour trifouiller dans un moteur qui n’a plus vibré depuis au moins cinq ans. Il y avait moyen de rattraper tout ça. Il prenait le temps, tout simplement. Cela n’étant qu’un passe-temps. Aujourd’hui, Aden devait venir le retrouver pour travailler avec lui. A deux, le temps passe encore plus vite. En trifouillant dans sa boite à outils, il n’entend vraiment pas le jeune homme qui se glisse dans son dos pour lui faire peur. Bouh ! Fynn sursaute, et ne tombe pas à terre uniquement parce qu’il arrive à se rattraper d’une main. Il grogne. « Les zombies sont pas vraiment doué question discrétion. » Dit-il, mauvais joueur. Il se relève alors, s’époussetant sur son jeans. Quand il le relance sur les entrainements, Fynn se rembrunit légèrement. « Non merci. » Il attrape sa clé se et penche vers le capot ouvert. « Tu vas rester là à me mater l’cul ou tu viens regarder ce qu’on a là ? » Rajoute-il sans se retourner, il prend un ton plus badin, pour détourner l’attention. Il n’avait pas envie de se battre, ni même de s’entrainer. Il n’avait pas non plus envie de tergiverser sur le sujet. Aden sait pertinemment que Fynn est réfractaire aux armes et qu’il se montre – volontairement – nul une arme à la main. Mais Fynn n’est pas prêt à retourner dehors et à se battre. Il faudra bien pourtant que cela change… Mais pas aujourd’hui.