aleksander stanley

the killer within

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(i) Il supporte mal la perte et il s'accroche désespérément aux personnes qu'il apprécie jusqu'à s'en rendre malade.(ii) Depuis un an, ses crises d'insomnies l'ont transformé et il est devenu facilement irritable... Tout le monde sait au camp qu'il est à prendre avec des pincettes aux premières lueurs... Pourtant, ses crises lui ont permis de devenir un élève hors pair puisqu'il passe une partie de ses nuits à lire des livres provenant de plusieurs disciplines. Friand d'astuces en bricolage et en mécanique, il en a appris plus en un an qu'en trois ans à l'université. C'est dire...
Sa débrouillardise et son ingéniosité ont fait de lui un des éléments essentiels au camp. Il peux absolument tout faire (à quelques points près, évidemment). Dans tous les cas, pour un gamin il est de bon conseil et on peut lui faire confiance pour des projets de grandes ampleurs. (iii) Ne rien faire le mets dans tous ses états et le fait gagner en nervosité. Il a besoin d'avoir l'esprit et les mains occupés. Il est impensable pour Aleksander de perdre du temps à regarder les différentes nuances de couleur du ciel ou de contempler quelques oisillons barboter dans une flaque d'eau. Il a besoin de réfléchir, d'apprendre, de bouger, de se sentir utile quelque part. Dans ses périodes de repos, il préférera dévorer des lignes de texte plutôt que de fermer les yeux et de s'allonger dans la pelouse... Il lui est difficile de se poser et de se vider la tête.(iv) Il est allergique aux chiens et ne les aime de toute façon pas beaucoup. Aleksander prendra ses distances avec les détenteurs d'animaux et les côtoiera le moins possible... La majorité doit croire qu'il en a peur et c'est peut être mieux comme ça...(v)Dès les premiers remparts construit, il a préféré rester à l'intérieur avec sa famille, en sécurité... Il s'est jugé lui-même inapte à fendre le crâne d'un rôdeur, dégouté à l'idée d'agir de la sorte... Il a préféré rester dans l'ignorance contrairement à son père qui avait décidé de prendre les armes pour faire face aux hordes avec les autres combattants. Au fur et à mesure, il a fini par s'investir dans les entrainements proposés par les combattants du camp. Il a comblé ses lacunes et a appris à maîtriser l'arme blanche. Ses tires à l'arme à feu sont encore trop bancale, il a du mal à tenir sa fenêtre de tire, il tremble et il n'est guère sur de lui. Si les entrainements l'aident à s'améliorer dans la gestion du stress, il n'a jamais été aussi efficace que son père. Après une évaluation, il a pu plus tard intégrer une équipe de ravitaillement. (v) Il a remplacé un survivant dans la première équipe de ravitaillement courant Juin et la mission a été un franc succès.(v) En juillet, sa sortie en extérieure a failli le tuer. Il ressasse sans arrêt ce moment où il s'est débattu contre deux rôdeurs et qu'il n'a pas su les maîtriser. Ses coéquipiers l'ont sorti d'affaire de justesse et en y repensant, il en a encore les jambes qui tremblent... Depuis, il prend encore plus au sérieux les entrainements pour faire face aux dangers de l'extérieur et reste le plus alerte possible... Peu à peu il a surtout appris des autres, en les observant en milieu infesté et en essayant d'être le plus efficace possible.

weekly appointment

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≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? On s'en fiche un peu, aurait-il envie de dire... Il avait de l'esprit, des idées à foison, l'envie d'être un petit génie, il voulait tout savoir sur tout le monde, il avait des espoirs et des rêves. Dans ces moments il vous dirait que le mec d'avant était un gars au chômage... Avant que l'humanité s'éteigne, le brun était rentré chez ses parents avec la gueule jusque par terre... L'idée de s'être fait chopper par sa boîte en train de fureté dans les comptes du patron était bien pire que celle d'avoir perdu son premier boulot... Mais vous savez, le patron était un sale type, pleins aux as et il n'était pas près de filer un gramme de trop à ses employés. En somme, Aleks était quelqu'un de bon, avec des idées aussi ingénieuses que débiles... Donc Aleks n'aurait jamais pu faire de mal à une mouche. Il ne s'autoproclamait pas non plus défenseur de la veuve et de l'orphelin, mais il aimait particulièrement ses petits gestes pour apporter un peu de bonheur aux autres. Un peu geek, un peu perfectionniste, un peu de tout. On le trouvait peut être un peu trop pompeux et un peu collant dès fois lorsqu'il étalait sa science pour mieux vous attirer dans ses filets. C'est un mec vrai comme on en trouve quelque fois sur terre, qui ment comme ses pieds (quoique des pieds ne peuvent réellement mentir au sens figuré tiens...).
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? Qui ne deviendrait pas fou ou aussi sympathique qu'une porte de prison après avoir vu ses proches se faire écorcher vif et défigurer ? Est-ce vraiment une bonne question que de poser cette question, d'obliger une personne à se mettre face à son reflet pour établir une liste des différences. On se trouverait dans un bon jeu des différences... Son visage, son comportement, sa manière de marcher, de parler ont changé. Il n'est plus le même, et il ne reviendra sans doute pas à la case départ. Ce qu'il a vu, entendu, a modifié son comportement. S'ajoute à ses défauts celui d'être facile à énerver, la moindre broutille ou le commentaire de trop l'agace et le rend désagréable. Vous écoperez de remarques acerbes et déplacés pour des raisons parfois tout à fait puérile. Il supporte mal la nuit, ses paupières sont lourdes mais ne tombent pas. La noirceur des ténèbres lui apporte des souvenirs sur un plateau de sang. Il ressasse, il repasse, il rumine. L'apocalypse l'a transformé en travailleur. Quelle ironie quand on sait que tout ce qui l'intéressait était des lignes de codes incompréhensibles pour les ingrats, les non-connaisseurs...
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Il n'a jamais tué d'humains. Il a tué quelques rôdeurs sans jamais éprouver l'envie d'en compter le nombre. Il en a achevé point. S'il avait eu le choix, il aurait préféré rester entre ces murs. Mais les actions de son père ont fait qu'il en a décidé autrement. Pourtant, en entendant les histoires de chacun, il en est venu à se demander quand viendrait le jour où il devrait tuer un assassin. Trouverait-il le courage d'agir en conséquence, de retirer la vie à un être bien vivant mais avec des mauvaises intentions ? Il y pense, il y repense, mais aucune réponse clair ne lui vient... Il préfèrerait laisser ce genre d'action aux bras armés de la forteresse... Il ne se voit pas vivre avec le visage de la personne assassinée au dessus de son lit...
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? C'est un foyer sur le long terme avec des murs solides... Le brun y habite depuis suffisamment longtemps pour s'y sentir chez lui. Les nouvelles recrues l'intriguent et il se démène pour les mettre le plus à l'aise possible. Une façon pour lui de leur montrer qu'Astoria c'est bien sans doute... Que cette forteresse peut apporter quelque chose de mieux aux survivants de l'extérieur... Une seconde chance, une seconde vie, des mots d'espoirs parce qu'on ne peut marche seul éternellement...
≡ qui avez-vous perdu ? Des voisins, un père, des amis, des survivants, des litres de sang versés pour que d'autres puissent vivre. Aleksander, s'il le peut, il garde une part de cette personne disparut. Un objet qui lui a appartenu, des phrases qu'il lui a dites sur un bout de papier, un livre qu'il ou elle aimait, une chanson, une partition, une marque de cigarettes, une peluche. Tout y passe et il les garde précieusement dans sa chambre quitte à se sentir hanter par les âmes de ceux qui sont partis. Il ne le voit pas mais agir de la sorte l'use plus qu'autre chose. Il n'essaie pas d'oublier et s'efforce plutôt de garder des images précises de la modulation de leurs voix et des expressions de leurs visages. Le brun est absolument capable de se rappeler de chaque personne rien qu'en sortant l'objet du disparu. Les personnes qui savent qu'il a rassemblé ces objets sont rares, elles se comptent sur les doigts d'une main. Pour Aleksander, sa chambre est devenue sa petite caverne d'alibaba, l'endroit où il se sent coincé entre deux mondes, celui des morts et celui des vivants. Ironique n'est-ce pas ?
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Les vivants. Son père a toujours cru en ça. Tant que des vivants respirent encore, la vie est possible. Il faut continuer, ne jamais baisser les bras, espérer même si le mental vous en coûte. Les convictions d'Aleksander n'est peut être pas aussi inébranlable que ceux de son paternel, mais il est encore en liste. Tant qu'il n'est pas mort, tant qu'il y a des gens à protéger, il n'a pas le droit de laisser tomber cette vie.