| Sujet: No words needed, please [Mary-Sully] Ven 20 Jan - 9:49 | |
| C'est une sensation bizarre qui réveille Iris ce matin-là. Comme un poids qui lui compresse la poitrine, fait grogner sa carcasse encore endormie. Sa cuisse la lance désagréablement, comme tous les jours depuis cette espèce de mission suicide où elle se l'est éclatée sur une putain de barre en fer sortie de nul part. Le trou béant s'est refermé, la plaie a commencé à cicatriser. Il n'en reste qu'un bandage immaculé et une douleur permanente dès qu'elle met le pied par-terre. Mais ce n'est pas ça, le problème. Les yeux s'ouvrent à contre-coeur, renoncent à ce doux sommeil. À travers les rideaux, les premières lueurs du jour percent dans la chambre, lui permettent de voir la raison de cette gêne. C'est Mary, qui a pris ses aises contre elle, tête sur sa poitrine, cheveux en vrac, et bras posé contre son ventre. La métisse grogne légèrement, se frotte le visage pour essayer de chasser les dernières traces de sommeil. Mais elle finit par soupirer de résignation. Pas l'envie de bouger, même pour repousser la brune. C'est pas pour elle les câlins, les nuits pelotonnée contre quelqu'un d'autre. Elle devait vraiment être exténuée pour s'être laissée avoir. Il faut dire qu'après quelques ébats, Iris se faisait bien plus docile...
Son regard vole jusqu'à une vieille montre trouvée dans un coin de la maison. Il est à peine six heures. Elle ne prend sa garde que dans une heure, a encore le temps. Mais faut s'occuper de la gosse, l'aider à préparer son petit-déjeuner avant de filer en douce. Kellyn pourrait le faire, mais étant donné que c'était la métisse qui avait pris la responsabilité de la gamine à un moment donné.... Putain, si elle avait su. Ceci dit, elle avait bien le temps de profiter un peu de la situation, d'être égoïste avant de devoir retourner claudiquer le long de la clôture dans l'attente interminable qu'un quelconque événements vienne perturber cette routine morne. Les joies d'Astoria, les joies de cette fin de monde apocalyptique. Les astéroïdes meurtriers relevaient du rêve, maintenant qu'ils étaient coincés avec un tas de zombies en décomposition. Difficile à l'image de s'imposer dans l'esprit d'Iris ceci dit, surtout quand ses yeux tombent sur la silhouette et que ses narines inspirent ce parfum caractéristique. Ses doigts viennent glisser sans pudeur, effleurer l'épaule, un sein, les côtes, pour s'arrêter jusqu'à sa hanche, rendue libre par les couvertures en vrac sur le matelas. « Hé, Mary. » La brune gigote un peu pour secouer la belle. « Faut bouger. » Peut-être pas avant un dernier round ? |
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