Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien

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 Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien

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MessageSujet: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyMer 18 Jan - 19:16

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/ Robin & Raven /
Des clopes. Voilà ce qu’il lui manquait depuis des mois. Il avait vite compris que le règlement sur… globalement tout ce qui était bon dans la vie, était stricte. Pas de chocolat, pas de clopes, pas d’alcool… il n’osa imaginer ce qu’il en était concernant d’autres drogues. Une chance pour Raven, il n’était pas du genre à se foutre n’importe quoi dans le nez, ou encore dans le sang. Il faisait partie de ceux qui détestaient perdre le contrôle, bien trop vigilant pour laisser une merde pareille se perdre dans son organisme.  Par contre, il fallait avouer qu’une bonne petite roulée ne lui ferait pas de mal. Alors, discretos, il avait commencé à se renseigner. Et puis miraculeusement, en rentrant d’une patrouille, il avait surpris un jeune en train de s’en rouler quelques-unes.  Una aubaine pour le surveillant, la grosse malchance pour son interlocuteur. Il avait haussé la voix et l’avait menacé de le dénoncer – ce qui lui avait valu son paquet de tabac, et tout ce qu’il allait avec. Et ouais, Raven était comme ça. Chacun pour sa peau. Bien fier de sa petite trouvaille, il a décidé d’en profiter en allant s’isoler dans un coin du parc. Le temps aujourd’hui n’était pas trop dégueulasse, ce qui lui donna envie de prendre l’air. C’était la première fois, depuis son arrivée, qu’il découvrait les lieux.

En effet, depuis qu’il était arrivé, il n’avait fait que bosser, dormir, bouffer. Rien de bien palpitant. Il n’est pourtant pas du genre à s’isoler, mais sur ce banc, le jeune homme ressent une certaine sérénité Pas de cris, pas de grognements, rien. Il est bien tôt, et il se retrouve seul dans le coin. Le regard dans le vide, il commence à se griller sa clope puis éjecta la fumée sa bouche non sans un certain soupir de satisfaction. Putain, ça faisait du bien.  Il n’avait jamais imaginé, il y a quelques mois se retrouver ici, dans un camp. Lui qui avait vagabondé, une bonne partie de l’année, pensait finalement avoir une bonne étoile quelque part. Il sait que sa survie est essentiellement dû au fait qu’il ait eu pas mal d’entraînements dans l’armée, mais il y avait également un léger facteur chance. Si les survivants d’Astoria ne les avaient pas sortis de cet entrepôt, il serait sans doute mort, à un moment.

C’est ce à quoi le jeune homme pensait, bien souvent. S’il ne s’était pas cassé d’ici, malgré les règles stupides du camp, c’était en partie par reconnaissance. Pour autant, il n’était pas un bon petit soldat obéissant. Mais ça, il n’y pouvait rien, c’était tout lui. Sur le banc, le blond relevait les yeux, en sentant une présence. Son regard croisait celui de cette demoiselle, qui l’observait. Intrigué, Raven l’observait en retour, en se demandant pourquoi il semblait avoir attiré son attention.

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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyJeu 19 Jan - 2:09

Toute cette agitation depuis l’attaque du camp adverse avait un côté épuisant. Robin avait l’impression de courir dans tous les sens pour pas grand-chose, au final. Et elle détestait ça. La course, c’était de loin le pire de tous les exercices physiques. Oh bien sûr, elle pouvait courir lorsqu’il le fallait, son métier l’y avait contrainte plus d’une fois, ainsi que plusieurs missions autour d’Astoria, mais il n’empêche qu’elle détestait et détesterait toujours ça. Tout ça pour dire que ce jour-là, elle faisait des tas d’aller-retour dans le camp pour elle ne savait trop quelle raison lorsqu’elle le vit. Une fois de plus. La jeune femme freina des quatre fers et heureusement que personne ne la suivait de trop près, sinon il lui serait rentré dedans. Et rares étaient les gens ayant le droit de se rapprocher à ce point d’elle, Robin faisait partie de ces gens qui ont besoin de leur espace vital.

Bref, il était là, le père de Max et encore une fois sans lui. N’allez pas croire qu’elle le surveillait, ça non, seulement elle aimait bien le voir, ce petit, s’assurer qu’il allait se mettre à parler comme n’importe quel gamin de son âge devrait le faire, ce genre de trucs. Et elle n’était même pas sa mère, non, mais les enfants sont paraît-il l’espoir de l’humanité. Pas besoin d’une apocalypse zombie pour savoir ça. Et puis celui-ci, elle le trouvait mignon. Ça aussi c’était assez rare pour être souligné. D’ailleurs, c’était une chance qu’elle parvienne à différencier son père des autres habitants d’Astoria ; elle avait dû lever les yeux vers lui une fois ou deux. Et force était de constater qu’elle n’avait pas un physique lambda – une remarque comme une autre -, elle ne pouvait donc pas se tromper.

La jeune femme resta un moment à l’observer, se demandant si allait vraiment pousser le vice jusqu’à réduire l’écart qui les séparait et lui demander pour quelle raison son fils ne l’accompagnait pas. Il pourrait tout aussi bien lui répondre que ça ne la regardait pas et qu’elle n’avait qu’à se mêler de ses affaires. D’ailleurs il devait se sentir épié en ce moment car il tournait vers elle avec l’air de ne pas comprendre pourquoi elle le regardait de cette façon. Logique. Oh et puis dans depuis quand est-ce que Robin Rhodes se souciait de ce que l’on pouvait bien penser d’elle, hein ? Sans plus attendre, la jeune femme se dirigea droit sur lui. Et comme elle restait encore un brin civilisé malgré tout, elle lui adressa un sourire de circonstance avant d’entrer directement dans le vif du sujet.

    « Salut. Je me demandais, il est où Max ? »


Elle aurait pu ajouter que ça faisait plusieurs fois qu’elle le voyait sans lui et qu’elle pouvait comprendre qu’il bosse – comme tout le monde – et que par conséquent, le môme n’était pas toujours avec lui mais avec sa gardienne, etc, mais là ç’aurait fait un peu creepy tout de même et Robin avait beau n’en avoir rien à foutre de ce que l’on pouvait bien penser d’elle, elle ne tenait pas non plus à ce qu’il l’empêche d’approcher Max définitivement.
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyJeu 19 Jan - 21:17

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/ Robin & Raven /
Glandant sur son blanc, le jeune homme n’avait pas de suite remarqué qu’on l’épiait. Il fumait sa clope tranquillement. A cette heure-ci rares étaient les personnes qui trainaient dans le coin. Ça l’arrangeait. Lorsqu’il se mêlait à la foule, le surveillant sentait des regards sur lui, parfois curieux, parfois méfiants… tandis qu’à d’autres moments, Raven ne saurait dire si ceux-là ne le confondaient pas avec un autre, Swan. Ils étaient deux à partager cette même tronche, bien qu’à son sens, ils étaient très différents. Depuis son arrivée, il semblerait que les frères Jacobs aient réussi à s’éviter. Le jeune homme prie pour que ça restait de cette manière. Il n’avait pas envie de croiser sa route, pas par colère, principalement parce qu’il ne voyait pas le bon dans de pareilles retrouvailles avec son petit-frère. Au mieux, ils s’éviteraient, au pire ils se prendraient la tête et Raven n’en a aucune envie. Qui plus est, il s’accroche à l’idée qu’ils se sont peut-être trompés. Le fait de ne pas le voir l’aidait à rationaliser son absence. En soit, il pouvait être comme Saint Thomas et ne croire à ce qu’il voyait, or il ne l’avait toujours pas vu et c’était parfait de cette façon-là.

Alors lorsqu’il croisa le regard de cette brune, non loin de lui, Raven resta perplexe. Qu’est-ce qu’elle lui voulait ? Il n’allait pas tarder à le savoir puisqu’elle s’approchait de lui. Raven tira sur sa clope, tandis qu’elle lui sourit en l’interrogeant. « Salut. » Dit-il, en fronçant les sourcils. Max… est-ce un nom de code ? Quelqu’un ? Elle n’avait aucune idée de quoi elle parlait, alors il gagnait du temps, en prenant une autre bouffée de nicotines, laissant finalement son manque d’inspiration prendre le dessus, histoire de ne pas passer pour un abruti. « Il est libre ? » Lui balançait Raven, sur un ton faussement dramatique. Voilà, il est libre Max. C’est tout ce que le couillon a trouvé à dire. Il se retenait de balancer qu'il y en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler. Faut dire qu’il ne connaissait personne qui se nommait comme ça, et ajouta : « C’est quoi cette question ? » Il relevait le regard, en plantant ses iris claires dans les siennes. Non, il n’avait aucune idée qu’il s’agissait d’un gosse, et encore moins de celui de son frère. Cela faisait un bon moment qu’il n’était plus dans la vie du blond, et n’avait pas eu d’update et encore moins un faire-part de naissance, quel salaud.

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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyLun 23 Jan - 0:30

L’hésitation avant que le père du môme ne réponde lui fit comprendre qu’il ne la portait toujours pas dans son cœur. Du moins, c’est ainsi qu’elle décida de l’interpréter. Et dans le fond, elle pouvait bien comprendre, à chaque fois qu’il lui arrivait de les croiser tous les deux, Robin n’avait d’yeux que pour Max et se contentait d’ignorer le paternel à moins bien sûr que celui-ci n’ait quelque chose à lui dire. Mais l’inverse n’arrivait pas souvent, voire jamais et si les rôles avaient été inversés, elle aurait eu tôt de prendre sa gosse – parce que si elle devait avoir un enfant un jour, ça serait une fille, il ne pouvait en être autrement – sous le bras et de se tirer. Ou bien alors elle lui aurait collé son poing dans la figure, mais bon… Robin n’était et ne serait sans doute jamais un bon exemple.

Tout ça pour dire que l’attente lui sembla interminable et qu’elle avait bien envie de le secouer un peu mais qu’elle eut la délicatesse de s’en abstenir, finalement. Puis il lui répondit qu’il « était libre » et Robin s’interrogea longuement – enfin, tout est relatif – sur la signification de ces mots. Est-ce que ça voulait dire la même chose chez lui que chez elle ? Non parce qu’on employait parfois cette expression pour dire de quelqu’un qu’il était mort, alors… Cette simple idée lui fichait la chair de poule et à bien y réfléchir, le père de Max n’avait pas l’air particulièrement heureux. Enfin, si elle avait perdu sa gosse, elle serait sans doute dévastée, au point de hurler de douleur au fond de son lit et ce genre de trucs que l’on voit principalement dans les films, mais il paraît qu’on a tous une réaction différente face au deuil, c’était peut-être la sienne… Dans tous les cas, elle pouvait dire – ou croyait, en tout cas – qu’il ne plaisantait pas. Partant de là, la jeune femme eut soudain l’impression désagréable d’avoir avalé un grand verre d’eau glacée par temps de canicule et vacilla légèrement.

    « C’est pas vrai… Il est mort ? Comment ? Comment ça a pu se produire ? »


Bien sûr qu’elle avait entendu sa question mais elle l’avait délibérément écartée pour l’instant ; elle tenait à savoir comment ça s’était passé. C’était précisément pour cette raison qu’existait Astoria, pour que ce genre d’accidents ne se reproduise plus. Avec plus ou moins de succès, d’accord, parce que même avec la meilleure volonté du monde, on ne pouvait tout simplement pas empêcher tout le monde de finir en Big Mac pour zombies alors que c’était l’apocalypse dehors mais tout de même, un enfant ! Si jeune qu’on ne le laissait pour ainsi dire jamais sans surveillance. Encore, un gamin de dix ans, elle aurait compris : il en aurait eu marre de rester enfermé à Astoria, aurait décidé de sortir faire un tour et ne serait jamais rentré parce que, pas de bol, c’est un mort-vivant qui l’aurait accueilli à bras ouverts. Mais son petit Max… non, pour le coup, ça lui fendait le cœur et ça se voyait.
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyLun 23 Jan - 23:00

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/ Robin & Raven /
Elle est quand même bien étrange, cette nana à l’accoster comme ça. Elle va droit au but, en lui demandant des nouvelles d’un fameux Max. Ça pourrait être n’importe quoi, un clébard, un gosse, un mec, une meuf ? Une peluche ? Allez savoir. Il n’a pas envie d’avoir l’air d’un con sur le moment, alors, comme à chaque fois qu’il n’a pas envie de perdre la face, le jeune homme préfère faire le chieur. Elle ne semblait pas reconnaître la référence – pas de bol pour elle. Il se contente de lui dire que son fameux Max est libre. Ça pouvait signifier pas mal de choses. Raven est un pro pour affirmer des choses, d’un ton assuré. C’était la meilleure façon de faire passer la plupart de ses conneries. Si on y mettait assez de conviction, ça passait crème. Il arqua un sourcil, en l’observant. Elle ne semblait pas bien prendre la nouvelle, et lui demandait s’il était mort, le fameux Max, sans vraiment répondre à sa question de base.

« J’sais pas, je ne le connais pas. » Finit-il par dire en haussant les épaules avec nonchalance.  Avec un peu de chance, il finira par résoudre le mystère, mais pour le moment, c’est bien flou. Il soupire, en se roulant une autre cigarette. « A toi de me dire, t’as l’air d’avoir passé beaucoup de temps avec lui. » Ajoutait-il, en finissant sa petite œuvre d’art cyclonique. Oui, il aurait pu se contenter de lui dire, depuis le départ, qu’il ne voyait pas de qui elle parlait, mais s’amusait bien mieux de cette façon-là. Au moins, il avait trouvé quelqu’un pour lui tenir compagnie – Faut dire que la vue n’était pas bien vilaine, au contraire. « Enfin si tu daignes répondre à mes questions, ça pourrait être sympa. » En concluait le bond, pour lui faire comprendre que c’était à elle d’ouvrir la bouche et de lui apporter des réponses.
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyMar 24 Jan - 0:48

Quel désagréable moment de flottement où Robin avait l’impression de ne rien comprendre. Ce n’était qu’une impression, d’ailleurs : elle ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer. Le blondinet venait de lui dire qu’il ne savait pas si Max était mort et c’était déjà mal troublant mais il s’avéra que ça l’était bien moins que lorsqu’il ajouta qu’il ne le connaissait pas. La jeune femme fronça les sourcils, se demandant s’il était en train de se moquer d’elle. Comment ne pouvait-il pas connaître son propre fils ? Alors d’accord, il n’avait pas eu à subir l’intenable douleur de l’accouchement qui faisait en sorte que vous vous en souveniez toute votre vie à moins d’être atteint d’Alzheimer, mais quand même… Ça ne pouvait être qu’une blague et elle attendait que la sentence tombe, s’efforçant de contrôler les légers tremblements de ses genoux. Tout allait bien. Voilà ce qu’elle se répétait tout en ne sachant pas si c’était bel et bien le cas.

Mais il enchaîna en lui disant que c’était à elle de lui dire, qu’elle semblait mieux le connaître… Okay, c’était quoi le problème ? Est-ce que depuis sa dernière sortie, les petits hommes verts étaient descendus sur terre pour enlever les humains et les remplacer par des clones chelou ? Parce que clairement, c’était à ça que ça ressemblait et ça lui faisait froncer d’autant plus les sourcils. C’est lorsqu’il lui rappela qu’elle n’avait encore répondu à aucune de ses questions – une seule, en fait, mais bon -, que Robin retrouva l’usage de la parole.

    « Mais comment ça, vous ne connaissez pas Max ? Un petit garçon, pas plus de trois ans, haut comme trois pommes. Que vous vous amusez à trimballer derrière vous en prétendant que c’est votre fils. Comment est-ce que ça ne pourrait rien vous dire ? »


Si ça se trouve, il l’avait kidnappé avant l’épidémie, s’en était débarrassé récemment et faisait croire à tout le monde qu’ils étaient fous et qu’il n’y avait jamais de bambin à Astoria. Mais non, c’était débile comme théorie, ça ne tenait pas la route une seule seconde, ça lui était venu à l’esprit uniquement parce qu’elle avait vu trop de films de ce genre, exactement de la même manière que cette histoire d’aliens mais que voulez-vous, on pouvait parler de déformation professionnelle dans son cas.
Alors que la réponse à sa grande interrogation était bien plus simple que ça, puisqu’il ne s’agissait jamais qu’une histoire somme toute banale de jumeaux. Mais cette possibilité-là ne lui passa pas par la tête, évidemment. Non, c’était trop simple, pas assez spectaculaire, et puis surtout, Robin avait un peu oublié qu’une telle chose existait, des jumeaux. Elle n’avait plus dû en voir depuis le début de l’épidémie, au moins. Voire même avant. Pourtant, jadis, lorsqu’elle faisait encore partie des « grands noms » - tout est relatif - du cinéma, il lui était arrivé d’en croiser plein et même parfois de bosser avec certains, mais ça remontait à tellement loin maintenant qu’on lui pardonnait.
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyMar 24 Jan - 1:15

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/ Robin & Raven /
Raven en vient à lui dire qu’il ne connaissait pas de Max, et renverse finalement la tendance. Après tout, si elle posait autant de questions sur lui, c’était bien qu’elle le connaissait, ce mec, non ? En tout cas, on peut dire que ses petites réflexions font mouche. La brune semblait beaucoup plus nerveuse d’un coup. Il ignorait à quel point ça pouvait cogiter dans la tête de l’interlocutrice, mais s’il avait pu lire dans ses pensées, il se serait bien marrer. Faut le dire, que la situation était quand même cocasse. Lui-même ignorait que son propre frère jumeau avait un fils nommé Max. Il allait alors à la pêche aux informations, et écarquilla les yeux, en l’entendant s’étonner qu’il ne connût pas Max, un petit garçon de trois ans, qu’il, soi-disant, s’amuserait à trimballer derrière lui. Quelle drôle d’idée. Soit elle était timbrée, ou elle qu’elle se trompait de personne. Raven ne saurait dire, mais penchait un peu pour les deux à la fois.

« Moi j’trimballe pas de gosses derrière moi, tu t’trompes ma petite dame ! » Soufflait-il en haussant les épaules. Il rangeait sa clope, soupira, en jetant un œil tout autour de lui. Personne dans les environs, il finit par checker l’heure sur sa montre. Il était encore tôt, et sa journée prenait une tournure plutôt inattendue. Il aurait mieux fait de prendre un café, ou quelque chose comme ça. Il laissa donc un léger silence s’installer, puis en vient à se lever de son banc, lui faisant donc face tandis qu’il proposait :

« Bon, j’ai rien d’autre de mieux à faire, si tu veux, on a qu’à aller le chercher, puisque tu tiens tant à savoir où il est. T’as pas une photo ? » Histoire de savoir à quoi il ressemble, le petit. Ça pourrait être bien. En même temps, d’après ce qu’il avait compris, il n’y avait pas quarante endroits où entreposer des gosses durant la journée. Il devait probablement être dans l’école / garderie, whatever, où on continuait d’apprendre aux enfants des choses qui n’ont plus d’intérêt à présent. « Oh me remercie pas, ça me fait plaisir, dis-moi juste pourquoi tu fais une fixette sur l’petit. » Soufflait-il, avec malice, en lui lançant un regard alors qu’il lui emboîtait déjà le pas.

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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyMer 25 Jan - 21:36

C’est qu’il persistait à dire que ce n’était pas lui. Ah bon, et qu’avait-elle vu alors ? Un mirage ? Un fantôme ? Un hologramme peut-être ? Robin n’était pas folle et il pouvait bien avoir l’air aussi assuré qu’il le voulait, il ne la ferait pas douter si facilement. Cela dit, elle n’était pas d’humeur à débattre. Ce type était louche, voilà tout ce qui ressortait de cette conversation. Peut-être qu’il prenait de la drogue ? Oh cela dit, c’était le cadet de ses soucis ; elle allait chercher Max toute seule et s’assurer elle-même qu’il allait bien. Ou pas. Puisque c’est à ce moment-là qu’il lui proposa de partir à sa recherche avec elle. Ça oui, il n’avait pas besoin de préciser qu’il n’avait rien de mieux à faire et que c’était pour occuper son temps qu’il lui faisait cette proposition, elle s’en serait bien doutée toute seule. Enfin bref, okay, s’il y tenait…

    « Et pourquoi est-ce que j’aurais une photo de lui, hein ? J’suis pas sa mère… Mais il vous ressemble en tout cas. Lui aussi il est blond aux yeux bleus. »


Comme une quantité de gamins, oui bon d’accord, on a compris. Mais quand même, Robin avait toujours trouvé qu’il ressemblait à son père. Soit, la jeune femme se mit alors en marche parce que plus vite ils l’auraient retrouvé et mieux ce serait. Ce qui était cool, c’était que comme elle vivait là depuis le début de toute cette merde, elle savait exactement où chercher en premier ; dans ce bâtiment qui faisait office d’école. Il devait y avoir une section maternelle voire une spéciale pour les gosses encore plus petits. Ou peut-être pas. Malgré l’épidémie, ils n’étaient pas au Vietnam où les femmes accouchaient dans les rizières et retournaient au turbin juste après…

    « Je n’avais pas vraiment l’intention de vous remercier… C’est… euh… je sais pas trop. Il est mignon, pas du genre à chouiner sans cesse comme les autres mioches. Puis il parle pas beaucoup. C’est une qualité appréciable par les temps qui courent. Enfin bref, les enfants sont toujours vus comme l’espoir de l’humanité et il s’avère que celui-là est bien moins insupportable que les autres. »


Robin et sa franchise légendaire… Mais pourquoi perdre son temps à essayer d’enjoliver la réalité ? Ça n’avait plus aucun sens. La cascadeuse avait parlé tout en marchant et il n’y avait qu’à changer de coin. Astoria n’étant pas la plus grande ville du monde, ils arrivaient déjà. A l’intérieur de l’école, les salles de classe étaient séparées des couloirs par une vitre. Super, pas besoin d’entrer directement dans les classes pour avoir l’air de vieux pervers creepy, de ceux qui attendaient jadis les gosses à la sortie de l’école uniquement vêtus d’un imper. Bref, Robin vérifiait chacune de ces chères têtes blondes dans l’espoir de voir celle toute mignonne de Max émerger d’entre les autres mais ce n’était clairement pas la bonne classe, ces gamins étaient bien trop grands pour que ça soit le cas. Elle poursuivit donc son chemin jusqu’à tomber sur la bonne classe. Et elle le vit. Au beau milieu de petits monstres hurlants et gigotant dans tous les sens. Avec un fin sourire, Robin tapota vivement la vitre ainsi que l’épaule du gars qui ressemblait vachement à son père.

« C’est lui, c’est lui !! Là, il est là ! Alors, c’est toujours pas ton fils ? »
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyJeu 26 Jan - 18:58

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/ Robin & Raven /
« C’est pas parce qu’il est blond aux yeux bleus qu’on est de la même famille, olalala, on est pas en 1945 ma p’tite dame ! » Balançait Raven, en pouffant. Okay, donc d’après ce qu’il avait compris, elle n’était pas la mère du petit, alors qui était-elle ? Il n’était, pour sa part, non plus pas le père, ce que l’inconnue semblait s’en être convaincue pour une raison qui lui échappe. Il ne le connait pas, ce petit Max, et s’il avait un gosse, il serait sans doute le premier au courant, non ? C’était quand même bien ridicule comme situation. Alors, après un léger moment de flottement, Raven se décide finalement à se lever pour lui proposer d’aller trouver le fameux petit garçon. Comme il le précisait, il n’avait pas grand-chose à faire de sa journée, et cette soudaine chasse à l’enfant le maintiendrait occupé le temps de quelques minutes. Pourquoi pas, donc… ? Alors lorsqu’elle lui balançait qu’elle ne comptait pas le remercier, Raven pouffa. Il s’en doutait, elle semblait un peu ingrate sur les bords.

« Donc si je résume bien, tu fais une fixette sur le gosse parce qu’il parle pas trop ? C’est une bien étrange manière d’apprécier un être vivant, menfin, chacun son truc, mais pour quelqu’un qui chouine depuis taleur pour le retrouver, ça m’semble bien pauvre comme excuse. » Il haussa les épaules avec nonchalance. Ah, les femmes, qu’est-ce que ça pouvait être compliquées. Quoi qu’il en soit, ils commençaient à marcher. Raven n’avait pas l’habitude de trainer dans ce coin du camp, principalement parce qu’il n’y avait rien à y foutre. Ils s’arrêtaient devant des vitres où des enfants semblaient être en plein cours. Trop vieux. Ils continuaient leur ascension. Sa curiosité le poussa à regarder à son tour, alors qu’au fond, il s’en foutait de ce fameux Max. Là, dans la fameuse classe, un groupe de gosses, qui s’agitaient dans tous les sens. L’inconnue lui désignait le seul petit garçon, à l’écart, avec le regard dans le…vide ? On ne le calculait pas vraiment dans cet attroupement de petits sauvages. Il semblait ailleurs, pas vraiment tout présent dans sa tête.

« Si j’avais un fils, j’peux t’assurer qu’il serait un peu plus vaillant que ça, regarde-moi le, le pauvre, il a pas l’air tout là. » Il pouffa, oui, parce que se moquer des enfants n’a jamais été quelque chose qui le gênait plus que ça. D’ailleurs, le gosse changea d’expression, étant attiré par un bruit, il eut l’air effrayé. « En plus j’crois que tu lui as fait peur. » Balançait-il, en s’éloignant de la vitre.


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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptySam 28 Jan - 22:43

Quelle réplique à la con. Elle le savait bien que ce n’était pas juste parce qu’ils étaient tous deux blonds aux yeux bleus qu’ils étaient de la même famille, ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire. Quoi qu’il en soit, ça ne valait pas la peine de gaspiller sa salive pour le faire savoir et Robin se contenta de secouer la tête, affichant cette expression toute particulière qui voulait très clairement dire « n’importe quoi ». Puis ils se mirent en route. Et le blondinet, contrairement à Max, soit dit en passant, n’avait pas sa langue dans sa poche, il voulut savoir pourquoi elle faisait une telle fixation sur un gamin d’environ trois ans et c’est vrai que vu ainsi, on pouvait effectivement se la poser, cette question. Raison pour laquelle la jeune femme se sentit un peu obligée de répondre alors qu’elle aurait tout aussi bien pu lui dire que ça ne le regardait pas. Tout ce qu’il garda de son explication était qu’elle l’aimait bien parce qu’il était silencieux. C’était très, très résumé mais bon, elle haussa les épaules ; on pouvait dire ça. En revanche, elle tiqua pas mal lorsqu’il lui dit qu’elle chouinait depuis tout à l’heure. Elle chouinait.

    « Je ne chouine pas du tout, je tiens juste à savoir s’il va bien. »


Non mais, cette fois elle aurait vraiment tout entendu. Elle, chouiner, c’était drôle, ça. Puis elle ne s’excusait pas non plus, soit dit en passant. De rien, puisqu’elle n’avait rien à se reprocher. Bref, ils étaient arrivés à l’école et après avoir remonté le couloir, ils étaient finalement tombés sur la classe de Max. Robin le montra au sosie de son père qui continua de nier que c’était son fils, prétextant que s’il en avait un, il serait un peu plus dégourdi que ça. Il est vrai que Max ne ressemblait pas vraiment aux autres enfants de son âge, comme cette scène pouvait en témoigner, mais qui sait ce qu’il avait vu dehors ? N’importe qui serait traumatisé à moins, imaginait-elle, alors un môme si petit… Quoi qu’il en soit, elle était soulagée et ça se voyait. D’ailleurs, elle préféra ne pas relever, sauf lorsque la tête du petit garçon tourna alors vers eux avec un air un peu effrayé, que celui qui n’était pas le père le vit et le lui fit remarquer, préférant s’écarter un peu de la vitre. C’est alors que l’expression de Max changeait tandis qu’il la reconnaissait pour lui faire un signe de la main. Signe auquel elle répondit avec un sourire béat, bien évidemment.

    « Mais non, tu vois bien que je ne lui fais pas peur. »


Après quoi elle put rejoindre le blondinet version adulte.

    « D’accord, alors admettons que ça ne soit pas ton fils, t’as un sosie ou un jumeau ? Parce que je te jure que son père te ressemble comme deux gouttes d’eau. Je ne veux pas seulement dire qu’il est blond aux yeux bleus, cette fois, je veux dire que c’est ta copie conforme, d’où ma confusion. »
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyLun 30 Jan - 19:34

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/ Robin & Raven /
« Si tu le dis. » répondit le jeune homme, en arquant un sourcil. Elle est quand même bien étrange cette nana. A faire des fixettes sur des gosses qui ne sont même pas les siens. Raven se dit qu’elle ferait mieux de trainer avec des gens de son âge, ça pourrait l’aider, socialement ou une connerie du genre, parce qu’il y a du boulot. N’empêche qu’elle n’eût pas nié son résumé sur ce qu’il lui plaisait chez ce pauvre Max. Plus ils avançaient, et plus la curiosité du surveillant s’éveillait gentiment. Il trouvait que tous les gosses se ressemblaient, de toute manière, mais comme il ne se savait pas père d’un d’entre eux, il était certain que ça finirait dans une impasse. S’il avait un gosse, il serait sans doute le premier au courant… et puis il ne connaissait pas cette femme qui semblait en être certaine. Devant cette fameuse vitre, tels deux psychopathes à la recherche de proies enfantines, la jeune femme se mit à tapoter sur la vitre pour lui désigner le fameux Max. Il pouvait déjà dire qu’il ne sera pas bien vaillant, ce pauvre enfant. Il était à l’écart, le regard ailleurs. Comme s’il cherchait à s’évader. C’était triste à voir, pour un enfant de son âge. Il devrait être en train de courir partout et profiter de l’insouciance et l’innocence de sa tranche d’âge. Ça ne semblait pas être le cas.

Il choisit de s’écarter de la vitre, pour s’allumer sa fameuse clope. Le pauvre enfant avait l’air effrayé, pas besoin d’en rajouter une couche. Il ne vit pas le signe de la main qu’il avait fait, et haussa les épaules en la voyant dire qu’elle ne lui faisait pas peur. Il se contenta de balancer, ce qu’il disait depuis le départ : il ne connaissait pas cet enfant. Il avait bien vu qu’ils avaient la même couleur de cheveux. Les yeux, c’était à voir, il était bien trop loin pour qu’il puisse vraiment juger, mais ça ne prouvait donc rien. Campé sur ses positions, il reposa son regard sur son interlocutrice, qui semblait presque le croire. Elle partit sur une autre hypothèse : un sosie ou un jumeau. Il fronça les sourcils. Principalement parce qu’il se saurait dire sur son frère avait un enfant ou non. Il doutait avoir un sosie, c’était un peu trop gros. Et puis, pour le peu de gens qu’il avait vu autour de lui, il n’avait pas vraiment trouvé quelqu’un, autre que Swan, qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Il haussa les épaules, après un léger silence pour souffler :

« Ptetre bien, mais on s’ressemble pas tant que ça. » Finit-il par admettre, en tirant sur sa cigarette. Ah, la mauvaise foi. Pour Raven, il y avait un million de choses qui faisaient la différence entre son petit frère et lui, mais à l’œil nu, ce n’était pas si évident. Il retira sa casquette, un instant, pour balancer : « J’ai des cheveux plus longs. » Il pouffa, puis détournait le regard, pensif. Il savait son frère sur le camp, ignorait qu’il avait apporté une version miniature de sa propre personne. C’était une découverte pour le surveillant, qui se découvrait tonton aujourd’hui. Un nouveau rebondissement auquel il ne s'était pas attendu.

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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyLun 6 Fév - 23:56

Eh ben voilà, c’était aussi con que ça : il avait un frère. Non, pas juste un frère, un jumeau. Et bien qu’il eut l’audace de lui dire qu’ils ne se ressemblaient pas tant que ça, Robin pouvait dire qu’on ne parvenait pas à faire la différence, elle. Enfin, peut-être si elle les avait vus côte à côte mais ce n’était pas le cas. La jeune femme roula des yeux en l’entendant lui annoncer que ses cheveux à lui étaient plus longs mais ne put s’empêcher de sourire. Elle trouvait ça étrangement mignon. Et puis aussi, elle était ravie de ne pas être folle, ça jouait pas mal. Quoi qu’il en soit, le père du petit Max n’était autre que son jumeau et il n’avait pas eu l’air de reconnaître le môme. Pire encore, il n’avait pas eu l’air d’être au courant de son existence, tout simplement. Ni d’être plus surpris que ça par la présence de son frère à Astoria… si elle mettait tout bout à bout, Robin pourrait sauter aux conclusions et dire que les deux n’avaient plus eu de contact depuis au moins trois ans. Mais elle n’était pas une fouineuse et elle ne demanderait donc pas pourquoi.

    « Ce qui veut dire que tu savais que ton frère était là mais pas ton neveu ? Tu ne savais pas que t’en avais un, c’est ça ? Ça doit faire bizarre de l’apprendre de cette façon, non ? »


D’ailleurs, devait-elle se sentir coupable ? De quoi exactement, elle n’aurait su le dire, mais force était de constater que c’était à cause d’elle qu’il avait fait cette découverte. Bref, le jeune homme lui parut soudain plus sympathique – alors qu’il l’était depuis le début en fait, bien plus qu’elle, en tout cas – et elle s’aperçut qu’elle ne connaissait même pas son nom. Elle ne connaissait d’ailleurs pas plus celui de son frangin et il lui avait peu importé, à vrai dire, mais bon, si elle connaissait le nom du gamin ainsi que celui de l’oncle, ça ne serait déjà pas mal, après l’aventure qu’ils venaient de vivre.

    « Au fait, je m’appelle Robin, et toi ? »


Il ne le savait sans doute pas mais il pouvait s’estimer heureux qu’elle se présente et qu’elle échange plus de trois mots avec lui, il faisait partie des rares élus. Cela dit, est-ce que le couloir d’une école était un bon endroit pour ça ? Pas sûr, mais ils étaient là. Et puis qui sait s’ils allaient encore discuter longtemps, est-ce que ça valait seulement la peine qu’ils changent d’endroit ?
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyMar 7 Fév - 20:07

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/ Robin & Raven /
Raven finit par confirmer l’hypothèse de la jeune femme : il avait un jumeau. Il n’était pas là depuis bien longtemps, mais ce n’était pas la première fois qu’on le confondait avec Swan. Pour autant, il n’a jamais eu d’interaction négative, le laissant supposé qu’il dût être bien vu dans les environs. C’était déjà ça de pris. Par contre, il fallait avouer que cet échange avec cette inconnue – un peu trop attachée à un gosse pour son propre bien – lui avait apporté quelque chose qu’il ignorait jusqu’à présent. Alors, il était tonton. Le blond ne savait quoi ressentir par rapport à cette nouvelle. Il était plus surpris qu’autre chose. En bien, en mal ? Il ne saurait dire. Il trouvait ça triste d’avoir un gosse dans de pareilles circonstances. Au final, on pouvait dire qu’il avait pitié. Il n’y a pas de place pour les faibles dans ce monde. Les vieux, les enfants, les attardés, les malades, ils ne faisaient jamais long feu parmi les vivants dans de pareilles circonstances. La brune se montra curieuse, mais Raven se contenta de répondre en faisant de l’humour, comme bien souvent.

«  ça pourrait être pire, j’aurai pu apprendre que j’avais un gosse caché.  » balançait-il dans un sourire amusé. Oui, c’était étrange d’apprendre ça dans de pareilles circonstances, mais il ne s’en étonnait pas. Swan et lui avaient coupés les ponts bien avant le début de l’épidémie. Il le savait sur le camp, parce qu’on lui en avait parlé, mais ce n’était pas pour autant qu’il cherchât à retrouver son lui numéro deux. Visiblement, le camp était suffisamment grand pour deux Jacobs. Il ne se voyait pas lui déballer sa vie, principalement parce qu’il ne la connaissait pas, pour preuve, il ignorait son nom, jusqu’alors et Raven arbora un sourire en l’entendant se présenter.

«  Dieu, ou Raven, c’est comme tu préfères.  » Il sourit plus grandement, quel con. Il débitait des conneries à la seconde, sans rien prendre au sérieux. Il fit quelques pas, sans doute pour s’éloigner de l’enceinte scolaire. Il se racla la gorge, puis reprit :«  Alors, quand t’es pas en train de chercher des gosses, tu fais quoi de tes journées, Robin ?  » Lui demandait-il, en posant son regard clair sur elle.

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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyJeu 9 Fév - 21:25

D’après ses dires, ç’aurait pu être pire. Ah ben oui, ça, elle était totalement d’accord, y a de biens pires nouvelles que d’apprendre qu’on a un neveu, qu’il est tellement adorable qu’on a envie de tirer doucement sur ses petites joues, elle en convenait volontiers. Et oui, apprendre que l’on a un enfant caché fait probablement partie des pires nouvelles que l’on peut apprendre. Du moins elle voulait bien le croire, c’était difficile pour elle d’en savoir quelque chose étant donné qu’elle était une femme et que c’est super difficile pour une femme d’avoir un gosse caché quand on voit d’où sortent ces trucs. Enfin bref, elle pouvait comprendre qu’il n’ait pas envie d’en parler plus que ça avec elle, la nana chelou rencontrée environ une demi-heure plus tôt, aussi se contenta-t-elle de hocher la tête, tout à fait sérieuse.

Puis il se présenta. Dieu, ça la faisait bien rire. Enfin, pas tant que ça de prime abord puisqu’elle ne fit que ricaner, mais intérieurement, oui, elle trouvait ça hilarant. Ainsi, il s’appelait Raven. Elle le détailla longuement, songeant qu’il n’avait pas tout à fait la tête qui collait au prénom. Mais pour ce qu’elle en savait, elle ne le connaissait pas ce type, il était peut-être carrément dark au fond de lui, sait-on jamais.

    « Qui croit encore en Dieu de nos jours, de toute façon ? Je m’en tiendrai à Raven. »


Elle lui adressa un sourire avant de le voir faire quelques pas. Ah ben okay. Robin n’avait rien contre l’idée que sa compagnie puisse le saouler, mais un « bye, bonne journée » n’aurait pas été de refus. Sauf qu’en fait, il ne s’éloignait pas vraiment puisqu’il continua de lui parler. Mais comme elle n’avait pas bougé, il dut hausser un peu la voix et elle aussi lorsqu’elle répondit :

    « Je ne fais pas ça avec tous les gosses, hein. Tu les as vus un peu, les autres ? On dirait une bande de Gremlins déchaînée... Je suis à la sécurité de la frontière sud. »


Elle aurait voulu que ça sonne mieux que ça ne l’était réellement. Ce n’était pas comme si c’était inutile, bien au contraire, mais ils étaient un certain nombre à faire ce job donc la fonction était utile, elle moins.

    « Et toi ? Quand t’aides pas les filles à chercher des mômes, s’entend. »


Son sourire s’accentua parce que dans le fond, en lui prêtant main forte, il devenait tout aussi chelou qu’elle, eh ouais. Elle lui emboîta soudain le pas, supposant que ça ne servait à rien de s’attarder ici maintenant qu’elle savait que Max allait bien.
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MessageSujet: Re: Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien EmptyJeu 9 Fév - 21:53

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/ Robin & Raven /
Raven restait vague, ça l’arrangeait. Il y avait le côté où il n’avait pas envie de se confier à la première inconnue chasseuse de gosses qui passait par là, mais également car il n’était pas certain de savoir ce qu’il se passait à l’intérieur de sa propre tête. Il décida que l’humour était la bienvenue dans la conversation en en venant à la conclusion qu’il y avait pire comme nouvelles. Un neveu. C’était si inattendu. Ça soulevait des questions auxquelles il n’aura pas de réponses. C’était bien mieux qu’un enfant à lui. Avait-il envie de connaître ce fameux Max ? Il l’ignorait, mais il s’était surpris à bloquer quelques instants sur ses traits blonds, avant de s’être éloigné. C’était étrange comme sensation, mais Raven n’y pensa plus et blaguait sur son identité. Il parut surpris en entendant la remarque de Robin, mais hocha la tête, l’air de dire « bien vu », et y allait finalement de son commentaire, comme bien souvent :

« Pas bête, Hermione. » Soufflait-il, en ajoutant : « J’remarque quand même que nos parents kiffaient les oiseaux. » Il pouffa. Oui, une spécialité dans la famille Jacobs, mais Robin semblait avoir eu le même héritage. Il s’éloigna finalement, pour ne pas rester devant la vitrine, sans pour autant mettre fin à cet échange puisqu’il l’interrogea à nouveau sur son rôle, dans le camp.  La jeune femme était restée sur place. Il ricana, en lui donnant raison, quant aux autres gosses hyperactifs. « Au moins ça met un peu d’vie dans l’coin, parce que bon, c’pas la grosse ambiance ici. » Dit-il, en haussant les épaules. Ouais, parce que franchement, c’était pas la fête au village dans le coin. « Et il s’en passe des choses, du côté sud ? Moi j’suis à la surveillance aussi, original, hein ? » Il tira sur sa clope, en haussant les épaules. Ouais, c’était pas la tâche la plus passionnante, mais lui, au moins, il avait l’occasion de sortir de ce camp. Et ça, ça lui faisait du bien. « En tout cas, grâce à toi, j’pourrais checker ça de ma todolist...  mais quoi, y a moyen d'avoir un peu de fun, ici, à part surveiller, dormir, et bouffer ? » L'interrogeait-il, en arquant un sourcil.

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