live together or die alone

the killer within

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(i) Connor est issu d'une famille moyenne américaine, né à Los Angeles, des étoiles dans les yeux. Il a été adopté, comme son petit frère et sa grande soeur. Leurs parents ne pouvaient avoir d'enfants et ont donc fait le choix d'adopter. Ils étaient tous très soudés mais l'arrivée des rôdeurs les a séparé. (ii) Bien que brillant à l'école, Connor a toujours eu des envies de théâtre, de caméras. Il a fait partie de plusieurs ateliers théâtre et a commencé à tourner dans des clips et publicités à l'âge de dix huit ans. Sa carrière était tout juste lancée aussi certains peuvent le reconnaître mais cela arrive de moins en moins aujourd'hui, Connor ayant changé physiquement depuis. (iii) Bien qu'accepté par sa famille et ses amis, Connor a gardé son homosexualité un secret pendant longtemps jusqu'à ce qu'il comprenne que ça ne servait à rien, que c'était une perte de temps et d'énergie. Il ne le crie pas sur tous les toits parce qu'il estime que ce sont ses affaires, mais la chose se sait dans le camp et il est bien accepté. (iv) Quand l'armée a déserté, Connor et un petit groupe d'une dizaine de personnes ont fait le choix de quitter le refuge, persuadés que rester là les ménerait à leur perte. Il n'y avait plus personne pour les protéger des rôdeurs mais aussi des autres survivants. Ils ont du apprendre à se défendre, à se battre, à se servir d'armes. Ils ont du apprendre à tuer pour leur survie, mais aussi à se protéger, à se soutenir pour tenir, le plus loin possible. Quelques moins plus tard, et après plusieurs péripéties, ils n'étaient plus que trois. Trois survivants à franchir les portes d'Astoria. (v) Durant leur voyage, Connor a du faire face à des choix difficiles, comme tuer pour se défendre. La première fois qu'il a du tuer quelqu'un, c'était un accident. Une bagarre qui a mal tourné, une chute et un crane cassé. Connor n'a pas comprit sur le moment, il n'a pas comprit qu'il l'avait tué. La réalisation ne se faite que quelques heures plus tard. Les deux autres qui ont suivi, eux ils étaient voulus, enfin voulu, c'est un grand mot. Connor n'a pas eut le choix, leur groupe était sous attaque par un autre, ils se sont défendus, et ils ont gagné. Ils ont perdu deux membres de leurs groupe malheureusement. Ce soir là, alors qu'il assurait la garde du groupe, jouant avec le couteau dans sa main, il a décidé de s'entailler l'avant bras gauche, trois lignes sanglantes, trois lignes dans son âme pour se souvenir et garder une part d'humanité. (vi) En allant chez ses parents pour voir s'ils étaient encore en vie, Connor n'a trouvé que la mort. Leurs deux cadavres plus exactement dans une mare de sang. Il en fait encore des cauchemards aujourd'hui et il n'aime pas en parler. Avant de partir il a fait des provisions en prenant tout ce qu'il pouvait et il a également prit un collier qui appartenait à sa mère avec la chevalière de son père. Il a également prit une photo familiale datant de plusieurs années qu'il garde sur lui tout le temps. Il ne s'en sépare jamais. (vii) Il y a six mois, alors qu'il était en sortie pour rencontrer d'autres survivants, lui et les deux autres recruteurs se sont fait attaqués. Un y a laissé la vie et Connor a été blessé à la jambe qui a été cassée. Il a également reçu des coups de couteaux qui n'étaient heureusement pas grave. Il a passé deux mois coincé à Astoria pour se soigner et se remettre de cette attaque. Aujourd'hui il redouble encore plus d'attention, se sentant coupable de la mort d'un de ses amis et ne voulant plus se retrouver dans cette situation. (viii) Lorsque Connor est de repos, il n'aime pas trop rester dans la maison qui lui a été attribuée, il préfére se promener dans le camp pour saluer les gens et tout simplement marcher, dans craindre de se faire attaquer, une parenthèse agréable dans ce monde de fou. (ix) Il y a presque un mois, il a fait la rencontre d'un homme lors d'un raid de recrutement. Il y a eu comme une décharge électrique lorsqu'il se sont serré la main et depuis Connor et, légèrement, intéressé par le nouveau venu. Depuis le début de l'épidémie, il a mit sa vie amoureuse et sexuelle de côté, mais elle semble se réveiller depuis cette rencontre. Pourtant, Connor n'a pas osé faire le premier pas, se retrouvant tel une midinette au temps du bal de promo.

weekly appointment

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≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? (petit sourire gêné) J'étais heu...j'étais acteur. A Hollywood oui. Ca commençait à prendre forme ma carrière et le reste. Et c'est probablement grâce à ça que j'ai pu m'en sortir jusqu'à maintenant, j'ai pu apprendre quelques trucs, ça a aidé avec les rôdeurs et...enfin bref ça a aidé.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? J'aime à penser que je n'ai pas trop changé justement, que je suis toujours le même mec qu'avant, celui qui aimait rigoler, qui aimait travailler mais je sais que c'est faux. Quand on voit la mort de si prêt, on peut pas rester le même. Je dirais que je souris moins, que je vois la réalité de la vie, beaucoup plus qu'avant. Beaucoup plus dur aussi, plus pragmatique on va dire quand à certaines choses.
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Des rôdeurs, il y en a eu un bon paquet. Honnêtement je n'ai pas tenu un compte précis du nombre de rôdeurs. Au bout d'un moment, ils finissent par tous se mélanger dans ma mémoire, mais le premier...celui là je ne l'ai pas oublié, je ne pourrais jamais oublié. Des humains, il y en a eu quatre, je ne vais pas vous mentir. Par nécessité, parce que c'était eux ou mes amis, ou encore moi. Il a fallu se défendre et dans ce nouveau monde ça finit souvent dans la mort. J'y pense souvent vous savez, à ces quatre là, même si pour moi c'était justifié, j'ai détesté devoir les tuer, mais il le fallait.
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? Une parenthèse. Dans ce monde où on ne peut plus se reposer, plus se poser tout simplement. Ca fait des mois que je n'ai pas prit la peine de penser, de réfléchir. Toujours en mouvement, toujours en mode survie, ça fait du bien de s'arrêter un peu et de laisser d'autres prendre le relais. Je sais que ça ne sera pas éternel, qu'il va falloir s'y remettre. Et j'en ai envie, j'en ai besoin.
≡ qui avez-vous perdu ? Mes parents, des amis, un amour. J'ai trop perdu, mais on est tous dans ce cas là, je ne peux pas m’apitoyer sur mon sort. Je me concentre sur ceux qui sont encore là, parce que penser aux autres, c'est trop douloureux, même si je ne les raye pas de ma vie.
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Le monde ne changera plus. Je ne crois pas en un remède ou un antidote, on est trop perdus pour ça. Tout ce qu'on peut faire c'est survivre, c'est s'adapter à cette nouvelle vie pour continuer et aider le plus possible de survivants.