Javier Escobar member / settler of astoria INSCRIPTION : 11/10/2016 MESSAGES : 897 IDENTITÉ : native route/mel FACECLAIM : diego luna (odistole) MULTILINKS : billy & ronan POINTS : 756 STATUT CIVIL : divorcé, sans enfants, mais il considérait ceux de sa femme comme les siens, et ils lui manquent beaucoup. ANCIEN MÉTIER : cuistot dans un petit resto mexicain à Portland PLACE DANS LE CAMP : technicien en gestion de conservation ARME DE PRÉDILECTION : n'importe quelle arme blanche, pour le reste, il ne sait pas viser ÂGE : trente-huit ans | Sujet: (leliana) every night i try my best to dream Lun 27 Mar - 20:50 | |
| every night i try my best to dream / leliana & javier / Javier lisait dans son lit depuis une bonne heure. Du moins, il essayait de lire. L'anglais ne venait toujours pas aussi aisément que l'espagnol, et la fatigue additionnée à son trouble de l'attention faisait danser les mots sur les pages. Il soupira, se leva pour jeter un coup d'oeil par la fenêtre, Astoria était plongée dans le noir, désormais. Il décida qu'il était temps de bouger. Il passa par la cuisine, récupéra quelques gâteaux à la banane qu'il glissa dans son sac et sortit de la maison discrètement, par la porte arrière. Son pouls battait déjà contre ses tempes. Le couvre-feu était passé depuis longtemps, il ignorait ce que les patrouilleurs feraient de lui s'il le trouvait, mais il ne tenait pas vraiment à le savoir. Les sbires d'Echo lui fichaient vraiment la trouille, encore plus que les rôdeurs, ce qui était une première, car il trouvait les morts-vivants terrifiants. Il escalada des barrières, passa par les jardins des maisons afin de rester en retrait des rues principales, et de ne pas se faire repérer. Il avait pris l'habitude de se déplacer la nuit, pour déposer des plats devant les portes de ceux qui semblaient en avoir le plus besoin. C'était la moindre chose qu'il puisse faire, vu qu'il n'avait aucune capacité à se battre, ni à survivre. Il n'était pas du genre à se rebeller, Javier, alors pourquoi prenait-il autant de risques? C'était simple, il avait fait une promesse, et il tenait toujours sa parole. Il avait promis à Leliana qu'il ne la laisserait pas toute seule, cette nuit, et rien que le fait de l'imaginer livrée à elle-même dans l'obscurité l'encourageait à mettre un pied devant l'autre, quitte à risquer sa vie à chaque pas. Il finit par arriver à la maison de la jeune femme, et remarqua que sa fenêtre était ouverte et qu'il y avait de la lumière. Elle se trouvait à l'étage, et Javier aurait pu grimper, seulement il n'était pas sûr de trouver assez d'appuis pour ce faire, ni d'avoir les capacité physiques nécessaires. « Leliana! » appela-t-il doucement. Il regarda autour de lui, de peur d'avoir été repéré. « C'est moi, Javier. » Il y eut du mouvement dans la maison, le cuisinier déglutit, et si c'était l'un de ses colocataires qui était en train de se réveiller? Allait-il se faire dénoncer? Il agrippa la lanière de son sac, se tenant prêt à déguerpir tandis que la porte à l'arrière de la maison s'ouvrait devant lui.
Lorsqu'il reconnut son visage, son corps se détendit aussitôt. « Salut. » souffla-t-il, tandis qu'un sourire s'esquissait sur ses lèvres. Mais c'était compliqué de sourire avec tout ce qu'il s'était passé les jours précédents, même pour le cuisinier optimiste. Parfois, Javier était frappé par la douceur du visage de Léliana au milieu de toute cette violence, ça lui donnait envie de l'emmener loin d'ici, loin de la mort et du sang. Il s'avança pour entrer à l'intérieur, histoire de ne pas passer plus de temps à l'exterieur que nécessaire, et ainsi éviter de se faire repérer à la dernière minute, ce serait dommage. « J'espère que je n'ai pas trop tardé. Je suis désolé si c'est le cas. » dit-il en se tournant à nouveau vers elle. Son accent ressortait encore, mais il commençait à se dire qu'il n'avait pas besoin de le cacher, plus personne ne portait attention à ce genre de détail à présent. « J'ai amené quelques gâteaux, je me suis dit que tu en aurais peut-être besoin. » dit-il en ouvrant son sac pour lui montrer le contenu. C'était une recette de gâteaux à la banane de chez lui, mais trouver ce genre de fruits était mission quasi-impossible, alors il les avait faits à la poire à la place. Ca ne faisait rien, Javier adorait les challenges culinaires, et cuisiner lui changeait les idées. Il en avait bien besoin, et c'était sûrement le cas de Leliana aussi. Il n'osa pas lui demander si elle tenait le coup, il savait que c'était le genre de questions qui pouvait ruiner tout les efforts fournis afin de paraître fort. Et parfois, il valait mieux faire semblant. Mais rien que le fait qu'elle ait exprimé le besoin de sa présence à ses côtés cette nuit-là prouvait que ça n'allait pas si bien que ça.
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