hard came the rain. (nick)

âge ≡ trente-huit années qu'il survit et broie du noir, piégé dans le ring de son existence, condamné dans un combat perpétuel qui ne lui faisait pas moins de cheveux blancs et de nez cassés avant l'apparition des rôdeurs. date et lieu de naissance ≡ le 24 avril 1978. ou bien était-ce le 25 ? il a tendance à oublier, pas très étonnant lorsqu'on n'a jamais eu de joyeux rappel à son anniversaire. origines ≡ une mère irlandaise qui a eu la mauvaise idée de s'installer aux états-unis et un père américain, stéréotype du couillon nerveux au ventre ballant, gonflé à la bière. ancien métier ≡ boxeur professionnel sur son lit de petits boulots malhonnêtes. bon appétit. ancien lieu d'habitation ≡ millbourne, pennsylvanie, états-unis. statut civil ≡ célibataire. orientation sexuelle ≡ bisexuel qui s'oublie. lorsqu'on a été élevé dans un milieu défavorable comme le sien, on n'a qu'une seule option. alors, on décide de refouler désirs et passions, on les enterre, on les tue. enfin, il paraît que ces temps-ci, les morts reviennent à la vie. situation familiale ≡ pas plus de quatre pieds sous terre : ceux de son père et de sa mère. date d'arrivée au camp ≡ nick a fait la rencontre de ravitailleurs astoriens en septembre 2015. poussé par la solitude qui commençait à le bouffer de l'intérieur et par leur surnombre, il n'a eu d'autres choix que de les suivre. place dans le camp ≡ ancien gérant du réseau de contrebande qu'il alimentait grâce à son poste de ravitailleur. poste qu'il a amèrement dû céder à quelqu'un d'autre à cause du retard qu'il donnait à son équipe. il a été muté surveillant pendant un moment, jusqu'à ce qu'il soit jugé trop dangereux par les membres d'echo, qui lui ont réservé un petite place à la ferme. il est donc actuellement technicien de gestion de la ferme. mais évitez de lui rappeler. les coups se perdent vite avec lui. aptitudes de survie ≡ pas vraiment dépaysé, il s'est rapidement habitué aux envahisseurs. si ces derniers n'essayaient pas de le mordre à chaque fois qu'il s'approche un peu trop près, il prendrait presque plaisir à enfoncer ses poings dans leur visage en décomposition. armes de prédilection ≡ une petite hache, très pratique avec les morts. un poing américain avec les vivants. son revolver n'était là que pour couvrir ses arrières. littéralement. il reste accroché à sa ceinture et passe plus de temps à le déranger lorsqu'il s'assoit qu'à le protéger. traits de caractère ≡ possessif, violent, sûr de lui, impulsif, franc, juste, bourru, pessimiste, rude, fier, brave, secret, influent, solitaire, grossier, impertinent, téméraire, meneur. crédits avatar ≡ valkyries

(i) caldwell, un nom qui sonne comme celui d’une famille maudite. avant même que nick voit le jour, son destin était scellé : un enfer dont toutes les issues rimaient avec danger. élevé dans un environnement néfaste et toxique, il n’a eu d’autre choix que de s’adapter et de se forger un caractère qui coïncidait avec la violence de son père et la nocivité de sa mère. drogues, bagarres de rue, alcools, nick hérite d’un large étendu de dépendances et de passions indomptées qui ont rarement joué en sa faveur. (ii) puis vint la boxe. d’abord un hobby qui ne l’intéressait que par le visionnage, il décide de rejoindre un club alors qu’il n’a que dix-huit ans. c’est le seul moyen qu’il a trouvé pour faire tomber son masque et se libérer de ses pensées négatives. c’est sur un ring qu’il s’est senti vivre pour la première fois. (iii) dès les premiers jours de l'épidémie, il était seul. lorsqu'un groupe d'astoriens l'a trouvé, il était aussi seul. il a toujours fonctionné ainsi, sans l'aide de personne. un trait de personnalité que ressortait même pendant ses missions de ravitaillement, puisque le caldwell se détachait toujours de son groupe pour aller voir ailleurs et trouver la perle rare. mais depuis quelques mois, il semble voir ses semblables comme un peu plus qu'un fardeau. (iv) sauf peut-être ces nouveaux arrivants, qui empiètent sur son territoire et qu'il se ferait le plaisir d'exterminer jusqu'au dernier, s'il en avait le pouvoir. les envahisseurs ne l'aiment pas non plus. homme violent, fier et impulsif, nick s'est de nombreuses fois attiré des problèmes. les nouvelles règles imposées par le clan Echo sont quelque-chose qu'il a du mal à assimiler, malgré les nombreux avertissements irréversibles auxquels il a été exposé. il a perdu son annulaire gauche comme ça. et beaucoup de temps, aussi, qu'il a passé enfermé en cellule. (v) son affectation au sein des ravitailleurs lui a permis de petit à petit mettre en place le marché noir d'astoria. d'abord pour suffire à ses propres besoins, son petit trafic a pris de l'ampleur dans l'enceinte de la communauté et il en est devenu le gérant officiel. (vi) malheureusement, avec l'arrivée des pilleurs, il a dû mettre de côté son petit business et faire avec ce qu'il a déjà sous la main. rebelle depuis toujours, c'est avec joie et beaucoup d'effort pour se contrôler qu'il se joint à la résistance. il rêve de voir le clan echo s'effondrer, et aussi de voir certaines des têtes ennemies plantées sur un pieux, à l'entrée, en guise d'avertissement à quiconque voudrait essayer de renverser astoria une nouvelle fois. 

≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? y'a pas grand-chose à raconter. juste un dur à cuir, de la même espèce que ceux qui donnaient autrefois du fil à retordre aux bleus. un gars qui se débrouillait pour arrondir ses fins de mois comme il le pouvait, sans se soucier de l'éthique, de ce qui est bien ou de ce qui ne l'est pas. l'épidémie est heureusement arrivée avant mon huissier. je frappais pour faire mal. parfois je frappais aussi pour vivre. j'boxais, vous savez, pratique aujourd'hui. mon histoire fait pas mal de ligne sur mon casier. tellement que j'pieutais mieux en cellule qu'dans mon appart.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? dans la globalité j'suis resté le même. mon monde n'a pas vraiment changé, donc j'ai pas spécialement changé non plus. j'ai gagné en expérience, comme tous les autres, comme tous ceux qui sont encore en vie. j'ai aussi été contraint d'mettre de côté quelques habitudes, comme celle d'me la jouer solo... ah non, pardon. celle-là est toujours d'actualité.  
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? les rôdeurs ? j'sais pas. j'comptais peut-être les premiers jours mais j'ai fini par me faire à l'idée qu'ça servait plus à rien. en moyenne, quand j'étais pas encore à astoria, j'en tuais au moins quatre par jour, parfois plus quand ces machins s'ramenaient en meute. à vous d'faire les calculs.
les humains, par contre, j'ai pas arrêté. dix, peut-être quinze si on compte ceux que j'aurais pu sauver. pourquoi ? certains méritaient pas d'vivre, d'autres voulaient m'buter, d'autres, encore, étaient dans la merde, sur le point de servir d'repas à une horde. j'ai abrégé leur souffrance, ils sont morts avant d'se faire déchiqueter vivants. une balle entre les deux yeux, pour pas qu'ils reviennent m'casser les couilles plus tard.
≡ comment vivez-vous la dictature d'echo ? comme une violente diarrhée qui finit jamais. j'aurais préféré être envoyé sur l'terrain, avec les autres. être loin d'astoria, peut-être même tracer ma propre route pour trouver la paix dans notre nouveau monde et faucher des rôdeurs sans avoir à sucer ces types qui s'prennent pour des rois sous prétexte qu'ils sont armés dans nos murs et qu'on n'l'est pas. la vraie question c'est "qu'est-ce qu'un gars comme moi fait encore ici ?" et surtout, "comment j'fais pour m'contrôler ?" car les questions les plus pertinentes sont celles auxquelles on répond difficilement, pas vrai ? pour l'instant, j'suis là. et si dieu le veut, j'aurai encore les neuf doigts qu'il m'reste quand les autres reviendront. s'ils reviennent. 
≡ êtes-vous prêt à rejoindre la résistance ? la question ne s'pose pas. on m'coupe de l'herbe sous le pied et vous croyez qu'j'vais rester de marbre à hocher la tête comme la moitié d'ces pleurnichards ? c'est mal me connaître.
≡ quels espoirs vous reste-il ? des espoirs ? à ce stade ? j'en ai pas. et le dernier idiot qui en avait encore est probablement mort à l'heure qu'il est. on va tous crever et si on a un peu d'chance, ce sera rapide. sinon, ce sera à petit feu, dans d’atroces souffrances et surtout, seul. ouais... on tournera peut-être pas... si quelqu'un prend la peine de nous planter une lame dans la tête avant. c'est la plus belle mort possible aujourd'hui. c'est tout c'qu'on mérite, d'toute façon. on est aussi pourri qu'eux, au fond.

âge ≡ 18. fuseau horaire ≡ UTC+01:00 (france) comment êtes-vous tombé sur le forum ? ≡ bazz. fréquence de connexion ≡ tjrs là. des questions ? des suggestions ? ≡ nope. un dernier mot ? ≡