not my home; misia + nick.

AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
bienvenue sur not tomorrow yet I love you
les infos pour comprendre le lancer de dés et les jokers sur le forum sont par ici not my home; misia + nick. 909028702
retrouvez le guide de nty pour répondre à toutes vos questions not my home; misia + nick. 870026516
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 not my home; misia + nick.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Nick Caldwell
member / settler of astoria
Nick Caldwell
INSCRIPTION : 26/03/2017
MESSAGES : 77
IDENTITÉ : rex corvus (mama)
FACECLAIM : tom hardy.
MULTILINKS : none.
POINTS : 282
not my home; misia + nick. 8950180fa8395ccef1ac2e247409c0b03530ca
STATUT CIVIL : célibataire.
ANCIEN MÉTIER : boxeur professionnel sur son lit de petits boulots malhonnêtes. bon appétit.
PLACE DANS LE CAMP : d'abord gérant du réseau de contrebande, qu'il alimentait grâce à son poste de ravitailleur, muté surveillant externe (et bras-droit du chef de la surveillance) à cause du retard qu'il donnait à son équipe, puis récemment fermier. oui, on ne lui a pas vraiment demandé son avis.
HABITATION : numéro 14.
ARME DE PRÉDILECTION : une petite hache, très pratique avec les morts. un poing américain avec les vivants. son revolver n'était là que pour couvrir ses arrières.
ÂGE : trente-huit ans.


not my home; misia + nick. Empty
MessageSujet: not my home; misia + nick.   not my home; misia + nick. EmptyLun 17 Avr - 6:33

this world is not my home.
/ misia & nick  /
Derrière les arbres au feuillage printanier, au loin, le soleil se cachait, hésitant et timide. La fraîcheur nocturne commençait à peine se sustenter de ce dernier et c’est sa sœur la lune qu’on voyait, haute dans le ciel, prête à se fonder dans l'étendue bleutée. Il faisait bon vivre et s’il n’était pas si tôt et que sa tempe ne lui faisait pas un mal de chien, Nick aurait peut-être pris le temps d’apprécier la température et la douce brise, comme auparavant. Il n’avait pas pris la peine de jeter un coup d’œil à l’heure qu’il était, après tout, son corps s’était accoutumé : même avant d’être assigné à la ferme, il se levait tôt. Une habitude qui ne l’avait pas quitté depuis son arrivée à Astoria. À ces moments-là, quand le temps était loin devant lui, il allait s'installer sur l’un des postes de surveillance et entamait un cigare en contemplant une Sherwood léthargique. Des matins révolus qu’il regrettait en silence, quand il ne les regrettait pas en tapant sur les responsables ou en les insultant de tous les noms.

Les grandes portes de l’ancien entrepôt grincèrent sur son passage, aussi ravies de le laisser pénétrer qu'il l'était. Après avoir écarté le verrou à tige qui empêchait l’une d’entre elles de s’ouvrir à plus de 180 degrés, il cala un tabouret à l’extrémité pour la maintenir en place. Ledit entrepôt avait été aménagé en deux parties. D'un côté, il y avait des étables, à moitié vides. De l’autre, au fond, sous un trou béant qui servait de principale source de lumière et qui permettait aux bêtes de respirer, se trouvait le poulailler, entouré de bouts de grillages recyclés et de planches en bois rafistolées. Il suffisait sûrement d’un petit coup pour voir le tout s’effondrer, mais Nick n’était pas d’humeur à bricoler aujourd'hui. Il n’était pas d’humeur à faire quoi que ce soit. Le barbu avait passé les quatre derniers jours derrière les barreaux. Il était d'ailleurs supposé y rester un bon bout de temps, mais les bras manquaient terriblement et de toute façon, l'état pitoyable du trentenaire garantissait aux pilleurs une paix provisoire. Chaque partie de son corps supportait difficilement le moindre de ses mouvements, et il y avait toujours sa tempe qui le lançait en permanence, comme un avertissement, un commentaire désagréable qui le défiait de rechigner des ordres à nouveau.

Il puait autant que le bétail, peut-être même plus encore. Si les vivants étaient recouverts de peau, la sienne disparaissait sous des couches de transpiration, de sang séché et de crasses. Il n’avait clairement rien à envier aux porcs qui séjournaient autour des murs de fer ondulés, entre leurs minables quatre pans de clôtures. Après tout, lui aussi était enfermé entre quatre murs et nourri dans le seul but de servir des envahisseurs ingrats. Putain. Evidemment, son hygiène jouait sur son humeur déjà désastreuse et l'idée de se débarrasser de sa saleté à même le dévidoir lui traversa plusieurs fois l'esprit.

Nourrir les bêtes et nettoyer les enclos lui prit environ trois heures. Lorsqu'il sortit à nouveau, un tuyau d'arrosage entre les doigts, une chemise propre mais vieillie sous le bras —qu’il avait mis de côté dans le but premier de s'en servir comme chiffon— et rien d'autre que son air grognon et son caleçon pour l’habiller, le soleil éclairait déjà le ciel et l’on pouvait entendre plusieurs signes d’activité de tous les côtés d’Astoria, maintenant réveillée. Il jeta la chemise sur le tabouret pour s'en vêtir plus tard et déplia le tuyau, laissant l'eau se déverser sur le sol vert. Son visage fut le premier à passer sous le jet revigorant. L'eau était gelée, à la limite du supportable, mais c'est ce dont il avait besoin : une bonne douche froide, pour apaiser ses maux. Débarrassé du sang qui avait coulé de sa tempe jusqu'à son épaule, il s'empressa de passer au reste de son corps avant que le réservoir ne se vide inutilement. [...]

« Saleté d’volailles. » grommela-t-il, maintenant lavé et vêtu de sa chemise à carreau qui le faisait vraiment ressembler à un fermier. Il s'abaissa pour ramasser une à une les cigarettes qu’il avait cachées sous un petit tas de paille, cigarettes que les poules s’étaient amusées à disperser un peu partout dans le poulailler. Il fut même surpris d'en voir une picorer l'une d'entre elle, attrapant de temps à autre le bout avec son bec. Les œufs étaient rares en ce moment, comme les poules. S’il y en avait, c’était dans le ventre d’Echo Ryswell et de ses hommes de main qu’ils finissaient. « Tiens, ponds-moi des œufs mutants et donne-leur la chiasse de leur vie. », il marmonna tout en allumant l'extrémité de la Lucky Strike, toujours dans le bec du charmant futur rôti. L’adulte fut coupé dans son activité par des bruits aux portes du bâtiment. Les voix enfantines le retinrent d'écraser la cigarette sur le sol en pierre et l'ancien contrebandier se détendit aussitôt en voyant qui se tenait devant les portes. C'était Misia, et quelques gosses en bas-âge, peut-être un peu trop excités pour être supportables sur le long terme. Elle en portait un dans ses bras, trop petit pour marcher et les deux autres rigolaient à pleine gorge en pointant du doigt les cochons, pas loin des potagers.

« Pourquoi il a pas de pantalon le monsieur ? », s'écria une voix enfantine; une question à laquelle Nick ne prit pas la peine de répondre. Il était chez lui —en quelque-sorte— merde. Il pouvait se balader en caleçon si tel était son désir. La gamine disparut vite de son champ de vision, émerveillée par les vaches qui mâchaient vigoureusement du foin et l'astorien posa ses pupilles fatiguées sur son ex-collègue. « Si t'es venue pour me dire que j'ai merdé ça ira, merci. J'crois qu'j'ai compris. », sa voix était lourde de sens et la cigarette à présent entre ses lèvres n'enlevait rien à son sérieux. Il n'avait clairement pas envie de se faire réprimander par une énième personne, lui qui croyait bien faire en sauvant son intégrité tout en montrant son mécontentement. Surtout par Misia. Il digérait encore mal tout ce qui était arrivé en à peine un mois et le priver de son seul moyen d'extérioriser sa colère revenait à le condamner, à le tuer. Surtout si c'était la brune qui le sermonnait.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://nottomorrowyet.forumactif.org/t1558-hard-came-the-rain-nick https://nottomorrowyet.forumactif.org/t1580-old-folks-begging-for-redemption-nick
Misia Sacramoni
member / settler of astoria
Misia Sacramoni
INSCRIPTION : 16/12/2016
MESSAGES : 619
IDENTITÉ : Arté, Agathe
FACECLAIM : morena baccarin, alfons-bb <3 (code sign©neon demon / gif©peterparker / bann bidon©arté)
MULTILINKS : la reine du squat, naine rouquine bigleuse (Queenie) + la psychopathe au crochet (Imogen)
POINTS : 1599
not my home; misia + nick. 190903-This-Is-War
STATUT CIVIL : elle a besoin de lui, de ses bras, de leur langage germano-italo-américain, d'eux, pour tenir (#power couple zero chill)
ANCIEN MÉTIER : opératrice radio de l'armée américaine qui était présente à Sherwood avec son unité et a entendu en même temps que son supérieur l'ordre d'abandonner les civils. obviously, elle est restée.
PLACE DANS LE CAMP : DEPUIS LA PRISE DE POSSESSION DU CAMP PAR ECHO : Misia a été balancée au gardiennage d'enfants, le lieu le plus loin des armes à feu possible, et le plus loin de tout en fait. Elle enrage, ronge son frein, vomit régulièrement et essaie de paraître normale auprès des mioches qui lui ont été collé dans les mains. Niveau fiabilité : 10/20. (AVANT : a commencé dans la brigade de surveillance extérieure, devenue par une suite logique d'événements bras droit du chef de la sécurité depuis avril 2016 / supervise en particulier la brigade de surveillance externe, en tant qu'ancienne)
HABITATION : Higgins Hill, #11 (w/ alf, javi, thomas, swan et maxou)
ARME DE PRÉDILECTION : Plus d'arme, plus rien que ses poings et ses pieds. Autant dire qu'elle est pas très heureuse de tout ça. (AVANT : un micro-uzi, mais cette merde s'enraye de temps en temps ; sinon une pelle qu'elle a améliorée joyeusement pour en faire une arme de choix, si si.)
ÂGE : trente-huit ans (depuis le 17 février, youpi, les gens d'Echo lui ont vraiment fait un beau cadeau d'anniversaire en retard)


not my home; misia + nick. Empty
MessageSujet: Re: not my home; misia + nick.   not my home; misia + nick. EmptyMar 2 Mai - 15:09

Elle avait eu l’idée la veille en se couchant : embarquer les quelques mioches sous sa responsabilité dans une visite de la ferme. C’était toujours bien la ferme, les animaux inspiraient fortement les gamins, qui s’émerveillait de ce que pouvait faire une vache de son museau, notamment. Si ça les tenait tranquille, ça valait le coup. Et puis Misia pourrait prendre la température chez Nick, qui faisait des allers-retours en cabane depuis la prise de pouvoir des gens d’Echo. Pour ça, il lui fallait pas trop de mioches dans les pattes, et surtout pas les plus fouineurs, donc elle avait embarqué Toby, qui a 1 an et demi était incapable de marcher loin, et était à peu près calme pour l’heure ; Mike et Keira complétaient le quatuor de visiteurs à la ferme qu’elle formait avec les gamins, les deux petits pouvant tenir sur leurs pattes et étant des enfants turbulents qui feraient des bêtises dans leur coin et ne viendraient pas moucharder. Elle avait le chic pour s’entourer, pour sûr, et les voilà qui gloussaient déjà en repérant les cochons et en les imitant tandis qu’ils avançaient. Et Keira qui pose une question qui lui fait lever les yeux au ciel : elle retient pourtant le « De quoi tu te mêles ? » qu’elle pourrait balancer si c’était son propre rejeton, et réplique un peu sèchement : « Tu crois que j’te vois pas montrer tes fesses à l’école pour faire rire tes copains et copines, quand tu crois qu’on a le dos tourné ? » La mioche est mouchée et repart dans sa contemplation des vaches que Mike lui a désigné du doigt, en lui hurlant de venir voir. Ils vont faire des conneries, Misia en mettrait presque sa main à couper, en la suivant du coin de l’œil avant de revenir sur les volutes qui quittent les lèvres de son interlocuteur.

Elle voit la cigarette entre les lèvres de Nick, et elle a envie de lui subtiliser histoire d’en prendre une taffe ou deux : mais le problème, c’est qu’elle porte un gosse, et qu’elle sait bien que c’est mauvais pour la santé, donc elle va éviter. Leurs regards se croisent tandis qu’il gronde et elle hausse les épaules : « J’suis pas ta mère, Nick. » Sous-entendu, j’ai pas que ça à foutre, j’ai déjà des gosses à enguirlander s’ils font des conneries, j’vais pas jouer à ça avec des adultes et d’anciens collègues.

Elle scrute l’espace et finit par décider de poser Toby par terre (de toute façon, il est déjà sale, et c’est qu’un peu de terre, de fientes d’oiseaux et de paille, rien de bien grave). Étirant ses bras au dessus de sa tête (c’est qu’il pèse bien ses petits kilos, le môme), elle revient à son ex-collègue, avant d’esquisser un sourire carnassier et de souffler, presque railleuse : « Après, à ce rythme-là, tu devrais peut-être leur demander s’ils font une carte de fidélité. Des fois que t’aies une réduc’ au bout de sept allers-retours au trou. » Clin d’œil à son adresse et elle croise les bras contre son buste, l’œil qui revient sur les deux marioles au niveau des vaches et qui oscille entre les microbes et le nourrisson à ses pieds. Tout en surveillant les enfants sous sa responsabilité, elle s’adresse au brun : « J’suis pas là pour te faire la morale, Nick, peace. J’viens juste voir comment tu vas : ils t’ont cogné et interrogé, comme après l'exécution d'Octavia, ou ils se sont simplement contentés de te mettre en taule, et basta così ? »


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://nottomorrowyet.forumactif.org/t991-moment-to-live-and-moment-to-die-misia#39619 https://nottomorrowyet.forumactif.org/t1002-two-steps-from-hell-misia
 
not my home; misia + nick.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ( welcome home )
» hard came the rain. (nick)
» // set your life on fire (w/ nick)
» and highways I call home {ft. reese}
» old folks begging for redemption. (nick)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NOT TOMORROW YET :: inside astoria's walls :: higgins hills-
Sauter vers: