Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane

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 Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane

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MessageSujet: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyVen 28 Avr - 18:33



Crisis 2.0 - Part 1


- I can save lives. That's reason enough to risk mine. -



Cela allait faire deux mois qu'Echo régnait en maître absolu sur Astoria. Noah n'allait pas forcément mieux mais n'allait pas forcément plus mal non plus. Des jours sans avaient assombri sa nouvelle vie, malgré la présence ensoleillée de Vesper, sa compagne. Responsable de la pêche, Noah s'ennuyait... Comment Lorna pouvait-elle faire ? Après tout, c'était une dame âgée, elle avait l'air sereine et parfaite pour le job. C'est comme pour Misia. La pauvre se retrouve à garder des enfants. Noah et elle sont faits pour être dans l'action, dans l'organisation, dans quelques choses de plus prenant. Non pas qu'il dénigrait la pêche mais cela ne lui permettait pas de ne pas réfléchir. Au contraire, il n'arrêtait pas de penser. Du matin au soir, il ne faisait que ça. Ses insomnies étaient plus fréquentes qu'avant même le bordel qu'avait amené Echo.

Ce jour-là, Vesper l'avait forcé à rester à la maison. Elle avait du sentir que c'était un énième jour sans. Mais bon, Noah ne devait pas s'inquiéter, Vesper gérait plutôt bien niveau pêche. Il avait regardé les registres datant de Lorna. C'était bon. Rien de bien extravagant mais le post de la pêche pouvait bien se passer de son responsable pour une énième journée. Il descendit en bas après avoir pris son petit-déjeuner, préparé par Vesper, dans la chambre. Il était environ dix heures. Armé de ses béquilles, il avait de plus en plus l'habitude des marches et s'en sortaient plutôt bien. Les bleus sur son corps avaient disparu. Sa démangeaison fantôme était malheureusement encore présente. Assis dans son fauteuil, il tenta de se plonger dans un livre qui finit par atterrir dans la vieille cheminée. C'était définitivement une journée qui s'annonçait merdique. Surtout que Vesper ne rentrait avant le milieu de l'après-midi. Forcément, il avait délégué un peu ses responsabilités sur elle mais elle avait eu plutôt l'air contente de s'occuper de la paperasse. Bon Noah n'était pas dupe, c'était surtout pour que Noah n'insiste pas et reste à la maison.

Il sauta le repas du midi, resta sur le canapé le reste de l'après-midi à écrire. Oui, Noah écrivait. Cela lui arrivait souvent. Il avait quelques carnets à son actif déjà, bien planqués dans l'armoire de sa chambre. Il y écrivait ses pensées - en ce moment noir - et ses regrets, ses remords, ses émotions, ses envies. C'st ce que Jill lui avait conseillé de faire à l'époque de sa thérapie quelque temps après avoir perdu sa jambe. Quoiqu'il en soit, il perdit patience et après avoir tenté toutes les techniques qu'on lui avait conseillé pour se calmer, il explosa. Méditation, lecture, écriture. Que de la merde. Il brisa le crayon en deux et balança son carnet en travers de la pièce. Noah semblait hors de lui. Il prit son visage entre ses mains et les passa dans ses cheveux courts. Feignant vouloir les arracher, il lâcha un cri de douleur, un cri désespéré, un cri horrible tout en saisissant un verre qui se trouvait sur la table. Il balança celui-ci vers la cuisine. Au loin, il se brisa et il y eut du verre partout. Se relevant, il balança ses béquilles, cassant même l'une d'elle. La colère le prenait. La rage l'envahissait. Il lâcha alors en criant.

- J'EN AI MAAARRE !!!

Se tenant entre le canapé et le fauteuil, il tapait du poing sur ce-dernier. Il voulut atteindre la cuisine et manqua de tomber en voulant attraper la rampe de l'escalier. Il sautillait jusqu'à une chaise de la table de cuisine et ce con hurla de douleur. Il venait de marcher sur le verre brisé. Il retira les petits bouts de verre et fit le tour de la table en passant par l'autre côté. Il cherchait de l'alcool. Son esprit était fixé sur l'alcool. Il lui en fallait. Il en avait. Où ? Dans les placards ? Non. Sous l'évier ? Non. Il tapa du poing. Puis, soudainement, il entendit un bruit. Un bruit qui le fit sursauter. Il se saisit d'un couteau et se baissa, s'accrochant à une chaise. Il avançait tant bien que mal jusqu'à atteindre le fauteuil dans lequel semblait être assis quelqu'un. Il surgit et mit le couteau sous la gorge de la jeune femme qui se tenait là.

- Oh, ça sert à rien Noah. Je suis morte. Allez, lâche le couteau et vient t'asseoir, idiot.

Noah fut stopper net. Il se releva, clopinant jusqu'au canapé et fit face... à sa sœur. Alors là, il était ébahi. Elle souriait et semblait sereine. Son regard se posa sur lui. Il sentait son jugement. Il était pathétique. Il se sentait faiblir. Incapable d'aligner deux mots, il bégayait dans sa barbe. Emma se redressa puis lui dit.

- Tu recommences, Noah. Qu'est-ce qu'on avait dit, hein ? Tu avais promis ! Je vais finir par croire que tu n'as aucune volonté, mon frère. Tu me déçois. Tu n'es qu'un moins que rien. Comment veux-tu que Vesper puisse supporter tout cela ? Comment ? Tu n'es plus que l'ombre de toi-même, Noah. Regarde toi. Tu ne peux plus te regarder dans un miroir. Tu cherches tes démons. Tu cherches à te faire du mal, à moins souffrir en faisant apparaître une autre souffrance. REGARDE-MOI !

La voix d'Emma résonnait dans la maison. Noah avait baissé la tête et les larmes tombèrent d'elle-même. Elle s'était levée. Toutes ces choses qu'elle disait. Comment ? Comment pouvait-elle lui dire ça ? Il se souvenait qu'elle croyait en lui, qu'elle l'aimait, qu'elle le soutiendrait. Et voilà qu'il était en proie à la colère de son fantôme. Il ne se laissa pas faire. La défiant du regard, il lui reprocha la décision qu'elle l'avait obligé à faire. Il lui reprocha son absence. Il pestait contre sa sœur, ce fantôme venu le hanter lors d'un moment de faiblesse. Son corps ne répondait plus de rien.

Noah continuait de se disputer. Le frère et la soeur se renvoyaient la balle. L'esprit de Noah l'avait complètement retourné. Il n'avait d'ailleurs pas entendu Vesper rentrer. Celle-ci devait se demander ce qu'il se passait. Noah était en train de gueuler contre... bah contre dieu sait quoi. Il y avait des traces de sang par terre, c'étaient les pas de Noah qui avait le pied en sang ayant marché dans le verre qu'il avait cassé. Sans s'en rendre compte, il avait récupéré le couteau et le tenait fermement. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?

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Dernière édition par Noah Marshall le Mar 2 Mai - 22:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyMar 2 Mai - 22:14

La dernière fois qu’elle avait regardé par la fenêtre, il y avait du sang sur la lune. Du sang sur la lune, c’est quand elle rougeoie pour elle ne savait quelle raison, sans doute une illusion d’optique comme diraient les scientifiques, mais si elle avait pu constater quelque chose au cours de sa vie, c’était que quand il y avait du sang sur la lune, c’était mauvais signe. No shit, elle voyait mal comment ça pourrait être pire que la situation que tout le monde vivait pour l’instant, mais une autre de ses grandes constatations était qu’on peut toujours faire pire. Et dans son cas, on pouvait effectivement faire pire. Ça faisait quelques jours, voire semaines, qu’elle se sentait différente. Ç’avait commencé avec les nausées – pas que matinales dans son cas, sinon ce n’est pas drôle – et puis le dérèglement, la faim, la fatigue persistante, etc. Et parce que ce n’était pas la première fois, Vesper savait ce que ça voulait dire. Disons plutôt qu’elle s’en doutait. De toute façon, c’était ça ou bien elle était gravement malade. Quand même, ça saoulerait vraiment qu’elle ait traversé tout ça pour mourir bêtement et aussi jeune. Enfin, jeune, quoi. Dans tous les cas, si c’était bien ce à quoi elle pensait, on n’aurait pas pu cauchemarder pire moment, c’était certain.

Avoir des enfants, ç’avait toujours fait partie de ses projets à longs termes. La blondinette s’était toujours vue dans une jolie maison, avec un chien, au bras de son époux et avec deux ou trois bambins gambadant et mettant du désordre partout autour d’eux. Rêver à l’ancienne, ça s’appelle. Bref, ça avait manqué, une fois déjà. Seulement elle était jeune, savait que ce n’était pas le moment et savait aussi que la passion qu’il y avait pu avoir entre elle et le futur père s’était estompée. Alors elle avait fait ce que font les femmes responsables dans ce cas-là, prenant le risque que ça ne se reproduise jamais. Mais ça s’était finalement reproduit. Du moins, ça semblait être le cas. Cela dit, la situation n’était pas mieux, on pouvait même dire qu’elle était pire. Ah oui, elle était certaine d’être avec le bon, cette fois, mais… il n’était pas dans cet état d’esprit, lui semblait-il. Et puis surtout, faire des enfants c’est l’éclate mais les élever dans un monde apocalyptique, ça l’est nettement moins.
Toujours est-il que Vesper s’efforçait de faire bonne figure. Quand elle se sentait mal, elle faisait en sorte que Noah ne le remarque pas. Bien qu’au vu de l’état dans lequel il se trouvait en ce moment, l’aurait-il remarqué ? Elle se posait la question mais quoi qu’il en soit, elle redoublait d’efforts pour cacher ça. En souriant, notamment. Beaucoup, beaucoup, sans doute un peu trop pour que ça soit vraiment crédible.

Ce jour-là, c’était Noah qui n’allait pas bien. Depuis l’invasion de ces barbares, il y avait les jours où il parvenait à faire illusion et ceux où il ne fallait pas y compter. C’était un de ceux-là. La jeune femme le sentait tout de suite. Alors elle repoussa un peu plus l’idée d’avoir une discussion sérieuse à propos de ce à quoi elle pensait, lui dit de rester tranquillement à la maison – de toute façon, la pêche, ça n’avait jamais été son truc, jamais – tandis qu’elle irait bosser – ah oui, finit le bon temps où l’on pouvait prendre un jour de congé sans risquer de se faire fouetter comme les esclaves qui construisaient autrefois les pyramides.
Ainsi était-elle partie seule. Et ça ne lui avait pas fait de mal. De prendre l’air, surtout, car l’atmosphère était pesante à la maison. Vesper comprenait, c’était normal et tout ça mais c’était pesant par moment. Encore plus sur l’on rajoutait le stress de ces derniers jours.

La journée fut bien remplie, d’autant plus qu’elle dut se charger de la paperasse que Noah remplissait depuis que Lorna n’était plus et qu’il avait pris sa place. Ce que ça pouvait être chiant, la paperasse. Elle avait fait mine d’être enchantée de faire ça pour lui mais c’était loin d’être le cas ; elle aurait préféré être au grand air, plutôt. Même si elle venait tout juste de rentrer, oui. Mais soit, elle termina ce qu’elle avait à faire et pris la direction de la maison.
Depuis quelque temps, Vesper s’attendait au pire presque à chaque fois qu’elle franchissait le seuil. Elle essayait de penser à autre chose, de se répéter que son fiancé était un homme courageux, qu’il ne ferait rien d’idiot, mais allez savoir, il piquait de ces colères, parfois… Et donc, en franchissant la porte, quelle ne fut pas sa surprise d’entendre des éclats de voix. Celle de Noah uniquement. Puis il y avait des blancs comme s’il attendait une réponse.

    « A qui tu… »


La blondinette venait de débouler dans le salon. Du sang partout, ce qui lui souleva instantanément l’estomac. N’allez pas croire, ce n’était pas le cas d’habitude, Vesper n’était pas une de ces chochottes qui tournent de l’œil à la vue du sang, mais les circonstances étant ce qu’elles sont… elle ne put réprimer un haut le cœur mais son sang – hé oui, aussi sanglant que Saw, cette histoire – ne fit qu’un tour quand son regard se posa sur le couteau que tenait Noah. Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’il l’agitait dans le vide puis elle se précipita pour le lui ôter des mains.

    « Mais bordel, Noah, c’est quoi, ça ? Pourquoi y a du sang partout ? Tu fabriques quoi avec ça ? Qu’est-ce qui se passe ?? »


Oui, ça faisait beaucoup de questions. Mais toutes étaient plus que légitimes.
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MessageSujet: Re: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyVen 5 Mai - 0:17



Crisis 2.0 - Part 2


- I can save lives. That's reason enough to risk mine. -



Noah était ailleurs, quelque part dans son subconscient. Il ne voyait que Emma. Cette sœur qu'il avait tué. Cette sœur qui l'avait obligé à le faire. Cette sœur qui avait au final été égoïste. Il agitait le couteau qu'il tenait fermement dans sa direction, hurlant des propos incohérents face à une Emma qui était devenue méchante. Elle hurlait plus fort que lui, provoquant en Noah une forte migraine. Elle lui reprochait la mort de leur parent. Et il n'entendit bien évidemment Vesper entrer. Et de son côté, elle ne devait pas s'attendre à ça.

- Tu mens !!! Emma ! NON ! C'est impossible !!

Agitant de nouveau le couteau devant lui, Noah n'aperçut pas Vesper qui était présente dans la salle et voyait son fiancé brandir un couteau dans le vide. Il parlait dans le vide, tenait des propos incohérent et ne faisait clairement pas attention à Vesper. Elle devait sûrement se demander ce que c'était ce bordel.

- À qui tu…

Il ne les entendit pas de suite mais les mots de Vesper atteignirent son cerveau alors qu'il semblait se débattre. Il hurlait encore ne pas être coupable, d'avoir fait ce que la personne qu'il voyait lui avait demandé. Vesper allait sans doute comprendre qu'il était face à un fantôme. Quoiqu'il en soit, elle n'a pas du se poser la question bien longtemps puisque Noah la vit - cette fois - saisir le couteau et l'enlever des mains de Noah qui, tel un choc, sembla revenir de loin.

Je te laisse avec tes démons et tes fantômes, Noah. Tu perdras, comme d'habitude !!!

Il lâcha le couteau après avoir tenté de le garder. Il délirait encore à moitié et se demandait bien pourquoi Vesper était revenue si tôt du travail.

- Ves ? Chérie... Tu... euh... bah... tu es... déjà... rentrée ?

L'étonnement. La surprise. L'effroi. La colère. La frustration. La rage. Tellement de sentiments pouvaient se voir sur le visage de Noah qui s'éloigna de Vesper et se traîna, le pied en sang, les mains tremblantes à l'autre bout du canapé. Il voyait la colère dans les yeux de Vesper lorsqu'elle lança à son encontre.

- Mais bordel, Noah, c’est quoi, ça ? Pourquoi y a du sang partout ? Tu fabriques quoi avec ça ? Qu’est-ce qui se passe ??

Il regardait par terre. Le sang allait jusque dans la cuisine. La scène lui revint. Tout lui revenait. Il semblait se réveiller et pourtant, il n'avait aucunement dormi. Il avait déliré. Une crise ? Cela lui arrivait-il souvent ? Non, du moins, la dernière fois, il s'était méchamment énervé mais il était seul et n'en avait jamais parlé à Vesper. Il n'en voyait pas l'utilité. Et puis la voilà, face à lui, déconcertée, ne comprenant pas ce qu'il se passait là. Il avait complètement pété les plombs.

- Ves, je... suis... désolé. Je... ne... comprends pas... Qu'...

Noah bégayait, ne trouvait pas ses mots. Il voyait Vesper qui le regardait, qui le jugeait. Il y avait des traces de sang partout parterre. Il monta son regard vers Vesper, son regard se remplissait déjà de larmes. Oh non Noah. Pas de larmes. Pas de victimisation. Oh non... c'était pire. La culpabilité. La colère. La rage. La vengeance. L'incompétence. L'incapacité. Tapant sa main contre son front à trois reprises, il pestait contre lui-même avant de lancer en direction de Vesper.

- Quelque chose cloche chez moi... Je crois que... Ves, mon amour, je crois que... je veux mourir...

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MessageSujet: Re: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyVen 5 Mai - 5:54

N’était-il pas en train d’essayer de récupérer ce foutu couteau ? Mais si… Machinalement, Vesper le rangea dans une de ses poches, comme si ça pouvait réellement l’empêcher de faire quoi que ce soit. Il avait l’air surpris qu’elle soit rentrée « si tôt ». En vérité, elle n’était pas rentrée si tôt que ça ; elle avait fait ce qu’elle avait pu si on considérait qu’elle était allée bosser toute seule et qu’une femme seule peut difficilement accomplir des miracles sur un bateau de pêche mais bon, ça allait, la mer n’était pas trop déchaînée ce jour-là et elle n’avait croisé la route d’aucun zombie. Toujours est-il qu’heureusement qu’elle était rentrée un peu plus tôt. Oh, si elle avait pu, la blondinette se serait bien épargné ce genre de scènes extrêmement perturbantes mais qui sait ce qui aurait pu arriver alors ? Noah bredouilla ensuite qu’il était désolé, qu’il ne comprenait pas et ainsi de suite. C’était bien beau si c’était vrai mais ça ne la rassurait pas le moins du monde. Était-ce la première fois que ça arrivait ? Elle n’y croyait pas mais elle espérait que oui. Sinon, comment pourrait-elle seulement songer à partir le matin en ayant la boule au ventre à l’idée de revoir ça lorsqu’elle serait de retour ?

Pourtant, elle ne pouvait pas se permettre de rester là à veiller sur Noah. Le groupe d’Echo ne le permettrait pas, étant donné qu’ils ne les éliminaient pas un par un uniquement parce qu’ils leur étaient utiles, ils bossaient bien et il fallait que ça continue ainsi. Le cœur de Vesper se fendilla à nouveau quand elle remarqua les yeux emplis de larmes de son fiancé. Oui elle était forte mais elle n’aimait pas regarder dans ses yeux et y voir tant de tristesse. C’était comme si elle n’était pas assez douée dans son rôle de soutien. Là encore, elle faisait de son mieux. Elle voyait bien que Noah avait du mal à se faire à cette nouvelle situation. Plus que les autres, plus qu’elle, notamment. Et elle s’efforçait de lui remonter le moral, de l’épauler, de lui changer les idées. Mais quand elle voyait ça, elle ne pouvait que se dire que c’était un échec cuisant et ça lui faisait bien plus de peine que ce qu’elle pouvait montrer. Et comme si ce n’était pas suffisant ainsi, il l’acheva à grands coups de pelle comme une prostituée d’Europe de l’est séquestrée dans le coffre d’une bagnole en lui annonçant qu’il avait envie de mourir.

Là, elle était en colère, et elle était en droit de l’être. Après une telle déclaration, il s’attendait peut-être à… quoi exactement ? S’attendait-il à ce qu’elle ait pitié de lui ? Hors de question, parce qu’encore une fois, Noah faisait preuve d’égoïsme dans cette histoire. Il ne pensait visiblement pas à elle, à ce qu’elle pouvait ressentir, à comment elle pouvait vivre les choses parce que certes, elle ne le montrait pas mais ça l’avait pas mal ébranlée aussi, tout ça. Surtout les conséquences que ça pouvait avoir sur Noah. Au lieu de ça, elle lui lança donc un regard noir et lui répondit d’un ton venimeux :

    « Comment oses-tu dire ça ? Comment peux-tu ne serait-ce que le penser ? »


Puis elle se dirigea vers la cuisine parce que quelque chose lui disait que si elle restait là, elle risquerait de faire quelque chose qu’elle pourrait regretter par la suite. Elle continua tout de même :

    « Tu crois que c’est facile pour moi ? Tu crois que j’ai envie d’entendre ça ? Que j’ai envie de partir le matin avec la boule au ventre en ne sachant pas si je te retrouverai quand je reviendrai ? »


D’un coup sec, Vesper ouvrit le tiroir, faisant tinter les couverts qui s’y trouvaient pour y jeter d’un geste rageur le couteau qui se trouvait jusque-là dans sa poche. Puis elle s’appuya contre le plan de travail. Elle qui s’était dit qu’il serait peut-être temps qu’elle discute de ce qui la tracassait tant avec Noah, c’était râpé, elle voyait mal comment glisser une telle info dans une conversation comme celle-ci, en mode « dis donc, au fait, t’as envie de mourir mais je crois que je suis enceinte, alors faut que tu remettes ça à plus tard ». Ridicule.
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MessageSujet: Re: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyVen 5 Mai - 23:07



Crisis 2.0 - Part 3


- I can save lives. That's reason enough to risk mine. -



Levant son regard humide vers Ves, il n'eut pas conscience des mots qu'il venait de lui dire. Mourir. Se Suicider ? Comment osait-il le penser ? Vesper était en colère et bien plus encore. Il le ressentait. Il voulut s'approcher d'elle mais son corps lui faisait mal et s'arrêta au milieu du canapé. Et quand bien même il aurait réussi, la belle blonde l'aurait sûrement giflé ou repoussé. Quel enfoiré !

- Comment oses-tu dire ça ? Comment peux-tu ne serait-ce que le penser ?

Il se tut. Il n'avait rien d'autre à faire. Juste se la fermer. Arrêter de délirer, de dire n'importe quoi. Car la seule chose qu'il lui venait à l'esprit pour l'instant était la mort. Il ne voulait pas être un fardeau pour Vesper. Il n'est qu'un unijambiste qui ne sert plus à rien. Comment pouvait-elle encore le supporter ? Comment supporter cette vie à deux ? Avec la prise de pouvoir d'Echo, tout avait changé. Leur vie ne tenait plus qu'à un fil. Un très court fil pour Noah qui avait perdu tout espoir. Il aimait Vesper, plus que tout au monde. Seulement, les deux jours passés en prison, les interrogatoires incessants, la souffrance ressentie l'avaient anéanti, lui faisant oublier qu'il avait changé, qu'il n'était pas juste le Noah coureur de jupons, égoïste, vantard, cynique, etc. Mais Noah ne s'attardait plus sur ce qu'il ressentait mais ce qu'il venait de faire subir à Vesper. Cette pitoyable scène... Elle se dirigeait alors vers la cuisine, évitant les bouts de verre afin d'aller ranger le couteau avec lequel Noah aurait pu en finir...

- Tu crois que c’est facile pour moi ? Tu crois que j’ai envie d’entendre ça ? Que j’ai envie de partir le matin avec la boule au ventre en ne sachant pas si je te retrouverai quand je reviendrai ?

Il l'entendait très bien. Delà où elle se tenait après avoir violemment rangé le couteau. Il se doutait bien que ce n'était pas facile pour Vesper. Noah lui en demandait beaucoup, énormément même. Assis face à la cheminée, il réfléchissait. Et il fallait qu'il fasse un énorme effort après la crise qu'il s'était tapé. Il n'était d'ailleurs pas totalement calmé. Les mots du fantôme de sa sœur résonnaient dans sa tête. Il sentait que Vesper était à cran. Qu'elle ne le laisserait sûrement pas dire de telles sottises et encore moins se laisser aller, se laisser mourir.

- Ves. Je suis désolé. Je... Je ne sais spas quoi dire. Je crois que je déraille complètement. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Depuis ma sortie de prison, je me suis mis à faire ce genre de crises...

Il fit une courte pause. Il se redressa dans le canapé, porta son regard vers sa fiancée. Il tendit la main vers elle afin qu'elle le rejoigne. Il vit dans son regard qu'elle ne le voulait pas ou du moins qu'elle n'en avait sans doute pas l'intention maintenant. Il baissa alors sa main, son regard ne quittant pas ses yeux magnifiques, ses cheveux blonds. Sans qu'il lui en fasse part, il sentit alors sa main tremblée. Ça, c'était jamais arrivé par contre. Le contre-coup de la crise sans doute. En tout cas, Noah essayait de contrôler son corps.

- Je voulais pas t'en parler car je voulais pas t'inquiéter. Je... je sais que je suis devenu un fardeau pour toi. Je ne sers plus à rien dans l'état que je suis. Regarde-moi ! Regarde-moi, Ves !!! Comment je peux continuer à vivre comme ça ? Hein ? tu peux me le dire ?

Le ton de Noah se faisait plus sévère. Il la comprenait mais il voulait qu'elle le comprenne. La situation est difficile pour tout le monde. Noah ne se pense ps le plus malheureux car il avait sa fiancée à ses côtés mais il en avait marre, marre de dépendre d'elle. Ses béquilles étaient inutiles. Elles lui faisaient mal de surcroît. Mourir. Il venait de dire qu'il le voulait. C'était plus du à la crise qu'à la vraie raison. Il ne voulait pas mourir, il voulait juste moins souffrir. Alors qu'il reprit la parole, il posa son regard sur sa main qui tremblait de plus belle.

- Je vais pas bien, Vesper. Je vais pas bien du tout. Je crois... Je... crois... que...

Il ne put terminer sa phrase qu'il sombra dans une sorte d'inconscience. Il se sentit partir, tombant à terre. Son corps s'était crispé. L'esprit de Noah Marshall n'était plus là et pourtant il parlait. Il hurlait le nom d'Emma. Une crise ? Une crise de quoi ? Une transe ? Une conséquence du traumatisme qu'il avait vécu accumulé aux souvenirs qui lui étaient revenus ces derniers temps. En tout cas, Vesper n'eut pas le temps d'arriver qu'il se cogna la tête contre le coin de la table basse. Cela le stoppa net. Sur son front, une ligne rouge se dessinait. C'était le choc contre la table, une plaie un peu au-dessus de l'arcade droite, bien ouverte. Quel bordel... À ce rythme, dans quel état Vesper allait-elle retrouver Noah ?

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MessageSujet: Re: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyDim 21 Mai - 15:56

Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Vesper détestait quand ils se disputaient ou juste le fait de donner l’impression qu’elle était fâchée contre lui. Et ce même quand elle savait qu’elle avait raison. Ce qui était le cas en l’occurrence, bien entendu. D’autant qu’il s’excusait maintenant, voilà autre chose. Ou comment la faire culpabiliser puisqu’il se sentait déjà mal et qu’elle en rajoutait une couche. Alors évidemment, lorsqu’il tendit la main vers elle, elle eut envie de la saisir et de la serrer fort mais ça reviendrait à admettre qu’elle avait tort et ça pas question. Elle resta donc immobile et le laissa poursuivre. Ce qu’elle regretta ensuite car elle n’avait vraiment pas besoin d’entendre tout un tas de conneries. Un fardeau pour elle non mais n’importe quoi, c’était aussi ridicule que de l’entendre dire qu’il ne servait plus à rien. Evidemment qu’elle comprenait qu’il puisse se sentir diminué ; toute sa vie il avait largement contribué à protéger la population, alors forcément, ça devait le changer radicalement de se retrouver responsable de la pêche et la blondinette savait pertinemment que tout le monde voyait la pêche comme un passe-temps de retraités mollassons mais ça a son utilité, c’est même très utile, ce qui prouve bien que ce discours n’a aucun sens.

    « Tu dis que des c… »


Elle voulait lui faire savoir qu’elle n’était pas de son avis, que malgré son handicap, il n’était un fardeau pour personne, que tout est une question d’adaptation, d’habitude mais elle n’eut pas le loisir puisqu’il l’interrompit soudain pour lui signaler que quelque chose n’allait pas. Ce dont elle se serait bien doutée toute seule puisqu’il tremblait comme une feuille et était devenu livide. L’inquiétude l’emporta alors sur l’énervement et elle se précipita pour le rattraper avant que sa tête ne percute violemment le coin de la table, mais pour une fois, elle ne fut pas assez rapide. Comme toutes les blessures à la tête, c’était impressionnant et il ne tarda pas à inonder le linoléum de sang mais Vesper savait que ça ne voulait rien dire, ça saigne toujours beaucoup mais pas de quoi s’alarmer. Enfin, pour l’instant. Pour quelqu’un supposé éviter toute forme de stress, on pouvait clairement dire qu’on ne pouvait pas faire pire. Mais comme toujours, la jeune femme ne se laissa pas déstabiliser et fit ce qu’il fallait faire ; sans prêter attention au sang dont elle était en train de tâcher ses vêtements, elle s’assura qu’il n’était pas si mal en point que ça. Il lui faudrait des points de suture, ce qu’elle détestait faire mais elle serrerait les dents, puis elle attendit de le voir reprendre ses esprits pour aller chercher de quoi désinfecter la plaie. Ça l’embêtait mais elle ne pouvait pas faire grand-chose de plus, il fallait attendre, voir s’il n’avait pas des nausées, s’il ne se sentait pas fatigue et ainsi de suite et dans ce cas, direction l’infirmerie, ça ne serait plus de son resort. Toujours est-il que pour se donner une contenance, elle reprit la conversation.

    « Tu dis que des conneries, tu sais. T’es loin d’être inutile et encore moins un fardeau pour moi. Je ne nie pas que la situation est compliquée mais on s’y fera, on se fait à tout alors je ne veux plus jamais entendre ça, okay ? Comment ça va la vue ? Tu vois plus flou que d’habitude ? »


Après quoi elle essuya un peu le sang qui continuait de couler sur son visage et lui fit suivre le bout de son index des yeux.

    « Au contraire, j’ai besoin de toi. En ce moment plus que jamais… »


Vesper hésita l’espace d’une seconde. Était-ce le bon moment ? Y en aurait-il jamais un ?

    « C’est que… je crois que je suis enceinte. »


C’était sorti, un peu sur le même ton que si elle avait dit « tiens, je crois qu’il va pleuvoir » et sans vraiment le regarder, tout occupée à nettoyer et désinfecter qu’elle était mais au moins c’était dit.
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MessageSujet: Re: Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane   Good news, bad feelings - ft. Vesper Vane EmptyJeu 25 Mai - 15:36



The Big Revelation - Part 1


- I can save lives. That's reason enough to risk mine. -



La chute fut violente. Noah resta dans les vapes quelques instants. Son esprit et son cerveau étaient déconnectés de la réalité. Au loin, il entendait et voyait sa soeur, Emma, jouer avec une petite fille. Vesper avait rejoint la petit-fille et montré du doigt Noah. Serait-ce..? Non... Noah n'en sut pas plus et quand bien même, il se moquait bien des rêves ou des hallucinations qu'il avait. Il s'éveilla doucement. Un mal de crâne le stoppa net tandis que Vesper semblait lui parler. Il tourna alors la tête vers elle, lui prit la main et entendit enfin ce qu'elle était en train de dire.

- Tu dis que des conneries, tu sais. T’es loin d’être inutile et encore moins un fardeau pour moi. Je ne nie pas que la situation est compliquée mais on s’y fera, on se fait à tout alors je ne veux plus jamais entendre ça, okay ?

Vesper avait les mots justes pour rassurer Noah. Il savait qu'il avait d'énormes débilités mais son état d'esprit s'y prêtait. Il était perdu et son seul repère était Ves. La jolie blonde était prête de lui, l'avait toujours été et l'était depuis qu'il s'était retrouvé il y a déjà cinq mois. Comment ferait-il sans elle ? Et voilà comment il la remerciait... Mais pas le temps de s'apitoyer sur son sort. Vesper enchaîna aussitôt avec des questions d'ordre médical.

- Comment ça va la vue ? Tu vois plus flou que d’habitude ?

- Un peu mais ça va. Ça devrait passer je pense...

Elle essuya alors le sang sur son visage. En véritable professionnelle, elle l'examina de plus près. Elle lui fit le fameux test du "Suis mon doigt !" Noah plissait un peu les yeux. La lumière du soleil l'aveuglait quelque peu. En même temps, il s'était violemment pris la table dans la tête. Mais son attention se focalisa de nouveau sur Vesper qui enchaînait ses propos tandis qu'elle regardait s'il allait vraiment bien.

- Au contraire, j’ai besoin de toi. En ce moment plus que jamais…

- Comment ça ? Ves...

Noah s'était quelque peu relever. L'air inquiet, il regardait sa douce. Elle était sur le point d'annoncer quelque chose. Que cela pouvait-il être ? Noah tendit alors sa main pour saisir celle de Ves et entrelacer ses doigts avec les siens. Puis, elle sortit la nouvelle comme si c'était rien, une banalité alors que cela fit se lever Noah.

- C’est que… je crois que je suis enceinte.

- De quoi ? En... enceinte ? T'es enceinte ?

Noah s'était rapidement retrouvé assis sur la canapé comme si de rien n'était. Les douleurs qu'il avait en lui disparurent le temps d'un temps. Il réalisait qu'il allait sans doute être père. Pour la première fois. Un enfant. Un bébé. Le sourire aux lèvres, il tenta bien que mal de prendre Ves dans ses bras. C'était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Non pas que Noah ne veuille pas d'enfant. Bien au contraire, il en veut. Et que Ves soit la mère de son enfant le ravissait encore plus. Mais avoir un enfant dans un monde apocalyptique allait être un défi pour eux, encore plus vu qu'Echo est au main d'Astoria. Noah repensa alors à la résistance. Il savait qu'elle existait. Elle allait sûrement se réunir. C'était sans doute l'angle d'attaque. Ils n'allaient pas rester indéfiniment sous Echo alors que des gens avaient réussi à s'enfuir et qu'à l'intérieur, la liberté, même restreinte, est encore acceptable. La douleur était revenue mais Noah l'ignorait bien qu'il grimaçait entre deux baisers échangés avec Vesper. Au bout de quelques minutes, il brisa le silence, posant une main délicate sur le visage de sa dulcinée.

- Tu crois ? Comment ça ? T'es pas sûre ?

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