Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)

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 Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)

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Hunter O'Laughlin
member / settler of astoria
Hunter O'Laughlin
INSCRIPTION : 18/09/2016
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FACECLAIM : Travis Fimmel- (Kaï)
POINTS : 1260
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STATUT CIVIL : Mon coeur et mon âme est à une seule... Sinon personne.
ANCIEN MÉTIER : Propriétaire d'un magasin de chasse et fait des leçons de survit en forêt
PLACE DANS LE CAMP : Instructeur de défense
ARME DE PRÉDILECTION : Couteau de chasse et des couteaux de lancer
ÂGE : 37 ans


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MessageSujet: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyMer 21 Sep - 6:15


Lorsque l'ombre retrouve sa lumière.
/ hunter&Megan /
Il me fallut seulement quelques heures après ma sortie en quarantaine pour retracer Megan, mais j’ai attendu une semaine avant de l’affronter, d’aller la retrouver. Je l’ai suivi de nombreuses fois, l’étudiant simplement pour savoir si j’aurais pu avoir les réponses à mes questions sans être obligé d’aller à sa rencontre. Je me dis que j’aurais pu fuir finalement d’ici, retrouver mon campement maudit et effacer le tout, mais j’en étais incapable... Je ne saurais comment le décrire, mais elle me manque. Je sais que je l’ai un peu brutalisé, je l’ai formé sans limites et ne faisait pas attention à sa fragilité, mais de nombreuses fois je lui est dit que cela était pour son bien à elle... Megan n’a peut-être pas compris au début le but de cet entraînement, mais au fil du temps elle à comprit que je voulais simplement lui montrer qu’une femme peu être égale à un homme et non faible comme Alexander avait dit. Bref, là voilà aujourd’hui celle que je m’étais promis de créer, une femme forte.

Ce que je ne comprends pas, c’est le pourquoi ? Pourquoi avoir trahis le groupe ou tout simplement pourquoi m’a-t-elle trahi moi ? Combien de fois je lui est sauvé la vie, combien de fois je lui est accordé ma confiance... Malgré cette complicité intime entre nous, ce baiser qui nous brûlait les lèvres, elle a fini par m’abandonner. Hum ouais, ce n’est pas très gentil petit rayon de soleil... À t-elle seulement vu que je n’étais pas nécessairement comme ceux de mon groupe ? Évidemment que non. Encore une fois, je m’inquiète pour elle, si notre groupe la retrouvait se serait la mort. Nous sommes des barbares, elle est une barbare... La noirceur est gravée dans notre âme, mais cette parcelle de lumière qui brille tout au fond, me fait croire qu’il y a encore un espoir. Une image me vint en tête, celle quand je l’ai retrouvé dans ce lieu maudit ensanglanté et terrifier, elle souffrait et à cette vue, je me souviens d’avoir pris tout mon courage et ma force pour lutter à l’envie d’aller massacré ces pauvres crétins qui l’avait torturé. Je l’ai emmené et soigné et pour une fois, je l’ai bordé, laissant paraître sur mon visage un air tendre. Cependant, ce qu’elle ne sait est que j’ai retrouvé le chef de se clan et que je l’ai tué évidement !

Bref, je n’avais pas marché deux jours et presque trois pour la laisser finalement me glisser entre les doigts, elle me devait des explications. Assis dans l’ombre sur une caisse de ravitaillement vide, j’observais le mur devant moi d’un air sérieux et lorsqu’elle fit son apparition dans l’entrepôt, je me redressai un peu pour l’observer. Toujours aussi jolie... Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres à la seule idée de l’attirer par surprise dans l’ombre entre deux conteneurs. Ce qu’elle doit savoir sait qu’en ce moment je bous et cette lueur sauvage qui brille dans mes yeux n’indique rien de bon, je ne la laisserais pas partir tout de suite.

Je pose ma hache sur la caisse, j’en est pas besoin, pas contre elle, je ne lui veux aucun mal... Alors qu’elle est dos à moi, je saute silencieusement de mon perchoir et m’approche d’elle calmement. Une fois dans son dos, une fois que je suis tout près d’elle, que mon corps frôle presque le sien, je souris légèrement soufflant dans son cou et laisse échapper un murmure à son oreille :

-salut rayon de lune...

Lorsqu’elle se retourne, mon sourire amusé s’étend, mais mes yeux l’observe sérieusement avide de curiosité et farouche fronçant légèrement les sourcils. Lorsque mes yeux croisent les siens, je me sens perdu par sa beauté, mais je garde cette endurance qui ne me fait pas perdre pied.  
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyMer 21 Sep - 10:00

Dead and hardened spiders. Like two mangled crowns. Or the widest of the meanest coiled snakes. Folks said I Look like death. Lived in the hotel of my eyes. Lives wide open like a whore. Painted in spit from the earth between her thighs. Keep your halos tight, I'm your God or your guardian. Keep your halo tight. One hand on the trigger, the other hand in mine.
Une fois encore, Megan avait risqué sa vie à l’extérieur de ses murs épais qui renfermaient les habitants d’Astoria dans leur petit confort personnel, tout ceci dans l’unique but de leurs apporter les provisions nécessaires à leur survie. Encore aujourd’hui, leur mission s’était retrouvée perturbée par un groupe de trois rôdeurs qui siégeait à l’intérieur d’une station-service, à quelques kilomètres du village. Voulant rester silencieuse et ne pas ameuter plus de ces choses à proximité d’Astoria, qu’elle se plaisait à nommer « refuge pour faible », Megan les a tué d’un coup de lame en plein dans la tempe pour certains et dans le front pour d’autres. Agile et habile, elle s’en était sortie seule et sans aucune difficulté. Après tout, elle avait connu bien pire durant ces mois passés à vagabonder de ville en ville puis au sein de son dernier groupe de survivants qui n’avaient aucun scrupule à vouloir lui trancher la gorge lors de leur première rencontre. Si Margot l’avait vu ainsi, en train d’essuyer de sa lame le sang pourri de ces rôdeurs avec un vieux chiffon qui traînait là depuis probablement le début de l’épidémie, elle l’aurait encore réprimandée de l’avoir jouer solo au risque de sa propre vie. Mais au contraire, cette petite interaction a permis à la brune de se défouler et de lâcher la colère qu’elle canalisait quand elle était parmi eux. Personne ne devait voir cette âme noire qui avait pris place en elle, venant corrompre sa douceur d’antan. Megan, cette décoratrice d’intérieur de Spokane, adepte des ambiances zen et sereins, était morte depuis longtemps déjà.

La mission de la première équipe de ravitaillement a été un succès. Ils ramèrent tout un chargement complet qui comprenait de la nourriture, des bouteilles d’eau potable, des vêtements et autres. Son équipe était fière d’avoir ramené autant de provisions qu’ils allaient pouvoir partager avec tout le monde dans la plus parfaite équité. Mais Megan avait un goût amer au fond de la gorge. Ces habitants, incapables de se défendre, dépendaient entièrement de ces équipes qui risquaient la mort pour subvenir à leurs besoins qui n’étaient jamais assouvis. Des gens cupides, des gens avares, des gens soi-disant solidaires en ces temps sombres mais qui étaient tout autant égoïstes.

Dans l’entrepôt de stockage des provisions qui sont ramenés par les équipes de ravitaillement, Megan déposait le dernier carton au-dessus de la pile de tous les autres. Sa petite taille l’a obligé à se hisser sur la pointe des pieds pour ranger la boite en hauteur. Celui-ci marquait la fin de sa journée. Un profond soupire sortit d’entre ses lèvres, tandis qu’elle passait sa main sur sa nuque pour la masser quelques instants. Elle n’en pouvait plus d’être enfermée à Astoria, comme si elle était prise au piège. Non seulement elle ne trouvait pas sa place parmi les habitants mais il y avait également un manque de volonté des deux parties quant à son intégration. On la trouvait instable, dangereuse et imprévisible. Depuis son retour, la brune avait tenté de convaincre son frère que le meilleur moyen de survivre était de rester en mouvement, non pas cloitré entre ces murs. Mais il ne voulait rien entendre et c’était devenu un sujet particulièrement sensible entre eux. Perdue dans ses songes, elle eût un moment d’inattention et elle ne s’est pas rendue compte de cette silhouette qui s’approchait d’elle silencieusement. Une fois à quelques centimètres de son corps, frôlant pratiquement sa peau, elle sentit ce souffle chaud contre son oreille. « Salut rayon de lune... » Lui murmurait-on, de ce voix qu’elle reconnaîtrait entre milles. Lui. Cet homme qui avait partagé son quotidien durant des mois et qui l’avait libérée de ses assaillants, de ces tortures qui ont marqué à vie sa peau mais aussi d’elle-même. Elle aurait voulu se laisser aller en arrière, basculant son corps à la rencontre du sien dans une étreinte qui lui ferait oublier à cet instant la solitude pesante parmi ces idiots. Mais la trahison dont elle avait fait preuve en libérant ces deux prisonniers venus d’Astoria pour rejoindre son frère n'allait pas être sans conséquences. Megan attrapait avec rapidité la lame à sa ceinture avant de se retourner et de la placer sous la gorge de Hunter. Mais elle était peu convaincante. Son corps tout entier tremblait, son cœur vibrait à l’intérieur de sa poitrine et ses yeux, à la rencontre des siens, témoignaient de toute l’affection qu’elle lui portait. Il n’aurait eût aucun mal à la maîtriser. D’autant plus que la lame qui frôlait la peau de cet homme était un de ses cadeaux. Une fine lame noire en acier qu’il lui avait offerte juste après sa capture. Il lui avait dit de toujours la garder sur elle pour se défendre et elle ne l’avait jamais quitté depuis. Dieu seul sait, s’il existe encore et les doutes seraient tout à fait légitimes en ces temps, à quel point elle était en manque de lui. Mais sa fuite sans aucune explication, elle n’avait pas eu d’autres choix. C'était le seul moyen de retrouver Tobias.

« Qu'est-ce que tu fais ici ? » Se risquait-elle alors, d’une voix prise de la peur des événements à venir. Elle appréhendait sa réaction. Ces rôdeurs les avaient tous les deux atteint psychologiquement d’une certaine manière. Etait-il venu pour la tuer afin de la punir de sa trahison ? « Si tu tentes de bouger, je te jure que je n’hésiterai pas à te trancher la gorge. » Se voulait-elle menaçante. Mais son corps et ses yeux ne pouvaient mentir de ses intentions, elle aurait été incapable de quoique ce soit envers lui.
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Hunter O'Laughlin
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyMer 21 Sep - 17:00


Lorsque l'ombre retrouve sa lumière.
/ hunter&Megan /
Mon corps frôlant pratiquement le sien, mon souffle dans son cou et ce murmure à son oreille fit pour effets, qu’elle se retourne contre moi tout aussi rapide qu’une éclaire. Ma petite chatte me mit un couteau sous la gorge, cette lame que je pus reconnaître au seul contacte avec ma peau sous ma gorge, s’était le couteau que je lui avais offert après sa capture. Elle le gardait toujours sur elle, comme je lui avais fait promettre. Sur le coup, j’avoue que je figeais... En serait-elle capable ? Mais, je la sentais trembler, ses yeux la trahissaient... Je sais qu’elle serait incapable de me tuer tout comme je serais incapable de la tuer. Toutefois, cette peur qu’elle éprouvait à cet instant était risquée... Cela pouvait la rendre faible au point de commettre un acte qu’elle pourrait sans doute regretter et c’est pourquoi je lève les bras tout doucement pour lui montrer que je ne suis pas armé.

Mes yeux restent fixés dans les siens sans aucune émotion, c’est ce que je laisse croire, parce qu’au-delà de ce regard tueur, mes yeux me trahissent subtilement. Son visage m’avait manqué, elle m’avait manqué tout entière. Je pouvais sentir sa main qui tenait son couteau fermement, trembler et lorsqu’elle me demandait ce que je faisais ici je ne lui répondis pas. Megan avait peur, c’était évident après tout... Après avoir trahis une bande de meurtriers, elle s’attendait à se qu’on la tue sans doute et elle avait raison d’avoir peur, car, oui cette bande de psychopathes n’aurait pas de pitié pour elle après cette seule et unique trahison. J’aurais pu la tuer sur le champ si j’en avais envie, qu’elle me mette le couteau à la gorge ne me faisait pas peur et dans un sens si elle me tuait, cela me rendrait service. Elle aurait enfin tué un de ces fous qui traînent dans les bois. Cependant, de mon côté, Megan était mon unique faiblesse. La seule et unique raison du pourquoi il me restait un brin de lumière en moi, était à cause d’elle, alors je ne la tuerais pas.

Megan me menaçait de me trancher la gorge si j’osais bouger... Je du avouer qu’elle n’était pas très convaincante et c’est se qui me rassura. Levant les bras pour lui montrer que je n’étais point armé, je lui dis enfin d’une voix calme et grave :

-arrête ta comédie, en serais-tu seulement capable ?

Quelques secondes suffirent pour que je perde patience. Rapidement, j’attrape son poignet qui tient son couteau et la force à l’éloigner de ma foutue gorge. Je serre son poignet de façon à lui faire assez mal pour que ses muscles se crispent et qu’elle laisse échapper son couteau par terre. Une fois celui-ci tomber, je lui donne un coup de pied pour l’envoyer plus loin avant de valser Megan contre un mur. Mon corps d’homme fort coinçant le sien de femme forte, mais à la fois délicate et fragile contre se mur de ciment, ma jambe entre les siennes pour l'immobiliser... Je pourrais la briser en deux, mais pourquoi je ferais cela ? Je ne veux pas la tuer, je veux simplement la stabiliser et pouvoir lui tirer les vers du nez. Mes yeux brillent d’une lueur sauvage, alors que ma main se pose sur sa gorge délicate. Mon visage tout près du sien, mes yeux vaguant de ses lèvres à ses yeux... Je me retiens pour ne pas l’embrasser fougueusement, ses lèvres qui m’avait manqué et que je désirais toujours, cela me faisait affreusement mal de ne pouvoir en prendre possession là, maintenant.

-Quand tu fuis, ne brouille pas seulement les pistes, fait disparaître les indices si tu ne veux pas que l’on te retrouve Megan... Dis-je tout bas ne la quittant pas des yeux. Mon corps vibrait contre le sien, l’appelait tout simplement à brûler avec le mien. Ouf, s’était dur, mais je devais lui tenir tête.

-Ne joue pas à ce petit jeu avec moi Megan !  Je ne suis pas là pour te tuer... je suis ici seul et je veux des explications.

Pendant un bref instant, dans mon regard de tueur et mon calme absolu, elle put voir dans mes yeux se regard tendre et rempli d’affection pour elle. Je pouvais paraître brutal et fou, mais je n’étais point capable de cacher ses sentiments que j’éprouvais envers elle. La terre est envahie par le chaos, on a peur, on tue pour survivre, on devient sombre et fou... Mais il existe encore cette parcelle lumière entre moi et Megan.   
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyMer 21 Sep - 18:55

Dead and hardened spiders. Like two mangled crowns. Or the widest of the meanest coiled snakes. Folks said I Look like death. Lived in the hotel of my eyes. Lives wide open like a whore. Painted in spit from the earth between her thighs. Keep your halos tight, I'm your God or your guardian. Keep your halo tight. One hand on the trigger, the other hand in mine.
Hunter levait les bras pour montrer qu’il était désarmé mais la brune savait qu’il n’avait pas besoin d’une arme pour lui faire endurer milles souffrances. Il était bien plus ingénieux que ça et une arme n’était qu’optionnelle. Il lui avait appris à être forte, à s’endurcir et à laisser ses sentiments dans une pièce étroite fermée à double tour. Les oublier. Jusqu’ici, elle ne s’en était pas trop mal sortie. Mais ses seules faiblesses étaient son frère et, contre toutes attentes, Hunter. Elle connaissait son caractère, sa manière d’être. Ils avaient été si proches pendant des mois. Il lui avait tout appris et elle lui devait sa survie. Megan en avait peur aussi bien qu’elle en éprouvait une étrange fascination. Peut être au final, étaient-ils tous aussi tarés les uns que les autres ? Même si elle se persuadait d’être différente d’eux. Il lui dit d’arrêter ces conneries avant de la questionner sur sa capacité à faire ce qu’elle prétendait. Des mots, toujours des mots, mais aucun geste. Bien sûr que Megan n’en serait pas capable. Elle l’aurait probablement fait depuis longtemps, ne prenant le risque de le laisser ouvrir la bouche. Pourtant, ses yeux dans les siens, tout lui faisait perdre pieds. Son bras tremblait de peur. Peur de lui. Peur des propres sentiments qu’elle pouvait ressentir, ceux qui bouillonnaient en elle. Perdant patience, Hunter lui serra tellement fort le poignet, qu’elle en lâchait son seul outil de défense. Un coup de pied bien placé dans le ventre l’a fit reculer plus loin, avant de bloquer son corps contre le mur. Ce coup lui avait bloqué la respiration. Son visage à tout juste quelques centimètres du sien, ses yeux se sont rivés sur ses lèvres. Celles qu’elle avait déjà goûtées et dont elle pouvait rapidement devenir accro, comme une drogue dure. Il était sa drogue. Il la faisait plonger plus profondément dans les ténèbres, si bien qu’elle avait atteint le point de non retour. Les lèvres de la brune se sont instinctivement entrouvertes, laissant échapper sur les siennes son souffle chaud qu’elle retenait. Elle avait changé. A cause de lui ou grâce à lui. Cet avis là était partagé. Peut être que s’il ne l’avait pas entraîné, elle aurait été morte depuis bien trop longtemps, faible comme elle était. Le monde a changé. Il est devenu plus sombre et plus dangereux. Les humains ont eu aussi la nécessité de changer et de se laisser dominer par les ombres.

La main de Hunter sur sa gorge, sa poitrine se soulevait rapidement au rythme de sa respiration saccadée. Un mélange d’adrénaline, d’excitation et de pétrification. Allait-il vraiment lui faire du mal ? Il n’avait pas hésité autrefois durant leur entraînement de lui mettre des sacrés coups. Elle en ressentait encore aujourd’hui les douleurs dans ses souvenirs. Il n’avait eu aucun scrupule à la blesser, qu’en serait-il alors maintenant ? Elle pouvait entendre son cœur cogner contre sa cage thoracique à l’intérieur d’elle-même, dans un bruit sourd et résonnant. Son corps appuyé contre le sien, Hunter pouvait certainement l’entendre et même le ressentir. Son cœur était sur le point de lâcher. Ses jambes aussi. La seule chose qui la retenait était la cuisse de cet homme entre ses jambes, qui la maintenait toujours aussi fermement contre ce ciment rude. Celui-ci commençait d’ailleurs à lui gripper la peau visible à cause de son débardeur, qui laissait d’ailleurs apercevoir les cicatrices dues à sa capture qui ne s’effacerait jamais. Celles marquées dans son dos et la balafre dissimulée sur le haut de sa poitrine. S’il n’avait pas été là, qu’est-ce qu’on lui aurait encore fait subir…

« Ne joue pas à ce petit jeu avec moi Megan !  Je ne suis pas là pour te tuer... Je suis ici seul et je veux des explications. » Lui lançait-il. Le regard de Megan se changeait pour de l’incompréhension suite à cette phrase.  Seul, sans les autres ? Elle n’eût pas ma force de lui répondre. Elle restait alors silencieuse, détournant son regard. Pouvait-il réellement comprendre ses motivations ? Sa pression contre sa trachée se resserrait alors pour la forcer à lui répondre. « J’avais juste pas le choix, Hunter… » Finissait-elle par lâcher. Sa voix était fébrile. Elle avait beau se montrer forte, elle ne pouvait rien contre lui. Elle aurait pu se débattre. Hurler. Le frapper. Mais elle ne le pouvait tout simplement pas. Pas contre lui. Sa main vint se glisser sur celle de Hunter contre sa gorge. Pour le toucher. Caresser le dos de sa main, ses doigts, sa peau. Se rendre compte qu’il était bien là, contre elle. Ce n’était pas un cauchemar. Ni même un rêve. C’était la réalité. « J’arrive pas à respirer… » Articulait-elle difficilement, la poigne autour de son cou devenu trop oppressante à supporter. Elle suffoquait. Non pas que sa prise était trop forte. Mais elle avait besoin de plus d’air à cause de son angoisse. Son corps tremblait encore. Pourquoi la rendait-il ainsi ?  
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Hunter O'Laughlin
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyMer 21 Sep - 23:17


Lorsque l'ombre retrouve sa lumière.
/ hunter&Megan /
Un coup de pied au ventre et l’envoyant valser contre le mur de ciment, je voyais noir. Mais en écrasant mon corps contre le sien tout en posant une main à sa gorge, je brûle à son contact, au contact de sa peau sous mes doigts. Je peux voir dans ses yeux sa peur, mais son on envie, se désir qui s’empare d’elle. Je la sens fébrile... et le souffle chaud sortant de ses lèvres entrouvertes me fait tourner la tête, mon esprit s’embrouille d’un mélange d’envie, de désir tel une drogue qui me supplie de la prendre encore. Mon visage à quelques centimètres du sien, je suis sur le point de frôler ses lèvres avec les miennes.

Sa poitrine se soulève à un rythme anormal, je peux sentir son cœur battre si fort contre mon torse que je me pose la question, est-ce le mien ? Le mien bat si vite qu’il va lâcher si je ne me calme pas. Ne faisant qu’un avec celui de Megan. La rage, la culpabilité me grugeaient de l’intérieur... L’avais-je si effrayé au point de la faire fuir ? Je ne comprends plus rien.

Je sens peu à peu son corps ce ramollir, ses muscles, son corps semblent faiblirent et reste tout contre moi. Elle angoissait alors que moi je la dévore des yeux... Je ne voulais pas lui faire mal, je ne voulais pas lui faire peur, mais cela était plus fort que moi. Lorsque la colère m’emporte, je ne me contrôle plus... Le chaos de tout se que j’ai traversé dans cette putain de vie ma rendu si sombre que tuer un humain ou un zombie est devenu presque qu’un plaisir pour moi et oui c’est effectivement dégueulasse. Heureusement que cette petite lumière m’aide à retrouver un peu ma clarté, Megan est sans aucun doute celle qui me fait gardé espoir que j’ai encore ce bon Hunter caché au fond de moi. Avant de la rencontrer, j’étais complètement perdu dans les ténèbres... J’ai tellement fait des choses mal et terribles que parfois je me fais peur à moi même. Le jour ou je l’ai aperçu, ce jour ou Alexander à voulu la tuer, j’avais ressenti un fort sentiment protecteur envers cette jeune femme, voilà pourquoi je lui est sauvée la vie. Je ne savais pas si j’allais le regretter, mais au fil du temps mon cœur s’était retourné vers elle... La protéger était devenue ma vie, ce fil d’or auquel je m’accrochais pour ne pas sombrer complètement, du coup je l’ai rendue aussi ténébreuse que moi.

Lorsque je lui demande d’arrêter de jouer avec moi et de me donner de plus amples explications, elle m’observe avec un air rempli de questionnement. Ses yeux détournent mon regard et je resserre mon emprise sur sa gorge de nymphe et j’obtiens une réponse, une réponse qui me laisse sans voix sur le coup. Pas le choix ? Pas le choix pour quoi ? Je serrais ma poigne et encore sans m’en apercevoir, je suis confus et je suis sur le point de la tuer ! C’est lorsqu’elle me souffle qu’elle ne peu plus respirer et que ses doigts délicats vint caresser le dos de ma main que je me rends conte de se que je lui fais subir. Mes doigts d’homme se détendit soudain et mes yeux bleus dans les siens, je la supplie de me dire pourquoi... Attendant sa réponse, je l’examine. Ses yeux magnifiques me tourmentent, sa bouche me rend fou et lorsque mes yeux rencontrent cette balafre dissimulée sur le haut de sa poitrine, une lueur de regret s’empare de moi alors que mes doigts descendre pour caresser doucement cette marque. Je fronce les sourcils, je m’en veux soudainement, car, si j’avais été plus attentif, Megan n’aurait jamais subi ses tortures qu’elle a endurées. Mon regard devint troubler et meurtri et je me dis que j’aurais dû arracher le cœur de cet homme avant de le tuer et de l’envoyer dans une fausse.

Je ne sais pas se qui à forcer Megan à fuir du campement, peut-être aurait-elle une bonne raison et cette raison ce cachait probablement à Astroria. Pourquoi vouloir venir habiter dans ce faux monde, je n’y crois pas une seconde. Mes yeux bleu océan plongent à nouveau dans le sien, hypnotisé, je ne sais plus quoi dire... J’attends une réponse, mais son souffle coupé par l’angoisse ne l’aide pas à réfléchir et je me dis que je devrais peut-être l’aider en lui donnant le mien. Mes lèvres frôlent alors les siennes, cela éveille de plus en plus mon désir de l’embrasser. Le contact de ses douces lèvres contre les miennes me rend fou, fou au point de lâcher mon emprise sur elle et de l’entourer de mes bras forts et de sentir la chaleur de son corps contre le mien. Sans avertir je l’attrape, la soulevant de terre, ses jambes chaque côté de mon corps et mes mains sous fesses pour la soutenir.

-Je ne te laisse pas partir avant que tu m’expliques... dis-je en murmurant

Mes yeux plongeant dans les siens alors que mes lèvres restent à la même distance des siennes. De cette façon elle ne pourrait fuir à moins de le vouloir et défier la gravité et se débattre comme une folle.

-Respire...

Je n’avais plus envie de me battre, du moins pour l’instant jusqu’à ce qu’elle devienne farouche. Effectivement, elle va probablement se dire que je suis instable, mais elle est aussi instable que moi. Megan est aussi sauvage que moi et aussi sombre que moi, mais je suis cette lumière qui peut la maintenir en vie. Si elle me dit pourquoi elle nous à trahis, je suis près à lui pardonner et de la protéger coute que coute. D’ailleurs les autres de notre campement son probablement déjà à notre recherche et n’aillant rien dit de mes intentions, j’étais aussi dans un sale pétrin. Mais j'avais pris ce risque car, Megan était ma source qui me purifiait.

-J’ai fui pour te retrouver... dis-je gravement en l’observant dans le profond de ses yeux clair.
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyJeu 22 Sep - 10:14

Dead and hardened spiders. Like two mangled crowns. Or the widest of the meanest coiled snakes. Folks said I Look like death. Lived in the hotel of my eyes. Lives wide open like a whore. Painted in spit from the earth between her thighs. Keep your halos tight, I'm your God or your guardian. Keep your halo tight. One hand on the trigger, the other hand in mine.
Alors que les doigts de Hunter venait toucher la marque visible sur le haut de sa poitrine, souvenir d’une lame aiguisée lui infligeant milles tourments, Megan eût un réflexe non contrôlé. Elle lui attrapait violemment le poignet de sa main pour les retirer de sa peau. Elle ne supportait plus être touchée, surtout pas aussi intimement et certainement pas sur ses cicatrices. Certes, Hunter était celui qui avait pansé ses plaies et les avait fermées. Mais ces marques lui évoquaient à quel point elle avait été faible, incapable de se défendre. A quel point son manque d’attention lui avait été fatal, si bien qu’elle s’était faite capturée puis torturée. Elle ressentait encore le froid et le déchirement de sa peau puis la brûlure à cause de l’oxygène qui rencontrait sa chair à vif. Ces cicatrices lui rappelaient chaque jour de ne jamais baisser sa garde et que même les humains étaient capables du pire dans ce monde. Malgré sa certitude sur le fait qu’il ne lui ferait jamais de mal, elle n’arrivait pas laisser ses doigts parcourir sa peau dans une tendre caresse même si son coeur lui hurlait de le faire, son corps et sa raison étaient bloqués. Pourtant, quand il l’avait libéré, elle s’était éprise de ses lèvres le temps d’un unique baiser. Un baiser dont ses lèvres s’étaient imprégnées du goût de sa douceur et de sa vélocité. Le regard de Hunter se remplissait de regrets mais la brune ne voulait pas de sa culpabilité, ni encore moins de sa pitié. La jeune femme fragile qui s’était faite attrapée et torturée dans cet entrepôt n’était plus. Pour rien au monde elle redeviendrait cette femme ayant besoin d’un homme pour la secourir. Certes, elle lui en était reconnaissante mais elle était assez forte désormais pour se protéger elle-même.

Sans crier garde, Hunter passait ses mains autour d’elle pour la soulever, prenant appui de son corps contre le mur. Ses jambes autour de sa taille pour se maintenir, ses instincts se réveillèrent. Ses mains glissèrent sur la nuque de cet homme et, quand il lui frôla les lèvres, son cœur loupa un battement. De ses yeux clos, un long frisson lui parcourait la peau, de sa nuque jusqu’à la chute de ses reins. Mais elle ne pouvait se laisser dominer par ses désirs noirs qu’il  lui insufflait. Oh oui, elle aurait voulu se laisser consumer par cette braise qu’il avait réveillée en elle. Ce désir ardent de s’accaparer ses lèvres dans un fougueux baiser et de serrer irrévocablement son corps contre sa peau. Mais Megan demeurait inerte. Fermant les yeux, elle tentait tant bien que mal à récupérer son calme et un rythme cardiaque modéré par de profondes respirations. « J’ai fui pour te retrouver… » Disait-il gravement en plongeant ses yeux clairs dans les siens. Cette fois-ci Megan ne réussissait pas à détourner le regard. Les yeux de cet homme l’envoûtaient. Qui avait-il derrière ces mots ? Qu’elle en était la signification ? Les doigts de la brune venaient frôler sa visage, de sa tempe jusqu’à sa mâchoire.

« Si tu as réussi à me retrouver, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils nous retrouvent eux aussi. » Ajoutait-elle péniblement. Cette image frappait son esprit. Alexander et les autres en route pour Astoria et une fois arrivé, ils n’auraient aucune gêne à mettre à feu et à sang l’entièreté de la ville et ses habitants. Ils récupèreront les armes, les provisions et établiront peut être même un siège à l’intérieur des murs, tuant Octavia pour montrer l’exemple et faire régner une ambiance de peur et de morts aux survivants. Elle lâchait un profond soupire, se faisant des scénarios dans sa tête pour éviter ce drame qu’elle appréhendait. Ses mains retombèrent sur les épaules de Hunter. Il avait le droit à des explications.

« Mon petit frère… » Murmurait Megan en baissant les yeux, tellement de souvenirs refaisaient surface. Alors elle commençait à lui raconter ce qu’elle avait toujours évité de mentionner jusque-là, à lui comme au reste du groupe. Non seulement elle n’était pas rassurée au fait de lâcher des informations utilisables contre elle, mais quand il s’agissait de son frère, son instinct protecteur lui insufflait de ne faire confiance à personne. Mais il fallait qu'il comprenne ses actes. « Quand l’épidémie a frappé Spokane, j’étais seule chez mes parents et mon frère était chez sa copine. » Commençait-elle son récit. Elle lui racontait alors comment s’était déroulé son périple depuis, ce qu’elle ne lui avait jamais confié auparavant. Tous deux pratiquement méconnaissant de la vie de l’autre, au final. Elle avait tenté désespérément d’appeler son petit frère, après avoir achevé son père qui venait de dévorer sa mère, mais que tous les réseaux téléphoniques étaient hors service. Elle a voulu le rejoindre mais la ville était soit disant déjà morte. Elle a traversé l’Etat pour le retrouver, jusqu’à Ellensburg où elle a rencontré un survivant qui l’avait croisé à Ontario, dans l’Oregon quelques mois auparavant. Mais la déception qu’elle a ressenti quand la ville était déserte, sans personne pour l’orienter vers une nouvelle piste. « Et c’est là que j’ai croisé votre route.. » A-t-elle terminé, tout comme sa quête pour retrouver son petit frère. Et puis, son espoir a fini par s'envoler. Cette photo qu’elle gardait précieusement dans l'une de ses poches de jean, celle qu’elle regardait chaque soir avant de s’endormir. Oui, il lui rappelait sans cesse que les sentiments nous rendaient faible. Et au fur et à mesure des mois, l’espoir s’était dissipée jusqu’à n’être qu’un lointain souvenir. Durant son récit, elle prenait soin de ne pas mentionner le prénom de son frère volontairement, son instinct protecteur refaisant surface. Un profond soupire sortit d’entre ses lèvres, celui qui exprimait sa fatigue.

Ses doigts descendirent sur le torse de cet homme qui la fixait d’un regard perturbant. Elle se voulait tendre mais elle devait marquer une certaine distance, pour son frère. Elle le poussait légèrement pour lui faire comprendre de relâcher son étreinte et de la libérer. Une fois les pieds au sol, elle le contournait en silence pour retourner chercher sa lame tombée au sol au début de leur rencontre. « Les prisonniers que vous avez fait au chalet connaissaient mon frère. Il est ici, c’est pour ça que je les ai libéré et que je suis partie. » Lâchait en lui faisant face après avoir remis son poignard dans sa ceinture. Elle aurait aimé lui dire qu’elle était désolée mais ce n’était pas le cas. Si c’était à refaire, elle le ferait de la même manière. Elle l’aurait quitté, tout aussi brutalement. Megan haussait les épaules pour lui faire comprendre que c’était ainsi, qu’elle n'y pouvait rien. « On ne doit pas nous voir ensemble... » Lui murmurait-elle.
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Hunter O'Laughlin
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Hunter O'Laughlin
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STATUT CIVIL : Mon coeur et mon âme est à une seule... Sinon personne.
ANCIEN MÉTIER : Propriétaire d'un magasin de chasse et fait des leçons de survit en forêt
PLACE DANS LE CAMP : Instructeur de défense
ARME DE PRÉDILECTION : Couteau de chasse et des couteaux de lancer
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyJeu 22 Sep - 14:24


Lorsque l'ombre retrouve sa lumière.
/ hunter&Megan /
Mes doigts ont frôlé sa peau délicate, mais sa main libre vint me prendre le poignet violemment et la retire. Évidemment, Megan est encore blessé par le passé et je comprends. Je respecte cette distance, mais ce regret que je ressens est contre moi... Je ne l’ai pas surveillé assez et elle est marquée à vie par ma faute. Je peux être un homme fort et dur, mais chaque humain éprouve des sentiments qu’ils ne peuvent retenir même quand la noirceur les a envahis à jamais... Même l’être le plus sombre peu avoir des sentiments, comme ressentir ceux que j’éprouve pour Megan. On les cache tout simplement pour survivre... Avec mon passé, je n’ai pas eu le choix que de me former à cette réalité et former Megan à son tour, forgé en elle un cœur de pierre tout comme le mien pour la protéger. Toutefois, aujourd’hui elle dans mes bras à présent que je l’ai soulevé pour l’observer dans les yeux, je me sens complètement perdu, un sentiment d’incompréhension, de soulagement et d’attachement.

Ses yeux clairs plongèrent dans les miens alors que ses doigts sur ma nuque vinrent caresser mon visage lorsque je lui dis que j’ai fui pour la retrouver. Je frissonne, pour la première fois depuis longtemps, je me surprends à éprouver une certaine angoisse, l’angoisse de m’avouer que j’aime cette femme et de devenir sans défense, ne plus avoir aucune force. Mais aimer ne devrait pas nous rendre faibles, devrait nous rendre plus forts, forts au point de sacrifier sa vie pour ceux qu’on aime comme je l’ai déjà éprouver pour ma mère ou mon frère.

Je fronce légèrement les sourcils désemparer de se sentiment qui me brûle, elle n’a pas le droit de me faire cela, me faire sentir ainsi et de me trahir par la suite. Hum, oui elle en à tout à fait le droit, sauf que percé ma coquille sombre ne fait que me mettre à l’épreuve. Suis-je assez fort pour la protéger contre se danger qui nous guette ? Je l’écoute parler, elle comprend que nous sommes effectivement en danger et que cela n’est qu’une question de temps. Je reste silencieux semblant pensif alors qu’elle me demande silencieusement de la faire descendre. Je la laisse aller doucement aller jusqu’à ce que ces pieds touchent le sol. Elle me contourne silencieusement pour me prendre son couteau tomber au sol avant cette scène de romance brutale, puis, en ce retournant vers moi elle me dit qu’on ne devrait pas nous voir ensemble, pourquoi ? Pour la protéger de moi ? Elle a raison, je suis dangereux. Je lève une main silencieusement, une sombre noirceur s’empare de moi, je lui fais signe que j’abandonne, qu’elle part. Je tourne les talons et lui dit avant d’aller chercher ma hache d’une voix douce et grave :

-tu m’aurais tué tout à l’heure, cela m’aurait sans doute rendu service... Au point ou j’en suis rendu, un fou de moins dans ce monde de merde. Sauf, que ce courage qui me fait rester fort c’est toi et uniquement toi. Parce que me battre pour simplement tuer des gens sa sert à quoi en y repensant ? On doit voir la réalité en face, le monde ne redeviendra jamais comme avant et on va vivre dans ce monde chaotique pour le reste de nos jours sans aucune foutue lumière au bout du tunnel. J’ai tué mon père parce qu’il battait ma mère, j’ai été négligeant envers ma mère et mon frère et ils sont mort, car, je n’étais point la pour veillé sur eux. J’ai rencontré le groupe qui ma rendu plus sombre que jamais, mais je t’ai rencontrer toi qui m’a fait renaître un peu, je me suis dit que je ne suis pas complètement fou, pas complètement perdu. Mais tu vois, je le suis encore fou, fou de croire que peut-être en te retrouvant j’aurais une minime petite chance de te voler un unique baiser avant de m’envoler autre part, car, au fond de moi je sais que tu ne me suivrais pas. Touts humain on des sentiments, même les plus sombres, mais pour être plus fort ils se doivent de les cachés.

Sur ces mots, je regardais le mur devant moi sans me retourner puis avançait vers la caisse ou j’étais installé quelques instants plus tard. Ma main la prit brusquement ma hache et je restais un petit moment immobile et silencieux. Soudain, je me retourne vers elle et m’approche d’un pas menaçant et bien décider avec ma hache, mes yeux l’observant aussi sombrement que si elle était sur le point de me tuer. Toutefois, rendu à sa hauteur, je l’attrape elle part la taille pour la ramener à moi et mon visage tout près du sien, je n’hésite pas, je n’hésite plus d'approcher mes lèvres des siennes pour l’embrasser fougueusement, sauvagement, tendrement... Je ne la lâche pas avant qu’elle ne s’abandonne à moi, qu’elle s’abandonne à se sentiment. Je m’écarte ensuite de ses lèvres brûlantes...

-Tu devrais partir avec moi et ton frère... tu devrais partir et me laisser tomber au final. Vas s’y tu es libre...
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MessageSujet: Re: Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan)   Lorsque l'ombre retrouve sa lumière...(Megan) EmptyMar 11 Oct - 10:53

Dead and hardened spiders. Like two mangled crowns. Or the widest of the meanest coiled snakes. Folks said I Look like death. Lived in the hotel of my eyes. Lives wide open like a whore. Painted in spit from the earth between her thighs. Keep your halos tight, I'm your God or your guardian. Keep your halo tight. One hand on the trigger, the other hand in mine.
Elle fermait les yeux un instant, juste l’espace de quelques secondes. Assez pour se remémorer quelques souvenirs. Certains plus agréables que d’autres. Le souvenir du jour où Hunter lui a sauvé la vie. Lorsqu’elle s’est retrouvée complètement désemparée et faible dans ce supermarché, face à ses brutes dont l’un, voyeur, l’avait observé en train de se changer. Il s’est tout d’abord interposé pour éviter un viol et ensuite où elle aurait eu la gorge tranchée avant de se relever d’entre les morts. Ce fût la première fois qu’il lui avait sauvé la vie. Il lui a apprit à se défendre, à manier les armes, à se battre. Chaque jour ils s’entraînaient ensemble, si bien que la brune était devenue aussi redoutable que lui. Cet homme lui a montré la réalité, le monde tel qu’il était devenu aujourd’hui et la nécessité de changer psychologiquement mais aussi physiquement pour survivre. Certains choix difficiles étaient parfois nécessaires pour nous permettre d’obtenir un futur. Il fallait être fort, s’endurcir, se construire un mur à l’intérieur. Aussi horrible que cela puisse être, il lui a fait prendre conscience qu’être faible était la mort assurée et que s’occuper des faibles étaient d’autant plus dangereux, c'était des fardeaux. Mais alors, elle se posait alors la question « Pourquoi elle ? » Pourquoi l’avait-il défendu face à son propre groupe ? Pourquoi l’avait-il formé et aidé à survivre dans ce monde noir ? Aujourd’hui encore, ces interrogations se répétaient tel un écho dans un coin de sa tête. Mais Megan n’a jamais trouvé de réponses. Plusieurs fois, elle avait voulu se risquer à lui demander. Mais la nervosité qui la prenait à chaque fois la faisait se résigner. Car malgré la sécurité qu’elle pouvait ressentir auprès de lui, un sentiment de peur la dominait parfois. Puis il y a eu ce jour où elle s’est faite torturée et dont le souvenir était désormais bien trop présent lors de ses nuits. Une troisième fois où il l’a sauvé. Cela devenait au final une habitude. Pouvait-il alors éprouver une sorte de lassitude envers elle ? Mais il n’y avait pas que ces souvenirs douloureux entre eux. Quand, de ses yeux clos, elle pensait à Hunter, ce n’est pas les premières images qui lui venaient à l’esprit. Mais plutôt ceux dont il ne se doutait pas. Quand ces soirs de camp, elle l’observait en train de dormir paisiblement. Elle détaillait chacun des traits de son visage, de ses yeux au coin de ses lèvres. Elle écoutait le son de sa respiration qui lui servait de berceuse. Elle se revoit encore, allongée au coin du feu, à quelques mètres de lui. Les flammes les séparaient mais elle ne pouvait s’empêcher d’observer la chaleur du feu se déposer sur sa peau, éclairant une fine partie de son visage. L’avait-il remarqué ces nombreux soirs où elle s’abandonnait à ce rituel ? Puis il y a eu le moment du baiser. Ce moment où chacun s’est ouvert à l’autre, se montrant tel qu’il était. Car Megan, au final, ce n’était rien de plus qu’une femme qui se montre fort mais qui souffre intérieurement de sa solitude et qui a besoin de quelqu’un pour la protéger. Malgré sa formation, malgré les proverbes que s’amusaient à inventer Hunter sur les sentiments qui nous rendaient faible, ils restent inévitables. Et voilà quel était son combat à ce moment précis. Prise entre son rôle de grande sœur qui doit protéger son cadet et les sentiments naissants envers Hunter qu’elle ne pouvait refouler. Ceux-même qui la faisaient douter d'absolument tout. Il avait ce pouvoir qu'il était le seul à posséder. Celui de la libérer et de l'enflammer.

Quand la brune ouvrit enfin les yeux, Hunter lui fit un signe d’abandon. Son regard se baissait instinctivement sur le sol, commençant à regretter amèrement sa décision de le rejeter, pour le bien de son frère. S’il aurait juste pu voir à travers elle, sentir à quel point son coeur se serrait dans sa poitrine. Il passait à ses côtés pour récupérer sa hache contre le mur d’un coin de la pièce. Puis il se mit à parler librement, peut être pour la première fois entre eux. Sans des non dits. Sans les retenues de la raison qui dominait sur le cœur. Et celui de Megan semblait s’affoler à cette déclaration. Plus de secrets. Juste la vérité. Juste les sentiments. « Je suis désolée… » Ajoutait-elle. Chacun tentait de survivre dans ce nouveau monde. Chacun tentait de s’adapter d’une manière différente. Chacun faisait des choses impensables et dont il se croyait incapable. Il n’y avait pas de manuel pour la survie en apocalypse. Il n’y avait pas de solution miracle. Peut être que le meilleur moyen de survivre était d’être proche de ceux qui comptent. « J’ai besoin de toi… » Finissait-elle par murmurer en baissant le regard, ne pouvant plus affronter le sien. C’était enfin sorti. Elle qui se voulait forte, qui voulait tout prendre en charge toute seule. C’était peut être son plus grand défaut, même avant l’apocalypse. Et l’arrivée de l’épidémie a peut être accentué tout ceci. Le fait de le dire à voix haute, c’était comme si elle se l’avouait à elle-même. Elle était simplement fatiguée de tout renier, d’être sourde à son propre cœur. C’est alors qu’il s’est approché d’un pas menaçant, si bien que Megan le regardait apeuré mais elle ne pouvait plus bouger, comme pétrifiée. Quand il l’attrapa à la taille, la brune retenait sa respiration une seconde. Le temps qu’il fallait pour qu’il vienne déposer ses lèvres sur les siennes. Une explosion. Son coeur a littéralement explosé. Sa tête ne savait plus à quoi penser. Ses yeux se sont fermés. Le monde entier s’est mis sur pause. Elle lui a rendu son baiser avec autant de fougue et de passion. Ses bras sont venus entourer sa nuque, son corps se pressant un peu plus contre le sien pour qu’il la retienne encore. Elle ne pouvait plus se freiner, elle ne pouvait plus rien refouler. Il avait appuyé sur le bouton pour ouvrir la belle et elle s’est abandonnée. Lorsqu’il mit fin à ce baiser, Megan ne voulait pas ouvrir les yeux et se rendre compte que ce tout s’arrêterait de nouveau. Elle n’a pas réussi à se détacher de ses bras, son visage toujours à quelques centimètres du sien. « Tu devrais partir avec moi et ton frère... Tu devrais partir et me laisser tomber au final. Vas-y tu es libre... » Ajoutait-il. Cette phrase lui fit comme un pincement au cœur. En guise de réponse, elle resserrait ses bras autour de son cou. « Tu peux me libérer, ça ne changera rien au fait que je reste prisonnière de mes propres sentiments. » Déclarait-elle dans un murmure. « Et c’est pas faute d’avoir essayer… Mon frère ne veut pas partir. Il est tellement attaché à cet endroit… » Lui confiait Megan.
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