When you let it rain - w/Cullen

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 When you let it rain - w/Cullen

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Edrick Burnett
member / settler of astoria
Edrick Burnett
INSCRIPTION : 30/10/2016
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IDENTITÉ : Magnéto
FACECLAIM : Aaron Johnson.
MULTILINKS : Arthur O'Bradain.
POINTS : 1049
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STATUT CIVIL : Célibataire
ANCIEN MÉTIER : Ebéniste et amateur de soupe.
PLACE DANS LE CAMP : Devenu Bûcheron - Travaillait aux potagers
ARME DE PRÉDILECTION : Sibby, sa hache.
ÂGE : 26 ans.


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MessageSujet: When you let it rain - w/Cullen   When you let it rain - w/Cullen EmptyDim 25 Déc - 23:36

When you let it rain
/ Cullen Blackwood - Edrick Burnett /
Les pensées d’Edrick se précipitaient. Décidément tout était surréaliste, ce jour là. Il réfléchissait, le regard perdu au loin. S’il n’avait pas été aussi bête, à toujours craindre et enfouir sa peur de ne pas être aimé pour lui-même, à avoir peur qu’on se serve de lui, il y aurait longtemps que tout serait réglé. Au lieu de ça, il s’était dissimulé derrière ce masque, se privant de montrer qui il était vraiment.
Le jeune Écossais tournait en rond depuis sa sortie de la Mairie. Il avait du sang sur les mains, les avants-bras et le visage. Il tournait en rond, incapable de songer à autre chose, les yeux écarquillés. Accoudé à ses genoux il fixait obstinément le vide, les yeux rougis. Il commençait à pleuvoir. Relevant la tête, Edrick observa le ciel gris avant de fermer les yeux, appréciant la sensation de froid sur sa peau. L’esprit vide, c’était la panne totale. Le genre de chose qui n’arrivait qu’aux autres. Le bouclé n’avait pas la moindre idée de la façon dont il allait s’en remettre et ses blessures aux visages ne l'aidaient à se concentrer. L’un des assaillants l’avait frappé au visage, fort, et pendant un instant tout avait disparu, puis la douleur lui avait fait retrouver les esprits et il s’était mis à riposter. Le sang… Tout ce sang. Un mort puis un autre.
Il essaya de se relever mais une douleur dans les côtes le força à renoncer. Écoutant le crépitement que sa respiration produisait dans sa poitrine, Edrick observait les gouttes d’eau tomber de plus en plus fort. Il pleuvait à torrent. Il resta là, assis, incapable de bouger, fixant les gouttes couler le long de ses doigts. Ce n’était pas la première fois que le jeune homme avait été agressé mais cette fois il avait répliqué et avait planté plusieurs coups de couteau dans le ventre de son agresseur. C’était peut-être le problème : avoir cru pouvoir échapper aux terribles choses, jouer avec la chance. Il avait fait fausse route depuis le début. Il était assis devant l'entrée de la maison c’était un endroit tranquille où il n’y avait plus personne. Cullen.
Edrick baissa la tête et croyant que son coeur allait cesser de battre, il vit - comme dans un rêve  - Cullen, non loin des maisons. Ses poumons brûlaient. Il mordit l’intérieur de sa joue, si fort qu’il sentit le goût du sang. Ca le réveilla, juste un peu mais pas suffisamment. Cullen.

Edrick avait envie de crier, d’hurler mais la gorge nouée par l’émotion rien ne sortait. Il aurait voulu courir, se relever, dire qu’il n’avait pas eu envie de faire ça. Ne se souvenant plus combien de temps il avait passé à rester assis devant la maison où il habitait avec Cullen, il se souvenait seulement qu’il s’était installé là, attendant l’arrivée de son seul véritable ami. Jamais il n’avait rencontré un homme tel que “Cucul”. Il avait besoin de le toucher, de le serrer contre lui. Doux, délicat, attachant... L’Ecossais n’était qu’un idiot, il se redressa lentement et se dirigea d’un pas tremblant et maladroit vers le quadra’ qui arrivait vers lui. Edrick avait besoin de ça, de lui, il fallait absolument qu’il le prenne dans ses bras. Cette amitié de fraîche date lui était nécessaire. Cullen.
Un pas après l’autre, Edrick se rapprochait. Une fois tout près de lui, son parfum l’enveloppa. Le bouclé pressa ses mains sur son torse et prit une grand inspiration. Il retint son souffle et ne lui laissa pas le temps de protester. Plaquant sa main sur sa nuque et prenant ses lèvres, Edrick se colla complètement contre lui. La pluie se fit plus intense. Depuis quelques semaines, le jeune homme avait passé beaucoup de temps avec le quarantenaire, à lui parler, à rire avec lui et aujourd’hui il pensait à autre chose. Cullen.
Le bouclé sentit son coeur fondre. La douleur se dissipait tandis que déjà il s’agrippait aux épaules de Cullen. Son corps se mit à réagir presque aussitôt. Il sentit ses joues s’empourprer. Jamais il n’aurait cru pouvoir souffrir autant. Les vêtements trempés par la pluie, il grelottait contre lui. Tout à coup il eut envie de pleurer - sans pour autant détacher ses lèvres des siennes - il ne savait pas pour quoi… Il s’était, pourtant, bien défendu.

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Javier Escobar
member / settler of astoria
Javier Escobar
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FACECLAIM : diego luna (odistole)
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STATUT CIVIL : divorcé, sans enfants, mais il considérait ceux de sa femme comme les siens, et ils lui manquent beaucoup.
ANCIEN MÉTIER : cuistot dans un petit resto mexicain à Portland
PLACE DANS LE CAMP : technicien en gestion de conservation
ARME DE PRÉDILECTION : n'importe quelle arme blanche, pour le reste, il ne sait pas viser
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MessageSujet: Re: When you let it rain - w/Cullen   When you let it rain - w/Cullen EmptyDim 1 Jan - 21:20

When you let it rain
/ edrick & cullen /
Lorsqu’il avait mis pied à terre en sortant de la voiture, Cullen avait réellement saisi l’ampleur des dégâts. Il y avait des gens par terre, qui saignaient, qui pleuraient, qui souffraient. Et il y avait aussi quelques cadavres. Des silhouettes se dessinaient sous ce que les autres avaient pu trouver pour couvrir les corps. Une angoisse sans nom saisit Cullen, comme un contre-coup beaucoup trop violent. Il avait pris sur lui depuis qu’ils étaient parti, mais désormais il avait du mal à ne pas paniquer sous cette avalanche de pensées plus inquiétantes les unes que les autres. Et si l’un de ses nouveaux amis se trouvait là dessous? Swan? Matt? Edrick? Oh non. Tout mais pas ça. Il sentit la crise d’angoisse s’annoncer, avant même d’avoir pu vérifier que ses craintes étaient fondées. Alors il s’assit contre un muret, ne pouvant plus gérer sa respiration qui devenait infernale et ses jambes qui lui faisaient défaut. Son rythme respiratoire lui échappait complètement et il n’y avait pas de sensation plus effrayante dans le monde. Les paumes contre ses tempes, il se balançait inconsciemment d’avant en arrière, les yeux grands ouverts par l’horreur, l’air sifflant dans sa cage thoracique. Il n’avait jamais été fait pour la guerre et c’était un paysage de champ de bataille mis à sac qui s’offrait sous ses yeux écarquillés. Il ne sut pas combien de temps il resta là, à essayer de reprendre sa respiration, à essayer de retrouver un semblant de calme, un semblant de raison. Au bout d’un moment, il fut pris d’une grande fatigue et décida de se relever pour se traîner jusqu'à la maison où il résidait. Peut-être qu’Edrick s’y trouverait. Il l'espérait de tout son cœur. En tous les cas, Cullen avait besoin de s’éloigner du chaos de la mairie et de la clôture.

La pluie ne l’embêtait plus, au contraire, elle le rafraîchissait et le lavait du sang de rôdeur, de cette odeur putride qui lui avait rempli les narines toute la journée. Cette douche était la bienvenue, quelque part. Il avait besoin d’être lavé non seulement physiquement, mais aussi dans son âme, salie par cette folie meurtrière qui l’avait pris, une fois de plus, sur le champ de bataille. Quand l’homme ne pouvait plus le défendre, c’était la bête en lui qui prenait le relais. Cette créature lui faisait peur, car elle n’était pas lui, et si jusqu’ici elle ne s’en était prise qu’aux rôdeurs, il redoutait le jour où elle se retournerait contre un humain.

Puis soudain, il le vit. Edrick. Assis sur les marches du perron de leur maison. Il s’arrêta, les yeux écarquillés, à le fixer afin d’être sûr qu’il ne s’agissait pas d’un autre tour joué par son esprit. Non il était bien là. Il était en vie. En vie. Mais comment s’assurer que ce ne soit pas un mirage? Il s’avança doucement vers lui, sans un mot, les bras légèrement tendus dans sa direction. Il avait besoin de le toucher, d’être certain qu’il était là. Il effleura du bout de ses doigts tremblants le visage d’Edrick, de peur de lui faire mal. Il semblait déjà terriblement souffrir et cette vision lui serra le cœur. Il sentit les mains de son ami se plaquer sur sa poitrine, tout près de son palpitant qui battait à tout rompre. Mais ce n’était rien comparé au moment où leurs lèvres se rencontrèrent. Le temps se déforma en un mélange étourdissant de lenteur et de rapidité. Il avait l’impression que sa cage thoracique allait exploser, mais aussi que sa vie dépendait de ce baiser. Il glissa une main dans ses boucles détrempées et l’autre sur sa joue. Il n’y avait plus de place pour l’hésitation, plus de place pour les sourires timides, et les sensations peu confortables. Là, il n’y avait plus qu’une évidence, un besoin vital de l’autre. Cullen comprit beaucoup de choses durant ce court instant. Mais il ne pouvait pas encore mettre de mots sur ça. Pour le moment, il n’y avait que des gestes, doux et passionnés à la fois, qui reflétaient tout ce qu’il n’aurait jamais su dire. Il avait passé beaucoup de temps avec le jeune homme depuis qu'il l'avait rencontré, et il l'appréciait beaucoup. Il ne s'était pas rendu compte qu'il l'appréciait aussi comme ça. Il se trouva incapable de se séparer des lèvres du bouclé. Il s’y raccrochait comme à un rocher au milieu d’une mer en furie. Cullen aurait aimé pleurer. Mais cela faisait des mois qu’il n’avait pas réussi à verser la moindre larme. À croire que ses pleurs s’étaient envolés en même temps que sa famille.

Il sentit Edrick trembler contre lui, alors il saisit doucement son visage pour coller son front au sien, les yeux fermés. « Tu es gelé. Il faut rentrer. Viens. » murmura-t-il avec beaucoup de douceur. Il ne lui prêta pas sa veste de ranger, d’une part parce qu’il y avait encore du sang de rôdeur dessus, d’autre part parce qu’elle avait une valeur étrangement forte à ses yeux et qu’il ne se sentait pas encore prêt à la partager. Il devint subitement extrêmement conscient du poids familier du fossile offert par sa fille qui se trouvait dans l’une de ses poches. Incapable de se décoller d’Edrick, il passa une main dans son dos et l’accompagna jusqu’à l’intérieur de la maison, prêt à le récupérer à tout instant s’il venait à tomber. Une fois dans l’entrée, il serra à nouveau le jeune homme dans ses bras et enfouit sa tête au creux de son cou. « J’ai eu si peur. » murmura-t-il d’une voix tremblante. Il releva la tête et écarta quelques mèches du visage de l’écossais. « Quand j’ai vu les… la mairie, j’ai paniqué. »  On pouvait déceler dans ses yeux les restes de l’horreur qu’il avait ressentie quand il avait découvert Astoria. Son regard azuré s’accrocha au blessures du jeune homme. « Qu’est-ce qu’ils t’ont fait? » C’était surtout une question rhétorique, pour souligner l’incrédulité de Cullen face à autant de violence dans le monde, et surtout, qu’on puisse vouloir frapper quelqu’un d’aussi aimable qu’Edrick.
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Edrick Burnett
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Edrick Burnett
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MessageSujet: Re: When you let it rain - w/Cullen   When you let it rain - w/Cullen EmptyLun 2 Jan - 12:55

When you let it rain
/ Cullen Blackwood - Edrick Burnett /

Edrick était au bord d’un falaise, prêt à basculer. Il était là, sa main droite posée sur son épaule qu’il n’arrivait plus à l’en défaire. Cullen était flous devant ses yeux -légèrement - embués. Les murmures du vent et de la pluie donnait au jeune homme le sentiment d’être perdu. Il resta là, immobile, attendant le châtiment divin, que Cullen le repousse comme tant d’hommes l’avaient fait avant lui. Aspiré soudain par le vide qu’il ressentait, il n’arrivait plus à penser à autre chose que le sang, l’odeur de la mort tandis que accroché au quadra’, les prunelles intenses du châtain étaient rivées sur son regard. Il sentait son corps chaud contre le sien, la seule lumière au milieu de l’obscurité. Un poids écrasait sa poitrine. Les sons lui parvenaient de nouveau, difficilement discernables mais il recomposa ce qui lui manquait. Edrick hocha la tête et le suivit. Il se laissa guider sans un mot, les yeux baissés sur ses chaussures tachées de sang. La chaleur à l’intérieur de la maison fit frissonner le corps du jeune homme et ce ne fut que multiplié quand Cullen se colla à lui et plongea la tête au creux de son cou. Glissant ses doigts dans ses cheveux mouillés, Edrick ferma les yeux et posa ses mains sur les épaules de son ami.

« Moi aussi. » souffla-t-il.

Ces mots étaient sortis difficilement, sa voix enrouée, L’air pénètra un peu mieux dans ses poumons. Il avait eu peur, peur de mourir, de souffrir et puis le sang… Le sang, la mare sous le cadavre, les gémissement plaintif jusqu’à son dernier souffle. Edrick frissonna en sentant les doigts de Cullen sur son visage. Il renifla lorsque le quadra lui annonça que devant pareil spectacle il avait paniqué. Cette phrase avait percé son brouillard, la douleur le transperça. La tristesse monta, sourde et se fraya un chemin au milieu du vide et de la douleur. Brusquement la tempête autour de lui se calma avec le contact oculaire de Cullen. Sa voix était calme, posée et rassurante. Son regard était franc mais il n’avait pas le courage de l’affronter plus longuement. Edrick baissa les yeux pour regarder ses mains sur les épaules de Cullen. Au bout d’un moment, l’écrasement disparu remplacé par une volonté de tout oublier. Il fit un petit sourire sincère. Son ami était quelqu’un de fiable, de discret auquel il pourrait un jour tout raconter. Mais… ce soir il ne voulait que penser à autre chose dans les bras de Blackwood. Le souffle tremblant, Edrick glissa ses doigts sur ses joues en tremblant. Ses yeux se posèrent sur lui, suppliants. Derrière son ami, le ciel noir se stria d’éclairs. La main de l’écossais passa sur son visage, lisse, mouillé, ses cheveux avant d’atteindre son cou. Puis elle se dirigea vers son torse. Ses doigts suivirent les courbes avant de glisser sa main sous son haut. Il tendit le cou pour l’attirer vers lui, l’embrasser. Edrick avait l’impression que son corps ne lui obéissait plus, irrésistiblement attiré par la volonté d'oublier. Il avait déjà eu beaucoup d’expériences avant lui mais ce soir c’était sentimental.

« Est-ce que… je… peux dormir avec toi ? » souffla-t-il sur ses lèvres.

Sa main descendit plus bas et frôla l’aine puis courut jusqu’à son nombril. Etrangement, Edrick était un peu gêné par la force de son propre désir, par les pulsions sentimentales qu’il avait pour Cullen. C’était bien plus que du sexe. Il reprit ses lèvres avec tendresse. Prendre la décision… la meilleure sur le moment où je la pense avec les éléments que j’ai. J'écoute mon instinct.
Il ne voulait pas dormir, pas tout seul, il ne voulait pas non plus forcer son ami. Profitant de chaque seconde, il ressentait ce que jamais il n’avait ressenti. Chaque cellule de son corps l’appelait. Il perdit tout repère, il raccrocha ses yeux qui ressemblaient à des lacs entre les arbres, où il pourrait se noyer.  Arquant les sourcils il figea sa main sur son ventre.

« Tu… veux bien ? »

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MessageSujet: Re: When you let it rain - w/Cullen   When you let it rain - w/Cullen EmptyLun 9 Jan - 22:04

When you let it rain
/ edrick & cullen /
Cullen avait toujours tenté d'ignorer cette partie de lui-même, celle qui regardait les beaux hommes de la même manière que les jolies femmes. Ayant grandit dans une famille de tradition, il s'était toujours dit que ça aurait fini par passer. Pourtant, il tombait parfois sur des personnes comme Edrick, qui avaient cette chose en plus qui le faisait tout remettre en question. C'était plus facile, avant, parce qu'il y avait sa femme et qu'il était aveuglé par l'amour qu'il lui portait. Il ne regardait plus les autres femmes, alors les hommes, il n'y pensait même plus. Les événements de cette journée cauchemardesques avaient néanmoins renversé beaucoup de choses dans l'esprit du quarantenaire. A quoi cela servait-il de s'enfermer dans des idées préconçues alors que la société telle qu'elle avait existé n'était plus? Il devait arrêter de se poser autant de questions. Il fallait qu'il profite de ceux qu'il appréciait, tant qu'ils étaient encore là. Cela commençait par Edrick, l'un des premiers à lui avoir tendu une main amicale au camp. C'était incroyable comme son affection pour lui s'était démultipliée en quelques semaines.

Les lèvres du jeune homme retrouvèrent les siennes et Cullen lui rendit son baiser en fermant les yeux tandis que ses mains remontaient doucement le long de ses hanches. Une question s'éleva au milieu de tout ça. Cullen fut pris d'un doute l'espace d'un court instant. « Je... » Il avait du mal à se concentrer avec la main d'Edrick qui descendait le long de son torse, et bien plus bas encore. Il déglutit, il y avait longtemps qu'il n'avait pas eu ce genre de contact avec qui que ce soit. Lorsque le bouclé glissa sa main glacée sous son t-shirt, ce fut comme une décharge électrique. Cullen avait une tempête dans le bas-ventre et son corps le poussait à agir sous les pulsions plutôt que la raison, pour une fois. La vérité, c'était ça, Cullen passait son temps à trop réfléchir. Cette fois-ci, son cerveau n'avait aucunement le dessus sur la situation. Ses mains, ses lèvres, son corps, c'étaient eux qui tenaient les reines. C'était bien mieux ainsi. C'était ce qui lui permettrait d'oublier les atrocités de la journée. Ses doigts agrippèrent le t-shirt trempé d'Edrick tandis qu'ils échangèrent un autre baiser, et Cullen y insuffla un peu plus de passion. Le jeune homme quémanda la réponse à la question qu'il avait posée quelques secondes plus tôt, et Cullen avait presque oublié sur quoi elle portait. L'homme aux cheveux d'ébène hocha doucement la tête. « Oui. » murmura-t-il, la respiration légèrement haletante.

Il attrapa la main du bûcheron, et l'entraîna jusqu'à sa chambre. Il avait laissé Bobby chez le vétérinaire le matin avant de partir, alors il ne serait pas dans la chambre. Il irait le récupérer le lendemain, s'il avait survécu, mais Cullen ne voulait pas penser à ça maintenant. Il suspendit sa veste sur le crochet derrière sa porte, et retrouva rapidement les lèvres d'Edrick. Doucement, sans cesser de l'embrasser, il le poussa jusqu'à son lit. Il l'aida à retirer son haut détrempé et à s'allonger sur le matelas. Avec beaucoup de tendresse, les lèvres du quarantenaire vinrent effleurer la peau du bouclé, commençant par sa mâchoire, puis descendant dans le creux de son cou, s'approchant de son épaule avant de revenir s'échouer sur les lippes de l'autre homme. Puis il se redressa, les coudes de chaque côté du visage d'Edrick. Cullen arborait une mine anxieuse, mais il avait déjà les pupilles dilatées par le désir. « Je ne l'ai jamais fait... avec un autre homme. Mais je... je serais honnoré que tu sois le premier. » murmura-t-il doucement. « Est-ce que... tu pourras... m'aider? » demanda-t-il en se mordant la lèvre. Il avait peur que son inexpérience soit une déception pour le jeune homme. Mais, à ce moment précis, il voulait vraiment le faire avec lui, il en avait même besoin. Il avait l'impression que c'était une question de vie ou de mort, il n'avait jamais rien ressenti d'aussi intense.
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MessageSujet: Re: When you let it rain - w/Cullen   When you let it rain - w/Cullen EmptyLun 9 Jan - 23:18

When you let it rain
/ Cullen Blackwood - Edrick Burnett /
Edrick fut prit de court. Cullen était sexy, vraiment sexy. Mais il était également intéressant et gentil. Il prenait soin de son chien, passait des heures à discuter avec lui et parlait avec une voix douce et rassurante. L’homme était si parfait qu’il ne semblait pas réel. Personne n’était aussi adorable, aussi gentil. Et même s'il était réel, pourquoi diable voudrait-il sortir avec moi ? Peut-être n’avait-il pas réalisé quel genre de type je suis. Une fois qu’il le ferait il y aurait peu de chance qu’il veuille continuer. Personne n’avait jamais voulu que coucher avec moi et ça n’allait pas changer avec Monsieur Cullen. pensa-t-il soudainement.
Il prit de nouveau sa main tandis qu’ils se rendaient dans sa chambre, il ne la relâcha pas avant d’être assis sur le lit. L’Écossais s’était retrouvé torse nu, frissonnant sans même se rappeler ce qui s’était passé. Il était maintenant sur le dos, Cullen sur lui, l’embrassant aussi tendrement que possible. C’était doux, apaisant. Edrick passa son bras autour de lui, se pressant contre le quadra', profitant de sa chaleur. Le jeune homme se mit à sourire, enjôleur, le fixa du regard de ses grands yeux. Puis à ses mots, haussant les sourcils, il inspira profondément. Il releva les yeux vers cet homme magnifique et vit de quelle manière il le regardait avec anxiété et désir. Il savait que ce n’était pas une farce. Ça allait se produire.
Le jeune homme hocha la tête. Tendant la main vers le haut, il prit la sienne, entrelaça ses doigts et la serra doucement. Edrick se mit à sourire dans un souffle et l’étreignit fort, approchant les lèvres de son oreille :

« J’en serais honoré, aussi. »

Son corps entier criait oui. Il redressa la tête; lui embrassa la joue avant de descendre ses baisers dans son cou. Le jeune Écossais n’avait jamais été le gars qui cherchait une relation, pas celui à désirer un dîner et un film. Mais avec Cullen… Il voulait plus. Cela l’effrayait, le terrifiait mais il ne pouvait s’éloigner de lui. Il le voulait toujours plus proche. Glissant sa main le long de son bras puis son dos laissant ses doigts descendre langoureusement jusqu’aux creux de ses reins.

« On va faire ça ensemble. »

Le bouclé sentit une onde de chaleur traverser son corps. Cédant à la tentation, il referma ses doigts sur sa ceinture et remonta les genoux contre ses hanches pour sentir sa chaleur se répercuter en lui. Edrick sentit son pouls s’accélérer. Reprenant ses lèvres il ondula légèrement son bassin contre le sien. Il l’observa, ses grands yeux bleus brûlaient d’un désir intense et il haletait encore sous le choc du baiser. Le bouclé ne pouvait détacher son regard du sien. Il était si attirant et désirable. Et le goût de ses lèvres… Un nectar qui l’avait complètement envoûté. Glissant ses doigts sur son haut il le lui retira doucement, semant des baisers dans son cou avant de jeter le vêtement sur le côté. Ils étaient à présent tous les deux torse nu. Lové contre lui ses jambes renfermés autour de ses hanches, Burnett laissa glisser ses doigts sur son torse froid et humide. Les bouclettes ébouriffés auréolant son visage, les joues enflammées. Paupières mi-closes, le regard lourd de sens, Edrick plongea son regard dans le sien.

« Embrasse moi, Cullen. »

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