(flashback) fight for the bitter end

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 (flashback) fight for the bitter end

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MessageSujet: (flashback) fight for the bitter end   (flashback) fight for the bitter end EmptyJeu 13 Oct - 11:54

(MAI 2016) L'existence basculait parfois, en un simple claquement de doigts. Le revers de la médaille, le coup de massue pour avoir trop fait confiance au diable. Au destin, ou pour l'avoir sous-estimé, confronté, raillé. Tout ne tenait qu'à un fil, si mince, fragile. Et la trop grande confiance souvent menait au pire. Était-ce cela que l'existence voulait prouver, que personne ne pourrait s'en moquer, moins encore batailler contre, espérer la renverser? Le destin, foutu destin. Et ce karma. Qu'avais-tu fait de si terrible pour en arriver là, était-ce mal que d'espérer survivre dans cet univers qui se mourrait peu à peu ? Ou testait-il ses gens, pour ne garder que les meilleurs, les plus aptes au combat. Un peu comme dans ces histoires fabuleuses, la Bible, les testaments. Ces ouvrages dont tu n'avais tourné les pages depuis trop longtemps. Anéantir le monde, pour le rendre meilleur. Allaient-ils faire leur entrée, ces fameux cavaliers noirs ? Après tout, l'apocalypse était là, bien annoncée, à la vue de tous, des plus septiques même. Et tu ne pouvais t'empêcher d'y songer. De penser à ta mère. Que faisait-elle, où était-elle. Avait-elle tenté de fuir, ou son corps reposait-il où tu l'avais laissée des années auparavant ? Peut-être dans sa main toujours ce chapelet qu'elle devait te léguer, dans l'autre une croix et ses prunelles fixant Jesus, sur les maintes tableaux pendus aux murs de cette baraque trop bien tenue pour ce quartier délabré. Certains disaient ressentir la mort de leurs pairs, comme une sorte de pouvoirs surnaturels. Conneries. Toi, tu ne sentais rien. Il faudrait que tu le vois, qu'on te le dise, mais comment ? Une chance sur mille, des millions, des milliards même que quelqu'un débarque ici, quelqu'un venant du Nouveau-Mexique. Et encore, c'était une femme discrète, ta mère. Qui ne s'aventurait au-delà des frontières, pas même dans la ville voisine. Qui pourrait bien la connaître. Mais pourquoi pensais-tu à cela, n'avais-tu assez à faire avec ta propre existence pour te rajouter des tourments ? Ou était-ce ça, cette fameuse phase finale. Ressasser chaque moment de sa vie, avant de passer l'arme à gauche, avant de s'éteindre, bêtement. Comme si cela n'était pas assez déplorable de mourir, fallait-il en plus partir avec tous les maux accumulés au cours de cette putain de vie ? Apparemment, du moins c'était ton cas. Ou peut-être pas, puisque d'après ces pseudos-médecins tu n'allais périr. Alors c'était sûrement le prix de la résurrection. S'accabler, pour mieux repartir. On en revenait toujours à cette satanée Bible – à propos de laquelle tu ne devrais plus jurer. Tu t'attendais presque à ce que Saint-Pierre fasse son entrée, t'accorde sa bénédiction, son pardon, si seulement tu le méritais. Non, toi tu irais directement en enfer, avec ta vie maculée de péchés. Et à nouveau tu te laissais emporter par ces sombres pensées, alors que la porte se refermait enfin derrière la dernière personne qui faisait barrière entre ton être et la solitude. Enfin, ce silence, cette paix malgré les tortures que tu t'infligeais. Sûrement étaient-ils lasse de toi. Sûrement était-ce pour cela qu'ils te laissaient seule, de plus en plus souvent. Seulement quelques jours que tu étais là, et déjà sûrement priaient-ils pour ta mort. Enfin non, ces gens demeuraient trop bons. Bien trop bons pour ce monde, d'ailleurs. Il n'y avait qu'à voir le métier qu'ils exerçaient, soigneurs. Ils choyaient leur prochain, alors qu'ils périraient certainement de la main de l'un d'eux. Tâche ingrate, que de panser les plaies des ingrats. Car tous le deviendraient, même toi. Si seulement tu ne l'étais déjà. Alors tu les envoyais se faire foutre, eux et leurs discours salvateurs. Qu'en savaient-ils, qu'est-ce qui prouvait qu'ils avaient bien passé au moins dix putains d'années à étudier ce qu'hasardeusement maintenant ils faisaient ? Conneries. T'étais certaine qu'au moins un sur deux mentait, ou n'avait que brièvement suivis quelques cours des années auparavant avant de se faire salement recaler. Après tout, combien survivaient à leurs mains ? La vérité, c'est que tu n'en savais rien. Parce que tu t'en fichais. Tu te fichais de la plupart de ces gens qui t'entouraient. Sûrement mettrais-tu des semaines avant de te rendre compte de leur absence, et encore uniquement si tu avais auparavant daigné remarquer leur présence. Égoïste, t'étais qu'une putain d'égoïste. Et tu ne pouvais t'empêcher de souffler, soupirer alors que cette saleté de porte s'ouvrait encore. « Putain, c'est pas bientôt fini ? » Sèche, l'irrespect coulait dans tes veines. Mais c'était cette hargne qui te soignait, cette rancœur qui soulageait tes plaies. Pas ces foutus médocs qui sûrement n'étaient rien de plus que du paracétamol. Ah ils vous prenaient bien pour des cons, avec leur langage savant. Bande d'imposteurs. Toi aussi, t'aurais dû postuler comme médecin. Juste pour voir, si avec deux ou trois mots de jargon médical t'aurais pu les convaincre. Après tout t'en avais entendu, des tonnes. T'avais passé ta vie sur les champs de bataille, dans les décombres de catastrophes. T'aurais pu simplement répéter deux trois choses, et comme eux faire la magicienne. Inciser, recoudre. Au hasard, et prier. Pour que ça passe. Juste pour voir, s'ils prenaient vraiment n'importe qui. Juste pour voir, jauger la confiance que tu pouvais accorder à ces gens qui farfouillaient dans ta putain de jambe depuis des plombes en te disant ça va aller, Victoria. Ça va aller. Foutus bluffeurs.
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Yancy Gordon
member / settler of astoria
Yancy Gordon
INSCRIPTION : 08/10/2016
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STATUT CIVIL : Coeur en miettes, c'est chiant.
ANCIEN MÉTIER : Techniquement, elle était sans emploi. Bon, elle travaillait à l'atelier d'électricité de la prison mais c'était pas vraiment un boulot hein donc... Mais avant ça elle était braqueuse de banques et ça payait franchement bien.
PLACE DANS LE CAMP : Elle fait partie de la troisième équipe de ravitaillement parce que rester tout le temps au camp, même pas en rêve. Et officieusement, elle fait partie de la bande qui alimente le marché noir. Et doublement officieusement, elle fait partie de la résistance interne. #fuckEcho
ARME DE PRÉDILECTION : Elle aime tout ce qui tire des balles mais bon, son bébé est un Colt Python 357 Magnum.
ÂGE : 25 piges


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MessageSujet: Re: (flashback) fight for the bitter end   (flashback) fight for the bitter end EmptyVen 14 Oct - 17:33



« AAAAHHH ! » je me mets à hurler alors que la coccinelle se pose sur le dossier du banc sur lequel je suis foutrement mal assise. J’veux dire, j’suis assise sur le dossier, j’suis pas censée m’asseoir là, on me l’a fait remarquer mais j’ai envoyé chier les dites personnes qui me l’ont fait remarquer. Enfin, je reste pas assise longtemps du coup puisque cette connasse de coccinelle décide de venir squatter et bon, j’ai peur de ça alors je tombe en arrière et me fracasse le dos au sol. Putain de coccinelle. Oui elles me font peur et alors ? si. C'est franchement pas drôle. Y’en a qui ont peur des araignées, d’autres qui ont peur des cucurbitacées (j’vous assure, en prison, je connaissais cette nana…) et moi, j’ai peur des coccinelles. C’est moche. Et puis ça vole. Et puis c’est moche. Je me redresse en jurant et ’attrape un bout de bois qui traîne par terre parce que non, je n’écraserai pas cette chose avec ma main : NO WAY. Si j’avais un katana j’hésiterais pas une seconde à l’utiliser pour la fracasser à la Michonne dans The Walking Dead. Qu’est-ce qu’elle avait la classe elle. Je me souviens que je me régalais à regarder cette série quand on avait le droit de mater la télé en prison. C’est con, on saura jamais si elle a survécu ou pas. Maintenant c’est nous qui sommes au beau milieu des zombies. BREF. La coccinelle finit écrasée sur le dossier du banc, en même temps, vu le nombre de fois que j’lui tape dessus hein elle risque pas de survivre. Bien fait pour ta pomme. Satisfaite, je lâche le morceau de bois, me frotte les mains et esquisse un geste pour me rasseoir quand j’aperçois une des personnes qui s’occupent de soigner les gens ici. Ah bah tu tombes bien toi. Ni une, ni deux, je fonce jusqu’au type et commence à lui poser des questions au sujet de Tori. Je passe la voir tous les jours, j’ai vu qu’elle allait plutôt bien mais je préfère demander au médecin histoire d’être certaine. Il me confirme qu’elle va se remettre. Ok. Tant mieux.

J’ai assez flippé quand elle a pris cette putain de balle…

Tori, je l’adore. On a fait notre quarantaine ensemble et le courant est passé tout de suite. Après ça, on n’a jamais cessé de se voir, de profiter de cette foutue vie ensemble. Bon, y’a eu des moments où on est resté longtemps sans se voir parce qu’elle partait en ravitaillement et moi aussi de mon côté mais heureusement, y’a toujours des moments où on finit par se retrouver. Là, pour le coup, je peux plus la louper vu qu’elle est bloquée au camp. Ce qu’elle déteste. Je le savais déjà mais le gars me le confirme : elle semble être d’une humeur de chien. J’le remercie avant de m’éloigner : allez, on va aller lui secouer les puces à Tori, lui remonter son petit moral. Je passe d’abord par la maison, récupère un truc dans ma petite planque personnelle (j’file des trucs pour le marché noir mais je m’en garde aussi un peu pour moi hein) et fonce vers le cabinet médical. J’ai à peine passé la porte que Tori m’aboit dessus.

« Sinon bonjour ça marche aussi tu sais banane. » je réponds en l’observant, un fin sourire sur mes lèvres. « Donc bonjour. » Un silence. « Et là tu dois répondre aussi bonjour normalement. Sauf si t’as décidé de faire ta mauvaise tête. Tu fais ta mauvaise tête ? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je me rapproche du lit. « Bon, pas grave si tu fais ta mauvaise tête, t’as le droit. J’ai un truc pour toi. » Je change radicalement de sujet et m’assois au bord du lit.. « En vrai, j’le gardais pour moi ce truc que j’planque mais bon, vu que t’es coincée là tu en as plus besoin que moi alors… » Mon sourire s’élargit. « Tu veux que j’te montre ? Tu veux ? »

Je tapote sur la poche de ma veste, fait frotter un peu le plastique histoire d’attiser sa curiosité. Elle va peut-être m’envoyer chier, c’est fort probable mais bon, l’idée c’est de les lui changer les idées à elle. Et en théorie, ce que je planque dans ma poche devrait au moins lui faire plaisir pendant quelques minutes. A moins qu’elle déteste ça. Ah j’suis con, j’y ai même pas pensé. Mais quand même...

Tout le monde aimes les Twinkies, non ?



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