O, Death. Won't you spare me over til another year. (lux)

âge ≡ 20 années d'erreurs et d’insouciance, quand grandir est synonyme d'abandon et que le syndrome de Peter Pan s'empare de l'âme. 20 années une majorité non atteinte ou une enfance éphémère, dans un monde où les mineurs n'existent plus, l'âge d'être adulte : permis de tuer. date et lieu de naissance ≡ en France, Lyon et son crépuscule t'ont accueilli le premier janvier 1996, nouvelle année qui commence et le gel qui figeait le paysage. origines ≡ Française de naissance, dans l'âme et dans les tripes, tu l'aimes ta patrie, ta ville, ces rues si familières. Et pourtant éprise de l'inconnu, tu voulais t'aventurer, découvrir, voyager. Les pieds cloués au sol mais la tête dans les nuages et le lointain. Tu voulais partir alors t'es partie, excursion, bouffée du renouveau. Quand le voyage de la vie mène aux portes de l'enfer. L'ironique mal du pays s'éternise en un toujours pourtant si fragile. ancien métier ≡ T'es une vraie pile électrique, tu veux tout tester tout connaître, impossible de te poser. Instabilité chronique. T'as été en fac de lettres, d'arts plastiques, de psycho. T'as fait des stages dans des boîtes de graph, t'as été ici et là. T'aimes te cultiver mais à ta façon. Tu ne veux pas qu'on t'impose, qu'on te dicte et te diriges. Tu n'étais pas faite pour rester sur les bancs de la fac à écouter un professeur, suspendue à leurs lèvres mais le regard tourné vers l'extérieur. Fervente partisane de l'école de la rue. Tu fais tes propres erreurs, tes propres choix, tu apprends dans tes rencontres. Et pourtant faisant mine d'expérimenter la vie tu ne faisais qu'y goûter. Sauvagement et timidement à la fois. Artiste un peu bohème qui ne vivais pas de ta passion, t'écrivais, tu peignais, tu dessinais, tu photographiais, tu collais et rafistolais. T'étais partout à la fois. Voulais toucher à tout sans jamais te poser. T'enchaînais les petits boulots par nécessité pas par envie, car t'étais accrochée à ton indépendance et ton autonomie si durement gagné. Tu voulais te débrouiller seule et te montrer adulte mais étais touchée du syndrome de Peter Pan paradoxalement, tu ne voulais pas réellement t'engager dans la vraie vie, la vie de grands comme tu disais parfois. Car tu n'en n'avais vu que les plus mauvais aspects. Ta vie professionnelle était un joyeux bordel, tu n'arrivais pas à garder un job. Changeant constamment d'envie et d'avis. Aujourd'hui rêves, aspirations, ambitions.. tout ça ne rime plus à rien. Il faut être doué pour une et unique chose : survivre. ancien lieu d'habitation ≡ rue Montesquieu dans le 3ème arrondissement de Lyon, tu étais en voyage avec ta soeur aux USA, depuis à peine un mois, quand les frontières ont été bouclées. statut civil ≡ Autrefois t'étais en couple. Avec un grand "C". Comme C'est le bon. Oublier ces hommes de passage qui ne t'ont pas regardé ou mal, ces aventures au goût amer, ces rejets que tu camoufles sous un masque de petit soldat fier. Parfois si fragile, si chancelante, sans point d'encrage, jouant des rôles dans lesquels tu te perds. Petite fille tremblante ou séductrice chevronnée. Même pour lui tu ne voulais pas te changer, pour ne plus te reconnaître, et faire la paix avec toi-même, abandonner tes masques et tes peurs. Ta dérive éperdue, prête à te donner au premier venu pour qu'il te parle de toi, qu'il te donne confiance en toi. En quête d'un regard qui te reconstruira. Parfois tu croyais qu'il était ce regard. Qu'il te reconstruisait. Et puis t'as cligné les yeux. Et il a disparu. Faut pas cligner des yeux, c'est dangereux, tout s'évapore en un éclair. Alors aujourd'hui volage, avec un petit "v" mais de grandes envolées. Tu te contente de goûter à quelques friandises de temps à autre, mais tu respecte les doses d'amour homéopathiques que tu t'es fixée. Tu te prends les pieds dans tes émotions. L'amour dans cette réalité n'existe plus, il n'y que de l'échange de peau réconfortant, du désir immédiat. orientation sexuelle ≡ Tu aimes la poigne virile, le ton suave de la voix des hommes et leur barbe qui te pique le visage, leur force princière qui te sert les hanches et te domine avec adresse, leurs baisers enflammés et leurs étreintes musclées. Tu aimes leurs courbes divines et la douceur de leur peau, les lèvres gourmandes d'une femme sur ton épiderme glacé, leurs tendres caresses et leurs long cheveux qui chatouillent ton nombril. Tu prends ton plaisir au masculin et au féminin, l'orgasme n'a pas de genre. Bisexuelle. situation familiale ≡ Autrefois y'avait de l'harmonie. De l'entente, du soutien, de l'amour. Autrefois vous étiez une famille. Soudée liée. Une famille unie, heureuse... Normale. Enfance période de l’insouciance. Et puis t'as grandi, trop vite, trop violemment. Ton père est mort. Un truc dégoûtant est venu le faucher, un truc appelé métastase, cancer. Ta mère s'est réfugiée au fond de son verre et n'a plus jamais été la même après ça. Tes frères ont foutu le camps. Parfois, souvent même, tu leur en veux, mais tu comprends. Si t'avais pu partir tu serais partie, si t'avais pu recommencer, changer, oublier. Mais t'as pas pu. Y'a toujours ceux qui s'en vont et ceux qui restent. Toi t'es restée. Au prix des rêves. De la vie. T'es restée pour être l'adulte et t'occuper d'elle avec ta soeur jumelle. Ta soeur elle, est morte, ici, sur ce sol étranger que vous aviez foulé au nom de Liberté. C'était y'a six mois, juste avant de trouver Astoria. Quelques jours de plus... non, quelques heures de plus et tout aurait été différent. Aujourd'hui ton passé est bloqué dans ton présent. date d'arrivée au camp ≡ il y a six mois. place dans le camp ≡ tu fais partie de la troisième équipe de ravitaillement mais il faut dire que c'est extrêmement récent, tu t'es portée volontaire car t'as l'espoir fou de tomber sur ton frère durant l'une de vos expéditions, ce qui bien sur n'est encore jamais arrivé.  aptitudes de survie ≡ t'es invisible. On ne te remarque pas, si ce n'est ta crinière de feu qui attire parfois un peu trop l'attention. Tu es le genre à passer inaperçue, petite, fluette, discrète, tu te faufiles à pas de chat. On ne t'entend pas, on ne te voit pas. C'est comme ça que t'as survécu, en étant une ombre parmi les morts. Les walkers sont attirés par le bruit et ils trouvaient des proies bien plus voyantes que toi et bien moins rapides. Quant aux vivants tu leur jouais la même entourloupe, petite voleuse qui s'aventurait dans les campements pour dérober au nez et à la barbe. C'est là ton plus grand talent, l'agilité, le silence, tu es aussi furtive qu'un félin prenant et repartant aussitôt. C'est en partie pour cela que tu as été acceptée dans l'équipe de ravitaillement, certains savent se défendre, attaquer, tirer, se battre.. toi tu n'en as guère l'utilité tant qu'on ne te voit pas. Et tu excelles dans l'art de ne pas être remarquée. Ça a toujours été ainsi, tu étais la jumelle timide et réservée éclipsée par ta soeur, jamais t'aurais cru que ça signerait ta survie et sa mort. Tu es aussi très douée au lancé de couteaux, c'est un peu comme des fléchettes mais avec des cibles en mouvement. Tu t'aies fait d'abord la main sur les rôdeurs, très lents. L’exercice s'est avéré plus compliqué quand il s'agissait d'humains qui eux ont des réflexes. Cependant en t'entraînant à Astoria tu as amélioré ta technique et désormais tu ne rates quasiment jamais ta cible.. qu'elle gambade ou pas. Ça t’évite le combat rapproché qui te met souvent en difficulté, tu es trop jeune, trop frêle, trop petite. Te mettre à terre est un jeu d'enfant et ta seule chance de victoire est l'effet de surprise ou prendre ton adversaire de vitesse. Dans ces cas-là, la fuite est encore la meilleure des options, tu disparais rapidement, tes jambes sont tes meilleures alliées. armes de prédilection ≡ Aucune arme à feu. Surtout pas d'arme à feu. Depuis que ta sœur a été abattue avec ton propre flingue tu ne supportes plus la moindre détente, sursautant à chaque coup tiré telle une gamine apeurée. Tu préfèrerais te battre à mains nues incapable de tenir l'objet de ta hantise entre tes mains, c'est déjà arrivé d'ailleurs.. t'avais ce beretta devant toi et t'as choisi de saisir une branche pour empaler un rôdeur. D'ordinaire tu portes tout une palette de couteaux à la ceinture que tu lances comme des fléchettes acérées mais tu possèdes aussi un sabre type yatagan que tu as volé dans un musée de Portland. traits de caractère ≡ écrire ici.