The storm. feat Cirilla

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 The storm. feat Cirilla

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MessageSujet: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyDim 16 Oct - 21:01

the storm

I know you didn't bring me out here to drown, So why am I ten feet under and upside down ? Barely surviving has become my purpose, because I'm so used to living underneath the surface...
« Sur le terrain, vers 10 heures, et ne soit pas en retard, Cirilla » avais-je sifflé en déposant doucement ma main sur sa frêle épaule d'un air glacial usuel. Avec ce qui s'était passé à la mairie, je me suis dit qu'il était temps qu'on s'y remette. J'avais peur pour elle, après tout, bien que je ne le laissais pas croire. Ces derniers temps, notre relation se fragilisait, elle était même à l'agonie. Je me doutais bien que cela avait un lien avec mes récents agissements... Je me doutais bien.Je l'avais nargué, je m'étais même moqué. Alors qu'il s'agissait probablement du plus grand drame de sa vie. Mais toute cette histoire, à l'ambiance incestueuse, c'était trop pour moi. Et je n'avais su que faire d'autres que de transformer ce malaise en des piques acerbes. Sauf que l'homme, l'humain, il avait un coeur. Et ce coeur, oui ce coeur-là, avait essuyé de nombreux refus de sa part. Ça avait fini par m'avoir, par m'écorcher vif.  Et donc, les seuls instants que je passais avec elle, c'était soit pour nous entraîner, soit pour me prendre la tête, soit être ensemble et ne plus être capable d'agir comme avant,comme quand tout allait bien.

Mais " faire comme s'il ne s'était rien passé" Comme si je n'avais jamais avouer mes sentiments, ce n'était pas forcément l'acte le plus futé qu'il m'aie été donné de faire dans cette vie... et puis, on ne pouvait constamment s'ignorer, à un moment ou à autre, il fallait crever l'abcès. Mon mentorat me manquait atrocement quand je pensais à la petite brunette,c'était un fait et non une plainte.Il fallait remédier à tout ça. Alors je l'y attendais, les bras croisés, bénissant les dieux d'avoir trouvé récemment des piles à montre pour faire fonctionner à nouveau les nôtres. 10H05. Elle était définitivement en retard et la rage sévissait dans mon ventre, tel un gigantesque feu ardent. Quand je la vis arriver, je feins l'ignorance et enfilai mes gants. Puis, je soupirai, en voyant qu'elle n'avait vraiment bonne mine. « Bonjour, Cirilla ... » me contentais-je de lui dire tout en glissant ces deniers jusqu'à mes poignets. « Alors prête? Il y a longtemps que tu ne t'es pas entraînée, je suis sûr que t'es rouillée » Insinuais-je donc en évitant de trop la regarder dans les yeux. Et si je le faisais, je les fuyais une fraction de seconde plus tard.

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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptySam 22 Oct - 13:08


The Storm


Encore une belle journée qui commençait à Astoria. Cela faisait plus d'un mois maintenant que Cirilla Blackthorn et Duncan Westfall étaient entre ces murs. Parfois, la belle brune se disait qu'ils pourraient y vivre jusqu'à la fin, vivre presque normalement, vivre entourés de leurs nouveaux amis, de leurs nouvelles familles. Et puis, il y avait d'autres fois où une folle envie de s'enfuir venait s’immiscer dans son esprit. Elle avait l'impression d'étouffer, où tout paraissait étrange autour d'elle. Mais heureusement sa fonction au camp lui permettait de sortir de cette prison dorée, de ne pas oublier ce qu'il y avait à l'extérieur. Et là, elle se rappelait que dans un monde pareil, on ne peut pas être heureux. Ce monde ne leur appartenait plus. Aujourd'hui, il appartient aux zombies. Ceux qui ont survécu et qui vivent à Astoria ou ailleurs sont les plus forts. Mais ils ne sont qu'une poignée. Leurs vies ne tiennent qu'à un fil, un fil si fin qui risque de se rompre à tous moment. Des gens meurent encore malgré les remparts qui les séparent de vrai monde, celui que Ciri connaissait par cœur. La plupart du temps, c'était des personnes qu'elle ne côtoyait pas vraiment. Elle les voyait au camps mais ne leur adressait jamais la parole jusqu'à ce qu'elle fasse une mission avec eux. En règle général, elle évitait de leur adresser la parole, ainsi, elle évitait aussi de créer un lien avec eux. Mais passer une heure en leur présence lui suffisait pour s'attacher à eux et souffrir de leur mort.

Huit heures, quelqu'un sonnait à la porte. Depuis, cinq heures, Cirilla était réveillée. Elle s'était installée sur le canapé du salon avec Saphir. Blottie l'une contre l'autre, la tête enfuie dans son pelage, la jeune femme essayait d'oublier son cauchemar de la veille. C'était toujours le même, la mort de Raphael, les rôdeurs, la fausse couche... Chaque matin, elle se réveillait avec ces images en mémoire. On disait que le temps effaçait tout, mais visiblement, il n'effaçait que les bons moments et faisait durer les pires souvenirs. On sonnait encore une fois à l'entrée. Blackthorn se leva enfin pour répondre à l'impatient. Lorsqu'elle ouvrit la porte, Stone ne s'attendait pas à faire face à Duncan. Elle évitait le plus possible d'être avec lui et heureusement, sa fonction dans le secteur de ravitaillement était sa meilleure excuse. Mais à cet instant, elle n'avait pas le choix. « Ok. Je serais là. » Répondit-elle simplement. Pas de politesse, pas de vanne mal placé sur sa relation avec son supposé frère. Peut-être qu'aujourd'hui, ils ne se prendront pas la tête. Peut-être qu'aujourd'hui, le ciel leur tombera sur la tête... Ou autre chose. Bref, elle avait accepté et elle viendra. Même si cela n'était pas de gaieté de cœur, elle n'allait pas refuser un entraînement à son mentor. Elle s’entraînait régulièrement, mais seule ce n'était pas pareil. Il n'y avait personne pour lui faire la réflexion que ses pieds étaient mal positionnés, personne pour lui rappeler que sa garde du côté droit n'était pas bonne.

Lorsqu'elle entra dans la salle d'entraînement, elle vit tout de suite la mine maussade de l'homme. Un rapide coup d’œil à la montre à son poignet l'avertie qu'elle était légèrement en retard. Pas de quoi faire un drame. Mais visiblement, cela à suffit pour rendre ronchon Duncan. « Parle pour toi, Duncan. Ce n'est pas moi qui reste coincée à Astoria. Dire qu'en quarantaine, tu disais ne pas vouloir rester. Que ça ne t'inspirait rien de bon. Est-ce que depuis qu'on est là tu es déjà sorti loin du camp ? » Sitôt avait-elle dit tout cela, elle le regretta. Malheureusement, c'était plus fort qu'elle, que eux d'ailleurs. Tout était prétexte à dispute, il suffisait d'une étincelle. Elle attendit la réaction de l'ancien militaire en silence, un bō en main et se mordant instinctivement l'intérieur des joues.

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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyLun 24 Oct - 6:45

the storm

I know you didn't bring me out here to drown, So why am I ten feet under and upside down ? Barely surviving has become my purpose, because I'm so used to living underneath the surface...
Au moins, elle n'avait pas refusé l'entraînement. J'aurais compris la divine tentation, celle de m'éviter, bien entendu... Ah Cirilla. Cirilla - pensais-je alors en secouant la tête d'un air maussade - elle  et son constant besoin de me repousser. Se rendait-elle compte au moins de ce qu'elle faisait? De ce qu'elle me faisait ?  Parfois , j'avais la curieuse impression qu'elle croyait que l'univers tout entier tournait autour d'elle. Pas une seule seconde, pas un seul instant, elle n'avait daigné m'inclure dans sa vie. Je n'occupais que la place de mentor. Pas d'un ami. Pas d'un amant. Encore moins d'un amoureux. J'avais toujours été relégué au second plan, bien contre mon gré. C'était comme avec ça avec la jeune louve. Alors oui , évidemment, à un moment j'usai d'un ton cassant. Oui , à un moment, il y eut des prises de tête, des engueulades qui ne finissaient plus. Au fil du temps, je devins adepte des piques acerbes. Je me mis même à moquer durement de leur relation à eux deux, la langue endiablée par une jalousie évidente. Et encore, j'avais eu raison de le faire. Ma chère protégée était incestueuse. Je n'avais jamais hésité à le lui rappeler durement malgré le fait que cela aie été involontaire de la part des deux parties. Parce que c'était comme ça, parce que j'étais cartésien et que je ne lui avais jamais vraiment menti.

Et puis un de ses soirs, alors qu'elle et moi buvions un coup pour une fois depuis notre arrivée ici, je me fis plus loquace qu'à l'habitude. Avouant, jusqu'ici, des propos que j'avais maintenu secret. Comme, par exemple, le fait d'avouer mes sentiments à son égard. Depuis, ce jour, entre la haine et la honte, les sentiments se mélangeaient drôlement. Mais j'avais besoin de la voir. Ce n'était pas juste un caprice. C'était une nécessité. Même quand ça allait au plus mal, je mourrais à l'idée de ne pas la voir. Je me sentais chaque fois un peu plus minable de penser à elle de la sorte alors qu'elle se fichait de moi depuis toujours. Mais un peu plus, à chaque fois, je devins misérable.L'idée de l'entraînement était le meilleur prétexte que j'avais en tête pour qu'on se voit. Pathétique, je sais, mais ça fonctionnait. C'était impersonnel et instructif, Cirilla ne pouvait me le refuser.

Je détestais les gens retardataires, elle y comprit. Mais ce n'était pas de son retard dont j'étais en furie, mais de notre histoire de nous deux. La belle aux yeux fauve réplique à mes paroles, parfaitement crampée sur sa position. Un rire s'échappe de ma gorge.Faussement amusé, je lui rétorque aussitôt « Pas encore,mais ça ne saurait tarder , il commence à manquer de munitions dans le bunker » J'effectuai à ses paroles des mouvements brusques avec mon Bô et lui asséna une première attaque, qu'elle esquiva avec brio. L'élève surpassera-t-elle le maître aujourd'hui? Je ne crois pas, non. « D'où te vient cette arrogance, Cirilla? T'as encore à travers la gorge d'avoir fait des galipettes avec ton frangin? » Aie. Pas très sympathique ça non plus. Et moi aussi je regrettai aussitôt. Elle redouble d'effort et m'envoya un coup directement dans les côtes. Pas pour le moins du monde essoufflé, je lui balance, alors que mes prunelles assassines croisent les siennes « Pas mal! La prochaine fois vise plus haut, question de me couper le souffle » J'effectue encore quelques cercles avec mon bâton pour la déconcentrer et puis je lui envoie mon bâton dans l'articulation de ses genoux, l'envoyant valser au sol. Je l'aide aussitôt à se relever en esquissant un sourire teinté d'arrogance « Ne te laisse pas trop déconcentré par un excès de fierté. » Je savais bien que j'étais dur avec elle mais il ne s'agissait là que de mon seul mécanique de défense contre mes propres sentiments. Rien de plus, rien de moins...
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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyVen 28 Oct - 19:01


The Storm


"Comprendra-t-il un jour que si je fais ça, c'est pour s'éviter des souffrance inutile ? Pourquoi veut-il absolument que ça soit moi, il y a assez de femmes à Astoria ? Est-ce que je pourrais supporter de le voir avec une autre ?" Tous les jours, Duncan tourmentait son cœur et son esprit. Lorsqu'il était là, il la poussé à bout, espérant sans doute briser ses défenses. Mais à chaque confrontation, la détermination de Cirilla se renforçait. Alors, ils se fâchent, s'engueulent et heureusement, jusqu'à présent, ils ne sont pas encore venu aux mains. Puis, ils s'éloignent, un temps, suffisamment pour que l'absence de l'homme pèse et qu'elle veuille à nouveau le voir. C'est égoïste, elle le sait. Cependant, au grand jamais, elle ne souhaitait être le centre de l'univers. Attirer l'attention ne lui a jamais plu. Avant, bien avant les rôdeurs, Cirilla Stone Blackthorn était le genre de femme a se cacher. En classe, elle était la fille que personne ne remarquait, trop banal, trop discrète. Elle avait peu d'amis et ceux qu'elle avait lui suffisait amplement. Avec l'âge, elle s'est forcé à être plus sociable, surtout avec son métier d'apothicaire, elle devait savoir accueillir les clients, les conseillers et au fur et à mesure, elle était devenue beaucoup moins timide. Mais de là à vouloir qu'on fasse attention à elle, non, elle était beaucoup trop altruiste pour ça. A la base, Ciri aimait aider les gens. Seulement, dans ce monde, il n'y avait plus de place pour la générosité. Aider quelqu'un et en retour, il vous vole toute votre nourriture, vos armes et en plus, il envoie à la mort. Plusieurs fois, la jeune femme s'était fait avoir. Plusieurs fois, elle a frôlé la mort. Et à chaque fois, elle étouffait un peu plus sa gentillesse. Jusqu'au jour où elle le rencontre, Duncan Westfall. Sur le moment, elle avait cru que s'en était fini d'elle, qu'il allait lui faire subir un sale quart d'heure avant de la balancer aux mordeurs. Mais elle avait eu tord, il l'avait aidé à s'enfuir. Il lui avait donné les moyens de vivre et d'espérer à nouveau. Pour ça, Blackthorn ne regrettait pas le moins du monde d'avoir rencontrer Westfall. Elle le considérait presque comme un père de substitution. Alors dire qu'il ne faisait pas du tout partie de sa vie, c'était une insulte. Duncan était devenu indispensable, comme l'air, sans lui, Cirilla ne serait plus là à l'heure qu'il est. Sans lui, elle n'aurait pas reprit goût à la vie. Seulement, tout à basculer d'un coup. Ils venaient de sortir de la quarantaine, pour fêter cela, Cirilla a acheté quelques alcools au marché noir pour le boire discrètement au lac à l'extérieur des murs d'Astoria. Ils s'étaient bien marré au début, mais au fur et à mesure des verres, l'homme devenait étrange. Il cachait quelque chose et la canadienne mourrait d'envie de le savoir. « Qu'est-ce que tu me caches, Duncan ? » Lui lança-t-elle. Au début, il changeait de sujet et puis d'un coup, il explosa. A la fin, Cirilla resta muette. Elle aurait pu lui dire qu'elle aussi, elle éprouvait les mêmes sentiments. Au lieu de cela, elle demeura interdite. Et à partir de là, les choses s'envenimèrent entre eux. Chacun restant camper sur ses positions, aussi têtu l'un que l'autre.

A cet instant, face à face, ils se fixèrent, échangeant quelques paroles. « Pas encore,mais ça ne saurait tarder, il commence à manquer de munitions dans le bunker. » « J'en ai entendu parlé. Mon chef disait qu'il n'y avait plus rien dans les alentours et qu'il faudra aller plus loin. Je ne pensais pas que tu serais de la partie. » Puis, ils commencèrent enfin l'entraînement. Concentrée sur les mouvements de son mentor, Cirilla ne s'entendait pas du tout à sa réflexion. « D'où te vient cette arrogance, Cirilla? T'as encore à travers la gorge d'avoir fait des galipettes avec ton frangin? » Elle ne faisait rien de plus que ce qu'il lui avait apprit durant les mois à l'extérieur d'Astoria. Et pour éviter d'envenimer les choses, elle garda le silence, prenant la remarque telle une claque au cœur. Ce n'était pas le moment de faiblir. Elle devait garder la tête froide si elle ne voulait pas se prendre le bō en pleine poire. « Pas mal! La prochaine fois vise plus haut, question de me couper le souffle » « Merci du conseil. Je n'hésiterais pas la prochaine fois. » Répondit-elle glaciale, le regard fixait sur celui de Duncan sans expression. Finalement, Cirilla se retrouva à terre. La main tendue de l'homme vers elle, elle l'ignora et se releva d'elle-même. « Et là, c'est qui le plus arrogant de nous deux ? Tu espère quoi en agissant de la sorte ? C'est vrai que ça me donne vraiment envie de me jeter dans tes bras. Tu es vraiment pathétique. » Cracha-t-elle en lui envoyant l'extrémité de son bâton dans le ventre pour l'obliger à se plier en deux. Ensuite, elle changea de main en le passant derrière son dos pour abattre l'arme à l'arrière des genoux pour le mettre à genou. Et pour le grâce, elle était sur le point de le frapper aux épaules pour l'allonger, mais il réussit à bloquer son geste et à se redresser.

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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyVen 28 Oct - 21:25

the storm

I know you didn't bring me out here to drown, So why am I ten feet under and upside down ? Barely surviving has become my purpose, because I'm so used to living underneath the surface...
Là dehors, les décorations de Halloween n'étaient plus qu'un vestige d'un passé lointain. On ne voyait plus de citrouilles, plus de Dracula ou film d'horreur ensanglanté pour nous mettre dans l'ambiance.Pourtant, je me rappelais encore de l'époque où mes filles adorées cueillaient des bonbons, la tarte à la citrouille de leur mère mais également de tous ces squelettes, figurines vampiriques, ces épouvantails  d'automne et de ses diables qui ornaient les maisons de notre quartier, dans une banlieue aux milles lanternes.Je me souviens même des costumes que portaient mes filles lors de leur toute dernière, beaucoup trop vieilles pour poursuivre la cueillette de friandises. Nous étions tous loin de nous douter que nous allions vivre en réalité tous ces monstruosités qui nous faisaient peur. Que nous allions devoir nous la joueur " faucheuse " avec ces macabres revenants qui avaient envahi notre existence, notre vie paisiblement rangée, un peu comme une verrue, la sensation était bien là : elle dégoûtait. Je repensais à tout ça tristement car c'était une époque que j'adorais,mais que désormais je me devais d'oublier parce que le monde n'était plus du tout ce qu'il était. D'ailleurs...JE.. n'étais plus du tout le même depuis la quarantaine et mes confidences. Elle devait certainement le savoir, tout au fond d'elle-même, que je me comportais ainsi parce que j'étais blessé. Je ne pouvais pas croire le contraire. Mais à mes yeux, quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse, elle m'a toujours prouvé qu'elle seule comptait dans son univers. Moi? J'étais qu'un mentor à ses yeux. Qu'un " professeur" Putain... ça m'énervait rien que d'y penser. Combien de fois j'ai rêvé de l'embrasser, là, devant tout le monde, devant son " frère ". Pousser la concurrence. Mais je n'étais qu'un lunatique, jamais je n'aurais osé , pas après tous ces cuisants échecs. Pas après son perpétuel rejet. J'avais cessé d'extérioriser mes charmes. J'étais devenu impénétrable. C'était elle qui avait créé cette montagne de glace. C'était sa faute.

Et l'entraînement débuta de façon abrupte, inconfortable. Mais cette fois, c'était la mienne. Ma faute. J'étais arrogant et je ne réfléchissais pas vraiment à ce que je voulais lui dire. Je lui balançais tout, sans vraiment me soucier que ça lui fasse du mal, pour me réprimander mentalement par la suite. « J'en ai entendu parlé. Mon chef disait qu'il n'y avait plus rien dans les alentours et qu'il faudra aller plus loin. Je ne pensais pas que tu serais de la partie. » Je ne fis qu'hocher la tête en la réprimandant d'un regard « J'en ai glissé un mot. J'ai quand même de l'expérience sur le terrain, une formation..Même si tu me crois rouillé et trop vieux » Nous nous concentrâmes sur notre danse combative quand je lui lançai ma première pique amère. J'observais la belle ravaler ses paroles. Elle préférait le silence à la conversation. Bien, bien, qu'il en soit ainsi! J'en rajoutai une couche en lui donnant un conseil d'entraînement, conseil qu'elle s'empressa de me remercier froidement. Ce fut à mon tour dès lors de garder le silence et de faire des cercles avec mon bô pour la déjouer avec brio, la plaquant au sol. Navré que ce soit passé de cette façon, je lui avais tendu la main, sincèrement cette fois, dans le seul but de l'aider à se relever. Mais elle se releva seule, et elle avait les yeux revolver. Tant mieux. Je lui adressai le même regard.« Et là, c'est qui le plus arrogant de nous deux ? Tu espère quoi en agissant de la sorte ? C'est vrai que ça me donne vraiment envie de me jeter dans tes bras. Tu es vraiment pathétique. » Elle n'avait pas tord, vous savez. Je n'y gagnais rien, mais alors rien du tout à lui parler de cette façon. Ni joie, ni satisfaction, ni exaltation... alors pourquoi? Je me détourne d'elle ,un instant, serrant mes poings violemment. « Qui a dit que je voulais que tu te jettes dans mes bras, hum? Te berce pas d'illusion Blackthorn, ce que t'as entendu l'autre jour, c'était une sottise sortie de la bouche d'un mec complètement ivre » La vérité est que je l'aurais prise, là maintenant, à même le sol, sous les yeux de tous. J'aurais laissé parler mon côté bestial, animal. J'aurais laissé ce désir me brûler les entrailles len-te-ment... Mais ce qui m'incendiait encore plus était ma retenue. Oui. Je devais me contenir. Encore et encore. Et je jouais. Je jouais la meilleure pièce théâtrale de toute ma vie. Moi, dans le rôle de l'homme effacé, qui ne peut exprimer ses émotions librement. Alors un rictus se forma sur mes lèvres, un rictus sinistre, très peu aimable, témoignant de ma colère. J'étais en rogne. En rogne contre ma propre personne. Et je me devais de rejeter la faute sur elle...

tac. tac. tac. Entendez-vous le bruit du bois qui s'entrechoque ? Nous avions repris la danse, en faisant valser nos pieds et nos mains pour nous asséner de coup inutilement violents. BON SANG QUE C'ÉTAIT LIBÉRATEUR.
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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyDim 30 Oct - 19:13


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Sur le chemin vers la salle d'entraînement, Cirilla s'était attardé. Elle était partie pour arriver en avance, mais certaines choses ont retenues son attention. Tout d'abord, il y avait eu le changement de saison, les feuilles avaient changées de couleur. Elles avaient troqués leur vert pour des couleurs tels que le rouge et le orange. L'automne était enfin arrivé. C'était la saison préférée de la jeune demoiselle et non parce qu'elle est née à ce moment-là. Il y avait autre chose qui lui plaisait durant cette période, peut-être parce qu'il fait moins chaud et pas encore froid, les couleurs et même les gens lui paraissaient plus agréable en cette saison. Puis, il y avait les citrouilles sur le bord des fenêtres. A Astoria, il y en avait moins, mais durant sa marche, elle constata qu'il y en avait tout de même. Rien que de penser aux tartes à la citrouille, la canadienne avait l'eau à la bouche. Il y avait aussi le mauvais côtés de l'hiver. Celui où les araignées rentraient dans les maisons pour se mettre à l’abri du froid. Avant de partir, Stone les a traqué jusqu'à dans leurs toiles d'araignée car elle en avait horreur. Surtout qu'ils avaient tendance à la prendre par surprise en se mettant devant ses yeux quand elle ne s'y attendait pas. C'est amusant de voir que malgré le fait qu'elle est vécu des mois à l'extérieur en présence des zombies, elle puisse encore être effrayé par un petit insecte.

Ils n'étaient pas seuls dans la salle d'entraînement. Dommage parce que Cirilla avait une grosse envie d'exploser, de hurler et de se déchaîner sur Duncan. Mais elle sentait les regards dans son dos. Des curieux s'étaient regroupés non loin d'eux pour profiter du spectacle. Heureusement, ils n'entendaient rien à ce qu'ils se disaient. Du coup de l’œil, la jeune femme aperçue une enfant, elle était mignon avec sa belle tresse blonde. Elle tenait dans ses mains un paquet de bonbons, qu'elle dévorait tout en observant les deux adultes s'entraîner. Elle portait un pull bleu avec un dessin dessus. Cirilla supposa que c'était la tête d'un chat noir. La présence de cette fillette lui rappela aussitôt qu'elle avait perdu son enfant quelques mois plus tôt. De ça, Duncan n'était pas au courant et la brunette n'allait pas lui en parler de sitôt. Il ne comprendrait certainement pas. Comme il ne comprenait pas pourquoi elle se refusait à lui. Pourtant, il devait bien voir son air abattu à chaque fois qu'elle était en présence d'enfant ? Ou peut-être pas, tellement était-il aveuglé par ses sentiments pour elle. Des fois, Blackthorn avait peur de lui, peur qu'un jour il fasse vraiment une bêtise. Pour l'heure, ce n'était que des paroles balançaient bêtement pour blesser. Mais personne ne pouvait être certain qu'un jour, il ne fera pas un truc complètement idiot. Cirilla n'était pas voyante, mais elle se méfiait, il était devenu un inconnu, alors qu'il y a peu, elle avait l'impression qu'ils se comprenaient vraiment. Et à présent, muni d'un bô, tous deux étaient en mesure de blesser physiquement l'autre. Ce qui risque fortement d'arriver si la belle aux yeux bruns ne restait pas attentif à son combat.

« Qui a dit que je voulais que tu te jettes dans mes bras, hum? Te berce pas d'illusion Blackthorn, ce que t'as entendu l'autre jour, c'était une sottise sortie de la bouche d'un mec complètement ivre. » Cette fois-ci, Cirilla se mordit la lèvres inférieure. Cette fois-ci s'en était trop, elle ne pouvait pas rester sans rien dire. Elle voyait bien qu'il mentait et que ce petit jeu les faisait souffrir tous les deux inutilement. « Oh, vraiment ! Alors peux-tu m'expliquer pourquoi depuis ce soir-là, tu agis en vrai connard ? Pourquoi tu me fais chier avec ce qui s'est passer avec Adriel ? Tu es censé me soutenir, pas faire de ma vie un cauchemar ! Dans ce cas, autant que je retourne dehors, c'est moins l'enfer qu'ici avec toi. » Voilà, c'était dit. Le silence entre eux était pesant, on n'entendait que le bruit des bôs qui s'entrechoquaient. Tac. Tac. Tac.

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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyMar 8 Nov - 4:58

the storm

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Ma bouche crachait d'horribles paroles, mais mon coeur lui, saignait abondamment. Une blessure dont le trou béant ne se refermait pas. Et si la fauve à la chevelure lisse, soyeuse, d'un brun intense rappelant celui du boisé qui surplombait le camp d'Astoria pouvait déceler cette lueur dans mes prunelles attristées, elle y verrait l'authenticité. D'un homme. D'un homme qui aime, mais qui ne peut avouer de peur d'essuyer à nouveau un rejet. Cirilla. Rien qu'à l'évocation de son prénom je sentais mon coeur se serrer fortement dans ma poitrine. Je n'ai jamais compris d'ailleurs comment elle parvenait à me procurer cet effet mais ça a toujours été comme ça. Dès le départ. Depuis toujours. Depuis notre rencontre, dans cette maison abandonnée, alors que je lui avais sauvé la vie. Alors que j'avais tout abandonné pour la protéger. Je m'étais juré de ne pas m'attacher, de juste être un vulgaire militaire qui fait son boulot. Mais c'était difficile, parce qu'elle était attachante. Avec son sourire qui embrasait tout , son petit rire parfois naïf, cette force de caractère, cette volonté de survivre. Cirilla ne le savait pas encore, mais je l'admirais.Parce qu'après tout ce temps, elle m'avait rendu meilleur. Elle m'avait donné la force de poursuivre. D'espérer. J'retrouvais en elle ma nouvelle famille. Parce que mon ancienne, je ne savais pas où elle était.

Mais c'était presqu'une histoire ancienne désormais.

Tout ce qu'on avait construit ensemble, je l'avais détruit. Au nom d'un sentiment qui aurait dû figurer parmi les pêchés capitaux tant il apportait avec lui colère, tantôt compréhension tantôt tristesse et chagrin. Je ne pouvais pas lui dire. Non. Je ne pouvais lui dire que j'étais mort, mort de jalousie. Que je lui en voulais de l'avoir choisi lui alors que j'étais prêt à tout pour elle. « Oh, vraiment ! Alors peux-tu m'expliquer pourquoi depuis ce soir-là, tu agis en vrai connard ? Pourquoi tu me fais chier avec ce qui s'est passer avec Adriel ? Tu es censé me soutenir, pas faire de ma vie un cauchemar ! Dans ce cas, autant que je retourne dehors, c'est moins l'enfer qu'ici avec toi. » Inévitablement, je plissai les yeux. Je la foudroyai du regard puis ce dernier s'adoucit. Une fraction de seconde , je la ruai de coups qu'elle ne put esquiver qu'en partie. Elle se retrouve à nouveau au sol et je la toisai, d'un air de supériorité, ma cage thoracique se soulevant à un rythme plus effréné, le souffle court. Elle était encore jeune, et moi pas. Mais ce n'était pas les aptitudes qui étaient en doute sur ce coup, c'était plutôt nos sentiments, mis à nu là , pendant ce combat. On écrivait sur l'ardoise, à notre façon bien à nous « Tu sais très bien pourquoi, Cirilla » Je la regarde et je viens m'asseoir à ses côtés question de nous donner un peu de répit et boire un peu d'eau pour hydrater quelque peu ma gorge complètement asséchée. « Et ... » je tournai alors ma tête vers la brunette d'un air sérieux « Je n'ai pas envie d'en reparler. Tu dois te souvenir de cette conversation qu'on a eu il n'y a pas si longtemps. » J'avais regretté aussitôt que ces paroles s'étaient échappées sous l'effet de l'alcool. Par la suite, je m'étais dérobé. J'étais devenu aussi exécrable que possible, trop honteux, trop fier pour l'avouer ouvertement. C'était bien plus facile de s'attirer les foudres que de déclarer la teneur de mes sentiments. C'est d'ailleurs pour cela que ma femme a divorcé. Elle n'était plus capable de supporter mon mutisme. Cependant , je ne restai point dans de silence cette fois. J'étais ivre, mais je me souvenais encore malgré moi, je me souvenais lui avoir dit que je l'aimais. « Si tu veux toujours aller dehors, je ne t'en empêche pas mais reste au camp s'il te plait » façon détournée de lui dire que je m'inquiétais chaque fois qu'elle partait en raid à l'extérieur.Je fixai alors droit devant moi « Ou alors on continue de s'entraîner » en silence. Par pitié. En silence, je l'implorais inconsciemment de ne plus tourner le fer dans la plaie. Parler de mes sentiments ce n'était pas quelque chose qui m'enchantait, et elle le savait...

Parce que ça fait mal un de chien. Voilà pourquoi.
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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyVen 11 Nov - 15:36


The Storm


Elle le savait et pourtant, elle était quand même venue. Ne plus être avec lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre lui manquait. Ne plus vivre au jour le jour à l'extérieur et ne compter que sur lui, lui manquait. Alors qu'elle croyait que venir à Astoria serait une bonne idée, qu'ils pourraient vivre paisiblement quelques années de plus avec d'autres survivants. Réapprendre à vivre dans une civilisation sans toutefois oublier que derrière les murs se trouvaient un monde dévasté, rempli de rôdeur. Elle croyait en tous cela au début. Astoria était leur salut. Cirilla devait remercier le destin d'avoir décidait de mettre les trois recruteurs sur sa route. S'ils n'étaient pas de sortie, s'ils n'avaient pas été attaqué par des zombis, elle aurait continuer à errer sans but avec Duncan, sans espoir d'avenir possible. Mais ils étaient là. Elle les a aidé. L'un d'eux a été mordu et sans possibilité d'être sauvé. Elle avait abrégé ses souffrances en le tuant. Mais les deux autres étaient encore en vie. Et l'un d'eux était bien décidé à les emmener dans son camp. C'était un miracle.

Puis, il y a eu ce moment où Duncan lui a avoué qu'il l'aimait. Sur l'instant, elle croyait qu'il blaguait, que sur l'effet de l'alcool, il racontait n'importe quoi. Elle ne s'y attendait pas du tout. Elle éprouvait des sentiments mais jamais, elle n'aurait pu croire que lui en éprouvait pour elle. C'était carrément impossible. Elle était beaucoup trop jeune pour lui. Ils étaient trop différent aussi. De plus, elle ne s'était pas encore remise de la mort de son ancien compagnon. Elle ne voulait plus perdre qui que se soit et surtout pas Duncan. Mais lorsqu'on aime, on faisait parfois des choses idiotes, qui nous mettait en danger. Et c'est cette peur qui empêcher Cirilla de lui accorder son cœur. Elle ne voulait pas qu'à cause d'elle, il se fasse tuer. Elle aurait pu au moins lui accorder son corps, juste le temps d'une nuit. Mais se serait trop injuste. Elle l'aimait... Bien. Ce soir-là, elle lui avait dit qu'il était comme un père pour elle. Ce père qui guide son enfant, qui lui apprend ce qu'est la vie, qui lui montre ses passions pour que plus tard, ils puissent les partager ensemble. Dire cela lui faisait mal car elle savait qu'il n'allait pas l'accepter, qu'il essayera à nouveau, quand il sera sobre, pour voir si le discours était toujours le même. Il a effectivement retenté sa chance et à chaque fois, cela précipiter un peu plus la jeune femme dans les bras d'Adriel. A chaque tentative, elle allait voir son confident, en larme, des larmes de colère contre elle, et il l’apaisait. Jusqu'à la fois de trop où Cirilla  céda aux charmes de son ami pour empêcher une nouvelle tentative de Westfall. Au début, ce n'était que ça, couper court à la relation avec le militaire. Il s'est mis à la détester. C'était le but, il devait la haïr, mais une petite voix en elle espérait qu'il lui pardonnerait un jour. Qu'il trouve une autre femme, beaucoup mieux que la louve et qu'il soit heureux.

Malheureusement, après deux mois au sein d'Astoria et Duncan n'avait toujours pas trouvé une compagne. Ou alors, il repoussait leur avance. Cirilla avait rejoint l'équipe une de ravitaillement, un moyen détourné pour ne pas être trop souvent avec son mentor. Et malgré leurs disputes, il lui manquait un peu plus chaque jour. Elle revenait toujours vers lui comme si un lien la retenait. « Oh, vraiment ! Alors peux-tu m'expliquer pourquoi depuis ce soir-là, tu agis en vrai connard ? Pourquoi tu me fais chier avec ce qui s'est passer avec Adriel ? Tu es censé me soutenir, pas faire de ma vie un cauchemar ! Dans ce cas, autant que je retourne dehors, c'est moins l'enfer qu'ici avec toi. » Cette menace était idiote, car même s'il lui répondait qu'elle pouvait s'en aller quand elle voulait, Ciri ne le ferait pas, elle en était totalement incapable.  « Si tu veux toujours aller dehors, je ne t'en empêche pas mais reste au camp s'il te plait » Ses paroles la rassurèrent quelque peu. Il n'avait pas joué le jeu, mais il la suppliait de ne pas partir définitivement, il tenait à elle, beaucoup trop.

Elle décida une nouvelle fois de garder le silence. Trop fatiguée pour se battre verbalement avec son mentor. Elle lui prit la bouteille d'eau des mains pour en boire quelques gorgées. Sa lèvre inférieure saignée. Il ne l'avait pas manqué dans les dernières attaques. Il faut dire qu'elle l'avait bien cherché. « Ok. Reprenons l'entraînement. » Tout en se relevant, Stone s'essuya le coin de la bouche. Ses muscles lui faisaient mal, mais cette douleur là, elle pouvait la supporter. Elle reprit ensuite son bâton et se campa sur ses pieds, prête à en découdre une nouvelle fois. « Allez papy, ce n'est pas l'heure de la sieste. » Lança-t-elle, une sourire timide sur les lèvres et une lueur espiègle dans le regard.

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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyDim 13 Nov - 8:39

the storm

I know you didn't bring me out here to drown, So why am I ten feet under and upside down ? Barely surviving has become my purpose, because I'm so used to living underneath the surface...
Je ne la méritais pas. Mais tout de même... un peu plus que lui. Que la chair de sa chair, que le sang de son sang. Et c'est dans ce mince espoir que j’érigeais les fondations de mes sentiments. Je ne savais pas vraiment ce qui m'énervait le plus. Son rejet ou le fait qu'elle préfère un autre homme à moi? Probablement un peu des deux... C'était la première fois qu'une femme me résistait aussi ardemment. Pourtant, je n'étais pas fou. Pas encore. Je voyais bien dans ses prunelles qu'elle aimait ce qu'elle y voyait. Malgré l'âge, l'expérience et ces cheveux argentés qui se multipliaient au fil du temps qui passait. Elle était attirée par moi. J'avais peut-être pratiquement le double de son âge, mais dans mon coeur, j'étais aussi jeune qu'elle sinon encore moins mature. Parfois , on inversait même les rôles, vous savez? Parfois , elle veillait sur moi, comme le ferait une mère à son enfant. Sauf que ça ne durait jamais bien longtemps. Je ne l'autorisais pratiquement jamais à voir mes faiblesses, bien qu'elle les connaissait par coeur, sans doute? Je ne savais trop. Toujours était-il qu'il se passait quelque chose, là. Quelque chose de plus grand que nous.  Et on n'en comprenait point l'essence.

« T'es qu'un père pour moi, un mentor, tu sais Duncan » Je me rappelais encore de ces paroles même si mon esprit n'avait pas voulu s'en souvenir. Malgré l'ivresse, je n'avais pas perdu une seule minute de notre conversation. Je n'étais rien pour elle. Je m'étais mordu l'intérieur des joues, profondément blessé que ma muse ne partage pas mes sentiments. J'croyais ... que.. Non. En fait, tout ce que j'avais cru jusqu'à présent s'était envolé avec ces mots. Et puis le lendemain, la rancune avait été rapidement oubliée. Je ne lui en voulais plus. Même que j'essayais de tenter à nouveau ma chance auprès d'elle, moi l'indomptable mentor, il n'y avait plus de tristesse dans mon coeur. Il y avait l'espoir. L'espoir qu'elle m'avait menti d'une quelconque façon. Mais naïvement,je m'étais accroché à elle, un comme on s'accrochait à une bouée de sauvetage. J'étais loin de me douter qu'une tempête insurmontable déferlerait et agiterait l'océan de notre histoire. Je n'ai jamais pu comprendre parce que je n'avais perçu les choses qu'en surface. Ainsi donc quand elle me repoussa à nouveau et qu'elle partit sans réfléchir dans les bras d'un autre, mon coeur s'en retrouvai meurtri, irréparable. Elle avait réussi à m'éloigner , pour de bon cette fois, emportant dans son sillage le gentil mentor qu'elle affectionnait tant. Oh, ne vous méprenez point, il sommeillait encore, tout au fond de moi , cet homme qui l'aimait de sentiments purs.La haïr aurait été plus facile encore mais je ne l'avais pas fait. Par contre, je l'avais détestée , de tout mon être, jusqu'au fond de mes tripes, d'avoir été se jeter dans les bras de cet homme plutôt que de retrouver son chemin naturel vers les miennes. Mais c'était toujours comme ça avec la jeune femme. Elle aimait me faire mal.  Elle savait qu'elle était mon seul point sensible. La corde fragile. La pente raide. Et puis, parfois, il m'arrivait de penser qu'elle ne me méritait pas non plus. Mais cette idée me passait soudainement quand le fait de ne plus la voir évoquait ce vide, ce trou béant, ce manque.

Alors ? Alors retour à la case départ.
Parce qu'il était bien plus facile de laisser place à la colère et à une foule de sentiments négatifs plutôt que d'avouer ce qui n'allait pas. Je m'étais promis de ne plus jamais lui ouvrir mon coeur, et je le ferais. Je respecterais cette partie de moi qui hurlait de ne pas le faire. Je ne voulais plus souffrir par sa faute, comprenez-moi bien... Une petite voix me disait aussi de ne pas abandonner. Mais elle était si faible que j'avais fini par me résoudre à l'ignorer, et ignorer la jeune Blackthorn du même coup. Maintenant, les jours passaient et quand on se voyait, les choses s'envenimaient. Mais le besoin était là, omniprésent.  Ainsi donc, je me raidis vivement lorsque je l'entendis me parler de cette façon abrupt, de paroles criblées de menaces que je ne prenais guère à la légère. Je finis même par soupirer en levant les yeux en l'air.J'avais besoin d'elle presqu'autant qu'elle avait besoin de moi.  C'est donc en la ruant de coups que je chassai l'idée de parler de mes sentiments bien trop enfouis. Je ne m'arrêtai que lorsque je vis le sang apparaître à la commissure des lèvres, sang qu'elle s'empressa évidemment d'essuyer du revers de la main. Elle se releva et but un peu d'eau , je l'imitai. Elle finit par décréter qu'on reprenait l'entraînement. Très bien. Je me levai à mon tour, le visage complètement impassible. La remarque qui s'échappa de ses lèvres me fit sourciller vivement.Mais ce n'était pas ça qui pourrait me blesser... Son sourire et cette lueur apaisait également le feu.

« Papy, faut pas exagérer, il semblerait que tu sois reine à ce jeu »  Elle était une femme, telle était ma philosophie. Et les femmes exagéraient tout. Je ne lui envoyé cette pique que parce que j'en avais eu envie sur le coup.Ce " papy " qu'elle avait dit ne m'insultait pas du tout , je veux dire par là que j'étais conscient de mon âge.  Et je m'en fichais.  Mais il semblerait que ce ne n'était pas le cas de la belle. Dommage...

Bâtons en mains, pieds campés, elle attendait l'attaque. L'assaut final qu'elle pourrait oui ou non esquiver. Je finis par la laisser croire que je vais attaquer dabord par la gauche , mais à l'instar je lui balance un puissant coup dans les côtes, à un point tel que je crus lui briser des côtes.  « Est-ce que ça va,  Cici ? » Je venais tout juste de murmurer ce surnom que je lui donnais quand tout allait bien entre nous, quand nous étions plus intimes. Je m'approchai suffisamment pour vérifier l'état de son ventre et de ses côtes. « J'crois qu'il vaudrait mieux arrêter pour aujourd'hui, je me sens trop aigri par rapport à tout ça du coup j'calcule moins la portée de mes coups, désolé » grommelais-je alors en fuyant son regard mais en gardant les yeux rivés sur ses côtes endoloris, mais non cassés, encore heureux.
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MessageSujet: Re: The storm. feat Cirilla   The storm. feat Cirilla EmptyMer 23 Nov - 10:35


The Storm


La tempête s’était enfin calmée et j’espérais secrètement pour de bon. On avait encore tous gâché, l’un comme l’autre, on était fautif de ce qui nous arrivait. Quelques heures plus tôt, j’aurais pu deviner ce qui m’attendait. J’aurais pu prévoir qu’on se prendrait encore la tête sur ça. Mais je voulais espérer que ça se passerait autrement. Je voulais le voir surtout. Passer du temps avec lui comme avant. Seulement, plus rien n’était comme avant. J’avais l’impression de faire partie d’un film d’amour comme je les déteste, où cette fichue gonzesse faisait tout pour faire souffrir l’homme de sa vie. Qu’elle faisait exprès de ne pas voir que c’était lui dont elle avait besoin. Chaque fois que je voyais ce genre de film, je n’avais qu’une envie, s’est d’entrer dans l’écran et baffer cette connasse. J’aimerais me baffer aussi. Toutefois, là où il y avait une différence, c’est que dans la fiction, il n’y a pas de zombies. Alors que dans ma réalité, le monde entier, même si nous n’avons pas de contact avec les autres pays, je pense qu’ils étaient dans la même merde, était envahis par des rôdeurs. Comment pouvons-nous construire un avenir alors qu’on n’était jamais sûr d’être encore en vie le lendemain ? J’ai vu tellement de personne mourir et d’autres souffrir. J’ai moi-même perdue deux être chers à mon cœur, dont un que je n’ai même pas eu le temps de connaitre. Peut-être que c’est mieux ainsi, je me voyais mal avec un bébé dans les bras en plus et toute seule avec les marcheurs autour de nous. Alors perdre une troisième personne, je ne pourrais pas le supporter. Se serait la rupture pour moi. Je me laisserais mourir pour ne plus à avoir à vivre dans ce monde. Pourtant, je m’étais attachée à d’autres personnes, je mettais fait des amis ici à Astoria. Et il y avait Duncan. Malgré tout mes efforts pour avoir l’air détaché, j’étais quand même prisonnière de mes sentiments, de mon cœur qui battait plus vite en sa présence. Mais c’était plus facile de s’engueuler que de s’aimer. Enfin, sur l’instant, crier, frapper, faire jaillir le sang, c’était d’une facilité déconcertante. Puis après venait les regrets…

L’entraînement reprit à nouveau, en silence pour moi. Westfall m’envoya le bouquet final au bout de quelques minutes à peine, me frappant dans les côtés avec force. Mon corps était meurtri par ses coups tout comme son cœur l’était à cause de mon refus. Le méritais-je ? Sans doute.

J’examinais mon côté droit, le tee-shirt légèrement relevé et mes doigts appuyant doucement dessus. Je fis une grimace lorsque mes doigts touchèrent l’endroit exact où le bâton avait frappé. « J’aurais juste un gros bleu demain et quelques courbatures, mais rien de bien méchant. » Disais-je en levant les yeux vers lui. Face à face, je remarquais qu’il évitait mon regard et bientôt, sa proximité me gênait, provoquant en moi des envies que je ne voulais pas voir naître. Alors pour éviter de faire le geste de trop, j’acquiesçais sa dernière parole et m’éloignais de lui pour récupérer mes affaires. « Ce n’est pas grave. Je pensais être assez en forme pour un entrainement, mais visiblement, mes nuits blanches ont eu raison de moi. » Puis avant de sortir de la salle d’entraînement, j’ajoutais à son attention. « A demain pour la mission. »

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