you and i are the same (w/cian)

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 you and i are the same (w/cian)

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Clive Savarro
member / settler of astoria
Clive Savarro
INSCRIPTION : 26/10/2016
MESSAGES : 140
IDENTITÉ : sleepyhead; amélie
FACECLAIM : ryan gosling (savage); exordium (dragonfly in amber)
MULTILINKS : paxton, le petit con - beck, le branleur - wolf, l'enculé.
POINTS : 81
you and i are the same (w/cian) GHsRMc5
STATUT CIVIL : il n'est qu'une ombre dans la vie de celle qu'il a épousé il y a dix ans.
ANCIEN MÉTIER : pantin de cirque, vedette d'un soir, il volait les étoiles du haut de sa corde.
PLACE DANS LE CAMP : membre froid mais présent de la première équipe de ravitaillement.
ARME DE PRÉDILECTION : un weihrauch arminius hw 9 qui appartenait à son frère et une machette qu'il garde même sous l'oreiller.
ÂGE : sur son visage les traits se sont plissés, les rides froncent ses sourcils et les trente-quatre ans qu'il affiche lui en paraissent déjà cinquante.


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MessageSujet: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyJeu 10 Nov - 14:50



you're the only here


Putain que ça valait la peine. Allongé, un bras négligemment posé contre sa poitrine, Rusty n'arrive pas à s'arrêter de sourire. Il pensait l'acte complètement impossible jusqu'à ce qu'i croise les bonnes personnes. Reposant sa table basse se trouvait un gobelet en plastique, comme ceux des fast-food qu'il avait l'habitude de fréquenter, mais au lieu de familier soda on pouvait trouver de l'alcool. Rusty, pas alcoolique mais irlandais, avait remué ciel et terre afin de se faire les bonnes connexions dans le camp, et putain que ça en valait la peine. L'alcool encore brûlant dans la gorge il quitta précipitamment son lit tandis que le soleil se couchait à peine derrière les clôtures. Le jeune homme a envie d'aventure, d'autres choses que les murs de sa chambre qui l'encerclent. C'était bien, avant que le monde s'éteigne, il y avait toujours une soirée à faire, toujours des gens à voir. Maintenant les gens sont mornes, habités par la froideur et l'obscurité, et plus personne ne tient à faire la fête.

Pourtant ils sont en vie. Rusty, les mains dans les poches et la tête embrumée par l'alcool, laisse ses jambes faire tout le travail. Il veut que la vie continue, que les gens se reprennent. L'irlandais pourrait trouver une âme prête à le suivre en la personne de Jill, ou bien même de Ruby, et pourtant il ne pense qu'à Fritz. C'est son ami, son comparse, et sans lui le brun ne serait rien. Du moins c'est ce qu'il se dit. Les nuits avaient été froides, avant qu'ils ne trouvent le camp, et Rusty - qui pensait que sa vie allait finir - avait trouvé du réconfort dans les bras de son meilleur ami. Il faisait semblant, de ne plus y penser, d'y être indifférent. L'alcool le guidait toujours et l'alcool voulait voir Fritz.

L'irlandais pris la direction de la mairie, persuadé que son ami s'y trouverait. Rusty avait toujours le sourire, peu être à cause de la vodka, sans doute parce qu'il ne voulait pas comprendre le monde de dehors. Volant un baiser à une jeune demoiselle qu'il ne connaissait pourtant que de vue, il s'engouffra dans le bâtiment. Un pied, puis l'autre, comme une horloge impatiente, l'homme se plaça en face des escaliers. Il connaissait l'emploi du temps de Fritz par cœur, alors il ne fut pas étonné de le voir descendre les marches. « Justement l'homme que je voulais voir ! » Rusty frappa dans ses mains tout en adressant un sourire à son ami. « Ramène ton cul par ici. J'ai envie de faire la fête et j'ai envie de la faire avec toi. »
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MessageSujet: Re: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyJeu 10 Nov - 16:20



"Drink on me, Drink on me"




Le souffle de notre jeune mécanicien retomba sur ses mains qu'il essayait de réchauffer. Cette vapeur fugace ne s’éternisa qu'un instant alors que son dos frottait le sol. De l'huile lui coula le long de sa tempe, mais notre irlandais la chassa bien vite d'un revers de manche.  Il était temps de s'y remettre. Il s'empara du tournevis à quelques centimètres de ses doigts. Il était impossible à présent de ne pas avoir des flashs, dans ce nouveau monde tous les objets du quotidien étaient une arme à présent. Combien de rôdeurs pourraient-ils tuer avec un tournevis avant de sombrer ? Il avait beau avoir ce maudit carburateur qui fuyait, il ne pensait plus qu'à cela. Et, on avait beau lui crier dessus pour qu'il aille plus vite, non il préférait s'emmurer dans ce silence à la place.

On avait bien compris depuis son arrivée, qu'il était celui sur lequel on pouvait marcher sur les pieds. Celui qui n'avait pas un mot plus haut que l'autre. Celui qui détourne le regard quand son meilleur ami enfonce sa langue dans la bouche de la première traînée venue. Non, il devrait pas parler ainsi, mais notre irlandais était fatiguée. Surtout, quand une voix le sortit de sous le pick-up sous lequel il avait trouvé refuse. « Et, n'oublie pas que tu joues les traducteurs à la mairie à cette heure là. » Non, il n'avait pas oublié. Comment oublier que trop gentil ici, veut dire trop con ? Ce n'était pas une tache qui lui était attribué, mais plusieurs. C'est qu'on arrivait toujours à jouer sur sa corde sensible, alors oui il cédait. Notre irlandais s’extirpa de sous le pick-up, essuya ses mains sur sa chemise et se dirigea vers la mairie.


Cependant, il n'allait pas se plaindre, c'était un travail dans des bureaux, au chaud et loin de la fraîcheur automnal. C'est une heure plus tard qu'il descendit les escaliers et croisa le regard de son meilleur ami. Celui avec qui il avait survécu. Il s'arrêta, une marche au-dessus de celui qui sentait la vodka à plein nez et le toisa. Notre irlandais passa une main sur son visage sale et soupira. « Mon cul bosse. Le tien ne devrait pas faire de même ?  » Il descendit d'une marche et approcha son visage de l'ancien étudiant. « Tu empestes l'alcool. » En même temps, les déodorants n'existant plus, c'était l'odeur peut-être la plus agréable par ici. « Vient je vais te ramener à ton lit, sinon tu vas t'écrouler en pleine rue ou finir dans la couche avec une fille qui voudra que tu lui passes la bague au doigt le lendemain. Et, c'est moi qui serait encore de corvée à devoir aller lui expliquer que c'était qu'un coup d'un soir.   » Notre irlandais attrapa son ami par le bras et le traîna en dehors de la mairie.

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Clive Savarro
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MessageSujet: Re: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyJeu 10 Nov - 23:07



you're the only one here


Rusty c'est celui qu'on voit tout le temps, que n'arrive pas a oublier. Il a les autres dans la peau, c'est de l'humanité qu'il est amoureux. Plus le temps passe et plus son dos se fait grand pour y accueillir tous les maux que les autres ne peuvent plus cacher. L'irlandais c'est un pilier, du moins c'est ce qu'il veut croire. Les mains enfoncées dans le poche, la gueule de travers, il n'a qu'une seul envie, retrouver Fritz et passer le temps en faisant quelque chose qu'il aime. A l'université il était connu comme le loup blanc, tout le monde savait que les meilleurs fêtes suivaient l'ombre de Cosgrave. Un peu sauvage, souvent fourré dans les emmerdes, mais toujours un visage souriant. A cette journée qui prenait une tournure des plus avantageuse il manquait tout de même quelque chose, le sourire familier de son meilleur ami. Partenaire de toujours, wingman de Rusty, mais aussi un être pour lequel l'irlandais pourrait retourner ciel et terre. C'est comme ça quand il aime Rusty, il donne tout sans compter pour prendre froid après. Fritz il est différent, l'exact opposé, et pourtant - sans lui - la vie du jeune homme ne serait pas la même.

Quand il entre dans la marie tout est calme, et il a une folle envie de foutre un peu de bordel dans cette atmosphère sereine. De la main, alors que personne ne regarde, Rusty pousse une porte qui donne sur une pièce vide. C'est là que la secrétaire du psy prend les rendez-vous, l'alcool lui dicte de s'introduire à l'intérieur et de fouiller un peu. Les sens de l'irlandais sont affûtés, et sa connerie l'est plus encore sous l'effet du liquide clair qu'il a ingurgité quelques instants plus tôt. Il se tient prêt à pousser la porte lorsque des pas se font entendre dans l'escalier. Le visage de Fritz, poupon aux yeux azur, illumine la pièce. Rusty tape dans ses mains, provocant un écho qui se répercute sur les murs. « Mon cul bosse. Le tien ne devrait pas faire de même ? » Rusty enfonça de nouveau ses mains dans les poches avant de son jean, se balance d'avant en arrière tout en gardant ses yeux sur son meilleur ami. « C'est ma journée de congé, mais je te remercie de prêter attention a mon emploi du temps. » L'irlandais s'approche, lentement, les bras maintenant croisé sur sa poitrine.  « Tu empestes l'alcool. » Rusty, le visage surplombé d'un sourire enfantin place sa main sur l'épaule de son ami. Le corps de Fritz est chaud, encore marqué par le travail qu'il viens d'effectuer. Il en fait plus que les autres ici, c'est triste de savoir que les gens profitent encore de lui, alors le brun se promet de tout faire pour que ça change.  « C'est mon parfum préféré ! C'était le tiens aussi à une époque. Come on mec, ça te manque pas un peu ? »

Rusty il pourrait se perdre dans le regard de son ami, et tant de fois il a bien failli ouvrir sa grande gueule pour tout lui dire des remords qu'il éprouve de le voir ainsi. « Vient je vais te ramener à ton lit, sinon tu vas t'écrouler en pleine rue ou finir dans la couche avec une fille qui voudra que tu lui passes la bague au doigt le lendemain. Et, c'est moi qui serait encore de corvée à devoir aller lui expliquer que c'était qu'un coup d'un soir. » Le bras de Fritz se fait fort lorsqu'il entraîne Rusty en dehors de la mairie, l'irlandais se laisse faire, convaincu qu'il pourra persuader son ami de le suivre. « Tu peux pas me faire ça Fritz, j'ai envie de célébrer la vie, et je sais que toi aussi. » Le brun s'arrête, se détache de l'emprise de son meilleur ami pour planter ses deux paumes contre les épaules de Cian. Oui, il pourrai se perdre de nouveau avec lui. « Écoutes, je sais que t'as eu une journée pourrie, je te connais et ça se voit sur ton visage. » D'une main Rusty efface une trace noire sur la joue de son ami, prenant le temps de tracer de ses doigts les contours de sa mâchoire. « On est pas obligé de faire la fête, mais juste un verre, toi et moi, comme avant. » La vérité c'est que Rusty ne le voit plus aussi souvent, celui qui avant partageait sa chambre, celui qui a un jour partagé son lit, et ça le tue.
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MessageSujet: Re: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyVen 11 Nov - 18:17



"Drink on me, Drink on me"




Cian sourit intérieurement. Qu'est ce qui le fait sourire ainsi ? C'est voir son fidèle ami éméché. Le monde, qu'ils connaissaient, était tombé, cependant il avait des choses qui ne changeaient pas. Cela avait un goût plaisant, comme une caresse qui chassait tout sur son passage. Il était difficile de se défaire du nouveau monde qui s'offrait à eux, de s'en échapper. Pourtant, voir Rusty ainsi renvoyait à l'époque sainte de l'université. Une époque bénie où notre mécanicien aurait du lever un peu plus son nez de ses bouquins, mais s'il priait à genoux à s'en écorcher les genoux, il était maintenant impossible de revenir en arrière. Heureusement, il avait eu ces nuits où Rusty "le fêtard" avait réussi à le faire sortir des quatre murs de sa chambre étudiante. Ces nuits à rire, à trinquer et à tout simplement profiter du moment présent.

Notre irlandais devait aussi rappeler les fins de soirées, voir son "Don Juan" de ses dames le planter avec son verre pendant une heure pendant qu'il s'enfermait avec une petite blonde dans les toilettes. Intérieurement son sourire s'effaça et laissa place à cette amertume. Une amertume qui avait goût de terre et de sang dans ce nouveau monde où c'était marche ou crève. Ces soirées à l'université où n'ayant rien attrapé dans ses filets et l'alcool remplaçant le sang dans ses veines, Rusty daignait se pencher sur lui et chercher sa chaleur. Les nuits où dans la pénombre, l'apparence des corps n'avait plus d'importance et il n'y avait plus que la libération du plaisir qui importait. Combien de fois ces moments s'étaient répétés ? Des moments qui n'avaient jamais eu lieu le matin venu. Des moments fantômes.

Cependant, Rusty était son meilleur ami et notre irlandais aurait sacrifié bien plus pour lui. Garder le silence et souffrir en silence, cela il savait faire. Cian poussa ses lunettes sur le bout de son nez. Ce n'était pas des lunettes complétement adaptés à sa vue, mais c'était ce que Astoria avait de mieux à lui offrir. Des lunettes trouvées sur un cadavre, mais on trouvait tout sur les morts à présent. « C'est ma journée de congé, mais je te remercie de prêter attention a mon emploi du temps. » Notre irlandais fit une petite courbette tout à fait enfantine et s'empressa d'ajouter. « Mais, c'est mon rôle mon seigneur. N'oublie pas qu'on est mardi et on change de sous-vêtement. Tu as mis le boxer ou slip que je t'avais posé sur ton lit ? » plaisanta notre mécanicien. Il fixa la main de son ami se poser sur son épaule. Ce genre de contact était si rare que notre étudiant en soupira intérieurement.  C'est mon parfum préféré ! C'était le tiens aussi à une époque. Come on mec, ça te manque pas un peu ? » Ce n'était pas parce qu’il ne draguait pas, que le contact physique ne lui manquait pas. « Je pensais que ton parfum préféré c'était plus du genre ?   »  Cian d'un mouvement de tête essaya discrètement de montrer une jeune fille qui descendit l'escalier du haut de sa mini jupe qui dévora du regard Rusty, le séducteur et l'aimant d'Astoria.

« Tu peux pas me faire ça Fritz, j'ai envie de célébrer la vie, et je sais que toi aussi. » Les deux hommes s'arrêtèrent en dehors de la mairie. Cian laissa échapper un sourire qu'il n'arriva pas à dissimuler. Son ami le touchait, de quelle manière ? Il n'aurait pas les mots pour l'expliquer. « Écoutes, je sais que t'as eu une journée pourrie, je te connais et ça se voit sur ton visage. »  Ce lien est si fort et intense qu'il n'a pas besoin de s'exprimer pour montrer son attachement à son meilleur ami.  « Tu es mignon quand tu me supplies comme cela. C'est dommage que les portables n'existent plus. Je prendrais bien une vidéo pour te la ressortir une fois que tu auras dessaouler. » Cian fixe cette main qui le touche, cette main qui le fait vibrer au fond de son être, sous chacun de ses os. « On est pas obligé de faire la fête, mais juste un verre, toi et moi, comme avant » Notre mécanicien resta devant son ami quelques secondes avant de finir par passer son bras autour de sa nuque et de l'entrainer avec lui. « Je crois que j'ai vu deux bouteilles de Whisky cachées sous le bureau du côté de l'école. Allez viens ! » Tout en marchant à ses côtés, emporter par cet élan, par ce moment de folie, il ouvrit sa bouche et abandonna. « Mais, Rus', cela ne veut pas dire qu'on .... » Couchera pas ensemble : voici les mots qu'il voulut prononcer, mais il s'arrêta dans son élan. « Non, rien, laisse tomber... »

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Clive Savarro
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MessageSujet: Re: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyLun 14 Nov - 0:04



you're the only one here


Quand on aime l'humanité on en comprends les troubles, les vices et les vagues. Quelques fois ce sont ces choses qui prennent le dessus sur la beauté que le monde peut apporter. Rusty il était tout seul avant, dans son enfance, il n'avait que ses parents pour l'aimer du mieux qu'ils le pouvaient. Pas un ami, pas une seule âme pour veiller sur lui. Alors l'irlandais c'était promis de faire mieux, de balayer de la main la poussière laissée par son passé. Rusty il aimait tout le monde, sans compter, il pouvait offrir ses services en échange d'un sourire. Mais le jeune homme était surtout loin d'être con. Derrière tout ça il cache tout les troubles, les vices et les vagues de sa propre humanité. Il s'en était toujours sorti rien qu'avec les mots. Le brun avait évité des amendes de stationnement, des seconds rendez-vous, de mauvaises notes, rien qu'en dissuadant les gens. Et puis ça avait changé, un peu, avec Cian. Il ne l'appelait jamais par son prénom, toujours Fritz, jamais Cian. L'homme aime ça, le fait d'être le seul à connaître son meilleur ami jusqu'au plus profond de son âme. Fritz lui appartient.

La balancier de son corps lui donne le tournis, l'ivresse le plonge dans un état second. C'est plus pour se sentir humain qu'il boit, alors qu'avant c'était pour le jeu, pour tester. Rusty il avait pas beaucoup de limites et il y avait peu de choses qu'il refusait de faire. C'était toujours comme ça, c'était le mec sympa, fêtard, que l'on voyait tout le temps dans les soirées universitaire du vendredi soir au lundi matin quand il arrivait, encore éméché, dans les amphithéâtres. L'irlandais avait baisé la moitié du campus, sans émotions, sans saveurs, juste comme ça. Peu de fois ça a compté. Fritz ça comptait, ça comptera toujours.

Alors il a le sourire aux lèvres quand son meilleur ami descends les quelques marches qui les séparent. Rusty se dit qu'il a l'air heureux, que les lunettes sur son nez lui vont bien et que l'alcool dans son sang le pousse à se jeter dans les bras de Fritz. Mais il ne le fait pas.  « Mais, c'est mon rôle mon seigneur. N'oublie pas qu'on est mardi et on change de sous-vêtement. Tu as mis le boxer ou slip que je t'avais posé sur ton lit ? » Un rire fin s'échappe d'entre les lèvres de l'irlandais qui, descendant un peu la couture de son jean, jette un regard rieur à son meilleur ami.  « Tout propre. Mais je suis déçu que tu n'ai pas plié mes chaussettes. » C'est comme ça avec Fritz, c'est simple et Rusty ne peut s'empêcher de sourire lorsque - d'un mouvement - il dépose sa main sur l'épaule forte de son ami. Cosgrave pue l'alcool, et un peu la culpabilité. Dans les grands yeux de Cian il n'arrive à y lire que de la tristesse, et ça le rend malade.

D'un mouvement de la tête, alors que les yeux de Rusty n'ont pas quittés le visage de son ami, Fritz pointe une jeune femme qui descends les marches d'un pas souple. « Je pensais que ton parfum préféré c'était plus du genre ? » Elle est belle, mais le brun la connait déjà. Il hoche la tête en direction de la jeune femme, affichant un sourire charmeur. Sa main contre l'épaule de Fritz n'a toujours pas bougé, ça le fait revenir à lui. « Arrête de me déconcentrer ! Même si j'avoue que j'aime bien ça aussi, mais je suis venu passer du temps avoir toi. » Rusty plante son regard dans celui de son ami tandis que ce dernier le tire à l'extérieur de la mairie. A moitié essoufflé, le visage rougie par le liquide qu'il a avalé plus tôt, l'irlandais se dégage de l'étreinte qui lui manque pourtant. Le manque de contact le brûle, sa main se dépose de nouveau sur Fritz, sur sa mâchoire carrée typique du sol qui les a fait naître. Il est doux, chaud, contre la main froide de Rusty.

« Tu es mignon quand tu me supplies comme cela. C'est dommage que les portables n'existent plus. Je prendrais bien une vidéo pour te la ressortir une fois que tu auras dessaouler. » Un énième sourire s'affiche sur les lèvres de Cosgrave qui détache sa main afin de croiser les bras sur sa poitrine. « Il y en a déjà beaucoup trop des vidéos comme ça de moi. Mais si tu acceptes de me suivre, peut-être que je te ferai une compilation de mes meilleurs moments bourrés en live. » L'homme tape dans ses mains avant de venir pointer son ami du doigt. « Mais pour ça il faut boire. » Le brun arque un sourcil, attendant toujours la réponse de Fritz. Il faut qu'il dise oui, trop de temps est passé depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. Il ne sait pas si c'est l'alcool et la culpabilité, mais Rusty à cette boule dans la gorge quand ses yeux croisent ceux de son meilleur ami. Et quand Fritz passe ses bras autours du brun c'est tout son monde qui renaît. Rusty respire à nouveau, et dépose sa main dans le dos de Cian.  « Je crois que j'ai vu deux bouteilles de Whisky cachées sous le bureau du côté de l'école. Allez viens ! » Levant les yeux vers le ciel Cosgrave s'emporte.  « Merci mon dieu, pendant un instant j'ai cru que tu voulais plus de moi. » Un nouveau rire s'échappe d'entre les lèvres du brun alors qu'il colle son front contre celui de son ami, avançant de paire avec lui vers l'école. « Mais, Rus', cela ne veut pas dire qu'on .... » Rusty marche toujours, un peu vite, impatient de se retrouver seul avec Fritz, alors il n'entend pas tout, ne capte pas les derniers mots. « Non, rien, laisse tomber... » L'irlandais se fige, les bras ballants contre ses flancs. D'une main il empêche la progression de Fritz et le tourne vers lui. « Quoi ? » De nouveau il déposa ses mains de part et d'autres du visage de Cian, parce qu'il aime le contact de sa peau contre ses doigts. « Dis moi tout Fritzpatrick, avant que je te botte le cul. »
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MessageSujet: Re: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyMer 16 Nov - 22:36



"Drink on me, Drink on me"




L'irlandais sourit en voyant la marque découverte sous ce jean descendu. Il n'en demandait pas tant. Il semble gêné et lève les yeux au ciel tout en posant un main sur son front. Mais, il n'en ai rien, tout cela c'est de la poudre aux yeux. C'est que notre ancien étudiant aimait jouer les effarouchés. Pourtant, Cian n'a jamais caché son appréciation du corps de son meilleur ami. Ce corps qu'il avait tout le loisir d'apprécier lors de certaines gibbeuses où l'alcool coulait à flot. Il n'a jamais menti face à cet appétit que son meilleur ami pouvait causer à sa chair. Mais, tout était apparence chez notre enfant. Tout était dissimulé derrière ses sourires et ses lunettes sales. Cian les retira un instant et les essuya avec les bords de sa chemise qui tombait sur son pantalon bien trop grand pour lui. Il était hors de question d'être trop demandant à présent. Il tairait aussi les traces de sang, qu'il supposait être celui de son ancien propriétaire. C'est ainsi qu'il devait vivre à présent.

Donc, oui en effet, notre garçon avait doucement abandonner ce sourire léger, bien léger face aux événements qui les avaient touchés. Un sourire comme une brise d'été. « Tout propre. Mais je suis déçu que tu n'ai pas plié mes chaussettes. » Rusty arrive au moins à faire sourire son ami et cette tristesse dans ses yeux disparait l'espace d'un instant. Il pose une main sur celle qui repose à présent sur son épaule. Il effleure cette peau, car cette peau lui a appartenu pendant quelques heures lors de ces anciennes nuits, un ancien souvenir, un souvenir lui appartient. Et, pourtant, il finit par tapoter la main de son ami, non par malveillance, mais plutôt par jeu. Déjà, sur son visage, il n'y a plus aucune tristesse, que le plaisir d'avoir le délicieux visage de Rusty à contempler.  « Désolé, je ne plierai que les chaussettes de mon futur mari. » Un léger rire en forme de croisant de lune s'échappe des lèvres de notre étudiant. Il est beau de rappeler à son meilleur ami que s'il ne papillonne pas, il n'en attend pas moins l'amour. Peut-être pas l'amour avec un grand A, il est loin d'être un indécrottable romantique. Qu'il sera un jour plus libre pour leurs ébats, qu'il fermera pour toujours sa couche à ses moments qui n'appartenaient qu'à eux.

Sa main toujours sur celui de son ami, il dévisage sans gêne la jeune fille qu'il avait montré. Il la connaissait aussi, non de façon biblique, mais il l'avait déjà croisé ici et là. « Arrête de me déconcentrer ! Même si j'avoue que j'aime bien ça aussi, mais je suis venu passer du temps avoir toi. » Cian lève les mains et quitte la chaleur de la main de son meilleur ami. Il lève les mains comme un voleur prit sous les feux policiers. « Moi, je n'ai rien fait. » Le choc thermique de la main froide contre la mâchoire de Cian provoque ce léger frison qui  le fait tressauter. Il plonge dans son regard imbibé par l'alcool et notre étudiant sait pertinemment ce que son meilleur ami veut. Il le veut aussi et c'est cela qui est le plus douloureux. Les traits de son visage se ternissent, car il n'a pas envie d'être un jouet. Non, Rusty tu ne peux pas me sortir de ma boite, joeur avec moi et me remettre à l'intérieur une fois que tu as terminé !  

« Il y en a déjà beaucoup trop des vidéos comme ça de moi. Mais si tu acceptes de me suivre, peut-être que je te ferai une compilation de mes meilleurs moments bourrés en live. » Cian hocha la tête de façon positive. Ces vidéos excitaient, mais heureusement pour son ami à présent cela n'avait plus d'importance. « Mais pour ça il faut boire. » Notre étudiant soupira intérieurement, joua encore avec ses lunettes. Pouvait-il dire non un ami ? A son meilleur ami ? La réponse était simple et limpide. Alors, Cian céda comme il cédait si souvent, mais pourtant avec une résolution bien ancrée dans les veines et dans le cœur.  « Merci mon dieu, pendant un instant j'ai cru que tu voulais plus de moi. » Il rassura son meilleur ami d'un sourire sincère tout en se dirigeant vers l'école où il avait trouvé deux bouteilles de Whisky. On ne pouvait même plus faire confiance au corps professoral. Tout allait bien jusqu'à que son ami l'arrête et empêche sa course. Cian baissa son regard sur ses mains de chaque côté de ses joues. « Tu veux vraiment savoir ? » Le cœur palpitant. L'adrénaline aux bords des lèvres. Sa poitrine en écho à cette émotion et cette envie de s'abandonner. Cian se dégagea et prit son ami pour se cacher derrière un reste de rempart. Il tourna la tête pour vérifier qu'aucun regard ne puisse se poser sur eux. Notre irlandais garda ses mains sur les épaules de son meilleur ami. « On peut boire. On peut refaire le monde. On peut vomir nos tripes ensemble. » Il approcha son visage et dans un sourire taquin, son regard descendit jusqu'à la boucle de sa ceinture. « Par contre, je ne jouerais pas avec Rusty junior même si tu viens à me supplier, d'accord ? » Il libéra son ami et tapota sa joue avant de continuer sa route vers l'école. Et, termina par se retourner et de décocha un haussement de sourcils provocatrices.

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ÂGE : sur son visage les traits se sont plissés, les rides froncent ses sourcils et les trente-quatre ans qu'il affiche lui en paraissent déjà cinquante.


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MessageSujet: Re: you and i are the same (w/cian)   you and i are the same (w/cian) EmptyLun 21 Nov - 18:46



you're the only one here


Les gens étaient tous différents, ce que Rusty aimait par dessus tout dans l'humanité. A chaque coins de rues on pouvait croiser deux, trois personnes et jamais elles ne se ressemblaient. Petit il aimait les regarder, les autres, assis près de la grande fenêtre du bar que tenait ses parents. Il s'en foutait bien, autant aujourd'hui qu'avant, des différences des gens. Alors quand il avait appris que son meilleur ami aimait les hommes ça ne lui avait fait ni chaud ni froid, il était juste heureux de savoir que Fritz s'épanouissait. Mais ça avait demandé du temps, et l'irlandais avait tout fait pour que son ami se sente à l'aise avec les autres. Les gens étaient différents, c'est ce qui faisait du monde un bel endroit pour y passer le reste de ses jours. Maintenant y'a plus que deux catégories aux yeux du brun, les vivants et les morts. Et il fallait donc faire de son possible pour aimer les vivants, et pour remercier le ciel de ne pas être mort. Rusty il avait toujours connu l'alcool, même gamin, et puis ça lui permettait d'oublier un peu toutes les conneries du monde de maintenant. Éméché, le pas un peu brouillon, il s'était dirigé vers la seule personne qu'il avait envie de voir. Fritz. Une évidence.

Le sourire de son meilleur ami fit monter la chaleur aux jours de Rusty, et peut-être que l'alcool y était pour quelque chose mais lui non plus ne voulait pas arrêter de sourire. Enfantin, les yeux malicieux, l'irlandais se détends quand la main de Fritz appuie contre la sienne. Il aime sa peau, l'effet que ça lui procure, et pourtant il veut pas avouer que de toutes les nuits de sa vie c'est celles passées en compagnie de son meilleur ami qui ont été les meilleures.  « Désolé, je ne plierai que les chaussettes de mon futur mari. » Le rire de Rusty se mêle à celui du brun à lunettes alors qu'il presse un peu plus son corps contre ce dernier.  « Il en aura de la chance, un beau petit gamin comme toi. » Dans un geste gamin l'irlandais tire un peu sur les joues de Fritz, comme les grands mères qui pincent toujours les enfants. Une jeune fille descend l'escalier d'un pas chaloupé qui n'échappe pas aux yeux experts de Rusty. La gorge sèche, l'esprit s'écartant un peu de son meilleur ami, il prend quelques secondes pour adresser un sourire à la fille.

« Moi, je n'ai rien fait. » Fritz se détache, s'éloigne un peu, et cette séparation fait à Rusty l'effet d'une bourrasque de vent qui le décroche. Un sourire triste s'affiche sur le visage de brun, parce que Fritz à raison. C'est Cosgrave qui fait tout, qui foire tout. La mélancolie s'installe et laisse à l'irlandais une sensation de cendres dans la bouche. Il se laisse entrer par son meilleur ami à l'extérieur du bâtiment, le temps est silencieux, les arbres sont muets. La descente d'alcool se fait sentir et Rusty se mets à marcher devant, plaisantant avec Fritz pour ne pas laisser la tristesse le combler. Il a envie de boire, plus, de se perdre dans cette vie qu'il considère maintenant trop grande pour lui. Y'a pas grand chose qui fait peur à Rusty, ni les rôdeurs ni les bandits, simplement l'idée d'être seul et de perdre la seule personne qu'il a jamais vraiment aimé. Et quand ce dernier s'arrête, se coupe dans sa phrase pour ne pas en dire plus, c'est le coeur de l'irlandais qui déraille. Il souris, fait le malin un fois de plus en venant poser ses paumes contre les tempes tièdes de Fritz.

« Tu veux vraiment savoir ? » Rusty enfonce lentement ses mains dans ses poches. L'idée de savoir que son ami lui cache des choses lui est impensable. Fritz c'est la seule famille qu'il a maintenant.  « Bien sur, tu sais bien que tu peux tout me dire ? » Un sourire timide s'affiche sur les lèvres de Cosgrave qui sent déjà l'alcool redescendre dans son système.  « On peut boire. On peut refaire le monde. On peut vomir nos tripes ensemble. » L'irlandais souris encore plus devant le plan de son ami qui lui conviens parfaitement, il lève les bras comme pour les serrer autours de Cian alors que le regard de celui-ci descend en dessous de sa ceinture. Rusty ne sait pas si il aime ça, mais de voir les yeux de son meilleur ami se poser ainsi sur lui, ça lui donne des frissons qu'il a du mal à dissimuler. « Par contre, je ne jouerais pas avec Rusty junior même si tu viens à me supplier, d'accord ? » La phrase lui fait l'effet d'une balle lancée à pleine vitesse contre sa poitrine. Le brun rougit, laissé perplexe par les révélations de son ami. Et ça le bouffe, de savoir que derrières les mots de Fritz se cachent sans doute une grande tristesse. Rusty se hait de savoir qu'il lui fait du mal alors qu'il voudrait tant l'aimer. Cian reprend la route, laissant l'irlandais les bras ballants derrière lui, et ce n'est que quand il se retourne pour lui adresser un haussement de sourcil que Rusty se mets en marche dans sa direction. « Je suis pas du genre à supplier tu sais. » Un sourire s'accroche sur les lèvres du brun qui a maintenant rattrapé son ami. Il glisse sa main en travers de ses épaules. « Mais ça me touche que tu y ait pensé. » Le brun arrête son ami d'un mouvement de la main, lui saisissant le bras. « Je ne ferai jamais rien sans que tu sois d'accord, tu le sais ça hein ? » Plein d'interrogations Rusty lève des yeux empli de tristesse vers Fritz, avec le contact de sa peau contre la sienne le fait encore frisonner.[/color]
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