(intrigue) ≡ cirilla, flora, cullen

première intrigue

/ les sauveurs /

≡ les participants
- Cirilla Blackthorn
- Flora Wägner
- Cullen Blackwood

≡ la situation
C’est sans aucun doute, aucune peur, que la quatrième voiture s’est lancée. Tous volontaires, comme tous les autres, ils ont pourtant un rôle bien précis. Voiture bien chargée en arme et munition, il est primordial que cette voiture arrive à bon port si le camp veut avoir une chance de prendre le dessus sur les hommes d’Echo. Conscient de l’importance de leur tâche, il se montre donc très prudent, évite de se faire remarquer. Enfin, on remarque assez facilement une file aussi nombreuse de voiture, certes, mais ils n’en font pas plus qui est demandé. Concentré sur la route, c’est Cirilla qui est au volant, alors que Cullen et Flora sont assis à l’arrière surveillant les armes qui se retrouve dans le coffre de la voiture.

≡ informations supplémentaire
À vous de voir si la conversation est entamée depuis un moment, où si au contraire, elle vient tout juste de débuter (ou n'a pas encore débuté.) Il faut savoir qu'en aucun cas, vos personnages doivent sortir de la voiture, comme ils ne sont que trois pour protéger les armes. Si jamais un rôdeur vient se coller à la voiture, ignorez le tout simplement, une autre voiture s'en chargera. Il est aussi important de ne pas trop traîner, afin de ne pas perdre les autres de vu, comme vous n'avez aucune cartes en votre possession. Nous vous conseillons aussi de privilégier les réponses courtes et rapides pour que votre sujet avance plus rapidement.

intrigue n°1

/ cirilla, flora & cullen /

Le camp s’était agité très tôt, ce jour-là. Le jour n’avait pas encore pointé le bout de son nez, pourtant tout le monde s’était rapidement mis sur le pied de guerre. Une femme de l’équipe 2 de ravitaillement était revenue à Astoria, après une longue semaine sans nouvelles. Cullen avait tout de suite imaginé le pire pour eux, au bout de deux jours seulement. Pourtant, d’après la jeune femme, ils étaient tous en vie, bien qu’en sale état. Le brun n’avait pas hésité une seconde, mu par un courage qu’il ne pensait plus avoir. Il serait de l’expédition pour les retrouver. Il avait confié son chien à la personne qui s’occupait des enfants, en lui assurant que Bobby serait une présence rassurante pour eux, et qu’il était capable de les défendre. Il ne pouvait pas se permettre de l’emmener, il avait beau être intelligent, parfois, il y avait des choses qu’il ne pouvait pas comprendre, et il suffirait d’un aboiement pour que tout tourne au cauchemar.

Affublé de sa veste de ranger, Cullen regardait par la fenêtre, les sourcils froncés par l’angoisse et le soucis. Il pensait à Dacre qui était prisonnier, il espérait que lui et les autres allaient tenir le coup jusqu’à ce qu’ils arrivent. Il avait une impression de déjà vu. Il se rappelait les quelques fois où il était parti chercher des gens disparus dans la forêt, et cette familiarité avait quelque chose de rassurant, quelque part. Depuis son arrivé à Astoria, l’ancien ranger n’avait eu aucune envie de retourner dehors, mais s’il s’agissait de sauver des vies, il pouvait bien passer outre ses peurs. Il aperçut deux silhouettes au bord de la route: sa femme et sa fille. Il ferma les yeux. Pas maintenant. Il détourna le regard vers les armes dans le coffre, puis les deux jeunes femmes dans la voiture. Il se sentait responsable envers elles. C’était stupide, et surtout un peu sexiste, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Il essaierait juste de ne pas le montrer. Il n'avait pas beaucoup parlé depuis qu'ils avaient quitté le camp, c'était surtout parce qu'il ne savait pas quoi dire, et qu'il ne trouvait finalement pas de raison de parler pour ne rien dire. L'atmosphère ne s'y prêtait tout simplement pas, et Cullen trouvait toujours du réconfort dans le silence.

Invité Invité ( walker survival guide )

AT DEATH'S DOOR

Ils avaient disparu depuis une semaine. Tout le monde pensait qu'ils étaient morts. Bien sûr, il y avait certains qui disaient tout haut que peut-être qu'ils étaient vivants, qu'ils étaient coincés quelque part et qu'il faudrait les aider, comme pour se convaincre eux-même ou rendre la douleur moins forte. Parfois, lorsque Cirilla était en mission de ravitaillement, elle cherchait un indice, quelque chose venant d'un membre de cette équipe disparue. Elle y avait perdu deux personnes importantes à ces yeux, son leader et une autre membre de l'équipe une de ravitaillement. Elle avait du mal à croire qu'elle ne les reverrait plus jamais. Et puis, il y a eu ce retournement de situation. Une fille de l'équipe disparue était revenue. Elle était salement amochée. Mais grâce à elle, on savait que les autres étaient encore en vie lorsqu'elle avait fui le camp d'Echo. Il était possible qu'ils soient toujours vivants d'ailleurs et il fallait les chercher. Sans réfléchir, Cirilla accepta la responsabilité qu'on lui donna pour ce sauvetage. Elle avait souvent abandonné d'autres survivants à leur sort quand elle vivait à l'extérieur, mais depuis qu'elle est à Astoria, elle a adopté une autre mentalité, une mentalité de groupe qu'elle avait perdu à cause de cette vie à l'extérieur.

Ils étaient trois dans la voiture. Cirilla était au volant, concentrée, silencieuse. Avec elle, il y avait un homme qu'elle connaissait de vu parce qu'il vit avec Duncan. Et une fille, à qui il lui manquait un bras. Au premier coup d'oeil, Blackthorn s'était dit qu'il était idiot d'avoir fait venir cette Flora, qu'avec son handicap, elle risquait de se faire tuer. Mais Ciri avait appris depuis longtemps qu'il ne fallait pas juger les gens sans les connaître. Qui s'est de quoi était capable cette jeune femme. Et puis, pour l'instant, leur rôle était d'emmener la cargaison à bon port, ne pas se faire repérer et donc être prêt à réagir suivant ce qui pouvait se passer. Avant ce merdier, les gens disaient de la grande brune que s'était une bonne conductrice, on verra bien si après tous ce temps, elle est encore capable de conduire une voiture.

Le silence se faisait lourd dans l’habitacle, mais la brunette n'était pas du genre à être la première à lancer une conversation. Surtout que l'occasion ne s'y prêtait pas. Le cœur n'était pas à la fête et ils devaient être concentrés. Elle devait éviter les rôdeurs qui se jetaient sur le véhicule, ne pas perdre de vue les automobiles devant et être prête à toute éventualité. Si jamais ils se font repérer par le camp ennemi, elle devait être en mesure de foutre le camp pour qu'ils ne récupèrent pas les armes et les munitions dans le coffre. C'était horrible de penser qu'ils étaient forcés d'abandonner les autres. Malheureusement, ils n'avaient pas le choix, c'était les ordres qu'ils avaient reçus.

black pumpkin

Way Down We Go / ❀

Dans la voiture, le silence est lourd. Pas un mot, pas un regard. Les yeux perdus sur la route, la belle tente d'ignorer la tension, si pesante pourtant. Au creux de sa poitrine, son palpitant s'affole. C'était de la folie, de partir si loin du camp. C'était la première fois depuis son accident, trois mois de cela, qu'elle s'aventurait si profond dans l'inconnu. Mais comment aurait-elle pu rester sagement à Astoria, alors que les siens était prisonnier d'un groupe de sauvage ? Si elle ne les connaissait pas tous personnellement, Flora estimait que c'était son devoir de partir à leur recherche. Malgré son handicap, la pianiste n'était pas inoffensive. Elle s'était entraînée, encore et encore, jusqu'à en tomber, pour retrouver son agilité d'antan et pouvoir repartir sur les routes du recrutement le plus vite possible. Au bout de son bras amputé, sa prothèse de fortune : il s'agissait d'un vulgaire crochet, qui pourtant se révélait plus dangereux qu'il n'en avait l'air, depuis que la belle en avait affuté la pointe. Dans sa main valide, ses doigts s'agitaient autour de son fidèle couteau papillon, le faisant voler avec une agilité déconcertante. Flora savait que sa mission était plus offensive que défensive, qu'elle devait avant tout garder les armes qui leur permettront de libérer les siens ; pourtant, en cas de besoin, elle était prête à agir.

Sortant de ses pensées, la Wägner décroche son regard de la route et observe l'un après l'autre ses compagnons de fortune. Elle avait souvent croisé la jeune femme qui conduisait, Cirilla, un visage familier puisqu'elle l'avait fréquenté en quarantaine lorsqu'elle débutait dans la maison. De même pour Cullen, avec lequel elle avait échangé quelques paroles lorsque leur chiens respectifs s'étaient mis à jouer ensemble. Pour la sociable Flora, la scène était insoutenable. Elle avait besoin de dire quelque chose, de parler pour ne rien dire, pour apaiser la peur et se changer les idées. Alors la belle décide de briser le silence qui s'était installé. « Vous pensez qu'on s'approche ? Je pense pas pouvoir tenir beaucoup plus longtemps enfermée comme ça. » souffle-t-elle, une plainte sans réellement l'être. Flora n'était pas du genre à râler, mais la princesse était trop nerveuse pour trouver quelque chose de plus constructif pour commencer la conversation.

intrigue n°1

/ cirilla, flora & cullen /

Cullen pensa à toutes les armes dans le coffre. Il ne comprenait pas pourquoi elles n'avaient pas été dispersées entre toutes les voitures du convoi. S'il venait à arriver quelque chose à cette équipe, tous ces moyens de défense disparaîtraient avec elle, d'un seul coup. Il n'y avait pas pensé lors du briefing, et d'une manière générale, il n'aimait pas discuter les ordres. Cette fois-ci, peut-être qu'il aurait du. Cette pensée devint pour lui une source d'angoisse de plus. Il essuya ses mains moites sur son pantalon. Il fallait absolument qu'ils arrivent à bon port, le sort de tout le camps en dépendait. Ce genre de responsabilités, Cullen ne pensait plus avoir les épaules pour les porter. Pourtant, il le fallait. Avoir le choix était quelque chose de rare, en temps de fin du monde, l'ancien ranger l'avait bien compris.

Le silence qui planait dans l'habitacle était un paradoxe de confort et d'inconfort à la fois. D'une part, Cullen ne voulait pas qu'il se brise, mais d'un autre côté, il fut presque soulagé que Flora le fasse. Il lui avait déjà parlé quelques fois, c'était une jeune femme très agréable, et la voir dans un cadre aussi sombre semblait très peu naturel. Il lui offrit une esquisse de sourire compatissant, c'était tout ce dont il est capable à ce moment précis. Il comprenait, car lui aussi, bien qu'il appréciait la sécurité de la carrosserie, avait hâte qu'ils arrivent. Il avait l'impression que les chances de retrouver les prisonniers vivants s'amenuisaient au fil du temps qui s'égrainait sans que rien ne puisse ralentir sa course infernale. « Je ne sais pas. » finit-il par dire en posant son regard azuré sur la route. « La jeune femme... Soledad, c'est ça? » Il pencha la tête, douteux face à sa mémoire trompeuse. « Elle a fait une bonne partie du chemin à pied, nous devrions être plus rapides en voiture, déjà. » Il y avait plus encourageant, comme réponse, mais Cullen ne savait plus faire dans l'optimisme. Il évita d'ajouter qu'il faudrait bien sûr que le convoi se déroule sans accroc. C'était inutile de tenter le destin, il n'hésitait pas à se manifester sans l'aide de personne.

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AT DEATH'S DOOR

Le regard rivait sur la route, je pensais à mon carnet de dessin sous mon lit. Allais-je dessiner les scènes de cette nuit ? Faut-il encore que je revienne en vie au camp. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais présentement. Quelque chose clochait et je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je ne connaissais pas toute l'historique d'Astoria, mais il me semblait que la dernière fois qu'ils ont eu affaire aux membres du camp d'Echo, c'était en juillet de cette année. Ils s'étaient introduit chez nous. Mais manque de pot, les autres les ont démasqué. Et un mois avant, l'ennemi avait attaqué Astoria. Mais aujourd'hui, qu'est-ce qu'ils mijotaient ? Je croisais les doigts pour qu'on retrouve nos amis vivants, et j'espère qu'au camp tous se passera bien pour ceux qui sont resté.

J'ai bien remarqué que Flora avait tenté une conversation, mais j'étais tellement préoccupé par ce qui nous attendait là-bas que je n'ai pas eu le temps de réagir. C'est l'homme derrière moi qui lui répondit et j'acquiesçais en silence. Puis, le silence s'installa à nouveau entre nous. « Il n'y a pas des CD's dans la boite à gant ? Peut-être que se sera moins pénible avec un peu de musique. » Dis-je à l'attention de Flora qui se situait à côté de moi. « Pour ma part. Je trouve qu'on est partie trop précipitamment. Je sais que la vie de nos camarades est en jeu. Mais je ne sais pas. Je ne veux pas porter la poisse, cependant, je ne la sens pas cette opération sauvetage. Ils doivent sûrement nous attendre. Une de leur prisonnier s'est échappé et ça pas du passer inaperçu. Pourtant, elle a réussi à nous revenir sans être suivie. Bref, désolée. Je pense à voix haute. Je ne veux pas vous foutre les jetons. » Je parlais trop soudainement. Et pour me faire taire, je me mordis l'intérieur des joues. Inquiète de la réaction de mes passagers, j'osais un rapide coup d'oeil de côté pour la brunette et dans le rétroviseur intérieur pour l'homme. Au moins j'avais lancé la conversation.

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Way Down We Go / ❀

La route défile sous ses yeux, le cœur lourd, la peur aux tripes. Elle aimerait prétendre qu'elle n'a pas peur, mais ce serait mentir. La belle n’avait jamais été une guerrière ; une recruteuse, oui, mais pas une combattante. Si elle aimait parcourir les routes et se perdre dans la région, c’était pour trouver des survivants. Elle cherchait un peu plus d'espoir, chaque fois qu'elle trouvait un nouveau groupe à aider, à recruter. Se battre, c'était l'inverse de ce pour quoi elle se tenait fièrement, l'inverse de cet espoir qui lui était si cher. Mais Flora n'aurait jamais supporter de ne rien faire, alors elle s'était portée volontaire, l'une des première à lever la main pour la mission de secours. Mais plus la route filait, plus la réalité s'imposait à elle, et la peur qui allait avec.

Tentant maladroitement de détendre l'atmosphère, la Wägner fut soulagée d'obtenir une réponse, trouvant un peu de réconfort dans cette conversation futile. La princesse acquiesce lorsque Cullen hésite pour sur le nom de la belle Villalobos ; l'un des avatanges à travailler en quarantaine, c'était que Flora connaissait presque tout le monde sur le camp. Un mince sourire s'étire sur les traits soucieux de l'allemande. « J'espère. » souffle-t-elle, pensive, en réponse au jeune homme. La belle avait désespéramment besoin de se dégourdir les jambes. Puis ce la brune au volant qui continua la conversation. « Il n'y a pas des CD's dans la boite à gant ? Peut-être que se sera moins pénible avec un peu de musique. » « Bonne idée ! » La dynamique brune tente de cacher son anxiété, mais le coeur n'y est pas réellement. La musique pourrait peut-être atténuer la peur pourtant. Cirilla continue pendant que la maladroite, Flora cherche parmi le bazar de la boite à gant. Des paroles tout sauf rassurantes, qui ne firent que renforcer les craintes de la Wägner. Avant de lui répondre, elle tire un unique CD de la boite à gant : un disque de country. Sur la pochette, un fermier au large sourire, un banjo entre les mains. « Je le met quand même ? » La musicienne tire la langue, un air dégouté ; pour cette passionnée de musique classique, c'était loin d'être son répertoire favori. Puis elle retrouve son sérieux. « Je pense qu'on a pas le choix. » souffle l'allemande. « Même si c'est un piège, même si c'est dangereux et peut-être précipité, on a plus le choix. Une semaine, c'est déjà trop long. Si on veut les retrouver vivant, on ne peut pas attendre une minute de plus. » souffle la belle, soucieuse, une boule au ventre.

intrigue n°1

/ cirilla, flora & cullen /

Tout le monde avait peur de quelque chose, et tout le monde avait ses propres tactiques pour la contrer. Au fil de sa carrière, à force de trouver des randonneurs disparus depuis des jours, ou encore des personnes qui avaient échappé de peu à une attaque d'ours, Cullen l'avait remarqué, et s'était toujours adapté en fonction des personnes. Certains avaient besoin de silence, d'autres de petites attentions, et d'autres encore, de parler. Cette fois-ci, c'était la parole qui l'avait emporté dans l'habitacle, alors l'ancien ranger s'était mis à parler lui aussi. Au moins, il avait réussi à arracher un sourire à Flora, aussi faible soit-il. Il y eut un petit silence, durant lequel l'attention de l'homme se reporta sur le poids familier et rassurant dans la poche intérieure de sa veste, qui s'appuyait doucement contre son torse à chaque irrégularité de la route. Il n'avait jamais osé l'ouvrir depuis qu'il avait perdu sa famille, mais le fossile que sa fille lui avait offert s'y trouvait toujours.

La conductrice demanda à Flora de trouver de quoi mettre de la musique. Celle-ci s’exécuta mais ne trouva qu'un CD de country. Ce n'était pas vraiment le genre de musique de Cullen, et à voir la grimace de la jeune femme, ce n'était pas son cas non plus. Le Blackwood préférait encore le silence, mais il ne souhaitait pas s'imposer. « C'est comme vous voulez. » Il écouta ensuite avec attention les deux points de vue de ses coéquipières, en hochant parfois la tête. « Je pense aussi que ça a l'air trop facile. Leur intention n'est peut-être pas celle que nous pensons. Mais nous ne pouvons pas laisser ces ravitailleurs mourir parce que nous avons des doutes. Le temps leur est compté, alors il nous est compté, à nous aussi. » Il laissa son regard divaguer par la fenêtre, avant d'ajouter, pensif, presque pour lui-même. « J'espère juste qu'il reste du monde pour défendre Astoria, au cas où. » Il n'avait pas fait attention, en partant. Ça aurait très bien pu être le cas.

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AT DEATH'S DOOR

« Si on a que ça. On peut toujours le mettre en fond sonore. » La musique, j’en écoutais souvent beaucoup avant, de tous genre, même de la country. Tout dépendait de l’artiste. J’aimais imaginer une histoire autour de la mélodie. Je dessinais ce que suscitait la musique dans mon coeur. Malheureusement, depuis l’épidémie, j’en n’en ai plus eu l’occasion. Aujourd’hui, dans mon calepin, il y avait plus de scène d’horreur dû à ce que j’ai vécu à l’extérieur que des histoires imaginées autour d'une chanson.

Leur courage me surprenait et cela me faisait chaud au cœur de voir que malgré tous ce qu’on a pu subir, il subsistait un peu d’humanité quelque part. Ce quelque part, je l’avais trouvé à Astoria. C’est peut-être aussi pour ça que j’ai décidé d’y rester. Je voulais voir comment on allait y évoluer. Au début, c’était dur pour moi de me retrouver dans un endroit civilisé. A part Duncan, je n’ai fréquenté aucun groupe de survivants. Ainsi je ne risquais pas d’être déçu et encore moins de me faire tuer bêtement à cause d’une erreur commise par un autre membre du groupe. Avec Westfall, c’était clair et net, on pouvait se faire confiance. On savait que ni l’un ni l’autre ne tentera un truc suicidaire. Enfin… C’était avant… Avant que je ne rencontre nos recruteurs. Depuis, j’ai pas mal tendance à foncer tête baissée pour protéger un de mes compagnons, au détriment de la sécurité. « Moi aussi je l’espère. Hum… Cullen, c’est ça ? J’espère aussi qu’on va rapidement récupérer les autres et qu’on pourra rentrer chez nous. Mais je me dis qu’il faudrait peut-être aussi nous débarrasser de cette bande de tarés. Ils sont dangereux et on le sait depuis longtemps. Pourtant, on n’a rien fait. Et à cause de cela, on perd des membres de notre camp. » A dire des choses comme ça, on va s’en doute me prendre pour un monstre. Je ne suis pas pour la violence en général, mais j’ai vu tellement de choses qu’à présent, je fais très attention au moindre détail, car cela dépendait de ma survie.

« Putain de merde ! » Un groupe de rôdeurs s’était un peu trop rapprocher de la route. Les voitures devant nous ont pu passer sans encombre, mais pour nous s’était juste. Sous l'effet de la surprise, j'ai braqué le volant d'un côté puis de l'autre violemment pour les éviter, nous secouant tous dans la voiture. « Faut prévenir les voitures à l’arrière, sinon ils vont nous poser des problèmes au retour. »

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première intrigue

/ la suite /

Vous arrivez enfin en vue de l'entrepôt où vos camarades sont emprisonnés. Votre voyage prend fin, mais pas vos péripéties. En effet, un massif groupe de rôdeurs s'étend entre vous et l'entrepôt. Il va falloir la jouer serrée afin d'atteindre votre but.

≡ l'aventure continue dans la partie 2 de l'intrigue
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