| Sujet: Re: (intrigue) ≡ jorah, clark, jillian Mar 13 Déc - 5:48 | |
| at dead's door (intrigue 1) / jorah, jillian / A défaut de pouvoir s’échapper physiquement – et encore moins dans cet état-là, la jeune femme tentait de s’évader mentalement. Ses pensées s’érigeaient vers ceux qui lui étaient chers, des souvenirs joyeux. Ils n’aidaient pas à effacer l’horreur des nouveaux souvenirs qui s’étaient créées dans sa tête, mais avaient le mérite de la calmer. Ses crises de sanglots s’étaient arrêtés, seul son souffle continuait de s’échapper rapidement d’entre ses lèvres. Le froid, elle ne le sentait plus. Son cœur battait vite, fort. Elle avait peur pour sa vie, pour celle des autres sur le campement, mais également de ceux qui s’en étaient allés. Elle se rappelait des derniers moments passés avec ses amis, des dernières conversations qu’elle avait eues. Jillian refusait de se dire que la dernière phrase qu’elle avait dit à Ernst, était qu’il chantait comme une casserole. Même si c’était vrai, elle ne pouvait pas se résoudre à que tout s’arrête maintenant, pas comme ça. Ils ne méritaient pas ça, personne. Même pas ce sadique qui se trouvait devant eux, à se pavaner, profitant de sa supériorité sur eux, sa pseudo domination, en infligeant des coups à son camarade d’infortune. Il justifiait la destruction de sa rotule par un ennui mortel. La jeune femme ne disait toujours rien, restant dans son mutisme tandis que Jorah, en revanche, lui proposait d’aller chercher de la nourriture dans une maison en face. Il semblait avoir capté leur attention. Tu nous dit pas de conneries, hein ? Demandait le plus affamé, tandis que le sadique restait sur ses gardes. Il prit le temps de réflexion, puis lui répondit, d’un air narquois. Très bien… mec, va nous chercher de quoi manger et boire, moi je reste ici, je préfère l’avoir à l’œil, celui-là, je l'aime bien. Il sourit de toutes ses dents. J’aimerais pas que tu sois tenté de faire quelque chose de…stupide. Et puis, je suis de très bonne compagnie, il paraît ! Il se faisait auto rire. Le deuxième homme se dirigeait alors vers les maisons, tandis que le péteur de rotules, quant, à lui, continuait de les surveiller.
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