strength of a thousand men (barb) / (DÉLAI 04/12)

the killer within

---

(i) Gamine insupportable depuis sa plus tendre enfance. Elle fut les premières années de sa vie caractérielle, puis ensuite particulièrement rancunière et malicieuse pour ensuite se transformer en un véritable garçon manqué. (ii) « Gamin(e) ! », « Connard ! », « Pouf' ! » et « Abruti(e) » sont sans aucun doute les mots qui reviendront le plus souvent dans ses phrases en plus d'insultes personnalisé avec le temps. Chacune de ses phrases est magnifiquement ponctué de propos injuriant envers une ou plusieurs espèces du règne animal, comme humain et même d'après mort. C'est rare lorsqu'elle ne se montre pas insultante. (iii) Elle mange comme un ogre, chose surprenante pour un si petit corps. Mais encore plus surprenant, elle ne fait pas de réel distinction dans ce qu'elle mange, que ce soit des vers ou un bon steak qui est dans son assiette, elle les mangera. Même si l'aliment semble avarier de quelques jours. « C'est t'jours mieux que de crever affamé ! » dit-elle à chaque fois, une devise qui la mène à souvent souffrir d'une petite intoxication alimentaire, c'est alors qu'elle dit. « Ça muscle l'estomac ! », oui, sa mauvaise foi n'a pas vraiment de limite. (iv) Elle n'est pas une personne particulièrement empathique. Sa priorité est la survie après tout, elle n'a pas le temps de se lamenter avec quelques autres âme en peine. Elle sait que c'est cette faible mentalité qui les condamne tous les uns après les autres. La famille, c'est a abandonné dans cette situation, de toute manière, elle a vu tout les siens tomber les uns après les autres. L'amour, le confort ? Pareil ! A la poubelle. Aujourd'hui, seul la survie compte et elle en est bien consciente, on ne vit plus aujourd'hui, on survit, qu'on soit entouré de rempart ou non. Il ne faut jamais oublier le fléau qui règne à l'extérieur, c'est sa mentalité. Elle ne s'accroche jamais, à part à Murphy, mais lui, c'est une étrange exception, simplement. (v) Elle n'a aucun scrupule à voler d'autres survivants, mais uniquement si sa vie ou celle de Murphy en dépend. Ce sera toujours son dernier recours, après tout, elle a eu une éducation malgré les apparences, la demoiselle pourrait bien se comporter en société si elle en avait envie. Mais à ses yeux, cela devenait peu à peu superficiel. (vi) Elle ne sait pas vraiment comment elle s'est attaché à Murphy. En général, au dessus de vingt-cinq ans, les gens deviennent des salopards qui considère la jeune demoiselle comme une chose frêle et fragile, ce qui l'a toujours insupporter en soit. Mais lui, il est différent... Certes, un peu plus con, mais elle l'aime ainsi après tout. Murphy, c'est la seule personne pour qui elle sacrifierait tout ce qui lui reste, c'est à dire sa vie et son beretta, pour le sauver. Sans être devenu son modèle, l'homme est le seul pilier de la petite Barb', le seul type de confiance dans ce putain de monde. (vii) On lui dit souvent qu'elle souffre intérieurement, comme chaque survivant de cette terrible épreuve. Vous savez comment elle leur répond ? Elle leur crache au visage. C'est vrai, elle souffre, elle a tout perdu, mais est-ce une raison pour pleurer ? Pas à ses yeux. Au fond, elle n'en a clairement rien à foutre de l'avis des autres, si elle a décider d'oublier le passé, sa vie avant, c'est son choix. L'espoir ? Ce n'est pas pour elle, elle n'a jamais rêver d'être une princesse. Elle préférerait encore être une flingueuse dans l'ouest, ça semble étrangement plus réaliste, surtout aujourd'hui. A ses yeux, la douleur n'est pas une raison pour abandonner, pour se cacher et elle crache aux visages de tout ceux qui ont peur de sortir de leurs grandes fortifications. Même si la lâcheté l'habite au plus profond d'elle, celle-ci n'est qu'un instant de survie. Elle n'est pas une héroïne, juste une vagabonde qui survit à la fin. 

weekly appointment

---

≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? « Avant, j'étais une gamine comme les autres. Certes, je n'étais pas vraiment une grande fan des cours et autres conneries dans le même, mon paternel répétait sans cesse que j'étais aussi conne que lui, ça n'aidait pas. Au fond, comme tout adolescente, je trouvais pas ma putain de place dans ce monde merdique, j'étais une paumée comme beaucoup d'autres. Je n'aimais pas grand monde au lycée, ni ailleurs, je méprisais même la plupart même s'il avait quelques bonasses dans le lot. Mais bon, je faisais avec. »
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? « J'ai survécu, certes, mais dire que j'ai changé, j'en sais foutre rien. Je dois admettre que j'ai dut laissé plus d'une personne inapte à la survie dans ce monde de dingue derrière moi, est-ce que ça m'a changé en négatif ? Putain, j'en sais trop rien, ça m'embrouille un peu. Mais lorsqu'on perd ça famille, on ne devient pas tous un peu ainsi ? Vous savez, ces gens qui ne pensent qu'à survivre, même s'il faut sacrifier des vies, il n'y a plus vraiment de temps à l'empathie, non ? Je l'admets, je me pose plus de question qu'avant, je me demande toujours où est la limite entre le bon et le mauvais, je sais pas pourquoi je fais ça, c'est peut être un de mes derniers moteurs pour continuer. »
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? « Quelques rôdeurs, je l'admets... Je ne les comptes plus vraiment. Je penses même que je ne les ai jamais compter, ça a une réelle valeur ? C'est un concours, c'est ça ? Ça me branche bien alors ! Sinon, sérieusement, si vous prenez en compte les gens qu'on laisse derrière nous car ils sont pas fichu de savoir tenir une arme convenablement, j'ai beaucoup tuer d'hommes et de femmes. Mais si ça ne compte pas dans le total, aucun, je ne peux pas me permettre de gaspiller des balles sur des congénères, on est déjà assez dans la merde ainsi. »
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? « Bah, Astoria c'est une sorte de refuge, non ? Pouvoir un peu dormir sur mes deux oreilles ne me ferait pas de mal pour être franche, ne pas être toujours sur ses gardes, ce serait un peu des vacances quoi. Et franchement, l'idée me plaît, c'est fatiguant à la longue le vagabondage, un peu de sécurité, même temporaire ne fait pas de mal. »
≡ qui avez-vous perdu ? « Famille et amis, du moins le peu que j'avais. Ma mère et mon frère ne sont jamais revenu après les premiers jours de l'épidémie, ils sont sans doute mort, ça ne m'étonnerait pas en tout cas. On était plus que mon père, son artillerie et moi pendant un certain temps, mais la fatigue et l'âge lui ont été fatal au final, lors d'une expédition pour des vivres, il s'est fait prendre par surprise et en quelques instants, il n'était plus de ce monde. Mais bon, on ne va pas rester bloquer sur le passé toute notre vie, non ? »
≡ quel espoir vous reste-t-il ? « L'espoir, les rêves, c'est un peu pour ceux qui savent pas se défendre. Personnellement, je n'aspire qu'à survivre, ce qui peut advenir pour la suite m'importe peu, on peut être un jour secouru comme il ne peut y avoir plus personne au delà des frontières, nous le saurons jamais, mais espérez désespérément qu'un miracle tombe du ciel relève de la folie à mes yeux. Mais cet avis, ça n'engage que moi évidemment. »