(percy) all the rules are changing now

the killer within

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(i) Enfant prodige, d'une intelligence déjà bien au dessus de la moyenne, on l'a souvent mise à l'écart petite. Cela l'a poussée à se replier sur elle-même. (ii) Se réfugiant dans les sciences, elle utilisera ses capacités cérébrales pour apprendre des choses bien plus approfondies que le programme des classes de son âge. Elle mènera des études brillantes, entrera dans l'université la plus prestigieuse d'Irlande à seulement 16 ans, et elle ira jusqu'au doctorat en microbiologie. (iii) c'est après une méchante grippe que Percy développa un intérêt très poussé pour les micro-organismes. Comment des choses si petites pouvaient-elles faire tellement de mal? Cela la fascinait. (iv) Percy souffre de troubles obsessionnels compulsifs, qui ont empiré depuis le début de l'apocalypse. Les tocs se manifestent par le besoin irrépressible de faire un geste un nombre très précis de fois, afin de se libérer d'une source d'anxiété. (v) Percy a une obsession presque morbide pour le virus qui transforme les hommes en rôdeurs. De la curiosité scientifique qui l'a souvent mise en danger. Elle a besoin de prélever des échantillons, de prendre des notes sur son carnet, même si elle sait qu'au fond ça ne sert plus vraiment à rien. Mais elle dit toujours "au cas où". Elle a observé beaucoup de rôdeurs et connait leur comportement pratiquement par cœur. Elle a terriblement envie de comprendre comment le virus agit sur le cerveau, comment il peut permettre à un corps de s'agiter même après la mort. (vi) Les groupes de survivants finissaient toujours par être mal à l'aise en sa présence, et lui demander de partir à cause de son comportement étrange. Elle a fait beaucoup de chemin toute seule, mais ça ne l'a jamais trop dérangée d'être seule. (vii) Quand les recruteurs l'ont trouvée, elle portait des protections de paintball, dont un masque, et elle était en train de prélever des morceaux de chair sur un cadavre dans un village voisin. Elle a pris peur en voyant les astoriens arriver armés, et ils ont mis des jours à la retrouver afin de lui assurer qu'Astoria était un endroit sécurisé. (viii) Un mois après son arrivée, elle a demandé à un ravitailleur d'essayer de lui trouver un microscope. Il trône désormais dans sa chambre et elle s'en sert pour observer le monde microscopique, afin de ne pas oublier tout ce qu'elle sait. (ix) Les armes à feu la font paniquer, même quand ce n'est pas elle qui tire. C'est le bruit qui lui fait peur, car elle aime le calme et le silence. C'est pour cela qu'elle tire à l'arc, et qu'elle préfère chasser seule. (x) Son père était un historien passionné par la mythologie grecque, d'où le prénom de la jeune femme. Elle préfère qu'on l'appelle Percy, car ça lui semble moins lourd à l'oreille.

weekly appointment

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≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? Une brillante chercheuse en microbiologie. Je m'étais spécialisé dans les micro-organismes malins, ceux qui nous rendent malades, ceux qui nous tuent désormais. J'adorais mon métier, c'était une passion, en réalité, le salaire n'était qu'un bonus qui me permettait de vivre.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? Je ne suis pas sûre d'avoir changé. Je suis peut-être plus anxieuse, mais il me semble que c'est un peu le cas de tout le monde, désormais. Je suis peut-être devenue plus courageuse, j'ai fait des choses dont je ne me serais jamais crue capable avant que le monde ne s'écroule.
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Je ne compte plus les rôdeurs que j'ai tués, ils sont bien trop nombreux, même si j'essaye toujours d'éviter de les achever, mais parfois ils ne m'ont pas laissé le choix. Je n'ai jamais tué d'humains, cela me réduirait à n'être rien de plus qu'un autre rôdeur.
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? La sécurité, un endroit où je puisse continuer mes recherches en paix, tout en retrouvant un semblant de civilisation. J'ai été sur la route depuis un an, et je suis un peu fatiguée, je l'avoue.
≡ qui avez-vous perdu ? Je n'ai perdu personne, du moins, je n'ai pas eu de pertes certaines. Mon frère était toujours en Irlande au début de l'épidémie, et j'ignore si le virus est arrivé jusqu'à mon pays d'origine, j'espère que non.
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Au fond, j'espère que mes recherches peuvent mener à une réponse, et peut-être à un remède contre le virus. Je sais que sans un laboratoire digne de ce nom, j'aurai beaucoup de mal, mais c'est la raison de ma présence aux états-unis, et j'espère bien pouvoir finaliser ma mission. C'est ma seule raison de vivre, désormais.