I call your name but you're not around [Rose & Joseph]

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 I call your name but you're not around [Rose & Joseph]

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Joseph Warhol
member / settler of astoria
Joseph Warhol
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FACECLAIM : Tom Hiddleston, shiya
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STATUT CIVIL : veuf
ANCIEN MÉTIER : psychologue
PLACE DANS LE CAMP : distributeur des rations
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ARME DE PRÉDILECTION : couteau de chasse
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MessageSujet: I call your name but you're not around [Rose & Joseph]   I call your name but you're not around [Rose & Joseph] EmptySam 15 Avr - 11:30

{ I call your name but you're not around }
Rose O'Toole & Joseph Warhol
Il referma la porte doucement. Il avait réussi à faire endormir Queenie en lui racontant une histoire. Cela faisait déjà pas mal de temps qu’ils avaient fait le tour des livres pour enfant qu’ils avaient dans le coin. Ils avaient lu et relu les mêmes livres avant que Joseph ne se résolve à devoir inventer ses propres histoires à raconte. Au début il y avait mis les formes et se surprenait dans la journée à penser à l’histoire du soir et des rebondissements incroyables qu’il allait insérer dans son récit… Mais après plusieurs nuits, il avait abandonné et réinventait de vieux contes que sa mère lui racontait quand il était petit. Il en connaissait une bonne paire et arriverait certainement à continuer cette tradition pendant encore un ou deux mois avant d’être réellement à court d’idée. Au moins, ce qui était pratique avec les contes, c’était qu’ils n’étaient jamais complètement originaux. Il y avait de grandes lignes qui étaient reprises dans les livres et dans les films et il suffisant souvent de changer d’époque et de personnages pour se retrouver avec une toute nouvelle histoire. Pour le moment, l’enfant ne voyait que du feu mais avec son intelligence fraiche, elle ne manquerait pas de lui faire remarquer lorsqu’elle estimerait qu’elle se faisait rouler dans la farine par le psychologue.

Faisant attention à ne pas faire trop de bruit, Joseph s’en alla vers la cuisine. Il fit bouillir de l’eau avec un des réchauds qu’ils avaient reçus il y a bien longtemps en venant vivre à Astoria. Dans une théière il mit quelques fleurs et herbes qui commençaient à arriver avec le printemps. Les goûts des thés qu’il faisaient étaient de moins en moins amers et gorgés de saveurs terrestres, et de plus en plus suaves et fruités. Les fleurs comme les épluchures de fruits ou les herbes aromatiques, devenaient de plus en plus goûtus. Il s’installa contre la table de la cuisine en regardant l’eau chauffer. Le silence régnait sur Astoria à présent. Avec le couvre-feu mis en place, la vie nocturne du camp s’était évaporé. Joseph ne doutait pas que des petits malins et même les membres du groupe d’Echo faisaient la fête de leur côté. Dans un certain sens, il aimait le calme. Le psychologue se sentait des fois submergé par la pression, le stress, les bruits, les discussions qui n’avaient aucun sens et aucune substance. Ces moments de calme semblaient presque plus broyant que le brouhaha ambiant de la journée.

Mais avec le silence venait l’espace qui se faisait combler par ses pensées. Anarchiques et inattendues, elles le renvoyaient tantôt à des souvenirs inexorablement douloureux ou des souhaits inexorablement utopistes. C’était comme s’il avait la maladie des os de verre et que quoi qu’il touchait, il se blessait inlassablement. Que ce soit les souvenirs d’Olivia qui ne faisaient qu’exacerber son absence et l’impuissance de Joseph ; ou alors l’espoir d’un futur plus radieux qu’il essayait d’éloigner le plus possible de peur de se perdre dans l’élaboration de fantasmes qui n’arriveront jamais. Les bulles commencèrent à apparaitre et Joseph éteint le réchaud pour verser l’eau dans la théière. Il posa cette dernière ainsi qu’une tasse sur la table basse du vieux salon.

Il s’installa dans le canapé et se servit une tasse avant d’observer les meubles dans la maison. Deux canapés, une table basse, une cuisine avec une table et quatre chaises, des vieux tapis qui commençaient à ne plus paraitre aussi beau qu’au premier jour à cause de l’humidité, des tableaux et des photos aux murs… Joseph manqua presque de renverser sa tasse en sursautant alors que quelqu’un toquait à la porte. Ce n’était pas un bruit très fort et en plus, cela venait de la porte arrière… Cette dernière menait vers une petite court et une ruelle qui passait derrière les maisons. Le psychologue se leva, pas très sûr de ce qu’il allait faire. Et si c’était des membres du groupe d’Echo qui venaient lui rendre visite ? Queenie était dans sa chambre, à l’étage, s’il négociait avec eux, ils pourraient potentiellement l’emmener dans les geôles sans faire trop de bruits… Son cœur commençait à battre de plus en plus vite. Il arriva devant la porte et l’entrouvrit pour voir qui c’était. Une vague de soulagement l’envahit lorsqu’il découvrit le visage de sa vieille amie, Rose. Amie avec qui il n’avait pas gardé beaucoup de contacts depuis que la jeune femme avait perdu son bébé. A cette pensée, son soulagement se changea doucement en regret et en honte. La surprise ainsi que les milliers de pensées qui envahissaient sa tête ne lui permirent de ne dire que « Rose… ? Qu’est-ce qui se passe ? Tu vas bien ? » Il sembla soudainement se souvenir de quelque chose et ouvrit la porte en se poussant pour la laisser entrer. Il ne fallait pas qu’on la voit ainsi chez lui, ils seraient tous les deux punis si c’était le cas.
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Rose O'Toole
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Rose O'Toole
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STATUT CIVIL : Elle a été mariée. Deux fois. Et elle est veuve. Une fois.
ANCIEN MÉTIER : Boxeuse professionnelle : ça cognait et ça cognait bien. Double championne du monde des poids légers, rien que ça. Du coup, ses poings sont à éviter au possible.
PLACE DANS LE CAMP : Technicienne en maintenance des clôtures
HABITATION : uc
ARME DE PRÉDILECTION : Ses poings mais à notre époque, ça n'est pas assez efficace alors, Rose, elle use de tout ce qu'elle trouve. Faut dire qu'elle n'est pas difficile mais bon, on va pas se mentir : elle affectionne particulièrement les armes à feu. Elle a les boules depuis que les autres cons se sont pointés parce qu'on lui a retiré son Desert Eagle.
ÂGE : Quand les cons de morts se sont relevés, elle venait de fêter ses 32 ans : elle a décidé d'arrêter de compter à ce moment-là donc 32 ans et on cherche pas plus loin.


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MessageSujet: Re: I call your name but you're not around [Rose & Joseph]   I call your name but you're not around [Rose & Joseph] EmptySam 15 Avr - 21:48



Je récupère la pince au sol sur ma droite et entreprends de faire un dernier nœud sur le fil et m'assure que ça tient bien avant de couper le morceau qui dépasse. On ne peut pas appeler ça une brèche mais si ça n'avait pas été pris maintenant, ça aurait pu le devenir et c'est ça l'idée, en bossant à la maintenance des clôtures : essayer d'éviter les problèmes en anticipant. Un coup de crosse de fusil sur mon épaule et je relève le regard vers le type qui m'accompagne aujourd'hui pour ma sortie. Il m'annonce qu'il faut partir parce que sinon on va dépasser le couvre-feu. Je soupire et range mes outils avant de me redresser : putain de couvre-feu. Nous sommes tous deux silencieux sur le chemin du retour. Je n'ai pas envie de parler, en tout cas pas avec lui. Je n'ai rien contre lui, il est l'un des miens mais je ne le connais pas assez pour partager quoi que ce soit que je puisse avoir sur le cœur là tout de suite et il y en a des choses que j'ai sur le cœur pourtant. Sans doute beaucoup trop. Il dépose son fusil, je dépose mes outils (parce que les connards estiment qu'ils peuvent être considérés comme des armes) et nous nous séparons : il rentre chez lui, je rentre chez moi. Je salue brièvement mes colocataires que je croise avant d'aller m'enfermer dans ma chambre. Je retire ma veste que je jette sur le lit et m'assois sur ma chaise dans un grognement. Je me frotte la nuque et dans un soupir, je récupère mon carnet et mon crayon. Je passe les pages jusqu'à arriver à celle en cours et raye le petit trait du jour. Un jour de plus mais pas n'importe lequel. Ma mâchoire se crispe et je déglutis pour pouvoir contrôler des larmes qui menacent de se pointer, comme elles me menacent depuis des mois maintenant. En travaillant, je n'ai pas eu le temps d'y penser, de trop réfléchir mais maintenant que je suis là... Je referme le carnet d'un coup sec et me lève avant de me laisser tomber sur le lit. Je cache mes yeux avec mes avant-bras, décidée à ne pas pleurer parce que non, je ne veux pas, je me le refuse. Le problème est que tout ça me ronge vraiment de plus en plus et même si j'en ai parlé avec certains, la seule personne avec qui j'ai vraiment besoin d'en parler n'est pas là.

Il n'est plus là depuis des mois et je ne comprends pas pourquoi.

Alors ça me prend sur un coup de tête : couvre-feu ou pas, je veux aller le voir et lui parler. Pas demain. Pas dans plusieurs jours. Maintenant. Je me redresse, prends ma veste et l'enfile avant d'éteindre ma lampe à pétrole. Puis, je m'approche de la fenêtre que j'ouvre tout doucement. La tête dehors, je vérifie qu'il n'y a personne de la bande de connards avant d'enjamber le rebord de la fenêtre. Je me retrouve dans l'herbe et je reste un instant sans bouger, scrutant le moindre bruit afin de ne pas me faire surprendre. Je sais ce que ma sortie implique si jamais je me fais prendre : quelques jours en prison et je n'y tiens franchement pas. C'est donc avec la plus grande prudence que je traverse la distance qui me sépare de la maison de Joseph. Là encore, je scrute les alentours, prends le maximum de précautions et ce n'est que quand je suis certaine de ne pas pouvoir être vue que je m'avance jusqu'à la porte de derrière à laquelle je frappe. J'attends. Sincèrement, cela me semble très long mais cela vient sans aucun doute de la tension qui m'habite. Il me semble qu'il s'est passé plusieurs minutes, alors qu'en fait pas du tout, quand la porte s'entrouvre soudain sur Joseph. Même si je ne le vois qu'à peine, je suis tout de suite happée par l'élan d'affection que je ressens pour lui, une affection que je n'ai pas pu lui donner depuis la mort de mon bébé. Il est visiblement surpris de me voir, normal puisqu'il ne m'a presque plus parlée depuis des mois, et il me demande ce qu'il se passe. Il me demande si je veux bien. A cette question on ne peut plus stupide, je fronce les sourcils. Pas le temps de répondre qu'il ouvre la porte pour me laisser entrer et il fait bien parce que oui, couvre-feu. Je pénètre donc à l'intérieur de la maison, tentant tant bien que mal de contenir les émotions qui s'entrechoquent tant face à la présence de Joseph que face à ses mots.

« J'en reviens pas que tu me demandes si je vais bien... » je siffle entre mes dents avant de me retourner vers lui lorsque j'ai atteint le salon. « Je ne vais pas bien ! Tu ne vas pas bien non plus ! Personne ne va bien Joseph ! »

Je me rends compte toute seule que j'ai monté le ton et je me souviens aussitôt qu'une petite demoiselle dort sans aucun doute à l'étage.

« Pardon. » je souffle rapidement.

Je prends une profonde inspiration.

« Nous sommes sous la dictature de barbares. Mon mari aurait dû fêter ses quarante ans ce mois-ci. Et aujourd'hui... » Une boule se forme dans ma gorge. « Aujourd'hui Owen aurait dû avoir sept mois. Je ne vais pas bien Joseph. »

Je me frotte le visage et c'est un regard las que je pose sur mon ami, enfin, s'il l'est toujours parce que...

« Et mon ami me manque. Et je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête parce que je t'ai laissé respirer. Je me suis dit que si tu voulais couper les ponts tu avais tes raisons mais je peux plus te laisser respirer Joseph parce que j'ai besoin de toi alors... »

Je m'approche de lui et pointe un index accusateur sur lui.

« Alors tu vas me vider ton sac, tu vas me dire ce qui t'arrive et on va avancer à partir de là. J'en ai assez de ne plus t'avoir dans ma vie. »

Voilà qui est dit. Après il en fait ce qu'il veut.


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Joseph Warhol
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MessageSujet: Re: I call your name but you're not around [Rose & Joseph]   I call your name but you're not around [Rose & Joseph] EmptyDim 16 Avr - 12:57

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Rose O'Toole & Joseph Warhol
Rose entre et Joseph referme la porte doucement en jetant un coup d’œil dehors, histoire de vérifier que personne n’était en train de les observer. La ruelle était calme et la nuit semblait tout avaler silencieusement. Il ne vit rien. Alors qu’il ôtait sa main de la poignée, il sursauta presque face au ton de Rose. Il releva la tête, les yeux plissés, les sourcils froncés, pas très sûr de ce qu’on lui reprochait. En effet, il aurait dû préciser, en voyant la jeune femme à sa porte, après le couvre-feu, une urgence médicale et physique était immédiatement venue dans son esprit. Après tout, il savait la jeune femme prompte à hausser le ton, et il ne serait pas étonnant qu’elle se soit impliquées dans une bagarre avec la tension qui planait sur Astoria depuis l’arrivée du groupe d’Echo. Il mit quelques secondes à se rendre compte qu’il avait mal formulé sa phrase et donc, avait été mal compris par son interlocutrice.

A ce moment, Joseph ne dit rien. Elle s’excusa, se rendant possiblement compte que Queenie dormait à l’étage. Elle commença ensuite à avouer que l’anniversaire de son mari approchait et que son bébé aurait dû avoir sept mois ce jour-ci. Il la laissa parler, sans rien dire. Dans l’état qu’elle était, il valait mieux qu’elle vide son sac sans interruption. De plus, Joseph n’avait pas grand-chose à dire. Il aurait aimé trouver quelque chose, une phrase, une technique, pour affronter la mort de son partenaire et de son enfant, mais même lui, qui avait vécu aussi les deux et qui en plus était psychologue n’avait pas beaucoup d’idées de ce côté-là. La situation insoluble dans laquelle ils étaient, avec une menace constante sur les épaules, rendait tout le processus de deuil presque impossible.

Finalement, le monologue de Rose prit une autre tournure, qui surpris encore une fois l’homme. Elle mit des mots sur quelque chose auquel il n’avait jamais vraiment fait attention. En effet, il s’était éloigné de beaucoup de monde. Finalement tout se termina par l’ordre de « vider son sac », souligné par un index pointé vers lui. Joseph n’avait jamais été fan de ce genre de conversation mais en même temps, toute conversation tournant autour de lui le mettait mal à l’aise. Encore plus à présent qu’il était surveillé et malmené constamment tout en devant garder une posture neutre et indifférente. Il soupira et se pinça l’arête du nez un instant en fermant les yeux et dit simplement. « J’ai besoin d’un thé. Tu veux du thé ? » dit-il en contournant Rose sans vraiment attendre de réponse. Il sortit une deuxième tasse, la posa sur la table basse et le remplit du liquide encore bouillant infusé aux herbes du jardin. Puis il se rassit sur le sofa, lourdement, avant de boire une gorgée. Il n’avait jamais été fan d’alcool mais il aurait certainement pu payer beaucoup à cet instant pour avoir quelque à se descendre dans le gosiller.

Il garda sa tasse entre ses mains, et se cala contre l’assise du sofa avant de lever les yeux vers Rose. « Je suis désolé de pas avoir été là… » commença-t-il à dire. Après tout, il n’avait pas grand-chose à dire pour sa défense. Il avait été embrouillé par tous les souvenirs qui lui étaient revenus et la mort d’Olivia lui avait fait comme une commotion pendant très longtemps, incapable de fonctionner sans avoir l’impression d’être dans un brouillard de confusion. Il ne pensait pas avoir besoin de l’expliquer plus que ça, Rose ayant aussi perdue sa famille, elle devait largement savoir de quoi il en retournait. « Je suis surveillé Rose. » dit-il ensuite, reportant la tasse à ses lèvres pour en boire une nouvelle gorgée. « Ils m’ont arrêtés à leur arrivée. Ils me surveillent, me soupçonnent… Queenie est déjà chanceuse de ne pas s’être encore faite emmerdé par ces connards à cause de moi. » Il abaissa sa tasse, la tenant dans ses mains, posées sur ses cuisses. « Chaque personne avec qui j’interagis risque d’être pris entre deux feux. Et ils connaissent aussi ta réputation et ta dangerosité. S’ils nous voient ensemble, on risque d’avoir des problèmes. Et par on, j’inclue aussi Queenie. »

Connaissant la gamine, il savait que si elle était consciente de la situation et des enjeux, elle lui en voudrait de la prendre comme raison de son immobilisme. Courageuse et maligne comme elle était, elle aurait vite fait de voir que Joseph était d’abord terrifié des possibles conséquences. D’ailleurs il était terrifié des conséquences d’une quelconque action comme de son inaction. Il se sentait comme un équilibriste, qui ne voyait pas de fin au fil suspendu et qui commençait à fatiguer de plus en plus et essayait d’estimer de quelle côté la chute serait la moins pire. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose avant de se raviser. Puis il se passa la main droite sur le visage un instant avant de dire « Et je mentirais si je ne t’avouais pas aussi que je savais franchement pas quoi te dire… » et il ne le savait toujours pas pour être franc. Il ne savait même pas quoi se dire à lui-même.
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