Tag "rt" sur NOT TOMORROW YET

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Tag rt sur NOT TOMORROW YET LRoakEASujet: i'm what the kids call: fucKED.
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Rechercher dans: les fiches abandonnées   Tag rt sur NOT TOMORROW YET EmptySujet: i'm what the kids call: fucKED.    Tag rt sur NOT TOMORROW YET EmptyMar 20 Déc - 17:07

amore sacramoni
/ tous mes anges sont partis quand mes démons se sont révoltés /

âge ≡ morte. c'est ce qu'on te répète, chaque matin, chaque soir, chaque fois que tu mets le pied dehors, chaque fois que tu foires, chaque fois que tu as à faire. quand on est mort, on a plus rien à perdre. quand on est mort, on ne peut plus que ressusciter et goûter à la vie. à dix-neuf ans, tu n'as pas arrêté de faire la mort-vivante pour vivre. date et lieu de naissance ≡ deux ans que tu ne souffles plus de bougies. décembre qui se préfère sombre, froid et silencieux. treizième du mois qui s'ajoute aux dix-huit autres passés. tes lèvres murmurent quelques mots pourtant, mélodie qui raisonne avec le chant des voix du passé, lorsque chicago rimait encore avec blues. origines ≡ italie qui berce les sacramoni de génération en génération, toutefois bien lointaine aux yeux des plus jeunes. les racines que l'on retrouve, de temps en temps, lorsque l'on visite la verte toscane ou que papa s'énerve pour un oui ou un non. les benjamins qui s’imprègnent quand même un peu plus des états-unis, qu'importe ce qui se dit au nid avec les parents. ancien métier ≡ rien de grandiose, la routine d'une ado sans histoires. t'étais intelligente mais pas très motivée dans les études. ça lésinait sur les devoirs et les révisions même si à la clef ça récoltait des quinze sans grand soucis, ça sortait la plupart du temps avec les potes même si au final la solitude ne dérangeait en rien, ça refusait les avances des garçons même si ça crevait l'envie d'avoir sa propre romance à raconter. déléguée par popularité, le genre de fille bon délire, bien entourée. ancien lieu d'habitation ≡ un appartement parfait pour quatre, entre modestie et nouvelle bourgeoisie, entre quartiers populaires et modernes de chicago, à deux pas du métro. statut civil ≡ avec une vie pareille, une gueule pareille, une chance pareille? tu connaîtras les bras de la mort avant ceux de l'amour. dans cet enfer on a ni le temps ni l'envie de s'arrêter pour te regarder et te demander si t'es célibataire, amore. orientation sexuelle ≡ le sexe opposé, naturellement. mais de temps à autre, il t'arrivait de te remettre en question, quand tu te prenais entrain de rougir devant les blagues salaces de certaines. situation familiale ≡ seule au monde, orpheline, dernière sacramoni du pays si on se fie aux calculs. ils sont tous partis. morts par accident, par morsure, par obligation. parce que c'est inévitable. parce qu'on ne veut pas revenir. jusqu'au jour où plus personne n'est là pour confirmer que tu es encore en vie. quand ton frère est mort à petit feu sous tes yeux, tu sus sur le moment que partir en dernier était la pire des malédictions. un aveu? cette vision, plus jamais, plus jamais. date d'arrivée au camp ≡ arrivée au milieu des tensions, il y a six mois, déjà bien amochée par l'existence. il y avait beau avoir le bâton et les couteaux, tu ne t'en serais jamais sortie sans dakota. une petite de huit ans à peine, à la fois protectrice et protégée; celle qui veillait sur toi comme l'ange gardien au dessus de ta tête - tes yeux. une autre rescapée d'X dont le rire d'oiseau n'a jamais su quitter tes tympans. une autre survivante qui n'a pas su le faire jusqu'au bout. (..) ce fut deux jours après sa libération qu'astoria et toi êtes tombées nez à nez, elle avec ses armes, toi avec tes larmes, et tu étais pourtant la seule à avoir du sang sur les mains ce jour-là. place dans le camp ≡ l'aveugle qui guide ceux qui voient pour la première fois, est-ce ironique? pourtant tu te tiens au milieu d'eux, avec cette carte personnelle du camp dans ta tête, et ta perche comme autre partie de toi, qui désigne les choses et les gens. souvent tu manques de te manger un poteau, d'inverser les bâtiments, d'oublier certaines informations, à se demander le pourquoi du comment baby-sitter. et si devant les autres tu as le sourire et la dégaine de cette amore encore au lycée, la nuit c'est ton cœur changé qui hurle à la lune éplorée. aptitudes de survie ≡ jugées bien basses à cause de ce qui n'est plus, et ceux qui ne savent pas te collent ta cécité depuis le berceau. une gosse handicapée ne peut pas être très dangereuse, de toute manière. tu as tu les jeux dangereux dans l'atelier de ton père. tu as tu le camp d'entraînement dans le montana avec les autres enfants. tu as tu pas mal de mauvais rêves et de bad trips, mais ça ne change pas le fait qu'aujourd'hui tu sois toujours du côté des vivants. les plus sages se douteront qu'une aveugle qui survit hors de murs n'est pas à prendre à la légère, plus maintenant. armes de prédilection ≡ la survie ne nécessite pas de préférence: elle prend ce dont elle a besoin, et tant mieux si ça marche. c'est l'apocalypse bordel de merde, on va pas faire de chichi. mais tu en pinces un peu plus pour tout ce qui est long et à ta portée; barre de fer, épée, batte, parapluie.. du moment que ça te sauve la peau. traits de caractère ≡ déterminée, spontanée, franche, curieuse, ouverte d’esprit, joviale | contradictoire, tête-en-l'air, directe, lunatique, maladroite, impulsive.
the killer within

(l'atelier) c'était le petit monde de papa, son cocon, son refuge quand les choses le tracassaient. il y bricolait un tas de choses, y construisait de rien, y forgeait un art bien à lui. toi, tu observais cet autre univers assise tout en haut de son grand tabouret, là, les yeux grands ouverts, à siroter ta brique de jus sans oser le déranger. en grandissant, tu as commencé à emprunter ses outils pour des bêtises entre collégiens, au lieu de l'attendre et apprendre à ses côtés; d'où ce petit jeu après les cours, qui prend place un peu partout, où tu éclates le plus de ballons à l'aide de son pistolet à clous. si tu as failli percer le chat de la voisine un bon nombre de fois, tu étais devenue une véritable pro de la gâchette, et depuis lors sur le net pas mal de défis filmés ont circulé. (apocalypse) le rêve qui devient réalité, ou la réalité qui devient tout autre? tu n'y as pas cru. personne n'y a cru. enfin si, les geeks. eux, ils avaient prié pour ce jour, avec leurs théories sur blog et leur tshirt selon leur confrérie. mieux que les mayas, même si les aliens, on les attend toujours. et vu que l'un de tes potes était de cette espèce-ci, toi aussi, t'étais un peu préparée. t'avais surtout lu ses comics et écouté ses histoires un peu glauques, mais ça ne voulait absolument rien dire: la première fois que tu as vu un rôdeur, tu faisais tout sauf prendre des vidéos pour youtube. t'as très vite déchanté, couru comme jamais, cherché mamma pour te cacher dans ses bras. ensuite les insomnies ont suivi, comme le répondeur, constamment. si la famille était moyennement croyante, t'avais jamais pensé à ce que la vie après la mort se fasse aussi littéralement. (le jumeau) ça n'a jamais été très facile avec ton frère; visiblement, être né cinq minutes avant l'autre était un titre à ne pas remettre en cause. en tout cas, malgré les maintes et maintes chamailleries qu'il y ait pu avoir en dix-sept ans de cohabitation, vous arriviez toujours à vous entendre et à vous compléter, d'une certaine façon. lorsque l'épidémie a été déclarée, envers et contre tout, vous vous êtes rapprochés, vous redécouvrant l'un et l'autre. tout s'est fait main dans la main, seuls contre tous; le sacrifice de maman, la mort de papa.. et puis une nuit, il a parlé de responsabilités et d'hiérarchie. des conneries dites sur le tas, dans un déchirement, dans un je t'aime étouffé par la fatigue et la souffrance, face à l'inévitable. (noir complet) tu as oublié les détails, ou tu t'es forcée à oublier le pourquoi du comment. tout ce dont tu te souviens, c'est que c'était ta faute. des hommes sortis de nulle part, avec leur regard de hyènes et leur haleine de chacals au beau milieu de l'après-midi. lui qui te dit de courir sans te retourner, et ta raison qui lui hurle que c'était hors de question. le corps qui détale alors, fonce sans regarder, percute au hasard avant de se faire maîtriser et assommer. conscience reprise des heures plus tard, alors que le ciel est sombre et tissé d'étoiles. la joue contre terre, attachée et roulée sur le flanc, encore sonnée, c'est avec horreur que tu le retrouves, un peu plus loin, dépouillé. jambes, bras - plus rien, à part des flaques de sang et de vulgaires bandages. tes yeux pétrifiés qui constatent chacun de ses membres à leur bouche. les siens qui te fixent, noyés dans les larmes, désespérés, à l'agonie, déjà éteints. toi non plus, tu ne sais comment le supporter - et tu ne veux plus regarder. tu ne peux plus, plus jamais. (..) en neuf mois, le monde a fini par s'évanouir, tellement tu as pleuré. (X) bonne samaritaine, madone de l'orphelin, sainte marie en enfer - c'est par miracle qu'elle te trouve, dans les collines du montana, dans le froid et la faim. dans son domaine au milieu des bois, elle se révèle être la mère d'une dizaine d'autres comme toi, autrefois mis de côté par la mort et depuis plus forts que tout. reconnaissante, redevable, toi aussi, tu finis avec cette croix au cou. faisant partie des plus âgés, tu apprends à te battre, devenant une grande sœur pour les benjamins, une fierté pour la mère sauveuse. mais ta vue défaillante ne t'empêches pas de réaliser les vrais projets de cette dernière, et seuls quelques uns de tes frères et soeurs nourrissent ces mêmes appréhensions, dont dakota. dénoncés par un plus jeune endoctriné, forcés de fuir, forcés de sauver les innocents, le camp ne se remet pas de la trahison.
weekly appointment


≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? normale, j'étais.. tu te perds dans tes pensées. on se croirait en philosophie. qui étais-tu pour savoir qui tu étais? une lycéenne, commune, sans talent particulier, sans passion particulière, ni modèle, ni criminelle. tu te cherchais encore, et tu te cherches toujours. un peu à côté de la plaque c'est vrai, mais t'étais pas dans les excès.  banale. chicagoan.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? la tête qui se relève, et le sourire qui se dessine ; doucement, tristement. tes grands yeux livides sont tournés vers cette voix grave, formelle. la fenêtre de l'âme, qu'ils disent. tout, murmures-tu, tout a dû changer. tu ne veux pas sonner louche, sonner fausse, mais il t'est difficile de retrouver la fille que tu étais censée être, ou devenir. j'ai dû tout changer.
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? les sourcils qui se froncent, le corps qui se retrouve lentement contre le dossier de la chaise. on te demande de te souvenir, de revisualiser la mort, terrible. beaucoup, je crois. le visage qui se crispe un peu, pour ne pas replonger dans les cauchemars éveillés. quatre. prononces-tu posément, cette fois. pour qu'ils ne vivent qu'une seule fois. et n'emmènent personne d'autre avec eux dans leur résurrection.
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? un tas de choses, et en même temps pas tant que ça. tu hausses les épaules, encore indécise. astoria, possiblement un toit, une maison, ou un foyer? tu n'as plus vraiment l'habitude d'être immergée dans une communauté, ou plutôt, à chaque fois que tu l'es, ça tourne au vinaigre. pourtant tu es toujours la première à vouloir rassembler, à vouloir intégrer, à vouloir être entourée, à vouloir cette confiance mutuelle avec les autres; dépendante. un refuge.
≡ qui avez-vous perdu ? la question qui blesse sûrement plus que les autres. qui te fait réaliser combien seule tu es. ma famille? ta voix enrouée tremble, amore. un ton interrogatif qui n'a pas lieu d'être, une question finie par un rire nerveux, fragile. les larmes qui perlent mais qui ne coulent pas. des amis, aussi. des bambins, d'autres jeunes; une petite famille de coeur. détruite, elle aussi.
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? un reniflement concis, un petit sourire de façade - comme si tu t'en remettais. t'en sais rien, rien du tout. mais il y avait bien quelque chose. c'était devenu rare, précieux. vivre. parce que ce n'est plus accordé à tout le monde. ça ne l'a jamais été, mais maintenant plus que jamais. c'était peut-être naïf de ta part, mais leurs murs t'en ont donnée, de l'espoir. leurs gens aussi. rien qu'un instant, l'idée de souffler t'est venue à l'esprit. c'était possible, ou ça en avait tout l'air. survivre pour toi n'était pas un choix, mais vivre? une aspiration.
kawaiinekoj, joyce
âge ≡ enfant pas mineure.  fuseau horaire ≡ parisbynight. comment êtes-vous tombé sur le forum ? ≡ misia {#}rt{/#}#fav#share. fréquence de connexion ≡ pas vraiment, pr cause d'edt. (mais j'm'inscris quand même, lol) des questions ? des suggestions ? ≡ à part l'odeur et les cheveux gras... vous êtes bien beaux. (aimez-moi) un dernier mot ? ≡ en vrai jsuis timide, comme les petits animaux: faut m'approcher calmement avec un snack.
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