samestruggle - Même pas mal. (Elli)

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 Même pas mal. (Elli)

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MessageSujet: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 17:47


elliot rover
/ you're where dreams go to die. /

âge ≡ vingt-quatre ans. date et lieu de naissance ≡ le 24/08/1992, à Portland (Oregon). origines ≡ américaines. ancien métier ≡ crève-la-dalle, il n'a jamais appris de métier et puis sa bêtise lui a fait troquer son saxophone contre une malette de commercial en stupéfiants bon marché et il est devenu le n°4496 d'un réseau qui l'a dévoré. ancien lieu d'habitation ≡ un cloaque dans son berceau de Portland, après qu'il a quitté Los Angeles. statut civil ≡ célibataire. orientation sexuelle ≡ hétérosexuel, Elliot a aussi fait des choses dont le pasteur ne serait pas très fier ; il n'a pas spécialement aimé ça, mais fallait parfois se laisser faire par un type ou deux pour dormir au chaud ou se réconforter dans les veines. situation familiale ≡ longtemps avant l'épidémie, il n'avait plus aucune nouvelle de ses parents et s'était mis à les considérer comme morts ; comme c'était toute la famille qu'il lui restait, Elliot sait qu'il est seul. date d'arrivée au camp ≡ en mars 2015, quelques jours après la fondation d'Astoria. place dans le camp ≡ il garde les gamins depuis que le camp a fermé ses portes et qu'établir le contact avec les nouveaux habitants est donc devenu une vieille naïveté. aptitudes de survie ≡ le zéro absolu, le grand perdant à la sélection naturelle, Elliot ne tiendrait pas huit secondes dehors parce que, même pour courir, il faut un myocarde pas tout bousillé comme le sien. armes de prédilection ≡ le garçon n'a que ses poings, et le clébard que ses crocs, et aucune intention de s'en servir. traits de caractère ≡ instable, gentil, fébrile, craintif, bienveillant, docile, brisé, attentionné, impulsif, lunaire, secret, loyal.
the killer within

(i) Elliot ne se souvient pas du visage de son père. S’il était très absent, Jonas Rover n’avait pas disparu, pas vraiment. Il rentrait peu. Il avait même du talent pour fuir sa maison minable et, plus que tout, la femme qui le répugnait et avait été son épouse. Il ne battait pas son fils. Ne lui parlait pas non plus. Et, pendant des années, Elliot s’est contenté de savoir qu’il existait, tout en le voyant déserter. Au bout d’un moment, c’était lui, l’homme de la maison. Dès ses dix ans, en fait, et la naissance de son frère Liam. Ça doit être pour ça qu’il n’est pas fichu de se souvenir. Il n’en sait rien, parce qu’il n’y pense jamais, à peu près comme s’il était de père inconnu ou né des seules entrailles de sa mère. (ii) C’était un garçon d’une intelligence correcte, abruti par une vie difficile. Il aurait fallu que quelqu’un plonge la main pour l’extirper de la débâcle et en faire quelque chose. Il aurait été facile à façonner, Elliot. Il aurait suffi de lui donner des rêves à sa portée, et un monde un peu moins injuste. Un peu de volonté, aussi, et une sorte de courage très basique. Le gosse était mal pourvu, mal foutu, pas prêt parce qu’on lui avait laissé ses espoirs et l’imbécilité de les poursuivre. Comme, rien qu’un bref moment, il y a cru avec férocité, il y a cru qu’il pourrait s’en tirer, la déception a été un peu plus brutale pour lui que pour d’autres. Elliot était un garçon gentil, normalement intelligent, et pas mauvais du tout. Ce n’était rien qu’un garçon auquel on a demandé plus que ce qu’il pouvait. (iii) Dans la lie du précaire, il est passé par la drogue comme l’étape obligée. Parce qu’il avait besoin d’argent, d’abord. Parce qu’il avait besoin, ensuite. Et il s’est laissé draguer loin, quasiment jusqu’au fond, à plus pouvoir reprendre sa respiration. Non seulement il a cru mourir, mais Elliot l’a souhaité. De vente en consommation, il a raclé l’écorce terrestre et n’en est pas très fier. À peu près trois ans de sa vie ont été sacrifiés, à se débattre dans la crainte de manquer, de ne pas faire le chiffre exigé, de mourir. Et de vivre. Si sa mémoire de l’époque est salement altérée, il garde beaucoup d’autres séquelles : les tremblements de ses mains, la nervosité de son coeur, la paranoïa de son crâne, la fragilité de tout corps. (iv) Astoria lui a sauvé la vie, de toutes les façons qu’il est possible. On ne lui a pas laissé le choix de divorcer de la drogue pour gagner son entrée, et Astoria l’a rappelé à ce qu’il pouvait être – et qu’il avait été, un jour lointain. Il est là depuis le début et ne le regrette jamais ; parce qu’il doit beaucoup à cette communauté, et qu’il essaie toujours de se montrer digne de la confiance mesurée qu’on lui accorde. Il n’est pas le plus stable, le plus instruit ou le plus guerrier, et il n’est pas du tout indispensable. Il fait ce qu’il peut en souhaitant fort que ça suffise, en redoutant tout le temps qu’on s’aperçoive de sa faiblesse et s’ingéniant à faire mieux. C’est un être balbutiant, qui s’est beaucoup épanoui au contact des nouveaux arrivants. En jouant les babysitters, il a appris à se reconstruire en construisant des ponts entre lui et les autres. (v) Mercy Finch a mis un coup de canif dans son sale équilibre. Elle incarne son passé, le pire de ses jours éteints, et le monstre absolu. Elle était à la tête du trafic qui a failli le pulvériser, et elle est entrée à Astoria pour foutre sa fable en l’air. En un sens, Elliot pensait être guéri, et plus fort que ça. Mais il n’est rien qu’un sale cabot, loyal à son ancienne maîtresse et peut-être plus encore à la nouvelle. Parce que le masque qu’elle offre aux autres, Elliot s’y habitue comme on se raconte une jolie histoire pour mieux dormir la nuit et mieux supporter le lendemain. Et, lorsqu’elle l’ôte et lui rappelle qu’elle n’a rien d’humain, il est plus abîmé et plus séduit. Sous son emprise, il sait quelle partie de lui se réveille et revit et qu’il veut bien se haïr de tout son être pour ses jolis yeux insensibles. 
weekly appointment

≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? J-j’étais rien qu’un pauv’ type… monsieur. Et je serais mort si les soldats m’avaient pas ramassé, à Portland. J’ai presque aucun souvenir de l’année 2014. De toute l’année, je veux dire. Parce que j’étais un camé, comme ils disent, et pas quelqu’un de très bien. Mais je faisais de mal à personne, je le jure. J’étais juste, insignifiant. J’serais mort, vous savez. Sans les soldats. J’serais même plus là. ≡ comment avez-vous changé depuis le début ? J’ai été forcé de me sevrer. J’étais d’accord, bien sûr. Mais ça a été plus facile en étant pas seul. Ça a été dur, mais ça a été plus facile… ça a été. Et je suis là pour en parler. Pour vous dire que je suis prêt à être quelqu’un d’autre, de mieux. C’est pas compliqué. ≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Aucun, monsieur. Personne. Je. Je vous l’ai dit : je serais mort, là, dehors. Je suis jamais sorti d’Astoria, et personne n’a de raison de me laisser faire ça. Même si ma vie en dépendait, m’sieur… je crois pas que je pourrai. ≡ qu'attendez-vous d'astoria ? Je sais pas trop… que vous acceptiez de me garder, je pense. Oui, que je puisse rester ici. Et je ferai tout ce qu’il faudra, et tout ce que vous voudrez. Je me tiendrai tranquille, et poli. Et. Je veux rester ici. S’il vous plait, monsieur. ≡ qui avez-vous perdu ? Depuis les rôdeurs, vous voulez dire ? Personne. J’avais personne. Alors j’ai perdu personne. ≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Si j'me trompe à cette question, vous… est-ce que vous allez. Je. Je ferai de mon mieux, d’accord ? Je le jure. J’essaierai de toutes mes forces.
pas de pseudo fixe, dante
âge ≡ vingt-cinq ans. fuseau horaire ≡ .fr comment êtes-vous tombé sur le forum ? ≡ on m'en a parlé y'a quelques temps. fréquence de connexion ≡ 7/7. des questions ? des suggestions ? ≡ nope, nope, tout est parfait. un dernier mot ? ≡ loué soit le monstre Mercy Finch, lalala.


Dernière édition par Elliot Rover le Sam 31 Déc - 3:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 17:47

what is dead may never die
/ je veux qu'on m'parle bien et qu'on m'estime pour ce que je suis,
éviter à tout prix ce modèle de défaite qu'on m'a prescrit. /
Mommy's little monster. - Social Distortion (1983)
Sous les stores qui étouffent le soleil déclinant, les phalanges malingres se déplient dans le vide. « V-viens. » Elle fouille la brume de ses yeux vitreux, et claque la langue qui appelle le chien. « Elli. Viens là. » Elle le flaire depuis son lit crasseux. Le gamin a la tête basse, dans l’embrasure. Il n’y a pas un endroit où se cacher à l’intérieur de lui. Alors il laisse tomber son sac sur la vieille moquette de la chambre et il s’avance. Ses semelles prennent garde de ne rien piétiner. Il zigzague entre les morceaux de tissu ramassés en boule, les cendriers débordants, les restes de mauvais repas et un fatras de choses en décomposition ou en pièces détachées. Au bord du lit, il s’agenouille et il campe la bouteille, qui dégueule son goût âcre partout, sur le cul. Elle l’attrape par le col, ses doigts noueux incapables d’étreinte. « À quoi tu joues ? » Le gosse bredouille quelques sons qui veulent s’organiser et demander pardon, bien qu’il ignore pour quoi. Il jette un œil aux cadavres de bouteilles, qui s’entassent et se pressent les unes contre les autres, pour lui rappeler qu’elles sont légion et qu’il est seul. Mais ce qu’elle renifle, les narines retroussées, ce n’est pas l’alcool qu’il n’a pas même tenté de lui arracher. C’est sa sale haleine. Son mauvais sommeil. Et son absence à lui. « T’étais où ? » Elle le lui reproche trois fois par jour. Le matin, quand il part à l’école, vaguement débarbouillé et attifé comme un crevard. Lorsqu’il rentre, autour de 18h, et qu’il la réveille, qu’importe qu’il retienne le battant de la porte ou ôte ses chaussures. Puis au milieu de la nuit, lorsqu’elle aimerait s’envoyer Johnny O’Connard ou Jack Salopard dans ses draps puants et qu’il existe, à gratter le fond des bols, remplir soit disant ses cahiers ou simplement être là. « J’étais en cours, maman. » « Bah ! » Ses lèvres, étirées comme des lames de rasoir, crachent son mépris. Il ne dit rien, et se tasse dès qu’elle lui lâche la gorge. Elle ne connaît pas la date d’aujourd’hui. Elle ne sait pas l’âge qu’il a. Et il s’estime plutôt heureux. Parce qu’elle a simplement oublié l’existence de Liam. S’il ne passait pas le récupérer tous les soirs, son frère se serait déjà fait ramasser par un sombre enfoiré, ou bien il mourrait seulement de faim. Et son estomac le tiraille depuis que plus personne ne paie pour la cantine. Alors il s’accroupit d’abord, puis il se lève. Maladivement, ses doigts effleurent le poignet maternel, qui est retombé sur le matelas, le regard dans le vague, et la conscience ailleurs, totalement bousillée.

Somebody to love. - Jefferson Airplane (1967)
Les cris du petit salaud lui défoncent le coeur. « NON, ELLI ! » Ruade après ruade, le gosse laboure les avant-bras de la femme qui le tenaille. Elle le presse contre sa poitrine (probablement le geste le plus tendre qu’il ait jamais reçu d’une femme), et tous les mouvements qu’il fait pour se dégager la secouent des pieds à la tête et défient son pénible équilibre. À la manière dont elle le ceinture, elle sait très bien ce qu’elle fait. Comment ne pas le blesser. Comment ne pas être blessée non plus. Alors, dans la poitrine d’Elliot, ça gratte moins fort. Ça jette moins de sel sur sa blessure. « ELLI ! » Liam fixe ses yeux pleins de larmes sur lui. C’est tellement disloqué dans son ventre, il est pas foutu de bouger. Il faudrait qu’il tourne les talons, puis qu’il prenne le chemin de la maison. Ça ferait pas plus mal qu’un premier jour d’école, un nouveau départ pour le môme. Putain de très loin d’ici. « TE PLAIT ! ELLI ! » Ta gueule, Liam. Ferme ta gueule, bordel. T’vois pas que c’est pour toi que je fais ça ? « ELLI ! » Ça ne pouvait plus durer, et Elliot le savait. Lorsqu’il s’est pointé devant le bureau de l’assistante sociale, il a eu envie de gerber tout du long. Elle lui a épargné sa pitié. Elle l’a cru tout de suite. On aurait dit qu’elle l’attendait. Même s’il a senti que ça voulait dire qu’il y en avait d’autres, des comme lui, des comme Liam, il s’en fichait. C’est un peu différent maintenant qu’il voit les mains plaquées sur les fenêtres du premier étage, et toutes les paires d’yeux qui se moquent d’eux, le spectacle de la chiale en contrebas. La semaine dernière, il a pris Liam avec lui et, dans le garage, il lui a montré comment péter un nez une fois sur trois. Quand il se frottera aux mômes, là-haut, Liam aura de quoi se défendre. C’est tout ce que son frère est capable de lui offrir. Parce qu’ils ne peuvent plus vivre comme ça, dans un taudis où Elliot fait semblant de le doucher, de le nourrir et de le coucher. Il veut déserter Portland une bonne fois pour toutes, et c’est pas non plus une vie pour Liam. Alors il recule d’un pas. Ça lui coûte quatre éclairs de douleur à chaque fois. Puis le petit animal se débat, et il gueule. Il doit affoler tout le quartier. Il gueule son nom, comme si c’était le seul pauvre mot qu’il ait appris. Et quand la femme commence à reculer, elle aussi, Liam se contorsionne et se retourne. Il balance sa paume ouverte droit dans le nez de l’éducatrice, qui le relâche aussitôt par réflexe. Les genoux rétamés sur le béton, il cavale jusqu’à Elliot et se jette contre lui. « Garde ! » Elliot est accroupi, courbé tout autour de Liam. Ce gosse a six ans, et il ne sait pratiquement rien dire. Quelqu’un aurait du lui apprendre et le coller un peu plus à l’école. Les poings du gamin frappent dans sa poitrine, et il lui attrape le t-shirt et le blouson. Il fout ses larmes partout. « Te plait… Elli… Te plait. Garde. » Les autres, au premier, ils vont le prendre pour un demeuré. Ils vont le cogner. Et lui faire sauter quelques dents. Mais ce sera pas pire. Elliot serre puissamment son idiot de frère dans ses bras, à s’en faire craquer les muscles. Une bonne fois pour toujours.

Whole lotta love. - Led Zeppelin (1969)
« Embrasse-moi, Elli... » Elle se moque de sa prudence, la jupe retroussée sur les cuisses. Elle s'est hissée l'impudeur sur l'une des tables de la classe, déserte à l'heure du déjeuner, et elle tire le jeune animal à elle, pour y mordre la pulpe de ses lèvres. Le baiser est furieux et provocant. Il subit tout, le désir, le plaisir, le malaise, la colère, le dégoût. Le jeune Rover enfonce sa langue dans la bouche chaleureuse et il promène ses mains à tous les endroits qui lui viennent. Ces gestes-là sont menteurs : il agite sa carcasse comme il faut bien le faire, et elle lit si nettement en lui qu'elle le torture de ses rires sarcastiques et de ses mouvements de ventre parfaitement vains. « Je ne te plais pas ? » Elle se dégage la gorge et lui presse gentiment les reins. Ils se voient, les pupilles aux pupilles, mais ne se regardent pas. La mauvaise amoureuse cherche la frontière entre Elliot et lui-même. Elliot, quant à lui, cherche quel brasier lui calcinera les entrailles en premier. Ses horreurs ont leur appétit et leur propre conscience. Elles ont toujours l’âme à se battre et elles répondent de lui comme des mères de leur fils. « Eh bien, réponds, lui baise-t-elle la bouche à dix ou vingt reprises. Il faut que je ressemble un peu plus à ta mère… ? » Instamment, il décide. L'effarante est saisie par les hanches et, sitôt, retournée. Elle lui abandonne un rire offusqué, rire bientôt vaincu par un ronronnement satisfait au frottement des vêtements qu'on délaisse à la hâte. Elle glousse, un ravissement purement intellectuel pour convaincre son ventre d'accueillir le garçon.

California dreamin'. - The Mamas & The Papas (1966)
« Je peux te donner, allez, 100$ pour le saxo, là-bas… » Le doigt du propriétaire, plein de la friture dans laquelle il plonge la main toutes les dix secondes, pointe le précieux instrument, couché contre le sofa. « Il est pas à vendre. » Le type hausse les épaules (dieu seul sait avec quels muscles sous cette masse de chair confite) et il s’appuie le dos sur le cadre de la porte. Il ajuste un air supérieur sur ses petits yeux enfouis dans leurs orbites. Un de ces jours, ce porc va lui proposer de se foutre à genoux pour rembourser le quart des trois loyers de retard qu’il accumule. Elliot ne moufte pas. « Va bien falloir que tu me payes ce que tu me dois, petit. » Il enfourne une autre poignée des frites pillées dans leur barquette poisseuse. « J’suis chrétien, il baragouine entre chacune de ses mastications. Et, tel que tu m’vois, j’ai pas envie de jeter à la rue un bon gamin comme toi. » C’est faux. La petite enflure est un extorqueur. Rien que le loyer est prohibitif mais, pour dégoter de meilleures options, il faudrait déjà qu’Elliot soit libre de ses dettes ici. « Je bosse ce soir… » Il jouera sa musique, pour être exact. « Au restaurant. » Comme un vulgaire saltimbanque. Un amuseur public. Un artiste raté, et sans-le-sou. Tout le bohème sans aucun charme, pas de romantisme, et une faim pas possible dans le bide. « Je vous donnerai tout ce que je gagnerai. » « Jusqu’au dernier centime ? fait semblant de s’intéresser l’autre. » Ce n’est pas les vingt pauvres dollars qu’il va ramener qui rembourseront grand-chose. Et Elliot ne connaît pas un seul boulot honnête qui paie suffisamment pour le sortir de ses emmerdes et, si possible, de ce trou où il est allé se fourrer. En clébard sans collier. « Et pour le reste ? » « Je vais trouver. » Il sait déjà où il va aller se salir les pattes. On lui a déjà proposé cent fois de dealer. Dans les troquets où il traine. Avec le peu d’amis qu’il a. Sur la moitié des trottoirs qu’il arpente. « Je compte sur toi, mon pote, balance le propriétaire en enfonçant son index dans sa poitrine. » Il se paie un rire méchamment mesquin, et un regard oblique sur l’adolescent mal fichu. Et il s’esclaffe toujours quand il dégage de l’embrasure et disparaît dans le couloir. La porte lui claque le gras du cul. Et, Elliot, il y met son dos et il s’assoit par terre, les coudes sur ses genoux maigres. Pour reprendre son souffle. Virer le sanglot qui lui coince la gorge. Buter le môme en lui. Et enterrer ses rêves.

Another brick into the wall. - Pink Floyd (1979)
Il a tellement ramassé, cette fois, qu’il sent à peine son corps. Ses gencives le brûlent par vagues, anesthésiées par la méthamphétamine frottée contre ses dents. Une molaire, celle du fond, s’est déchaussée sous l’impact des jointures. Elle tremble à chaque coup de langue et, dès demain matin (c’est-à-dire tout à l’heure), elle sera infectée. Il faudrait qu’il l’arrache, et qu’il avale deux-trois goulées d’alcool pour assainir sa bouche et faire passer le goût du sang, mais son esprit est assommé par la fatigue et la défonce. Recroquevillé dans son clapier à Crenshaw, Elliot savoure la fausse obscurité et le silence fracassé, par instant, par le passage d’un moteur rugissant. Derrière les planches clouées aux fenêtres, les phares se foutent de la douleur qui vrille dans ses membres, des bleus qui le recouvrent et de l’hémoglobine rance qui empeste. Personne ne sait qu’il est là, laid à crever. Et personne ne le cherche, seul à pleurer. Tenaillé par les tremblements de ses mains, pressées contre ses côtes enflées, Elliot n’a aucune larme. C’est sa vie, à présent. C’est sa vie pour toujours. Et il n’a peur que de deux choses : sentir quelque chose et ne plus rien sentir du tout. Parce que la suite est logique, et qu’il va mourir comme, il croit, son père avant lui. Responsable de la merde dans ses veines. De l’échec de son existence. De la vanité de sa naissance. Il avait du talent pourtant. Quelqu’un aurait du lui agripper l’épaule, un de ces matins, quand il allait sécher l’école et trainer dans les halls. Le forcer à asseoir son cul, à apprendre quelque chose ; s’il y a un alternateur pour la vie, au hasard, et, si oui, où est-ce qu’ils ont collé ce foutu bouton ? Un cri déployé dans la poussière, Elliot étire sa carcasse. Tendus au maximum du supportable, ses doigts se referment péniblement sur le corps de l’instrument et l’attirent contre lui. Il a appris à jouer seul. Et quand il se cachait, les mardi et les jeudi soir, sous la fenêtre de l’amphithéâtre où Percy Gentle donnait des leçons après les cours. Il se forçait à écouter attentivement, deux heures chaque fois, pour répéter scrupuleusement une fois rentré chez lui. Sa mère braillait, et lui servait des injures, mais il était bon. Pas comme John Coltrane, bien sûr. Comme un gamin qu’a une chance. Une sortie de secours. Même si c’est le vide-ordures.

The sound of silence. - Simon & Garfunkel (1964)
Les menottes lui ont creusé des sillons rouge grenade dans la peau. La DEA n’a pas fait de différence : ils ont embarqué tous les maillons du bordel narcotique, et tant pis pour les vauriens qui n’avaient pas grand-chose à se reprocher que de survivre en glissant la moitié d’une phalange dans les rouages… Elliot n’a même pas bredouillé un semblant de défense. À tout ce que les condés ont demandé, il a répondu oui. C’est vrai ; il a fait ce qu’on lui reproche. C’était pas le pire, mais il a fait sa part. Il voudrait qu’on lui reconnaisse au moins ça : il n’a pas été blanc comme la cocaïne en sachets qu’ils ont trouvé chez lui. C’est pas la tienne. Cette fois, les fédéraux ne le demandaient pas. Alors non, m’sieur, il a dit. Et il a déballé tout ce qu’il savait, et tous les noms qu’il connaissait, ce qui s’est avéré n’être pas grand-chose. « T’es libre, Rover. » Le garçon cligne des yeux. Même lorsqu’on lui libère les poignets, il n’a pas l’instinct de les masser pour faire passer le feu. Il fixe un regard vitreux sur un point invisible, plus loin dans l’open space bruyant et étouffant du bureau californien de la Drug Administration. « Et je dois faire quoi ? » Il n’interroge personne en particulier, et surtout pas le type tapé comme une kalachnikov qui fronce les sourcils à l’entendre. « Tu dois faire quoi ? répète le flic, incrédule. » C’est seulement qu’il n’a rien contrôlé, ces deux dernières années, et qu’il n’a plus pris aucune décision pour lui-même depuis longtemps. On l’a brisé sans le toucher, et on a dressé le clébard en lui. Pour une dose. Un gramme. Un rail. Pour le plaisir de donner la patte, de rouler ou de se coucher, bas, la figure contre le sol. Qu’est-ce que ça fait, déjà, un homme quand il est libre ? « Je sais pas, moi, il rétorque avec la distance que prennent les gens bien vis-à-vis des êtres insalubres. Tracer. Profiter qu’on s’intéresse qu’au gros gibier pour t’en sortir alors que t’as le nez encore plein de meth. Être libre, quoi. »

Ain't got no (I got life). - Nina Simone (1968)
« Je cherche quelqu’un. » Ça n’a rien l’air de lui faire, à la fille derrière son grand bureau. « Il doit avoir dans les douze ans maintenant. » Elle darde sur lui un regard de bonne volonté, et la commissure de ses lèvres s’étire en un sourire compatissant. Le garçon est planté devant elle depuis une bonne minute, et il prononce une poignée de mots à une allure si erratique qu’on dirait qu’il s’exprime dans une langue qui lui est étrangère. Alors elle l’encourage, d’un léger mouvement des sourcils. « Liam Rover ? » Il n’a gardé aucune photographie. Et il n’est même pas sûr qu’il en existe une seule. Leurs parents n’étaient pas du genre à rendre leur existence palpable. Ça fait sept ans qu’il se présente comme un enfant unique et il ne pensait pas revenir un jour à Portland. Son souvenir de Liam s’est étiolé. Il ne saurait pas trop le décrire. Alors il compte sur la recherche que pianote la fille derrière son bureau. « On n’a personne sous ce nom. » Une tension craque quelque part dans le garçon. « Je suis désolée… » « Merci. » Ses paupières clignotent, et il se frotte les narines avec le dos de la main. D’un petit rictus mal articulé sur sa bouche, Elliot la salue pour sortir. Et, une fois sur le trottoir, il scrute la rue avec perplexité. Les images dans son crâne, on dirait la mémoire d’un autre. Il y a longtemps. Quand ses tempes n’étaient pas abruties par toute la came qu’il a reniflé, inspiré. Il s’assoit une seconde sur le bitume, se frotte les yeux. Il a toujours aimé se raconter que Liam avait une jolie vie. Une famille. Et un autre nom. Liam quoi ? Un nom venu de l’autre côté de la Willamette, peut-être bien. À l’heure qu’il est, ce petit enfoiré doit monter à cheval. Apprendre l’escrime. Potasser son mandarin. Faire des crêpes. Quand il inspire une nouvelle fois, plus calmement, Elliot trouve la force de se relever.

Bittersweet symphony. - The Verve (1997)
Il ne se rappelle presque rien. La plupart des survivants se souviendront toujours d’où ils étaient et de ce qu’ils faisaient quand les téléviseurs et les postes de radio ont vomi les premiers messages d’alerte. Jusqu’au dernier de leurs instants, ils se souviendront de qui ils attendaient, et de qui les attendaient, quand les sociétés ont dégénéré et se sont effondrées. Elli n’a rien. Entre ses tempes, c’est gris et silencieux. Son âme reflue, à la lisière de son être. Elle tente de s’échapper, répugnée par la chair qui souffre et par le corps qui meurt. Vingt-trois heures par jour, Elli a l’impression de mourir. Et, la vingt-quatrième heure, Elli en a envie. Parce que tout la merde absorbée par son sang, ses organes, ses poumons, ses muscles et ses os ne s’en ira jamais. Ils forment un tout pourrissant, désormais. Si elle le quitte, il crève. S’il la force à partir, elle l’assassine. La certitude de la défaite, ça fait chialer Elliot qui n’a plus de larmes, recroquevillé sur le sol dans une pièce quasi vide et sombre. Il a un lit, mais refuse d’y dormir. Il veut endurer son dégoût de lui-même, et sentir les détails de sa vie misérable. Parce qu’il n’aura plus jamais l’occasion de montrer du courage, il va y passer toute son agonie. Et s’il survit… Oh, non. Ce sevrage brutal va le buter. « Elliot ? » Les tempes dans les paumes, il presse tellement fort sur ses yeux que des points blancs plantent son obscurité et pousse si fort sur ses oreilles qu’il ne s’est pas entendu hurler. La porte entrouverte jette une lumière diurne à l’intérieur, et le faire battre des paupières en gémissant. « Elliot ? » Une main prudente vient lui serrer l’épaule, et harcelé par ses monstres anonymes, il résiste et se débat, ses poings fragiles lancés vainement autour de lui. Les phalanges qui lui bloquent aussitôt les poignets sont beaucoup moins prévenantes et, avec fermeté mais sans violence, l’immobilisent sur le parquet. L’écume aux lèvres, il déglutit lentement, inspectant la débilité morbide de son corps déjà vaincu. « Je suis désolée de te faire ça, Elliot… » Elle l’est sincèrement. Et il se souvient d’elle. Au moins, il se souviendra toujours d’elle. Ou plutôt de sa voix, parce qu’il ne sait ni comment elle s’appelle ni à quoi elle ressemble. Son état lamentable ne lui permet pas de s’en rendre compte, de le demander et encore moins de l’incruster dans son crâne abruti par l’épuisement. « P-pardon. » Il balbutie en tournant davantage son visage vers le sol, et crache une bile anxieuse. « P-pardon… p-p-pardon, pardon. » Elle lui frotte le dos, juste sous la nuque. Et, un moment, il ne sent que la chaleur de sa paume. Et le froid cuisant entre ses côtes. Malgré les soins forcenés de son inconnue et les conditions posées par les fondateurs d'Astoria, il sait qu’il va mourir.

I'm your man. - Leonard Cohen (1988)
Elle est allongée sur le côté, dos à lui. Elle dort ou fait semblant de dormir. Dans ses draps, le garçon est immobile, la sueur au ras du front et une méchante sensation dans le ventre. Il ne sait pas trop ce que c’est… Ça ressemble à la peur, ça a le goût de l’amour et l’odeur de la honte. Lorsqu’il cligne des yeux ou qu’il serre le bord du matelas entre ses doigts, ça ne s’altère pas : ni la pénombre environnante, ni la saccade dans sa poitrine, ni la respiration de Mercy Finch, allongée à côté de lui. Dos à lui. Parce qu’elle n’a plus l’usage de son jouet pour l’instant, elle attend de lui qu’il disparaisse. Et le garçon veut lui obéir. Et rester là. Et qu’on lui colle un flingue au fond de la bouche et qu’on presse la détente pour faire partir la sensation qu’il est bousillé en-dedans, qu’il a fait offrande de ses entrailles au diable lui-même et qu’elle a le pouvoir de plonger ses mains dans sa poitrine et de lui péter le coeur à tout moment. Cette femme, elle a foutu en l’air le château de cartes branlant qu’il a péniblement construit en arrivant ici… Je m’appelle Elliot Rover. J’ai vingt-quatre ans. Lorsqu’il reprend le contrôle de son souffle angoissé, il lui jette un regard évasif, qui s’excuse pratiquement de la toucher des yeux. Je suis né à Portland. J’avais un frère, Liam. L’attention rivée au plafond, il se répète scrupuleusement chaque mot, pareil à une prière qu’aucun dieu n’écoutera. Je suis clean depuis 387 jours. Selon une logique mécanique qui échappe au bon sens, les pupilles du cabot reviennent à elle, comme attirées par la lumière la plus intense qui soit. Et je ferai tout ce que tu voudras. Parce qu’il ne sait pas comment faire autrement. Parce qu’on ne dit pas non à Mercy Finch, et ça même s’il est le seul à savoir ce qu’elle est vraiment. Et parce qu’il a en terriblement envie. Dans les travers de sa demi morale et de son être brisé, Elliot sait qu’elle le viole, ou qu’elle abuse de lui. D’une façon qu’il est impossible de prouver. D’une façon que personne ne croirait - s’il avait jamais l’audace de l’avouer à quelqu'un. Une façon que les êtres les plus abîmés prennent pour de l'amour.


Dernière édition par Elliot Rover le Sam 31 Déc - 18:36, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 17:53

Il a trop une bonne bouille ce type samestruggle - Même pas mal. (Elli) 459229441
Excellent choix de scénario en tout cas! Bienvenue! I love you
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 18:07


bienvenue I love you I love you excellent choix de scénario samestruggle - Même pas mal. (Elli) 1212379965 si t'as des questions, n'hésite pas samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2463586789
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 18:08

bienvenue parmi nous ! I love you
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 18:09

Oh Charlie ! samestruggle - Même pas mal. (Elli) 3767940883 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 1873710903
Bon déjà je dois te dire que Elliot c'est mon prénom préféré au monde. Alors tu as gagné mon cœur dès le début. de plus, il a l'air tellement touchant... J'ai hâte d'en lire plus !
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 18:28

Bienvenue parmi nous et bon courage pour la fichette ! samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2275288384
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 18:56

qu'il est beau mon clébard samestruggle - Même pas mal. (Elli) 601189480 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 3480418821 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 158420215 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2439174401 je me répète, mais damn, ce début de fiche, je fond, j'adore, j'suis déjà amoureuse samestruggle - Même pas mal. (Elli) 870026516samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2311721126 BIENVENUE OFFICIELLEMENT, tu sais où me trouver au besoin samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2439174401
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 19:45

heaton samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2967113301 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2967113301 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2967113301 bienvenue avec ce perso qui promet I love you
(ps: le secteur recrutement est fermé jusqu'à nouvel ordre suite à l'intrigue, du coup prévois une ré-orientation inrp #samestruggle I love you)
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 20:06

j'ai épousé charlie dans un monde parallèle. alors je peux qu'aimer ce choix de scénario et d'avatar. samestruggle - Même pas mal. (Elli) 2967113301
bienvenue par ici et bon courage pour le reste I love you
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Yancy Gordon
member / settler of astoria
Yancy Gordon
INSCRIPTION : 08/10/2016
MESSAGES : 235
IDENTITÉ : Miss B.
FACECLAIM : Imogen P. // Miss B. (avatar) - Imogen Poots RPH (gifs) - Alas (code signature)
MULTILINKS : Rose || Mason || Randall || Morgan
POINTS : 335
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STATUT CIVIL : Coeur en miettes, c'est chiant.
ANCIEN MÉTIER : Techniquement, elle était sans emploi. Bon, elle travaillait à l'atelier d'électricité de la prison mais c'était pas vraiment un boulot hein donc... Mais avant ça elle était braqueuse de banques et ça payait franchement bien.
PLACE DANS LE CAMP : Elle fait partie de la troisième équipe de ravitaillement parce que rester tout le temps au camp, même pas en rêve. Et officieusement, elle fait partie de la bande qui alimente le marché noir. Et doublement officieusement, elle fait partie de la résistance interne. #fuckEcho
ARME DE PRÉDILECTION : Elle aime tout ce qui tire des balles mais bon, son bébé est un Colt Python 357 Magnum.
ÂGE : 25 piges


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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 21:18

Oooooooooooooohhhhhhhh samestruggle - Même pas mal. (Elli) 459229441

Va nous falloir un lien samestruggle - Même pas mal. (Elli) 870026516

Hellcome chez les fous et bon courage pour la suite et fin de ta fiche déjà bien entamée et qui est un régal à lire samestruggle - Même pas mal. (Elli) 158420215
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Ashley Villalobos
staff / ruler of astoria
Ashley Villalobos
INSCRIPTION : 23/09/2016
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FACECLAIM : james mcavoy :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gif)
MULTILINKS : hailey lyndon :: rory wyatt :: swan jacobs
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STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard
ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu »
PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up
HABITATION : sunset square, 36 w/ xiomara villalobos, sa mère, qui habitait déjà sous ce toit avant l'épidémie
ARME DE PRÉDILECTION : ses poings, à défaut de pouvoir porter une arme sur lui au sein du camp, mais il doit bien s'avouer que la sensation d'avoir une arme à feu entre les mains lui procure un plaisir immodéré
ÂGE : 37 ans


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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyMer 28 Déc - 21:53

Ce scénario de foliiiiie samestruggle - Même pas mal. (Elli) 595811157 Faudra qu'on discute lien toi et moi, ça me semble inévitable samestruggle - Même pas mal. (Elli) 870026516
Bienvenue, et bon courage pour la suite samestruggle - Même pas mal. (Elli) 3469621788
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyJeu 29 Déc - 0:22

bienvenue parmi nous I love you
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Javier Escobar
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Javier Escobar
INSCRIPTION : 11/10/2016
MESSAGES : 897
IDENTITÉ : native route/mel
FACECLAIM : diego luna (odistole)
MULTILINKS : billy & ronan
POINTS : 756
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STATUT CIVIL : divorcé, sans enfants, mais il considérait ceux de sa femme comme les siens, et ils lui manquent beaucoup.
ANCIEN MÉTIER : cuistot dans un petit resto mexicain à Portland
PLACE DANS LE CAMP : technicien en gestion de conservation
ARME DE PRÉDILECTION : n'importe quelle arme blanche, pour le reste, il ne sait pas viser
ÂGE : trente-huit ans


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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyJeu 29 Déc - 9:37

Super choix de scénario! samestruggle - Même pas mal. (Elli) 595811157 et puis charlie samestruggle - Même pas mal. (Elli) 3660923273 samestruggle - Même pas mal. (Elli) 636420871
Bienvenue et bon courage pour ta fiche! I love you
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) EmptyJeu 29 Déc - 11:04

bienvenue samestruggle - Même pas mal. (Elli) 870026516
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MessageSujet: Re: Même pas mal. (Elli)   samestruggle - Même pas mal. (Elli) Empty

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