- sam - instinct de survie.

the killer within

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(i) samuel a grandit à new-york et y a passé le plus clair de son temps. il a récemment déménagé avec ses parents à washington dc, puisque même a vingt-cinq ans il vivait toujours chez eux pour la simple et bonne raison qu'il était encore étudiant et n'avait pas les moyens de se prendre un appartement. il possédait un grand frère et une grande soeur, tous deux ayant deja leur vie toute tracée, il était même tonton par son grand frère. il a toujours été très proche de sa famille, voire même trop fusionnel mais ça ne l'a jamais empêché d'avancer. au contraire, ils ont toujours été son meilleur soutien. (ii) fanatique de livre, sam était ce genre de garçon discret qu'on ne remarque pas. la tête dans ses livres à la bibliothèque de l'université, il n'a jamais été du genre à être extraverti et à traîner avec la bande de bad boy de l'école. sam ne savait même pas se battre, il détestait trop la violence pour ca. mais bizarrement c'est plutôt avec le language qu'il savait se faire comprendre, si on l'emmerdait il savait très bien mettre son interlocuteur ko juste en lui balançant les bonnes répliques, il avait et a toujours eu du répondant. c'est son côté intellectuel qui ressort ainsi. (iii) les filles et Samuel ça n'a jamais vraiment collés. oh bien loin d'être encore vierge, il ne collectionne certainement pas les conquêtes non plus. trop discret, maladroit, gentil, mignon, drôle, il a toujours était vu comme l'ami idéal de ses dames mais, jamais plus. comme on pourrait le dire à notre époque, il est dans la friendzone depuis des années. très timide, peu avenant il n'a jamais su draguer au préalable une femme, il a forcément et heureusement eu des petites copines, quelques histoires par-ci par-là mais rien de transcendant. rien de passionnel, il n'a jamais réussi à montrer ce côté protecteur, charismatique, fort et romantique qu'il a aujourd'hui. dommage qu'il est fallu une apocalypse pour qu'il le découvre lui-même. (iv) si sam n'a jamais aimé la violence, il a dû apprendre à vivre avec suite à l'épidémie. il a perdu ses parents, son frère et sa soeur les uns à la suite, il s'est retrouvé seul face à la fin du monde et a dû se débrouiller tout seul pendant plusieurs mois. très long mois où il s'est servi du fusil de chasse de son père pour survivre. il est resté plusieurs semaines avec un groupe, ils se sont entraidés mais suite à une attaque au sein de leur campement, sam est partie dans un chemin opposé et s'est à nouveau retrouver seul. il n'a plus jamais fait confiance à personne, préférant se fier à lui et lui seul, il s'est terré dans un sous sol d'un ancien club de sport pendant plusieurs mois, s'entraînant au combat tous les jours, devenant plus fort. il ne pouvait plus être ce petit homme frêle et discret, il devait s'imposer, il le devait pour sa survie. c'est finalement lorsqu'il a entendu des bruits de voiture en dehors du club qu'il en est sortit, faisant face à des survivants qui l'ont ensuite amenés à Astoria. (v) samuel a changé depuis tout ce temps, le corps frêle a fait place à celui d'un homme, fort, courageux et malheureusement les mains pleines de sang. ça allait forcément arriver, il aurait tout fait pour l'éviter mais il n'a pas eu le choix. alors qu'il été en sortie ravitaillement pour se trouver de quoi manger dans son sous sol, il est tombe sur un homme. maigre, livide, du sang partout, les vêtements à moitié déchiré. il n'était pas un zombie, ça c'était certain. mais c'était presque difficile de dire que c'était encore un homme vu dans l'état où il était. a priori totalement fou, l'homme s'est jeté sur sam sans que ce dernier ne comprenne quoi que ce soit et a voulu lui dérober son arme, son fusil de chasse. sam s'est défendu, impossible pour lui qu'on lui enlève ce pour quoi il était encore en vie. l'homme s'est acharné et a même commencé à vouloir lui tordre le cou, légitime défense obligé, sam à tiré. le fusil en plein dans la poitrine, sam a tiré. c'était pas un zombie, c'était un humain. il avait tué un humain. oh certes si il ne le faisait pas c'etait lui qui allait mourir. mais sam n'y croiyait pas. il venait de se salir les mains, du sang humain. il en avait tué des zombies jusque là mais, certainement jamais un humain. c'était le premier, et le dernier. il ne s'en est toujours pas remis, il s'en veut, il ne se pardonne pas. lui qui a toujours détesté la violence, comment avait-il pu changer autant. qui était-il devenu ?

weekly appointment

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≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? J'étais un gamin de 23 ans, étudiant en littérature et je vivais encore chez mes parents. J'étais un gars simple, très discret, à fond sur mes études et très loin du monde de la violence. J'étais pas ce type que je suis maintenant. Mes études passaient avant tout, même avant les filles. En même temps, c'est pas comme si elles se bousculaient pour moi, j'étais trop maladroit pour ça. En faite, j'étais même pas du tout doué, on peut pas dire que je le suis maintenant non plus, ouais. Je vivais encore chez mes parents même si mon père avait hâte que je m'en aille, je le comprenais... par contre ma mère elle, ça l'arrangeait de m'avoir sous la main, une vraie mère poule. J'étais le vrai fils à sa maman, très fusionnel avec elle. Je sortais un peu mais pas beaucoup, je passais mon temps à la bibliothèque, les boîtes c'était pas du tout mon délire, ça l'a jamais était. J'étais un gars tranquille, sans embrouilles.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? Du tout au tout. Moi qui n'aimais pas la violence, j'ai du apprendre à vivre avec. Je ne savais pas me battre et pourtant j'ai dû m'entraîner des heures entières pour pouvoir m'en sortir tout seul. Je me suis forgé une carapace, je veux plus qu'on m'atteigne, qu'on me fasse souffrir. On peut pas vivre tout ce qu'on vit sans changer, c'est impossible. Je suis devenu plus fort, plus téméraire, j'ai appris à ne plus avoir peur, à foncer dans le tas. Je sais pas si je suis encore maladroit, je pense pas sinon je serais peut-être plus là. Je sais me battre, j'ai plus peur d'aller au combat, je suis capable de tout pour vivre. J'étais un mec intelligent et surdoué et mes capacités m'ont servit à m'en sortir lorsque j'étais tout seul face à ces choses, je réfléchis beaucoup ça, ça n'a pas changé. Et c'est bien la seule chose d'ailleurs.
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Combien de rôdeurs ? Honnêtement je n'pourrais pas les compter, impossible. J'en ai tellement croisé et tué, une bonne centaine en un an, voire deux cent en faite, je n'sais pas. En ce qui concerne l'humain, j'aurais aimé dire zéro mais ce serait mentir. J'en ai tué un, il s'est jeté sur moi, c'était de la légitime défense mais, j'me le pardonne pas. Il était comme vous et moi, certes il était complètement fou mais, il n'était pas un rôdeur. J'ai son sang sur les mains et ça partira jamais, j'y arrive pas.
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? J'attends... j'attends de pouvoir passer de vrais nuits, de pouvoir trouver un endroit de confiance, sûr. De trouver du soutien avec des survivants qui ont vécu la même chose que moi, on a tous vécu les mêmes horreurs. Personne n'était préparé à cela, c'est impossible. J'attends de m'améliorer physiquement parlant, de me renforcer davantage, de pouvoir venir en aide aux autres, d'être encore plus fort et de trouver la force de ne jamais abandonner.
≡ qui avez-vous perdu ? Mes deux parents, ainsi que mon frère et ma sœur. Les uns après les autres j'ai plus eu de nouvelles. Je suis retourné au domicile de mes parents et, à part du sang partout je n'ai rien trouvé, pas une trace d'eux. Quant à ma soeur et mon frère, je ne savais même pas ou cherchais. Le passage était impossible pour aller chez eux, je ne sais pas ou ils sont, si ils sont en vie. Ma nièce de quatre ans non plus, je n'sais rien. Je suis seul, je suis le seul Austen et j'ai plus personne.
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Pour être honnête, j'espère profondément qu'ils sont en vie quelque part, cachés, à l'abri. Tous ensemble, ils vont bien. Mais je sais que c'est impossible. J'ai tout essayé, toutes les pistes, j'ai tourné pendant des mois dans toutes les villes et les quartiers, pas une seule trace d'eux. Je m'accroche inconsciemment à l'espoir qu'ils soient en vie, pour me donner un but à atteindre, les retrouver et les serrer dans mes bras. Mais si j'espère quelque chose plus que tout au monde de réel, c'est que tout ça s'arrête. Et que si ça s'arrête, j'en sorte en vie.