This woman, sir, mislead me (Flashback)

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 This woman, sir, mislead me (Flashback)

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MessageSujet: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMer 2 Nov - 4:26

Des jours qu’elle traînait en quarantaine, des jours à tourner en rond, autour de ses semi-vivants. Certains étaient amochés, au point qu’on pouvait les confondre avec des rôdeurs, d’autres semblaient d’ores et déjà avoir perdu la raison. Lana, quant à elle, après une bonne douche, et un passage obligatoire chez le coiffeur, se sentait déjà plus en vie que jamais. Elle avait coupé ses cheveux qui avaient poussés bien trop vite depuis que le monde était littéralement parti en couilles. Elle se sentait mieux, physiquement. Dans sa tête, la blonde ne saurait dire. Elle s’était probablement convaincu d’avoir passé le pire, la tempête. Dès son arrivée, elle n’avait cessé d’harceler les résidents déjà présents afin d’en avoir le cœur net, au sujet du reste de sa famille. Ils devaient être là, elle ne pouvait pas se résoudre à avoir fait tout ce chemin pour apprendre qu’ils avaient tous péris. On lui avait gentiment dit qu’on allait se renseigner mais Lana ne lâchait rien, et continuait de demander, dans l’espoir de revoir leurs bouilles, à tous. Elle n’en pouvait plus de cette attente et des entretiens.

Pas franchement fan des confessions à cœur ouvert, Lana était de celles qui préféraient prendre sur elle, et passer à autre chose. C’était fait, à quoi bon revenir sur le sujet, à décrire durant des heures ses états d’âme à un inconnu à la coiffure louche. Non, elle n’avait confiance en personne, et après un premier entretien qui n’avait rien conclu, s’était dit qu’il valait mieux tenter une autre approche, de balancer ce qu’il lui ferait bien plaisir sur le moment. Elle prendrait sur elle, se dévoilerait légèrement, en lui donnant sa main plutôt que son bras. Puisqu’il fallait coopérer, puisqu’il fallait survivre, la productrice n’avait aucune envie de se retrouver à la porte. Il fallait se plier aux règles, elle qui, ces dernières années vivait presque comme si elle était au-dessus de celles-ci. Reine de son plateau de tournage, elle était plus habituée à donner des ordres que d’en recevoir.

Frustrée d’apprendre qu’elle allait encore devoir attendre avant de sortir de cette maison qui puait le désespoir et la désolation, Lana quitta le bureau du pseudo psychologue. Lena marchait d’un pas assuré, droit. Elle fixait un point fixe, sans vraiment faire attention à ce qui gravitait autour d’elle, elle s’en moquait, et c’est d’ailleurs ce qui la fit entrer en collision avec un homme. Persuadée que la faute n’était pas la sienne, elle ne dit rien. Leurs regards se croisèrent, elle fit un pas. Ses sourcils se froncèrent. Ce n’était pas possible, ce n’était pas lui. Elle s’engagea dans un deuxième, en se disant qu’elle devenait folle. Oui, ça devait être ça.


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Ashley Villalobos
staff / ruler of astoria
Ashley Villalobos
INSCRIPTION : 23/09/2016
MESSAGES : 2609
IDENTITÉ : sandrider :: marie
FACECLAIM : james mcavoy :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gif)
MULTILINKS : hailey lyndon :: rory wyatt :: swan jacobs
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STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard
ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu »
PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up
HABITATION : sunset square, 36 w/ xiomara villalobos, sa mère, qui habitait déjà sous ce toit avant l'épidémie
ARME DE PRÉDILECTION : ses poings, à défaut de pouvoir porter une arme sur lui au sein du camp, mais il doit bien s'avouer que la sensation d'avoir une arme à feu entre les mains lui procure un plaisir immodéré
ÂGE : 37 ans


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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMer 2 Nov - 6:30


Je ne pensais pas dire ça un jour alors que je me trouve si haut dans l’hémisphère Nord mais : il fait chaud, très chaud. À croire que mon sang mexicain commence à s’adapter au climat polaire de ce bled ravitaillé par les corbeaux — je préfère me dire ça plutôt que de penser que l’autre moitié de mon ADN y ait quoi que ce soit à voir. Quoiqu’il en soit, le soleil du mois d’août me tape sur le ciboulot, et je peux sentir le bas de ma chemise me coller dans le dos. Je n’ai qu’une hâte : me terrer chez moi et troquer mes manches longues pour un t-shirt, et je presse le pas dans cette optique. La chemise, quelle idée par ce temps ! me direz-vous. Mais quand on a des tatouages compromettants à cacher, comme c’est le cas de votre serviteur, on n’a pas trop le choix. Encore une fois : quelle idée. Mais pardon ! Je ne pensais pas qu’un jour, je me retrouverais planqué dans une gentille petite communauté de WASP bien-pensants, à devoir jouer l’honnête citoyen ; je m’étais toujours imaginé que je crèverais comme j’ai vécu : en sniffant une ligne de coke sur la chute de reins d’une de mes filles. Triste vie.

Journée peinarde cependant : pas d’arrivage de petits nouveaux depuis quelques jours, et pas non plus de poussins encore prêts à sortir de la couveuse. C’est l’été, c’est les vacances ; fin du monde ou pas, ce dernier tourne au ralenti, endormi par la chaleur. Dans un soupir d’exaspération, je ferme les yeux et penche légèrement la tête en arrière pour tirer sur mon col et le secouer pour me faire un peu d’air. C’est alors que mon épaule entre en collision avec une autre et aussitôt, je me redresse et me tourne de trois quarts tout en ralentissant ma marche, paume levées en amorce d’une apologie.
« Perdón, señorita, » baragouine-je humblement à la blondinette que s’avère être la victime de mon inattention. « Je… »
Je quoi ? Je sais pas. Je sais plus. Car alors que nos regards se croisent pour s’ancrer l’espace d’une ou deux secondes qui semblent s’étirer en un ralenti hollywoodien, je sens mon cœur manquer un battement et mes entrailles se nouer sous une vague d’émotion que je ne parviens pas à identifier mais qui suffit pour me faire oublier qui je suis, comment je m’appelle et, surtout, où je vais. C’est pourquoi, alors que je continue instinctivement mon chemin sans pouvoir détourner mes yeux ronds comme des billes de la demoiselle, mon avancée prend fin dans la puissante et efficace rencontre de ma tempe et d’un lampadaire. J’en perds l’équilibre, rate le bord du trottoir, et m’étale de tout mon long sur le bitume. Là, les bras en croix et fixant le ciel dans lequel virevoltent mille chandelles, je me dis : si c’est ça le coup de foudre, hé bah les films romantiques, c’est quand même vachement surfait.

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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMer 2 Nov - 20:00

Les journées lui semblaient interminables. Cette chaleur n’aidant pas, elle était du genre à rester enfermée, et lire, pour oublier, pour s’évader un peu. Et puis, il fallait avouer qu’avec ce lot de cas sociaux qui l’entouraient, Lana préférait s’échapper de la réalité. C’était plus facile, et bien que les livres à disposition n’étaient pas à la hauteur des grands classiques, cela faisait tout de même l’affaire. Elle a toujours été une grande lectrice, lorsqu’elle s’en donnait le temps. Lorsqu’elle n’était pas en tournage, Lana faisait un maximum pour profiter, car une fois la saison lancée, il n’y avait plus de sortie, plus d’échappatoire. Il n’y avait que cette régie où elle avait presque l’habitude d’y dormir, si c’était pour dire. Mais elle aimait ça. Elle aimait faire du bon travail, voir que les audiences continuaient d’aller dans son sens, alors qu’elle passait des mois à abrutir les cerveaux des américains sur une chaîne nationale. C’était tout de même ironique quand on y songeait. Lana ne croyait pas à ce qu’elle vendait.

Mais tout ça, c’était terminé à présent. Il n’y avait plus de divertissement, plus de télévision. Juste une vie qui ressemblait à l’époque de la pré-histoire. Elle avait l’impression de fondre, à chaque fois qu’elle sortait, mais eu l’obligeance de se rendre chez le psychologue aujourd’hui mais Lana en ressorti aussi vite qu’elle en était venue. Marchant en direction de la maison où elle y passait le plus clair de son temps depuis son arrivée, la blonde rentra en collision avec un homme. Lui, eut la décence de s’excuser, avant qu’elle n’ait le temps d’en faire la remarque. Elle ne sourit pas, alors qu’il lui baragouinait quelques mots en espagnol. Elle se contenta de le regarder, de plonger ses pupilles dans les siennes durant un instant qui semblait s’éterniser.

Comme si elle voyait un fantôme. Ce n’était pas possible, alors en se disant que l’endroit l’abrutissait, la jeune femme se remit à marcher, un pas, puis un autre, avant de s’arrêter à nouveau en entendant un bruit. Là, elle put apercevoir l’homme qu’elle venait de croiser, qui, apparemment s’était heurté au lampadaire. Elle arqua un sourcil, en ayant une impression de déjà vue, qui fit battre son cœur à une vitesse anormale. Il y a plusieurs décennies de cela, elle s’était déjà retrouvée dans la même situation. Serait-ce avec la même personne ? La blonde refusait de croire à une pareille coïncidence, alors tant bien que sa raison se fût plongée dans un déni profond, ses pas en revanche s’approchaient de l’homme, allongé sur le sol. Elle étayait ses traits, comme pour se prouver qu’elle se plantait, que ça ne pouvait pas être lui. Il était différent, forcément plus âgé, mais toujours le même. C’était bien lui, et la blonde se pinça la lèvre avant de souffler :

« ça en deviendrait presque une habitude de te prendre un lampadaire, dès que nos regards se croisent. » Lana se la jouait détendue, mais son cœur continuait de battre si fort, que ça en était presque douloureux. Sa voix était plus fragile que d’habitude. Elle en était la première choquée, mais ne put retenir un sourire en coin. C'était la première fois qu'elle souriait depuis son arrivée à Astoria.



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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyVen 4 Nov - 5:20


Le boing métallique de la collision résonne encore dans ma tête. Serrant les dents, je ferme les yeux et me passe une main sur le visage ; même sur l’intérieur de mes paupières écrasées, je vois encore danser des milliers de points à la luminosité épileptique. Je me serre les lèvres entre les doigts. Qu’est-ce qu’il vient de m’arriver, au juste ? Je marchais et je me suis pris un objet statique non identifié. Pourquoi ? Parce que j’ai vu une fille. Une blonde. Les iris marron. Et ce sont ces iris qui m’ont envoyé directement dans…

Un lampadaire.

Je rouvre brusque les yeux qui, immédiatement, s’ancrent aux siens. Les lèvres entrouvertes, le souffle momentanément coupé, je bats des paupières alors que dans ma tête, les souvenirs viennent se mettre sur le chemin de ma capacité à utiliser un langage articulé. Finalement, au bout de je ne sais exactement combien de temps, la bobine ralentit, laissant lentement sinuer en moi la mémoire d’un sentiment qui me laisse un goût amer au fond de la gorge : l’abandon. Je fronce légèrement les sourcils et pince les lèvres, ravalant in extremis l’envie de lui faire le coup du « on se connait ? » car, enfin, le tourbillon de souvenirs prend fin et ce qu’il m’en reste, finalement, c’est du soulagement. Alors, étirant un petit sourire à la fois complice et taquin, je réponds :
« J’ai toujours été très à cheval sur les traditions. »
Enfin, je m’appuie en arrière sur les mains pour me redresser. Fermant à nouveau un instant les yeux et grimaçant, le nez froncé comme un lapin, je me frotte la tempe où je devine la naissance d’une bosse.
« ¡Chingaos! J’me suis pas raté. »
Je relève les yeux vers elle, laissant ma main dériver machinalement dans mes cheveux. Prenant une inspiration, j’ouvre la bouche, mais la referme aussitôt. Je ne sais pas quoi lui dire. Le classique ‘Je pensais ne plus jamais te revoir’ serait doublement approprié ici mais je n’ai pas le cœur de lui mettre le nez dans sa merde. Je n’ai pas non plus envie de lui mentir en lui servant d’emblée un ‘Je t’ai jamais oubliée’ qui ne serait qu’à moitié vrai : bien que pas immédiatement, je l’ai certes reconnue, mais cela faisait des années que je n’avais plus pensé à elle. À cette pensée, je détourne le regard et, soufflant un coup, me relève sur mes pieds. Je m’époussète le pantalon de quelques tapes sur le fessier puis, mettant les mains dans les poches, me décide finalement pour un :
« Alors… comment vas-tu, Lana ? »
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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyVen 4 Nov - 7:51



Improbable. S’il y a un visage qu’elle ne pensait plus voir, c’était bien celui d’Ashley. Des années s’étaient passées depuis leur dernière rencontre. Elle ne saurait dire depuis combien de temps exactement. Si elle l’avait revu depuis cet après-midi à la clinique. Non, elle avait oublié, ou a préféré le faire, pour se protéger. C’était plus facile, de faire un black-out et de continuer à vivre sa vie plutôt que de vivre dans le regret ou le remord. Elle ne se posait pas ce genre de questions, ne retournait pas en arrière pour refaire le monde. Lana, elle avançait avec le vent sans se retourner.

A part à présent. Littéralement, Lana en vient à faire volte-face en entendant un bruit. Un réflexe, depuis son expérience dans le monde devenu une vraie jungle. Elle ne dormait plus sur ses deux oreilles, avait tendance à être en alerte, constamment. Il n’y avait plus rien à craindre, pas de rôdeurs à l’horizon, juste un Ashley allongé par terre. C’était bien lui, la productrice s’était faite une raison au fil de ses pas qui la menaient à son passé. Lorsqu’il rouvrit les yeux, Lana le confrontait par les siens, alors que son cœur s’emballait toujours autant. Elle n’y croyait toujours pas, mais finit par ouvrir la bouche, dans une remarque qui se voulait anodine alors qu’en réalité, tout se chamboulait dans sa tête. Ne pas perde la face, surtout pas. Elle sourit légèrement, et se détendit en entendant les propos qui s’extirpaient de sa bouche. Cette voix, qui lui rappelait des souvenirs enfouis depuis bien longtemps.

« Certaines choses ne changent pas. » concluait-elle, en le voyant se redresser, se frotter la tempe. Il avait certainement dû se faire mal, et en résultat, aura une jolie bosse. Elle-même partageait les mêmes pensées que son interlocuteur, sans vraiment le savoir. Que dire ? Cela faisait si longtemps. Et les voilà qui se croisaient banalement, au détour d’une ruelle. C’était digne d’un scénario hollywoodien, elle qui était dans le milieu, ne put que trouver cette situation ironique. Elle le vit hésiter. Lana se pinça la lèvre inférieure, envisageant presque de s’en aller sur cette note, pour garder un semblant de mystère, pour ne pas tout gâcher à ce moment cinégraphique. Seulement, Ashley reprit la parole pour lui demander comment elle allait.

« En manque de caféine, et de nicotine et d'un million d'autres choses, autrement je dirai que je vais bien. » Plus banal, tu meurs. En attendant, ce n’était que la stricte vérité. Cela faisait des jours, des semaines, elle ne saurait compter. Son statut général : en manque. La blonde passa une main, machinalement, dans ses cheveux avant de se souvenir qu’elle venait de les faire couper. Elle le détaillait toujours autant alors qu’elle reprit la parole : « Et toi ? Comment tu allais, avant de rencontrer le lampadaire ? » Lui demandait-elle, sur un ton taquin. « Tu es ici depuis longtemps ? » Il avait eu l’air beaucoup plus détendu qu’elle, qui cherchait encore à se repérer dans le coin, et s’était dit que ça devait être le cas. En vérité, elle l'interrogeait, sans vraiment s'intéresser à la réponse, sans doute n'osait-elle pas se lancer sur des sujets plus personnels, ceux qu'elle ne peut deviner juste en le voyant... bien qu'elle ait déjà repéré l'alliance qu'il portait à son doigt.

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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptySam 5 Nov - 6:15


Pendant un instant, je me demande si elle ne va pas me répondre par une baffe ; non pas que son attitude le laisse suggérer mais je ne peux pas m’empêcher de songer que si elle s’est barrée sans laisser d’adresse il y a tant — combien, exactement ? — d’années, c’est que j’ai dû faire quelque chose de mal et que, peut-être, elle en garde la même amertume que j’ai sue ravaler quelques secondes plus tôt. Mais non, elle me répond, et pas sans humour ; alors, dans un petit rire, j’étire mon sourire.
« Toi, et toute la population d’Astoria, à part ceux qui sont plutôt en âge d’être accro au lait en poudre. »
Oups. Mauvais choix de comparaison. Heureusement le sujet nous glisse dessus comme de l’eau sur les ailes d’un canard, que ce soit plus ou moins forcé. Quoiqu’il en soit, Lana me retourne ma question, n’ayant manifestement pas plus envie que moi de s’enfoncer dans les tréfonds délicats de l’évocation du passé. Me mettant un poing devant les lèvres, je m’éclaircis la voix puis croise les bras et hausse les épaules d’un air se voulant détaché.
« Oh, tu sais… » Non, elle ne doit pas savoir. « La routine… » À nouveau je me racle légèrement la gorge et jette un pouce par-dessus mon épaule pour désigner le chemin dont je suis venu. « Je revenais du boulot, là. Je suis baby-s… » Bordel. « Je euh… Je suis parrain. J’aide les nouveaux arrivants à s’intégrer, je veille à ce que leur installation se passe bien. Je suis là depuis le début de… tout ça, » explique-je en gesticulant mollement, « alors je connais un peu tout le monde, et toutes les combines. » Un petit sourire me revient à ces mots. « D’ailleurs… »
Je m’approche d’un ou deux pas et, me penchant légèrement vers elle, prends le ton de la confidence :
« Je pourrais peut-être t’avoir une petite dose de nicotine à l’occasion, si ça t’intéresse. » Je me redresse aussitôt en levant les paumes d’un air innocent. « Mais tu le tiens pas de moi, évidemment. »
Ricanant légèrement, je croise à nouveau les bras. Je ne peux m’empêcher de détailler un instant ses traits ; je ne pourrais pas lui dire qu’elle n’a pas changé, ce serait faux ; elle a changé, tout comme moi, on n’y échappe pas et tant mieux : je n’aurais pas voulu garder ma bouille de gamin éternellement. Néanmoins, derrière les traits de la maturité, cela ne fait aucun doute bien que j’aie encore du mal à y croire : c’est bien cette blondinette qui, alors que je passais par là en roulant sur mon skateboard, m’avait d’un regard envoyé m’écraser pareillement dans un lampadaire, vingt ans plus tôt. Un nouveau petit rire m’échappe dans un souffle et, détournant un instant le regard, je me passe une main dans les cheveux avant de reprendre :
« Et toi ? Depuis quand tu es là ? Je me sens con de pas l’avoir su plus tôt, sinon je serais venu te voir. T’es bien traitée, j’espère ? »
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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptySam 5 Nov - 8:16



Lana ne se demande même pas dans quel état d’esprit Ashley pouvait bien se trouver. S’il lui en voulait ou non. C’était fait, elle était partie sans le prévenir, sans lui écrire. Elle l’avait tout simplement ghosté. Elle était arrivée dans sa vie et en était repartie en laissant la porte entrouverte. Aucun signe de vie, jusqu’à ce jour. Vingt années s’étaient écoulées depuis. Elle ne dira pas qu’elle était complètement indifférente à ses retrouvailles. Il y avait un mélange de trouble et de surprise. Son cœur s’était emballé sans qu’elle ne puisse réellement en justifier les raisons. Un mélange d’angoisse à l’idée de devoir se retourner, faire face au passé. Lana ne regardait jamais en arrière.  Comment allait-elle ? A chier, mais ne se voyait pas lui déballer tous ses états-d ’âme. Elle évoquait des choses futiles, pour faire comme si tout était normal. Elle avalait presque sa salive de travers en entendant sa réponse mais ne laissa rien paraître. Elle sourit, en se forçant légèrement.

« On prend les choses pour acquises, ces baristas au Starbucks me manquent. » Elle haussa les épaules, sans revenir sur autre chose. C’était si simple de prendre les choses avec légèreté, alors qu’au fond, en y pensant, ces fameux baristas, ceux qu’elle avait l’habitude de voir tous les jours, étaient probablement tous morts. Lana n’osa y songer, et l’interrogea sur sa propre vie. La routine, qu’il disait. Il semblait s’être habitué à ce style de vie primitif.  Il lui expliquait ce qu’il faisait de ses journées. Il faisait partie de ceux qui l’avaient accueillie à son arrivée à Astoria. Elle plaignait sa propre « babysitter » qui devait subir ses sautes d’humeur.  Lana hocha la tête, attentive, mais davantage encore lorsqu’il s’approcha pour lui faire une confidence des plus intéressantes.  Son sourire s’élargit.

« Vraiment ? » Lana n’en doutait pas, ne s’étonnait pas que même dans cette quatrième dimension, qu’il fasse partie de ceux qui savaient où se procurer ce genre de vices. « Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Tu as toujours eu les bons tuyaux. » Elle se pinça la lèvre.  Même à l’époque, il semblait toujours avoir une longueur d’avance, savoir où toute l’animation se tramait, où il fallait aller. Elle adorait ça. Lana continuait de l’observer, le contempler, du coin d’œil, sans vraiment s’en rendre compte, alors qu’il venait de l’interroger à son tour. Elle pouffa, en haussant les épaules. « C’est pas le Hilton, cette maison, mais ça fait l’affaire. Ce que j’aime le moins, c’est le psy, et ses questions stupides. » Elle leva les yeux au ciel. « Je suis arrivée il y a quelques jours, j’espérais y retrouver des proches. » Lui confiait-elle, en passant une main dans ses cheveux. Ce début de confession qui sorti tout seul, et qui pourtant, ne continua pas puisqu’elle voulait à nouveau assouvir sa curiosité. « Si t’es là depuis un moment, c’est que t’as quitté Las Vegas ? T’es venu vivre à Portland ? » S’interrogeait-elle en arquant un sourcil, intriguée.


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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMar 8 Nov - 2:10


Regardez-nous : deux adultes respectables et raisonnables, qui discutent du bon vieux temps sous le cagnard, comme si on avait momentanément oublié que dehors, c’est la fin du monde. Bordel, qu’il fait chaud. Je serais presque à deux doigts de lui proposer d’aller prendre un verre, sauf que de troquets point il y a et de boissons rafraîchissantes, encore moins — sauf quand, comme moi, on sait s’y prendre. J’ai évoqué le sujet mais je ne vais pas insister plus, pour le moment ; après tout, je ne sais pas — plus — à qui j’ai affaire. Il me faudra encore un peu de temps avant de savoir si je peux lui faire assez confiance pour la mettre dans la confidence, je ne peux pas m’en remettre au seul argument du bon vieux temps. On change, en vingt ans, et pas seulement physiquement, même si pour l’instant ce sont les seuls petits détails sur lesquels je peux m’attarder. Soledad, par exemple, elle a pris du cul — bon, dans son cas, c’est pas pour me déplaire, même si c’est pas du naturel. Je me demande si…

Je relève brusquement les yeux du col ni trop haut ni trop bas de Lana quand cette dernière répond à ma question, et me passe une main dans les cheveux en me raclant doucement la gorge pour me redonner contenance. Puis, je croise les bras en fronçant les sourcils, me donnant un air fort concerné.
« Ah bien, bien… Mais tu verras, tu seras mieux installée une fois sortie de quarantaine. Tu auras ta propre chambre, au moins. » Je ricane avec connivence avant d’enchaîner : « Ouais, le psy, m’en parle pas… Passer un entretien d’embauche pour avoir le droit de vivre, on aura tout vu ! » Haussant les épaules, je secoue la main dans les airs. « Dis-lui juste ce qu’il a envie d’entendre, et il y verra que du feu, c’est trop facile, comme donner une sucette à un g… » Et merde. « À un… gorille. Parce que… » Je toussote, le temps de chercher comment me rattraper. « Parce qu’il fait bien son boulot quand même, alors, un gorille, genre, tu vois ? »
Levant les mains en griffes, je grogne avec une grimace se voulant prédatrice dans une pathétique tentative d’imitation du dit gorille, mais je laisse aussitôt tout retomber, me sentant terriblement con. En plus, songe-je en me passant nerveusement une main dans les cheveux, ça ressemblait plus à un puma qu’à un gorille, ma connerie. Nom de Dieu, heureusement que j’ai quelque chose sur quoi rebondir :
« Donc euuuh… Non, je suis pas venu vivre à Portland. En fait, j’étais en visite à Sherwood pour voir ma mère, ça faisait quelques années qu’elle vivait ici. Et puis, ben… » Je hausse les épaules. « On est jamais repartis. » Moment de flottement. « On : moi et… ma femme. » Je me racle la gorge, un poing devant les lèvres. « Et alors ? Tes proches, tu disais ? Tu les as retrouvés ? C’est quoi leurs noms ? Tu veux que je me renseigne ? Ils sont un peu longs à la détente parfois en quarantaine… tu trouves pas ? »
Comment noyer le poisson dans une cascade de questions. Du grand art. Ou pas. Voilà voilà voilà.

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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMer 9 Nov - 12:16


Il n’y a plus d’artifices. Il n’y a plus de télévision, de radio, de terrasses pour boire un café ou une vodka, pour meubler les blancs. Comme un retour au moyen âge où seule la présence de l’autre devait suffire. Il n’y a pas d’échappatoire. La productrice était encore toute émotionnée de retrouver Ashley après tout ce temps, mais le ton de la conversation était d’une banalité foudroyante, et, ça avait le mérite de ne pas la mettre mal à l’aise. En le voyant, la blonde s’était forcément mise à penser à cet enfant, leur enfant dont le futur lui était inconnu. Tout comme son identité, mais Lana avait l’avantage – ou plutôt le poids de la vérité sur ses épaules. Elle ne comptait pour autant pas changer d’avis sur le fait de le mettre dans la confidence. Il n’y avait aucun intérêt à rajouter un drame supplémentaire alors que le monde s’était écroulé sous leurs yeux impuissants. Lana allait poursuivre dans ce mensonge par omission. Peu surprise d’apprendre qu’il semblait être au courant des bons plans dans le coin, elle l’interrogeait à ce sujet mais le brun rebondit sur un autre sujet. Lana l’écoutait, un brun amusé, au sujet du psy – qu’il n’avait pas l’air de porter dans son cœur. Lana hocha la tête d’un air entendu puis s’apprêtait à lui donner raison quant au fait de changer de stratégie et de lui faire gober ce qu’il voulait entendre mais n’en eut pas l’occasion, de suite. Mais le voilà qui s’enfonçait sur une autre pente glissante.

L’expression faciale de Lana passait d’une moue amusée à un air sceptique en une fraction de seconde, sans doute pouvait-on lire « WTF » dans ses iris alors qu’il se mettait à grogner. « Tu fais quoi ? T’es en train de faire un AVC ? » Lui demandait Lana, en arquant un sourcil, face à ce qu’elle devinait tout de même être une imitation -abstraite – d’un gorille. Il s’enfonçait, s’enfonçait, et pourtant, Lana ne l’aidait pas vraiment. Elle sentait le malaise s’infiltrer comme un virus mais refusait qu’il le lui transmette. Non, ce n’était pas de sa faute s’il ne semblait pas oser parler d’enfants devant elle. C’était la vie, les années étaient passées et la jeune femme était passée à autre chose, avait fait le deuil de la personne qu’elle était vingt années auparavant. Tout lui semblait bien loin, pour que cela puisse l’atteindre.  Son regard continuait de le détailler alors qu’elle l’interrogeait sur sa présence dans la région.

« ça fait longtemps ? » Demandait Lana, au sujet de son mariage avec sa femme. Elle apprenait que la mère de ce dernier avait déménagé dans le coin, et que c’était pour cette raison qu’il s’était retrouvé ici de base. Ashley l’interrogeait sur ses proches et la blonde eut une vague d’espoir lorsqu’il proposa son aide. « Pas encore… mais oui, j’aimerais bien. Ce sont les Bishop, la famille de ma grande sœur, en fait. J’espérais les retrouver ici comme ils vivaient à Portland avant l’épidémie… » Lui confiait Lana, en se pinçant la lèvre inférieure, et en confirmant ses propos : « Ouais, ça fait des jours qu’ils me disent qu’ils vont chercher, mais ils font quedalle, ça me rend dingue. » Avouait-elle, non sans cacher son agacement.


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Ashley Villalobos
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STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard
ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu »
PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up
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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyLun 28 Nov - 21:13


C’était même pas un puma en fait, c’était un chaton en colère, au mieux, et au pire un chaton qui fait un AVC, comme le fait si bien remarquer Lana… Mais bordel, mais qu’est-ce qui m’a pris ?!

J’essaye de faire comme si de rien n’était, comme si je ne venais absolument pas de me donner en spectacle, en embrayant sagacement — ou pas — sur un autre sujet, et bien que la première question de Lana me remette un peu dedans, heureusement elle enchaîne elle-aussi, ma distraction ayant fait encore plus mouche que je ne le pensais. Je fronce les sourcils, l’air songeur, en oubliant même de répondre à la question sur mon mariage — comment ça, ça m’arrange ? — alors que je lui lâche aussitôt :
« Les Bishop ? Mais oui, oui on a des Bishop ici. »
Je roule des yeux en poussant un petit grognement agacé, pas pour elle mais bien pour mes collègues qui en l’occurrence se sont royalement et honteusement foirés. Ç’aurait été quelqu’un d’autre, peut-être que ça me serait passé au-dessus de la tête, mais on ne parle pas de n’importe qui, là. Peu importe ce qu’il s’est passé durant ces vingt ans de silence, notre passif pèse suffisamment lourd dans la balance pour que je ne puisse empêcher mon ressenti de se manifester à travers une ébauche de colère qui commence déjà à se lire sur mes traits.
« Incroyable ! » grince-je entre mes dents. « C’est quand même pas compliqué de vérifier un registre, en plus ils sont là depuis assez longtemps pour que l’ampoule s’allume dans leurs crânes de piafs ! Ah ils vont m’entendre, ces incapables, tu peux me croire ! »
Croisant les bras et tapotant impatiemment du pied par terre tout en fronçant le nez comme un lapin sur la défensive, je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule en direction du quartier résidentiel, là où je sais se trouver la demeure des Bishop.
« J’pourrais t’emmener les voir, » articule-je à mi-voix, « mais… T’es pas censée bouger de là et je voudrais pas t’attirer des ennuis, » continue-je en tournant à nouveau la tête vers Lana.
Un instant, je la toise, les yeux plissés dans une expression dubitative.
« Excuse-moi, mais j’ai du mal à digérer le fait qu’ils se soient pas bougés le cul pour te renseigner… Ils sont là pour ça, nom de Dieu ! »
Me passant le bout de la langue sur les gencives, je me pince la barbe, avant d’étire un petit sourire narquois.
« Dis donc, tu les as pas fait chier, au moins ? Non parce que si ça se trouve, c’est leur façon de te montrer qui est le patron, » ricane-je.
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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMar 29 Nov - 4:55

Lana se moquait gentiment, au fond, elle avait bien compris qu’il avait tenté d’imiter un animal mais le moment lui semblait si irréaliste qu’elle ne put s’empêcher de balancer une de ces remarques cyniques dont elle en avait le secret. Comme le naturel qui revenait au galop, elle savait – ou se disait plutôt qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle n’avait pas la prétention de penser qu’elle le connaissait encore, bien au contraire. En vingt ans, ils avaient tous les deux changés et les minutes qui passaient concrétisaient ce changement à travers ce moment inédit qu’ils passaient ensemble. Il y avait tout à découvrir. Le son de sa voix, ses remarques, ses mimiques, sa vie tout simplement. Marié, qu’il se disait être, Lana aurait aimé en apprendre davantage sur le sujet mais en vient finalement à parler de sa famille, qu’elle recherchait depuis son arrivée à Astoria. Le visage de Lana s’illumina lorsqu’il lui répondait qu’il y avait des « Bishop » ici.

Elle n’eut pas le temps de répondre. Il semblait agacé, et c’est seulement lorsqu’il reprit la parole, qu’elle comprenait la raison de son énervement. Il évoquait les collègues de ce dernier – ces fameux « babysitter » qui avaient été incapables de lui donner des réponses jusqu’à présent. Lana sourit, pas de le voir de cette façon-là, mais parce qu’elle était soulagée, heureuse de les savoir ici, et ce, depuis un bon moment. Son ancien amant semblait sûr de lui, et a aucun moment Lana ne remettait sa parole en question.  Pour attirer son attention, sa main se posa délicatement sur son bras.

« C’est rien… je suis juste heureuse de les savoir ici. C’est tout ce que je demandais. » Elle, qui était d’une grande gueule, et la première à relever l’incapacité des autres, sur le moment, n’en avait que faire de rabaisser une bande d’imbéciles. Ses pensées allaient vers ceux qui partageaient son sang. Des mois qu’elle avait passé en craignant le pire. Ash prétendait pouvoir l’emmener les voir – mais lui rappelait que ça pourrait lui attirer des ennuis. Elle fronça les sourcils, pesant le pour et le contre – alors qu’il s’excusait d’être toujours aussi contrarié par l’attitude de ses collègues. Sa dernière remarque la fit pouffer.

« Moi, faire chier ? Ce n’est pas du tout mon genre. » Balançait-elle dans un sourire qui se voulait innocent. Elle se pinça la lèvre inférieure, en l’observant du coin d’œil un instant, tandis qu’elle soufflait : « J’adorerai pouvoir les voir, mais je crois ce ne serait pas judicieux d’enfreindre les règles. J’ai pas envie de renouveler mon abonnement dans cette mini prison. » Elle soupira. Non, la quarantaine n’était clairement pas son endroit de prédilection. « Peut-être qu’ils pourront, eux, venir me voir ? Si je demande gentiment. » En concluait-elle, en réalisant que sa main était toujours posée sur son bras, elle la retira, en détournant le regard.


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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMar 29 Nov - 20:00


Je ne sais pas si c’est de lui avoir balancé une gentille petite vanne, ou de la voir rassurée, ou autre chose encore, qui m’a calmé. C’est vrai que je commençais à partir un peu trop haut dans les tons, là, mais ce n’est pas tellement de la colère, plutôt de la gêne, que j’ai dissimulé derrière un outrage néanmoins réel. Même si du temps a passé, même si de l’eau a coulé sous les ponts, je ne peux tout simplement pas agir avec Lana comme si elle était une nouvelle arrivée lambda. Elle a, un jour, fait partie de celles à qui je me suis attaché, celles dont j’ai voulu prendre soin, protéger… et je ne serais pas moi si je décidais de lui tourner les talons en crachant sur le passé, peu importe le fait qu’elle m’ait brisé le cœur en partant sans laisser d’adresse, ce pour quoi, j’en reste persuadé au fond de moi, elle devait certainement avoir une bonne raison étant données les circonstances de notre séparation. Non, pour que je la renie, il en faudrait plus, ô combien plus que cela…

Je ricane à nouveau face à la fausse innocence avec laquelle elle me répond.
« Non, c’est pas du tout ton genre, » affirme-je sur le même ton qu’elle, me peignant d’un air exagérément sérieux.
Et puis, quand elle continue, se faisant plus songeuse, je reprends tout naturellement l’attention que je porte à la situation. Ce qui ne m’empêche néanmoins pas d’y aller d’un petit commentaire ironique sur les conditions de la quarantaine :
« Non ? Pourtant c’est le grand luxe, couchette spartiate avec massage aux ressorts intégrés, et voisins de chambrée disponible à toute heure de la nuit pour te bercer de leurs ronflements. Franchement, que demander de mieux ? »
C’est tellement facile, pour moi, de plaisanter là-dessus : je n’ai jamais été directement confronté à la situation, n’ayant jamais eu à passer par la quarantaine, ni-même par la survie à l’extérieur. Pourtant, je ne l’oublie pas, je n’oublie pas que j’ai eu de la chance, et que peu importe la conscience que j’y mets, je ne pourrai jamais totalement comprendre ce par quoi sont passés ceux qui sont arrivés après moi à Astoria. La vie à la dure, je l’ai connue. Mais ce qu’il y a dehors, aujourd’hui, ça… ça, c’est autre chose, je n’en doute pas une seconde.

Songeur, j’observe Lana qui émet une question pleine d’espoir. L’espace d’une ou deux secondes de flottement, je me mordille l’intérieur de la lèvre inférieure. Ce n’est que lorsqu’elle retire sa main de mon bras que je reviens au moment présent, et que je prends conscience de ce contact qui, effectué de façon si désinvolte, m’avait échappé jusqu’alors. Le regard fuyant de Lana me fait arquer un sourcil et, roulant rapidement des yeux de droite à gauche, je croise finalement les bras en me raclant doucement la gorge pour m’éclaircir la voix, et reprendre du ton le plus posé possible :
« Oui, oui ils pourront venir te voir. Ça arrive souvent. Enfin, souvent… Façon de parler, évidemment. C’est pas tous les jours que des familles se retrouvent comme par hasard au même endroit. Même si… »
Marquant un temps, je laisse mon regard se perdre dans le vague en pensait au fait que j'ai moi-même la chance d'avoir pu rester près de ma famille, ma mère et ma « femme », et ricane dans un souffle.
« Bref, » reprends-je en secouant la tête, « oui, c’est possible. Je vais m’en charger moi-même, que ce soit fait le plus vite possible. »


Dernière édition par Ashley Villalobos le Lun 5 Déc - 18:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyMer 30 Nov - 2:54

Lana n’a pas toujours été aussi calme. Elle a toujours été la première à gueuler, à relever l’incompétence de ceux qui l’entouraient, celle qui avait toujours la première réplique cassante. Son punch légendaire s’en est un peu allé, les mois passants. Face aux rôdeurs, aucune parole n’était nécessaire, rien ne les atteignaient, et puis sur le camp, elle a rapidement compris que rien ne servait d’hurler, ça ne ferait pas avancer les choses dans son sens. Il fallait qu’elle s’alarme de patience, elle qui n’est pas réputée pour l’être. A prendre sur elle, Lana s’en ferait presque un ulcère, mais ne put que sourire en remarquant l’agacement de l’homme en face d’elle. Non, il n’avait pas changé, il était toujours aussi entier, authentique dans ses réactions et ça lui rappelait des souvenirs, un lointain passé qui jusqu’à leurs retrouvailles lui semblait presque appartenir à une autre vie. Sans réfléchir, elle avait passé sa main sur son bras.  Tout en poursuivant, se défendant de ne pas être quelqu’un de chieuse.

Lorsqu’il lui donna raison, la blonde ne put que lui offrir un autre sourire, ne cherchant pas à renchérir pour ne rien apporter de plus à la conversation. Son sourire s’effaçait, en songeant à la possibilité d’être enfermée davantage en quarantaine si elle cédait à la tentation. Il fallait se faire violence, agir intelligemment. Ashley, à travers ses plaisanteries, eut le don de lui arracher un autre sourire amusé, alors qu’elle leva ensuite les yeux au ciel, en repensant aux inconnus qui logeaient dans la même pièce qu’elle.

« Oh oui, j’ai toujours adoré m’endormir au son d’une fanfare de ronflements. » Relevait-elle, avec ironie. Une autre chose qu’elle détestait, d’ailleurs. Les ronfleurs lui gâchaient ses nuits. Elle n’a jamais pu s’y faire, impossible de trouver le sommeil de cette manière-là. Elle tentait de se rappeler si Ash faisait partie de cette catégorie-là, durant un bref instant, mais à défaut d’avoir une réponse, en vient finalement à l’interroger sur un tout autre sujet, beaucoup plus sérieux. C’est finalement à ce moment-là qu’elle réalisait que ses phalanges étaient toujours posées sur sa peau – et décida progressivement de les retirer – l’air de rien, mais sans pouvoir s’empêcher de fuir les prunelles de son ex. Son regard retrouva le sien lorsque le son de sa voix brisa le silence.

« Même si ? » Lui demandait-elle en arquant un sourcil. Lana se doutait, bien sûr, que ça ne devait pas être commun, en effet, de voir des familles se retrouver. Plus le temps passait, et plus les chances de retrouver les siens étaient maigres. « Merci en tout cas. » Dit-elle, d’un ton sincère. Il n’était clairement pas obligé, Lana le savait bien. Ce n’est pas parce qu’ils ont partagé quelque chose autrefois qu’il lui devait quelque chose. « Un vrai chevalier servant. » Relevait-elle, avec amusement, alors que son regard se posait autour d’elle. Les gens vagabondaient dans Astoria, et ça la posait à ajouter : « Je t’ai un peu accaparé, mais tu avais peut-être quelque chose à faire ? » Se souvenait-elle, en se pinçant la lèvre. A dire vrai, elle s’en moquait un peu de l’avoir coupé dans sa lancée mais devait s’avouer qu’il était étrange d’être en sa compagnie. Lana ne savait quoi penser. Si c’était une bonne chose ou non, qu’elle ressentait sur l’instant.



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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyLun 5 Déc - 18:33


Je n’ai pas relevé quand elle a essayé de me reprendre sur ma phrase inachevée, préférant continuer comme si de rien n’était ; l’évocation de ma famille peut me mettre mal à l’aise, elle invite trop souvent les regards envieux, voire carrément haineux. Ce n’est plus avec tout le monde qu’on peut entretenir une conversation d’un nonchalant « Et sinon, comment va la famille ? ». Là aussi, je suis un cas privilégié, et même si Lana vient d’avoir la bonne nouvelle que sa famille est effectivement dans le coin, je n’ai quand même pas envie de m’aventurer trop sur le sujet. La situation est déjà assez sableuse comme ça.

Au remerciement de Lana, je gonfle le torse, me rengorgeant dans un sourire juste un peu crâneur avant de ricaner, esquissant une révérence de la tête :
« Je fais ce que je peux, milady. »
Me redressant, je me repeins d’un air plus sérieux en me passant machinalement une main dans les cheveux tandis qu’elle me demande si j’avais quelque chose à faire. Sans hésiter, je secoue la main, répondant aussitôt d’un ton se voulant rassurant :
« Ah non non, t’en fais pas. Je terminais justement le boulot, là. J’allais rentrer chez moi et me poser. Douche, bouffe, glandage, les pieds sur la table... » Avec un petit sourire en coin, je me passe une main dans la nuque, ruisselante à cause de la chaleur. « Je sais de quoi ça a l’air, mais crois-moi, je l’ai pas volée. » Haussant les sourcils, je me reprends aussitôt : « Mais si tu as besoin de quelque chose je suis disponible, hein. Il est pas tard, j’ai du temps devant moi. Le glandage peut attendre, j’ai mes priorités, quand même. Je… »
J’interromps ma diarrhée verbale, soudain frappé par une révélation qui me fait légèrement froncer les sourcils : et si c’était sa façon de me faire comprendre, non pas qu’elle souhaite passer plus de temps avec moi mais, au contraire qu’il est temps de mettre fin à ces retrouvailles et de lui épargner plus de démonstrations de ma maladresse ?
« Mais… » reprends-je finalement, l’hésitation dans la voix. « Si tu veux euh… aller te reposer, je te laisse, bien sûr, évidemment. »
Oui, peut-être qu’après avoir ainsi enduré en plein cagnard le type qu’elle a voulu fuir il y a vingt ans, sa politesse est arrivée à ses limites, et qu’il est temps de mettre fin à ce carnage. Ou peut-être que je me tape seulement une crise de paranoïa, la suite me le dira.
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MessageSujet: Re: This woman, sir, mislead me (Flashback)   This woman, sir, mislead me (Flashback) EmptyLun 5 Déc - 20:08

Ashley semblait avoir développé une nouvelle manie de ne pas répondre à ses questions. Lana l’avait bien relevé. Etait-ce parce qu’il lui en voulait ? La jeune femme ne saurait encore le dire, à ce stade-là. Il n’avait pourtant, en théorie, pas l’air de lui en tenir rigueur. Le temps avait passé, la roue avait tourné, de l’eau avait coulé. En vingt ans, bien des choses se sont passées. Est-ce que ça en valait réellement la peine, de chercher à regarder en arrière ? Lana n’en était pas certaine. Alors, en apprenant qu’il y avait des membres de sa famille sur le camp, ou du moins des personnes qui portaient le même nom de famille que sa sœur, la blonde eut un élan d’espoir et l’en remerciait pour cela. La réaction d’Ash lui arrachait naturellement un léger rire après qu’il lui ait fait une sorte de révérence.

Pourtant, la conversation s’estompait, petit à petit, et Lana se souvenait qu’ils ne s’étaient que croisés par hasard. Elle décida de lui tendre une perche. Il pouvait s’en aller, s’il le souhaitait, s’il avait mieux à faire. Ashley prit un ton rassurant en lui confiant qu’il n’avait rien d’intéressant à faire, en rentrant du boulot. Il évoquait une douche, de la bouffe. La routine du mari qui rentre chez lui, et qui dépose les pieds sous la table. « Et ça a l’air de quoi ? » Demandait-elle, taquine. Et puis il semblait vouloir se montrer présent pour elle, si elle avait besoin de quoi que ce soit. Lana s’apprêtait à l’ouvrir, mais Ashley reprit la parole, plus hésitant. C’en était presque ridicule, deux adolescents qui ne savaient pas se dire les choses et préféraient se lancer des perches. Lana resta silencieuse un instant, puis reprit, en se pinçant la lèvre.

« Montre-moi un joli endroit. » Proposait-elle, en lui emboîtant déjà le pas. Libre à lui de se prêter au jeu ou non. Dans tous les cas, elle allait tout droit – et pourtant, faisait en même temps référence au passé.


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