Elijah Morgenstern member / settler of astoria INSCRIPTION : 17/04/2017 MESSAGES : 70 IDENTITÉ : Caly FACECLAIM : Jack falahee @Wiise POINTS : 604 STATUT CIVIL : (MARIE, TOURMENTE) Tu as été marié, tu as été amoureux. Deux hommes, un fils, deux histoires. Ton coeur a fini par ne plus pouvoir respirer, alors oui, tu en as finis avec l'amour et préfère ton statut de célibataire. ANCIEN MÉTIER : (AVANT) Ancien militaire dans les forces spéciales, tu croyais en le gouvernement et ce, jusqu'à ce qu'ils tentent de tuer les tiens. . PLACE DANS LE CAMP : (MAINTENANT) Aujourd'hui, tu fais partie de ceux qui aident à la sécurité de Diamond Peak, mais qui entraînent également les nouvelles recrues ARME DE PRÉDILECTION : Une arbalète automatique, elle a tendance à ne pas te quitter. ÂGE : Vingt-sept longues années écoulées. | Sujet: [Flashback]Huit mois plus tôt /w Matheus] Ven 21 Avr - 14:21 | |
| Huit mois plus tôt. EXORDIUM. « Elijah ! » Arbalète à la main, tu rentres au camp, épuisé avec quelques animaux morts à ton épaule. Rien de bien intéressant, des écureuils principalement, mais c’est déjà ça de pris. Tu vois ta sœur courir vers toi, la mine complètement abasourdie. Regard qui s’assombri, tu crains directement qu’un malheur se soit produit. Mack à tes côtés semble aussi inquiet. Voilà quelques mois que vous sortiez ensemble. Sa main ne lâche pas la tienne et tu jettes un œil à ton petit ami. « Tatianna, qui a-t-il ? C’est Alex ? » Elle secoue doucement la tête, comme hésitante en jetant un coup d’œil à Mack. Gênée. Voilà ce qu’elle semblait être. Mal à l’aise également. Pourtant, elle finit par se lancer et tu étais surtout loin de te douter que, aujourd’hui, ta vie allait être chamboulée. « C’est Matheus, il est revenu. Tu te figes, ton cœur fait un bond dans ta poitrine. Comment ça ? Tu le croyais mort. Lui, cet homme auquel tu étais marié, l’alliance trônant autour de ton cou au bout de ta chaîne. Tu sens Mack se tendre à tes côtés, sa main te lâcher. Tes lèvres s’ouvrent, aucun son ne sort durant plusieurs secondes. Impossible…c’était complètement impossible. « Que…quand ? Où est-il ? » Ton petit-ami reste silencieux et, sincèrement, tu n’avais pas le courage de tourner les yeux vers lui. Elle t’indique l’infirmerie du camp, direction que tu prends directement. Lui tendant les prises du jour, tu pars d’un pas assuré sous le regard de ta sœur et de Mack. Tu ne te retournes pas, tu n’en as pas le courage. Le retour de Matheus risquait de mettre un frein à ta relation du moment… Tu ne prends pas longtemps avant de t’arrêter devant la porte de l’infirmerie. Rires enfantins qui s’en échappent, tu comprends rapidement que Alexander est déjà sur place.
Tes paupières se ferment l’espace de quelques secondes, tu respires à peine et lorsque tu entends sa voix, tu vacilles dangereusement. Il est bien là, derrière cette porte de fortune. Oui, il est là, tu reconnaitrais sa voix entre mille. Doucement, tremblant, tu ouvres la porte, apparaissant dans la pièce. Ton fils crie après toi dans un « Papa » enjoué, quittant son père pour te rejoindre et te sauter dans les bras. Pourtant, si tu le rattrapes au vol, ton regard ne le quitte pas lui. Lui qui est juste là, lui que tu croyais mort, lui qui refait surface après tant de temps d’absence. Tes lèvres entrouvertes, tu essayes de ne pas trembler, de ne pas craquer. « Je…hum…Alex, si tu allais voir tata ? Je dois parler à ton père. » Il rechigne, bien évidemment, il vient à peine de retrouver son père, il ne désire par le quitter. Mais là n’est pas ton souci, tu dois absolument parler à Matheus, seul à seul et ton fils de cinq ans à l’époque n’avait pas assister à ça. Connaissant ton fils, il avait la langue bien pendue et avait peut-être déjà énoncer ta relation avec Mack. Après tout, ton petit-ami et Alexander sont proches, très proches et ce, même si il n’avait jamais remplacé réellement son véritable père. Après quelques instants de négociations, lui promettant qu’il pourrait revoir Matheus rapidement, l’enfant va embrasser son père pour fuir l’infirmerie et sûrement hurler sur tous les toits de son père revenu d’entre les morts. Une fois sa tête brune disparue, tu gardes ton regard fixé sur la porte d’entrée, comme si l’idée de le regarder lui était trop douloureux. Tu te sens con, tu te sens complètement paumé, perdu.
Finalement, tu entres un peu plus dans la pièce, tu approches légèrement tout en restant à une distance raisonnable. « Je…je te croyais mort. » C’est tout ce que tu sais dire pour l’instant. Tellement de questions se bousculent dans ta tête. Où était-il ? Avec qui ? Comment a-t-il survécu ? Tu te souviens encore de ton cœur se brisant en ne le voyant pas lors de l’évacuation, aux larmes versées lorsque tu bordais votre fils, essayant de lui faire comprendre que son père ne reviendrait jamais…Ta main se pose sur une petite armoire pour t’éviter de vaciller, ton arbalète pendant à ton épaule.
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