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MessageSujet: - carry on. (clayton)   - carry on. (clayton) EmptyMer 21 Sep - 3:19

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may your past be the sound
of your feet upon the ground
Le soleil resplendissait à l’extérieur, ses rayons emplissant la petite pièce qui servait de classe d’une lumière dorée. Liv avait été capable de tenir les enfants en place de toute la matinée – la température semblait leur donner une énergie inépuisable. Agités, bruyants, Liv était à peine parvenue de les faire asseoir en silence pour plus de deux minutes que c’était déjà le temps de manger. Légèrement exaspérée, mais tout de même amusée par leur énergie, elle décida que ce serait la journée idéale pour aller manger à l’extérieur. Le petit groupe d’enfants semblait grandement apprécier l’idée et Liv les guida donc sur le terrain en face du bâtiment qui servait d’école, les faisant asseoir en cercle en attendant que les rations arrivent, et les lançant dans un jeu qui parviendrait certainement à les occuper. Le soleil était non seulement radieux mais étonnamment chaud pour le mois de septembre – Liv ferma doucement les yeux, laissant ses rayons se déposer sur son visage. Il n’y avait presque pas de vent, juste une légère brise qui faisait danser ses cheveux. On entendait rien sinon le brouahaha tranquille de la vie à cette heure-ci de la journée, et les voix et les rires des enfants – c’était étrangement paisible, et Liv se laissa submerger par cette sérénité, oubliant quelques instants tout le reste. Oubliant que cette école n’en était pas une, qu’elle n’était pas une vraie enseignante. Que cette communauté était née des décombres d’une ville, et que ces hautes clôtures les séparait d’un tout autre monde. Que le reste du continent, que le reste de la planète était perdue dans le feu et le sang. Mais alors qu’elle était assise là, à surveiller les enfants, Liv oubliait presque tout ça. C’était facile. Trop facile, peut-être. Oui, on aurait presque pu croire que tout allait bien dans le monde.  

Rouvrant les yeux, se tirant de cette rêverie, Liv laissa son regard glisser sur les alentours. Elle repéra quelques sentinelles, et une silhouette qui s’approchait d’où elle se tenait – elle reconnut Clayton, qui portait une boîte probablement remplie des rations pour la journée. Souriant amicalement, elle se redressa pour l’accueillir, lui envoyant la main pour signaler sa présence. Liv appréciait tout le monde – ou du moins elle faisait de son mieux pour être sympathique – mais il y avait tout de même de ces gens dont elle aimait particulièrement la compagnie, et Clayton était un de ceux-là. Il possédait une force tranquille qui savait l’apaiser et la mettre en confiance – et elle détectait chez lui ce petit quelque chose qu’elle n’arrivait pas trop à saisir, mais qui lui plaisait. Elle qui aimait lire les gens, un petit mystère était toujours le bienvenue. Et il y avait bien sûr le fait que Clayton avait toujours été gentil avec elle – la gentillesse n’était pas un trait de caractère bien commun ces derniers temps. La méfiance était plutôt le mot d’ordre – mais Liv ne pouvait pas vraiment blâmer personne pour cela. Ils vivaient à présent dans un monde où c’était presque devenu une nécessité. La survie avant la vie, tout simplement. Liv était incapable de se renfermer au reste du monde – ou plutôt elle refusait de le faire. Elle était effrayée à l’idée de se perdre si jamais elle commençait à se méfier des autres. Non, elle était encore convaincue que la bonté existait, et que le bonheur était possible. Il fallait qu’elle y croit – que quelqu’un le fasse, pour tous les autres, même si c’était difficile.

Alors que Clayton approcha, Liv plaça une main sur son front en visière et lui adressa un sourire resplendissant. « Bien le bonjour, monsieur O’Grady » débuta-t'elle. Elle s’amusait bien à l’appeler ainsi devant les enfants, qui trouvaient généralement cela plutôt amusant – elle en entendit quelques uns rire dans son dos. « Belle journée, n’est-ce pas ? » Elle pointa le petit groupe d’enfants d’un coup de tête. « C’était trop tentant de les emmener manger dehors pour qu’ils en profitent un peu. Et puis ils ont été intenables toute la matinée, ça les calmera peut-être » expliqua Liv avec un petit rire, justifiant leur présence à tous à l’extérieur. Elle pointa ensuite la boîte, éternel sourire aux lèvres. « Alors, qu’est-ce qu’il y a au menu, aujourd’hui ? »
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MessageSujet: Re: - carry on. (clayton)   - carry on. (clayton) EmptyMer 21 Sep - 17:26

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La routine, encore et toujours cette monotonie gaillarde aux aubes douloureuses. Toujours les mêmes gestes, renouvelés à l'infini dans un balais de lassitude, matin en matin. Tendre la main vers la montre pour ne pas perdre la notion du temps et de l'heure, comme pour se rassurer de voir les aiguilles tourner inlassablement vers un destin inconnu. Tâtonner dans l'obscurité à la recherche de ce putain d’interrupteur. Serrer les paupières pour lutter contre la morsure cuisante de la lumière trop vive. Et puis s’asseoir au bord du lit, regarder la chambre en bordel sans la discerner réellement, les yeux mi-clos, mi-éblouis. Un soupir, un juron à peine audible tandis qu'il quittait le matelas pour ouvrir les rideaux sur un camp à peine éveillé. Cité des anéantis, ville des survivants maudits. Il laissa entrer la clarté de l'aube afin de chasser peut-être de ses nuits des rêves entachés de sombres cauchemars venu gâcher la beauté du matin. Rester debout à la fenêtre pour assister à ce spectacle paisible d'un soleil qui se levait en silence, la clope aux coins des lèvres, les sens en éveille — reconnaissant d'être ici. Les jours se ressemblaient atrocement tandis qu'il se dirigeait tel un rôdeur vers la salle de bain sans réelles convictions. Une douche salvatrice venu le laver des péchés consumés la veille, la nausée au ventre, l'ivresse enivrante et pesante sur son précieux véhicule de vie. Une eau gelé qu'il maudissait, la brosse à dent dans la bouche et les crachats colgate sur la faïence abîmée. Une journée qui s'annonçait sous le signe de la fadeur, des heures consacrées à distribuer la bouffe aux survivants. Elles étaient loin les journées chargées, les sourires de sa femme et les rues animées de Portland qu'il trompait honteusement avec son amante facture qu'était la ville d'Astoria.

Habillé, l'irlandais descendit alors dans le salon qui était vide, Paxton et Blake étant sûrement sortis pour vaquer à leurs occupations, le brun décida d'en faire de même. L'été semblait vouloir se poursuivre encore un peu, l'air étant agréable et l'astre solaire pas du tout lasse de briller. Un matin qu'il aurait sans doute apprécié dans une autre vie, ici tout était différent. Déambulant dans les allées de sunset square en direction du centre pour rejoindre le garde-manger, il répondait d'un signe de têtes aux salutations des autres habitants. Si autrefois il avait été un chef talentueux, il s'était gardé de révéler à Octavia ce talent. Il avait préféré trouver un emploi simple ici comme la distribution des rations. Un moyen de se rendre utile sans être obligé de devoir être forcé à faire du social. Solitaire et assez réservé, Clay aimait être invisible et passer inaperçu. Deux mois qu'il était ici et il ne s'était pas vraiment lié d'amitié avec beaucoup de personnes. Le fantôme de sa femme venant le hanter constamment, il s'interdisait d'être heureux, culpabilisant d'être en vie. Chargé de la distribution du repas de midi pour les écoliers, il chargea alors les repas dans son caddie qu'il était prêt à pousser tel un clochard désabusé.

Le brun arriva rapidement vers l'école de fortune, observant de loin les cheveux blonds de Liv s'illuminer sous les rayons solaires. C'était la partie la plus sympa de ce boulot, voir le sourire de la jeune femme égayer ses journées anémiantes. Entourée par sa tribu de jeunes assoiffés de connaissances, il offrit un léger sourire à la cohorte humaine. « Bien le bonjour, monsieur O’Grady » Charmé par le magnifique sourire de la blonde, le brun y répondit avec entrain. « Belle journée, n’est-ce pas ? » Clay leva alors ses iris vers les cieux, le circassien de ses yeux s'illuminant sous la lumière trop vive qui le forçait à plisser le regard, aveuglé. « Miss Warren, » inclinant alors respectueusement la tête pour la saluer, il ajouta rapidement. « En effet, on en oublierait presque le contexte actuel ! Ou pas ... » Un fin de sourire amusé, il jeta alors un coup d’œil aux enfants qui semblaient apprécier ce moment d'évasion, apparemment eux aussi en très grande forme. « C’était trop tentant de les emmener manger dehors pour qu’ils en profitent un peu. Et puis ils ont été intenables toute la matinée, ça les calmera peut-être » Le rire de la jeune femme était communicatif, elle transpirait la bonne humeur et la bonté dans un monde où la générosité et la gentillesse étaient des valeurs qui se perdaient dangereusement. « Excellente idée, ils chopperont peut-être une insolation. » L'humour noir du protagoniste fît alors râler certains écoliers tandis qu'il souriait déjà de sa connerie. Il se pencha alors vers son caddie qui semblait intéresser l'enseignante et les enfants dont les estomacs criaient famine. « Alors, qu’est-ce qu’il y a au menu, aujourd’hui ? » Clay sortit alors une cagette de pommes et de tomates qui venaient du jardin, ainsi que des galettes de pommes de terres qui étaient encore chaudes. « Les récoltes sont plutôt bonnes, donc pour une fois y'aura pas de conserves à midi ! » Cela semblait enchanter les gosses qui se ruaient déjà vers le barbu qui faisait office de père-noël apocalyptique. « Puis on m'a dit qu'il y avait une enseignante cool et des morveux pas trop chiants qui aimaient les cookies alors ... » Il sortit du caddie les gâteaux qu'il avait préparé spécialement la veille pour la classe de Liv, un cadeau qui apparemment semblait enchanter les enfants au vu de leurs cris de joie.

Une fois la distribution terminée, les gosses mangeaient en cercle tandis que les deux adultes se retrouvaient en tête à tête pendant la pause. Clay préféra alors donner sa ration aux enfants, n'ayant pas vraiment d’appétit de toute façon. « C'est cool ce que tu fais pour eux. » Avoua alors le barbu assis sur le sol qui observait les élèves déjeuner et rire dans l'insouciance et l'innocence la plus totale. « C'est dure de se dire qu'ils vont grandir dans ce monde là. Mais d'un côté, ça va leur permettre de se recentrer sur l’essentiel. On a bien vécu sans internet et toutes ces conneries avant.» Une pause qui était bien appréciée en compagnie de Liv, se laissant alors tomber sur le dos pour regarder les nuages danser, les mains derrière la tête — serein et posé.
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MessageSujet: Re: - carry on. (clayton)   - carry on. (clayton) EmptyDim 25 Sep - 3:02

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Liv pouvait entendre les rires des enfants alors que Clayton arriva et se prêta au jeu – des rires débordant d’innocence, se manifestant avec juste quelques mots de grande politesse entre elle et lui. C’était magnifique à entendre, de la véritable musique aux oreilles de la jeune femme – et c’était cette musique qu’elle voulait à tout prix préserver. Car de s’assurer que ces enfants restaient des enfants tant qu’ils en étaient, même s’ils grandissaient dans un monde comme celui-ci, c’était s’assurer de ne pas perdre ce qui était à ses yeux vraiment essentiel dans la vie. Si tous se laissaient dépérir dans le chaos et le désespoir, tout était perdu – et ces enfants grandiraient dans l’ombre de leurs gardiens, devenant à leur tour le fantôme de ce qu’ils auraient pu être. Une génération de l’ombre, à qui on n’aurait jamais ouvert les yeux sur la beauté du monde. L’innocence était plus importante que ce qu’on pouvait croire. Liv avait dit au psychologue qu’elle voulait continuer à voir ce qui était beau dans le monde – qu’elle voulait continuer à croire au monde. Que c’était ça, son espoir. Que les gens continuent à croire en quelque chose. Elle n’avait pas su quoi faire, dans le camp – il lui avait fait la suggestion de s’occuper des enfants. Ça lui avait semblé terriblement logique une fois qu’il l’ai dit – tellement qu’elle avait éclaté de rire, acceptant sans hésitation. Ces enfants étaient l’espoir – mais il lui donnait également tout l’espoir dont elle avait besoin pour elle-même continuer d’avancer. Et si elle pouvait réussir à les faire rire, elle le ferait. Liv était donc plus que reconnaissante à Clayton de se prêter au jeu, et de l’appeler Miss Warren – une appellation qui la faisait rigoler elle-même, tellement elle n’y était pas habituée. Ce n’était pas tout le monde qui avait sa générosité, et sa bonté de coeur, deux caractéristiques qui se faisaient bien rares. Et Liv l’appréciait – bien qu’elle réalisait qu’elle ne lui avait jamais vraiment dit. Elle se fit une note d’y remédier dès que possible. « Les récoltes sont plutôt bonnes, donc pour une fois y’aura pas de conserves à midi ! » Liv eut un sourire en voyant les légumes frais et les enfants accourant vers le pauvre Clayton qui se retrouva submergé. « Puis on m’a dit qu’il y avait une enseignante cool et des morveux pas trop chiants qui aimaient les cookies alors… » Liv se joignit malgré elle aux cris de joie des enfants en voyant les sucreries que Clayton avaient apportés – quelle merveilleuse attention. Ça fit gambader son coeur de gratitude, alors qu’elle observa l’homme distribuer les repas. Un petit « merci » silencieux traversa ses lèvres alors que leurs regards se croisèrent. Elle ne lui dirait jamais assez.

Liv gardait un oeil averti sur le petit cercle d’enfants alors qu’elle prit place tranquillement aux côtés de Clayton pour grignoter un peu – elle ne pouvait pas nier que l’odeur des galettes lui avait ouvert l’appétit. Le soleil brillait toujours aussi fort, mais Liv et Clayton se réfugièrent sous l’ombre d’un arbre, tout près – les rires et les conversations des enfants en son ambiant. « C’est cool ce que tu fais pour eux » dit Clayton en s’asseyant. « C’est dur de se dire qu’ils vont grandir dans ce monde là. Mais d’un côté, ça va leur permettre de se recentrer sur l’essentiel. On a bien vécu sans internet et toutes ces conneries avant. » Un petit rire s’échappa des lèvres de Liv, qui acquiesça. « S’il y a bien une chose que je ne regrette pas, c’est les trucs comme Facebook » dit-elle. Elle n’avait jamais été bien technologique, comme personne, avant tout ça – c’était peut-être pourquoi ça ne lui manquait pas du tout. « C’est exactement ce que je crois. Malgré tout, je pense que ça va… nous ramener à ce qui est important. Vraiment important. Je veux qu’ils sachent que même dans ce monde le bonheur est possible. Il faut juste savoir où le trouver. » Elle jeta un coup d’oeil à Clayton qui s’était étendu par terre. « Je voulais te dire... » commença-t’elle doucement. « J’apprécie vraiment ce que tu fais. C’est pas tout le monde qui se donnerait autant de mal. »  
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