(intrigue) ≡ jules, cleo, mercy, lana, espen, reese, cecil, sveta, edric, alicia

≡ les participants
- Jules Abbott
- Cleo Wheeler
- Mercy Finch
- Lana Stephens
- Espen Hamilton
- Reese Ashcroft
- Cecil Rainbird
- Sveta Kozlov
- Edrick Burnett
- Alicia Reinhart

≡ la situation
Lieux ayant laissé place à ce spectacle macabre deux mois plus tôt, c’est pourtant à la mairie que tous furent amené pour ensuite être enfermé dans l’un de ses salons. Jusqu’à ce qu’ils viennent chercher une poignée d’entre vous pour un petit interrogatoire. Laissez à eux même, les autres n’eurent d’autres choix que de rester calme jusqu’à ce qu’on leur dise ce qui adviendrait d’eux. Privé de tous leurs chefs et de leurs meilleurs combattants, que peuvent-ils faire de plus ? Est-ce plus sage de laisser ces intrus saccager leur camp, ou tenter de le sauver, tout en risquant de mourir. Après tout, sans arme, sans combattant et avec plusieurs enfants en charge, il faut prendre soin de peser les pours et les contres. Et aussi prier pour que tous ceux qui sont partis à la recherche des kidnappés ne reviennent très vite reprendre le camp avant qu’il ne soit trop tard.

≡ informations supplémentaire
Vous êtes donc enfermés dans l'un des salons de la mairie, alors que plusieurs de vos camarades et amis ont été amenés dans une pièce à part pour un interrogatoire. Vous vous doutez qu'il doit y avoir d'autres survivants qui n'ont pas été enfermé ici, mais impossible de le vérifier comme vous êtes coincés dans cette pièce. Dépourvus d'armes et de réels combattants, il ne vous reste presque plus rien pour vous en sortir que la patience. Et encore, vous vous doutez qu'ils ne seront pas de retour avant le lendemain. Pour ce sujet, il est préférable d'opter pour des réponses courtes et rapides. Et comme vous êtes plusieurs à participer à ce sujet, vous n'avez pas à attendre à ce que tout le monde ait posté avant d'envoyer vos réponses.

Lentement, Edrick pianota ses doigts sur son flanc. Il n’avait rien vu venir et il avait les boules. "Ca partait grave en du grand n’importe quoi depuis quelques heures". Coincé dans cette foutu pièce de la mairie, on aurait pas pu rêvé mieux comme arrivé à Astoria. Son premier réflexe fut de vérifier les portes. Bloquées… Merde ! La patience c’était pas son truc. Il observa les autres en revus. Des gens a qui il n’avait jamais parlé ni même vu bien trop perdu dans ses pensées. C’était qui ces gens bon dieu. Edrick se leva et fit les cents pas. Un bon joint lui aurait fait le plus grand bien. Son coeur frappait fort. Il n’avait pas été aussi stressé depuis au moins dix ans, depuis que la prof de physique chimie avait sautillé sur place et avait bougé sa poitrine comme on bouge de ballons d’eau et qu’il avait dû aller au toilette pour évacuer la surchauffe d’un adolescent en pleine découverte de son corps… Dégeu’ mais réel. Il soupira en se laissant tomber dans un canapé. Ils étaient grave dans la merde. A cette pensée, Edrick secoua la tête et reprit le fil de la réalité. Il fronça les sourcils et laissa retomber ses poings sur les accoudoirs avec autant de précision et de délicatesse qu’un camion benne.


Edrick était d’un grand secours oui. C’était indéniable. Il était LE survivant le plus utile, aussi utile qu’une aiguille dans une botte de foin. Néanmoins il se posait énormément de question : quand est-ce qu’ils allaient sortir ? Quand est-ce qu’on allait venir les chercher ? Est-ce qu’ils allaient mourir ? Il n’y avait aucune raison de les garder en vie alors pourquoi les laisser là dans un salon de mémé perturbée ? Un joint, un joint, un joint, il lui en fallait un. Il soupira de nouveau en se pinçant l’arête du nez. “Bordel mais ça me casse les couilles !! On s’est fait pigeonner comme des cons !” pensa-t-il. Il faisait si chaud, il s'éventa rapidement de sa main droite. Pas moyen d’aérer ? Pas moyen de sortir ? Edrick secoua la tête en se laissant glisser jusqu’au bord du fauteuil. Chaque bruits résonnaient dans ses tempes et rendait la pièce de plus en plus petite.

Difficile de croire que ce qu'ils étaient entrain de vivre était bien réel. Astoria allait-elle tomber ? Depuis le temps que Cleo s'y trouvait, elle n'avait jamais imaginé qu'une telle chose puisse arriver. Ils étaient pourtant très bien organisés et nombreux, mais là, c'était clair qu'ils s'étaient fait berner. Les ravitailleurs étaient partis en mission depuis une semaine, et depuis, plus aucune nouvelle de leur part. Entre temps, les plus combattants des membres restants étaient partis à leur recherche, laissant trop peu de bras pour pouvoir agir en vitesse et sauver la ville. Voilà qu'ils se retrouvaient désormais aux ordres de gens qu'ils ne connaissaient pas et qui, par dessus tout ne leur voulaient pas du bien. La jeune femme avait l'impression de marcher sur la tête. Elle n'avait pas la moindre idée du sort qui leur était réservé, et surtout de la façon dont ils allaient pouvoir se sortir de ce pétrin.
Heureusement, Jules était là. Les deux jeunes femmes s'entendaient très bien, et la savoir ici contribuait à permettre à Cleo de rester positive. Surtout que parmi les autres personnes cloîtrées avec elle dans cette pièce, peu semblaient rassurés par la situation et ça se comprenait. Elle se contenta d'adresser un sourire à son amie, attendant patiemment de savoir ce qui allait se passer ensuite.

L'un d'entre eux, un nouveau que Cleo ne connaissait pas semblait perdre le contrôle, il semblait complétement désemparé et était, visiblement, sur le point de céder à la panique.

« Pas d'eau ni d'arme, non, et on ne va s'en prendre à aucun mur ni à aucune fenêtre. On va rester là et attendre. Ils vont bien revenir nous voir de toute façon. »

Elle essayait de tempérer un peu la situation, mais ça ne semblait pas gagné d'avance.

« Morts, on ne leur servira à rien. Ils préfèreront surement nous avoir vivants. Les autres vont revenir, j'en suis sure. »

De toute façon, il était clair que partir en vrille et se laisser aller ne changerait rien à la situation. Elle préférait partir du principe qu'il valait mieux rester calme et ne pas anticiper les choses. Il serait toujours tant de s'inquiéter plus tard si la situation n'évolue pas. Elle alla s'asseoir sur l'une des chaises présentes dans la salle, à l'affut du moindre bruit qui pourrait avertir du retour de leurs camarades.

Préoccupée et inquiète, la chef de la médecine se mordait la lèvre inférieure, le regard perdu à travers la fenêtre. Dans la pénombre, elle réussissait à apercevoir ces intrus piller certaines maisons et répandre la terreur dans les rues de leur campement si paisible et solidaire autrefois. Mais ce n’était pas vraiment le sujet de préoccupation de ses pensées. Mais c’est plutôt les autres survivants de son camp qu’elle recherchait à travers l’obscurité. Savoir si certains avaient pu échapper aux griffes de leurs assaillants. « J’espère que certains ont pu se cacher… » Lâchait-elle enfin dans un souffle. En particulier sa fille, Carla, qui n’était pas à ses côtés quand ces gens ont débarqué pour saccager le camp qu’ils avaient si difficilement construit. Elle l’espérait en sécurité avec Leo, ce même homme qu’elle avait réprimandé quelques jours plutôt en apprenant qu’il l’entraînait à tirer. Passant sa main dans sa crinière rousse, l’autre était disposée sur son ventre, signe distinctif d’un instinct maternel en crainte. Ce qu’elle ressentait comme un échec lui nouait à cet instant le ventre jusqu’à lui tordre l’estomac. Le stress. L’angoisse. Pas pour elle mais pour son enfant. Ne pas savoir où il est et s’imaginer qu’il subit en ce moment même des violences. Les paroles autour d’elle fusèrent, certaines plus virulentes que d’autres, dont ce jeune homme récemment arrivé et quelque peu désorienté. Il semblait à bout psychologiquement, au bord de la crise de nerfs, jusqu’à ce que Cleo vienne adoucir la situation, accompagnée de Mercy sur le même ton. Oui, céder à la panique ne ferait qu’accroître l’insécurité auxquels ils doivent désormais faire face, en plus du manque de leurs combattants. Si l’un d’entre eux chute dans le désarroi et la panique, les autres suivront par des réactions décuplées et probablement plus violentes. « Mercy a raison. Ils doivent chercher quelque chose en particulier… » En déduisait-Alicia.

Patience. C’est tout ce qui leur restait. Détournant enfin sa silhouette de la fenêtre, la rousse regardait à tour de rôle ces personnes séquestrées dans cette pièce. Elle se rendait compte une nouvelle fois, étant trop préoccupée par son travail et ses recherches sur l’épidémie, qu’elle délaissait le monde qui l’entoure, la coupant de tous liens sociaux. Son regard fût attiré par ce jeune garçon recroquevillé contre le mur d’un coin de la pièce, il ne devait pas être plus âgé que sa propre fille. Peut être même un ami à elle, qui sait, elle ne connaissait rien de ses relations. Alors Alicia vint s’accroupir près de lui, venant déposée une main qui se voulait rassurante sur son épaule. « On va s’en sortir, ne t’inquiètes pas. » Lui murmurait-elle de sorte à ce qu’il soit le seul à entendre, telle une confidence. Etirant un fin sourire sur ses lèvres, ce n’était pas lui mentir que de lui dire ceci. Mais Alicia avait espoir. Elle ne pouvait se résigner à baisser les bras, elle se battrait jusqu'au bout à sa manière.

Recroquevillé dans un coin, les mains crispées autour de sa tête et les genoux contre le nez, Cecil se balançait nerveusement d’avant en arrière. Sur l’intérieur de ses paupières écrasées et humides se projetaient en boucles les images de l’assaut, mais pas que : il revoyait en prime celles de cette semaine de torture qu’il avait vécue après la mort de sa sœur, ces jours où il était resté aux prises de ces trois horribles hommes avant de parvenir à s’échapper, puis d’être recueilli et amené à Astoria. On avait pris soin de lui, il avait rencontré Cain, puis Jill ; et Cecil, bien que toujours accablé par ses atroces souvenirs, avait commencé à se détendre, à se dire dans son éternelle innocence que, enfin, il était en sécurité.

Mais ce jour-là, tout avait changé. Il y avait ces hommes et ces femmes, armés jusqu’aux dents, la fièvre au front et l’écume aux lèvres. Et Cain et Jill n’étaient plus là. Même Sam s’était tue. Cecil était tout seul, et il allait mourir, il en était persuadé.

Le jeune garçon laissa échapper un gémissement et d’avant en arrière, son balancement s’orienta peu à peu de droite à gauche, amenant avec un peu plus de force à chaque mouvement sa tempe cogner contre le mur.

Non, il n’était pas vraiment seul : autour de lui, ça bougeait, ça parlait ; des visages et des voix inconnus qui auraient dû le rassurer puisqu’ils étaient dans la même galère, mais qui n’avaient pourtant pour effet que d’augmenter l’état de stress de Cecil. Leurs mots résonnaient en bataille dans son esprit, créant une cacophonie de laquelle le garçon ne semblait retenir que le pire : casser, tuer, morts, demain, aucune chance…

« Je vais mourir… » couina Cecil comme un animal blessé. « Je vais mourir ! Je vais mourir ! Je vais mourir ! » se mit-il à scander, sa voix montant d’un ton à chaque répétition qui venait ponctuer le bruit sourd de sa tête venant s’écraser un peu plus violemment à chaque fois contre le mur sur lequel se devina bientôt une petite tâche rouge.

Cleo restait là, immobile, ne préférant pas céder à la panique contrairement à certains des personnes qui se trouvaient dans la pièce. Les avis divergeaient quant à ce qu'ils devaient faire à ce moment précis. Devaient-ils attendre patiemment le retour de l'un de leurs assaillants ou devaient-ils tenter quelque chose ? Si ça ne tenait qu'à elle, l'institutrice choisirait la première option. Il ne s'agissait pas de se mettre en danger inutilement. S'ils faisaient une tentative pour s'échapper, ils devaient bien réfléchir et s'assurer qu'ils réussiraient, sans quoi, ils signeraient leur arrêt de mort sur le champ.

« Est-ce que quelqu'un a une idée à proposer ? »

Elle craignait que sa question soit mal interprétée alors qu'elle essayait simplement de réfléchir et de laisser à chacun l'occasion de s'exprimer et de mettre en commun leurs idées. Ils étaient un groupe, elle pensait qu'agir avec eux, en quelques sortes, comme avec ses élèves pour résoudre un problème n'était pas une mauvaise idée.

« Si on tente quelque chose, il faut impérativement que l'on réussisse, sans quoi on risquerait de les mettre vraiment en colère. »

Elle ne s'opposerait pas à une quelconque tentative, bien qu'elle préférerait que les personnes présentes dans la salle se rangent du côté de la patience et de la raison. Ce n'était absolument pas raisonnable d'agir à l'encontre de leurs assaillants, d'autant plus qu'ils n'étaient pas armés et étaient loin d'être les plus malveillants d'Astoria.

Olalalala qu’il en avait marre. Entre les grandes gueules, Miss j’ai fait trois ans d'entrainements militaires et les personnes qui l’avaient remis à sa place ça commençait à doucement à lui courir sur le haricot. Y avait deux mecs qui pétaient un plomb… Comme quoi il était pas tout seul. Dommage que le petit châtain démarrait une crise de nerf et un “je me cogne la tête pour mieux me faire passer pour un taré”. A la voix de la blonde Edrick leva la main.


Oui Edrick mettait l'ambiance. Il soupira, se levant pour se tourner vers le petit châtain taré. Mignon quoique un peu creepy… Ce n’était pas le lieu ni le moment de s'imaginer des plans culs. Il aurait tout le temps d’y penser plus tard si ils étaient encore en vie.
Edrick fit un pas vers le gamin.


Il regarda autour de lui, cherchant un peu d’aide pour calmer le mec châtain.


Ça Ed en était persuadé, bien que cinq minutes auparavant il avait l’impression qu’il allait mourir sur place. Ils devaient être fort et se soutenir quoiqu’il arrive.

Soudain, la porte s’ouvre et quatre hommes pénètrent dans la pièce. Aussitôt, ils braquent leurs armes sur les otages et aboient : « En rang, à genoux, tout de suite ! ». L’œil féroce, ils attendent que les otages aient obéit. Puis, trois des molosses désignent tour à tour Espen, Edrick et Cleo. « Toi, toi et toi, les mains sur la tête et levez-vous. » Espen se retrouve avec un canon de fusil contre la tempe, Edrick maintenu par le bras d’une ferme poigne, et Cleo poussée dans le dos d’un coup de batte de baseball. C’est alors que la quatrième brute, observant les otages, s’avance de quelques pas en observant Cecil. « Eh, dis-donc toi, j’te connais… »

≡ informations supplémentaire
Vous voilà donc sous le joug de vos geôliers. Allez-vous vous plier à leurs ordres sans broncher, ou bien allez-vous tenter une action, sachant que le moindre geste suspect pourrait vous être fatal ?

Vous devez à présent lancer les dés pour déterminer le futur de votre personnage. Après une courte réponse exposant la situation de votre personnage après avoir dû se mettre en rang comme il l'a été ordonné, vous pourrez lancer les dés et vous reporter aux résultats suivant :

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