check mate. (sidney) [délai 03/02]

âge ≡ 29 ans, la fin d’un cycle. date et lieu de naissance ≡ née dans un trou de la Louisiane, dont elle a vite fait de partir. C’était le 14 novembre. origines ≡ née sidney von auspitz, elle a des origines autrichiennes qui se devinent, dont le sang s’est mêlé avec des descendants de colons hispanophones. Autant dire qu’elle est un sacré melting pot et qu’elle s’en fiche pas mal, à vrai dire, se considérant comme américaine de souche et ne cherchant pas à remonter sa généalogie. ancien métier ≡ joueuse d’échecs professionnelle, championne du monde junior en 1999, quand c’était encore le bon vieux temps, puis championne des États-Unis, et du continent américain dans sa totalité. Partie faire des championnats un peu partout sur le globe, c’est par ce biais qu’elle a rencontré celle qui deviendrait la femme de sa vie. Stratège hors-pair, elle a toujours sa petite boîte d’échecs avec elle, qui ne prend pas de place dans le sac qu’elle porte en bandoulière. ancien lieu d'habitation ≡ en Californie, sur la côte Ouest, vers Beverly Hills et ses allées luxueuses. statut civil ≡ mariée à la plus belle femme de l’univers, dans les premières à célébrer légalement leur union conjugale dans ce beau pays qu’était le Royaume-Uni. orientation sexuelle ≡ homosexuelle parfaitement assumée, Sid ne s’en est jamais cachée et a toujours su rembarrer les imbéciles qui croyaient pouvoir la faire changer d’avis. Ça a été un peu plus difficile avec ses propres parents, quand il a fallu leur faire comprendre qu’elle n’épouserait jamais le fils du boucher de la ville, parce qu’elle n’aimait pas les pénis. situation familiale ≡ il n’y a plus qu’Elle qui est présente et qui compte, qu’Elle pour qui Sid serait prête à donner sa vie, qui n’a de valeur parce qu’Elle lui en accorde. Autrement, les Reinhart ont peut-être su se réfugier dans un bunker ou un abri en Louisiane, mais Sid n’a plus de nouvelles d’eux et s’est résignée à les avoir perdus (de toute façon, ils ne s’étaient pas vraiment réconciliés depuis son départ de la maison, et elle s’en veut un peu).  date d'arrivée au camp ≡ le 17 novembre, si elle se souvient bien. Juste avant que les responsables du camp décident de fermer les portes d’Astoria aux extérieurs. Dans un sens, Sid comprend la précaution, mais ne peut s’empêcher de trouver ça bien inhumain pour les survivants comme Morri et elle qui auraient pu ne jamais trouver ce havre de paix. nouvelle date à trouver UC place dans le camp ≡ quand il te manque une main, hors de question de tenir une arme, de fermer des bocaux, de manier une pelle… La seule chose qui lui reste à faire, c’est d’anticiper, de chercher à toujours anticiper les besoins des Astoriens : elle a été affectée à sa sortie de Quarantaine à la gestion des ressources et est chargée d’informer Margot Byers des produits qui vont venir à manquer, pour les raids à venir. aptitudes de survie ≡ une analyse rapide du terrain lui donne un avantage stratégique, même dans une région qu’elle ne connaît pas comme les environs de Portland, et lui permet d’évaluer ses chances et les plus judicieuses décisions à prendre. Elle a aussi appris à conduire comme un pilote de rallye quand elle était jeune, ce qui a été utile pour traverser le continent et se pointer à Astoria, au départ de la Californie. Autrement, ce sont les capacités de combat de son épouse qui les ont gardées en vie, là où la stratégie de terrain n’avait plus d’intérêt. armes de prédilection ≡ une machette, qu’elle a utilisé pour trancher des têtes, des mâchoires, des lianes… et aussi la partie basse de son bras droit, tranché en dessous du coude et cautérisé dans l’urgence. traits de caractère ≡ fin stratège, elle planifiait les opérations de ses soldats de plomb quand elle était gamine, au centimètre près - patiente - calculatrice - garde la tête froide en tout situation - a le sens du sacrifice, ce qui ne collera probablement jamais avec les projets de sa femme - curieuse, elle apprend toujours, des stratégies nouvelles, mais aussi de nouvelles occupations - observatrice, elle a souvent l’impression d’un « bug dans la matrice », mais est consciente que c’est simplement lié à la déconnexion éphémère de ses sens et de son cerveau, rien de bien méchant - assez solitaire, jusqu’à la rencontre avec la rouquine chère à son cœur - sensuelle et séductrice sans aucune honte, on la qualifierait parfois de rentre-dedans si on décidait de ne pas prendre de pincettes - un peu traumatisée, inconsciemment, par le rejet des siens lorsqu’elle est sortie du placard, et par la haine pure et le refus de tenter de comprendre sa différence, mais elle n’en parle pas, à personne, et garde ça bien profond, bien planqué - un calme olympien ponctué d’accès de violence qui s’éveillent lorsqu’elle sent l’urgence de la situation : si elle n’a pas la poigne ou le doigté de la Fitzgerald à qui elle est mariée, elle a l’impulsion et la stratégie qui jouent pour elle, et des années de cours de judo qui lui sont revenues avec la nécessité du temps présent - bon juge de caractère, elle fait confiance à ses intuitions sur les gens qu’elle croise et s’y fie entièrement, n’ayant été flouée qu’une seule et unique fois et s’étant jurée de ne plus jamais se laisser avoir - raffole des plaisanteries salaces et des chansons grivoises, c’est son péché mignon.

Pour ce qui est du sacrifice, c’est un point sur lequel Morrigan et elle se rejoignent, très clairement, et c’est aussi ce qui fait qu’elles se sont peut-être aussi bien entendues. La fin justifie parfois les moyens : c’est vrai aux Échecs, cette discipline reine et profondément humaine ; c’est vrai dans la vraie vie, pendant un chaos apocalyptique. C’est pour ça que Sid a pu tuer, de sang froid, des gens qui n’avaient rien demandé mais qui avaient été mordus, ou des gens qui présentaient une menace pour sa femme et elle. C’est pour cela, aussi, immanquablement, que Sid a préféré rester à l’intérieur du camp, consciente que son sens du sacrifice et son habitude de sacrifier des pièces sur l’échiquier pour prendre ce putain de Roi en « Check mate » la pousseraient probablement à potentiellement se livrer en sacrifice pour épargner la seule qui mérite d’être sauvée.