L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)

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 L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)

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MessageSujet: L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)   L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas) EmptyMer 15 Fév - 0:50

Inutile de graver mon nom
Sur la liste des disparus
J'ai broyé mon propre horizon
Et retourne à mon inconnu.

Parfois, la vie d'Irène au camp est semblable à celle d'une personne âgée dans une maison de retraite. Les journées qui défilent sont organisées de la même manière. En dehors des jours d'urgence, où des blessés venant de dehors se ramènent, la jeune-femme ne s'autorise rien. Elle passe le plus de temps possible à lire pour se vider la tête et oublier les flash qui lui massacrent le cerveau du soir au matin. Avant l'épidémie, certainement qu'Irène se serait trouvée plus ennuyante que jamais mais ici, être à l'heure est la chose qui la réconforte le plus. Elle aime ça, la chirurgienne, avoir un programme à suivre et ne faire aucune concession. Sans cela, elle n'aurait plus rien qui tiendrait la route dans sa vie et cela la rendrait dingue -déjà que beaucoup doutent de sa santé mentale-. Parce que mettre sa survie entre les mains d'une personne est déjà assez difficile comme ça. La donner à une tarée deviendrait rapidement un handicap pour tout le camp.
Le camp.
Elle a beau vouloir le détester à longueur de temps, c'est bien grâce à lui si elle est encore debout. Il est sa raison de vouloir se lever encore au petit matin, alors que dehors le monde est une véritable guerre. Mais pas le genre de guerre dont on s'attend. Non, la maladie, c'est quelque chose qui nous tombe dessus et que rien ne pourrait prédire.

Si Irène se surprend à traîner alors qu'au loin, le soleil se perd derrière l'horizon, ce n'est que pour s'aérer la tête. Elle est fatiguée, la brune, de tourner des heures dans ses draps sans pouvoir trouver le sommeil. Ses nuits d'insomnies ne comptent plus le nombre de livres qu'elle a dévoré ces derniers mois pour passer le temps. Irène pourrait presque réciter par coeur ses passages préférés du livre Joe, de Larry Brown. Son regard vacille autour d'elle tandis qu'elle s'avance d'un pas feutré en direction des maisons de sunset square. Même si elle ne dit rien et se fond rarement dans la masse, la jeune femme connait chaque visage présent sur le camp. Après avoir observé le monde qui l'entoure, Irène pourrait dire qui se trouve où et à quel moment. Parce que comme elle, chaque personne ici possède un emploi du temps tenu à la lettre. Le quotidien fragile est leur seule source de lucidité dans cette ère de violence morbide.

Son petit poing s'abat doucement sur la porte d'entrée où elle a vu le jeune homme s'y rendre si souvent. Elle sait, qu'il est là, connaît même son prénom. Thomas. Et puis le son de sa voix. Sans compter son regard toujours dans les vapes, comme s'il était enfermé dans une vie parallèle et cotonneuse. Ouvre-moi, je sais que tu es là. Qu'elle dit, à voix basse, sans trouver le courage de le vouvoyer. De toute façon, elle ne se sent pas d'utiliser la courtoisie avec un tel morveux. Ce n'est même pas un manque de respect, bien au contraire. Une Irène vive et familière, c'est une Irène qui se sent suffisant à l'aise pour ne pas jouer un jeu et se renfermer encore plus. Si elle est là, c'est pour les joints. Elle sait très bien qu'il en fume, sent parfois l'odeur le suivre et ses pupilles sont un puits sans fond de rêves éveillés. Elles semblent si tendres qu'Irène aimerait parfois s'y perdre, juste le temps d'oublier ses remords avant de se raccrocher à la réalité. Tant pis si le garçon n'a pas envie d'être embêté, elle est déjà décidée. Allez, Thomas, ne m'oblige pas à défoncer cette porte. Comme si elle était seulement capable de couper un morceau de bois en deux. Bientôt elle sera capable de lui menacer de lui casser le nez. Heureusement, l'autre n'est pas obligé de savoir qu'elle est une quiche pour ce genre d'aptitudes. Si la nature lui a donné le courage de sauver des vies, elle a oublié de lui donner la force physique. Radine.
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MessageSujet: Re: L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)   L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas) EmptyMer 15 Fév - 4:43

L'humour est presque toujours la colère maquillée
/ Irène & Thomas  /
Aujourd’hui, on lui avait donné la date du jour. Pas que ce soit réellement important – surtout pas pour le blond, qui avait cessé d’exister depuis le début de l’épidémie. Il n’était plus personne. Ça ne comptait pas. Depuis le décès de sa mère, depuis le décès de la plupart de ses proches, Tom n’a jamais su remonter la pente. Il n’a jamais VOULU le faire surtout. Il a préféré l’isolement, au plus grand désarroi de son entourage. Il lui restait Octavia, et Margot. Pourtant, il ne cherchait pas à se rapprocher de ces femmes qu’il estime énormément. Bien sûr, il ne se ferme pas complètement et ouvre sa porte à celle qui l’a élevé et l’autre qu’il considère comme une grande sœur. Il ne saurait dire non – et n’en a d’ailleurs pas envie. Il se fait juste oublier, par culpabilité. Il ne veut pas attirer l’attention, préfère qu’on le laisse, dans son coin, un peu à l’écart dans cette maison qu’il n’a jamais quitté. C’est son repère, le rappel qu’il y avait eu une vie avant, et que ce n’était pas si mal, bien au contraire. Il regrette tellement cette période. Il lui arrive encore de bloquer sur sa Xbox qu’il ne pourra plus jamais brancher, en se souvenant de toutes ces heures passées à jouer. Son pc lui faisait tout autant de l’œil. La technologie n’avait plus son importance dans ce monde. Ils vivaient comme des hommes des cavernes ou au Moyen-âge. Il s’y était fait, à ses douches bien plus froides que chaudes et cette restriction en terme de bouffe.  Il sait que ce n’est pas le cas de tous. Il sait qu’un marché noir se trame dans le coin, malgré les règles strictes que sa mère & le conseil a introduit dans le coin. Lui-même, en profite lorsqu’il fait des commandes de tabac, pour ses joints. Il ne fume pas de cigarettes mais ne fume pas ses joints purs. Il ne fume que chez lui, ou à l’écart, en se baladant. Il fume souvent dans la forêt, sur son lieu de travail. Ils ne sont pas un million parmi les feuillages morts. Il préfère rester discret. Pas qu’il doute qu’il se fasse renvoyer, mais parce qu’il est ainsi – et puis, c’est dans ses habitudes d’éviter le plus possible des contacts avec les autres survivants. Il préfère, pas parce qu’il se sent supérieur aux autres, mais parce qu’ils sont mieux sans lui. Ses deux colocataires sont les personnes avec qui il a de plus de contact. Par obligation, forcément mais également parce que contrairement à ce qu’il avait prévu : il s’est attaché à eux. Vivre en communauté, ça rapproche. Le blond était rentré de la forêt, comme à son habitude, en fin d’après-midi avant que le soleil ne se couche. Il avait pris une douche, puis s’apprêtait à se fumer un joint pour se détendre, oublier cette journée et se préparer à la suivante. Il n’allait rien faire de sa soirée, mis à part peut-être bloquer sur un comics qu’il avait lu une centaine de fois. Max n’était pas là. Avec une blonde, tandis que Jaro, devait certainement être encore en service. En quittant la forêt, il l’avait aperçu à la frontière. C’était donc lui, et Bob, son chat. Un duo de flemmards qui affalés sur le canapé, s’étaient accordés pour une soirée sans dérangement. En entendant la porte, le jeune homme hésita, reposa son joint qu’il n’eut pas eu l’occasion d’allumer. Il n’entendit pas la première phrase, un peu trop éloigné de la porte pour cela. Il s’était approché et s’était arrêté net en entendant les menaces de la femme derrière la porte. Il arqua un sourcil, passait une main dans ses cheveux. Il n’avait pas peur, non. Il était juste perplexe. « Pourquoi j’ouvrirais la porte à quelqu’un qui menace de la défoncer ? » Soufflait-il, avec lassitude. Il avait reconnu la voix de la chirurgienne. « Qu’est-ce que vous voulez ? J’suis occupé là, d'suite. » L’interrogeait-il, sans prendre des pincettes. Une sale habitude qu’il a prise, à force d’être souvent confronté à ses propres pensées, et le manque d’interaction avec d’autres. Il travaillait sur ça.
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MessageSujet: Re: L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)   L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas) EmptyDim 5 Mar - 18:24

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Et retourne à mon inconnu.

Si Irène réagit si vivement sans trop de raisons c'est parce qu'en temps normal, elle ne vit tout simplement pas. Elle se contente seulement d'être la chirurgienne du camp ; celle vers qui on se tourne quand ça ne va pas. Alors, avec le temps elle est devenue aussi stérile que ses instruments de torture. Elle a oublié ce que c'est d'être dans les normes, de réagir correctement avec les autres et de ne pas partir dans les excès. La brune s'en veut déjà d'avoir toqué comme le faisait les flics avant la fin du monde. Ajouter des phrases agressives, sans réelles logiques ne fait que l'enfoncer dans sa bulle de solitude. Elle voudrait effacer ce qu'elle vient de dire, rattraper ses mots pour les transformer en silence mais l'idée lui colle un frisson. Après tout, c'est ce qu'Irène a sur le cœur alors à quoi bon se mettre encore plus de chaînes. Si la jeune femme continue comme ça, elle ne sera même plus capable de marcher, coincée dans les limites qu'elle s'impose et dans le silence dont elle s'assomme à longueur de temps. Il n'y a que lorsqu'elle lit des livres qu'elle se sent à peu prés vivante. A se perdre entre les lignes, Irène a parfois la sensation de vivre autre chose, de se perdre dans un imaginaire qui dépasserait toute cette vie de misère. Son cœur rate un battement à entendre Thomas de l'autre côté de la porte. Sur le moment, elle est persuadée qu'il ne lui ouvrira pas et qu'elle retournera chez elle, aussi bête qu'à l'aller. Dans un élan désespéré, la brune ingurgitera des anxiolytiques pour trouver le sommeil.

Un soupir quitte ses lèvres alors qu'Irène se reprend. Elle détend ses nerfs, plante ses mains dans la poche de son jean pour trouver un peu de réconfort. Désolée, je ne voulais pas être agressive. Elle a seulement oublié comment être raisonnable, comment ne pas trop en faire avec les autres ; elle n'a plus de juste milieu. Et au fil des mois, la jeune femme peut sentir les fondations de sa vie d'avant s'effriter un peu plus. Ouvre-moi, je ne compte pas te tenir la jambe toute la soirée. Elle se doute bien que Thomas n'est pas occupé, qu'il n'a seulement pas envie de la voir mais à cet instant, la chirurgienne s'en fiche bien. Pour paraître moins intrusive, la brune se recule de quelques pas de la porte : comme si cela pouvait suffire à ce qu'il accepte de la voir. J'ai seulement besoin de ton aide. Pas grand chose. Je t'assure, après ça, tu ne m'auras plus sur le dos. Elle voudrait lui dire qu'il n'aurait même plus à la revoir mais ce serait lui mentir lorsqu'on vit dans un monde aussi réduit que celui du camp. Bien sûr qu'Irène se sent en sécurité ici mais elle a si souvent la sensation d'étouffer. Pour se donner un peu de courage, prendre une longue inspiration, la brune tourne le dos à la maison et laisse son regard se perdre vers l'horizon. Elle croise dans le ciel l'éclat du soleil qui part se perdre au loin et cela l'aide à s'apaiser. Et puis tutoie-moi, tu veux bien ? J'ai l'impression d'être vieille. Un sourire se dessine sur ses lèvres à ses mots même s'il ne peut le voir, Irène reste en retrait dans sa tentative de détendre l'atmosphère. Elle n'en peut plus, la jeune-femme, d'être seulement la chirurgienne. Elle demande juste à être humaine, ne serait-ce que pour quelques instants. Depuis l'épidémie, Irène se rend compte à quel point plus rien ne se passe dans sa vie, même sourire est devenu un réflexe étrange sur son visage. Elle ne veut pas devenir un fantôme, pas alors qu'elle se sent déjà si inutile pour tout.

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MessageSujet: Re: L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)   L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas) EmptyMer 8 Mar - 0:31

L'humour est presque toujours la colère maquillée
/ Irène & Thomas  /
Dans ce genre de moments, Thomas a l’impression d’être maudit. Dans le sens où son vœu le plus cher était de se retrouver seul, et ça n’arrivait pas souvent. Il déteste avoir de la compagnie, ça le force à devoir sociabiliser, à être poli, comme le veut son éducation. Or, rien n’est normal, depuis le début de l’épidémie, et le jeune homme n’a plus envie de se forcer. Devant la porte, il est étonné d’entendre la chirurgienne lui parler sur ce ton. Elle avait beau avoir un métier honorable, il n’aimait pas la manière dont elle s’adressait à lui et ne tardait pas à lui faire part de son avis sur la chose. Elle s’en excusait, tandis que le blond prétextait être occupé pour qu’elle s’en aille. Or, ça ne semblait pas être dans ses projets. Il soupirait, à travers la porte. Irène lui promit de ne pas lui tenir la jambe, et clamait avoir besoin de son aide.  Thomas fronçait les sourcils. Il n’y avait pas plus inutile que lui, dans son genre et se demandait bien en quoi il pourrait lui être utile. Elle lui demandait en prime de le tutoyer. Le jeune homme ne répondit pas. Il haussa les épaules, après tout, il ne la connaissait pas. De parler d’une façon moins familière était une forme de respect qu’il avait gardé au fil des années. Sa mère ne supporterait pas de le voir parler de la sorte. Il laissait passer quelques secondes, jeta un coup d’œil à son chat, qui pionçait sur le canapé, comme s’il allait lui donner une réponse à ses questions, puis finit par ouvrir la porte. « En quoi j’peux aider ? » Soufflait-il, en se poussant, de manière à laisser la chirurgienne rentrer chez lui. Thomas n’était clairement pas le genre de mecs à inviter des gens. Ce sont les gens qui ont plus tendance à s’inviter. Ça a toujours été comme ça. Lui, il n’y pense pas forcément. Ça se voit d’ailleurs. Il n’est pas un gros bordélique mais le blond était loin d’être un gros maniaque pour autant. Il referma la porte, en reposant son attention sur la chirurgienne, sans doute en se disant que plus vite il l’aurait « aidée » et plus vite il pourra reprendre le court palpitant de sa vie. Tout en marchant vers la pièce principale, qui était le salon, le jeune homme en profitait pour baisser le cadre qui se trouvait sur le meuble à sa droite. Il a toujours été réservé, pudique. Loin de prendre un certain plaisir à partager des bribes de sa vie.




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MessageSujet: Re: L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)   L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas) EmptyMar 14 Mar - 18:15

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J'ai broyé mon propre horizon
Et retourne à mon inconnu.

Elle peut lire sur le visage de Thomas qu'elle n'est pas la bienvenue mais cela ne suffit pas à la faire fuir. De toute façon, où pourrait-elle bien aller ? Son regard ne s'attarde pas dans celui du garçon qui ne rêverait que de la foutre à la porte. La jeune-femme hésite un instant et finit par pénétrer chez lui d'un pas lent. La brune aurait voulu être plus douce, moins intrusive mais elle ne sait pas s'y faire. A chaque fois, c'est toujours la même : il faut qu'elle dérape. Sa respiration se coupe lorsque la porte se ferme derrière eux. Elle sait, Irène, qu'elle a de grandes chances de se faire virer d'ici mais elle s'y tente, éprise d'un courage désespéré. La chirurgienne ne sait où regarder, par crainte de paraître trop curieuse alors que l'état de la maison lui importe peu. Elle n'a jamais été une très douée en organisation, son métier lui dévorant toute envie d'être éperdument sévère chez elle. Irène laisse un silence entre eux pour chercher la bonne façon de lui formuler sa demande. Elle pourrait y aller cartes sur table mais Thomas a l'air d'être ce genre de môme toujours sur la défensive alors elle lâche d'abord un soupir. Je sais que tu fumes. Elle marque une pause avant de reprendre, sur un ton un peu plus tranché. Pas que du tabac, j'veux dire. Elle les a regardé plusieurs fois, ses yeux rouges défoncés. Sans parler de l'odeur. Même les pièces en sont légèrement imbibées parce que l'herbe accroche aux vêtements tel un parfum de luxe. Je me doute bien que tu dois pas en avoir des masses mais j'aimerais que tu m'en fournisses de temps en temps. La chirurgienne ne prononce pas à voix haute le  nom de la fameuse marchandise mais elle sait que Thomas la comprend, à moins qu'il ne soit décidé à  jouer les imbéciles. En échange, je suppose que tu peux me demander une compensation. La jeune femme le regarde, les joues légèrement rosées par sa demande. Heureusement, l'obscurité de la pièce l'aide à masquer sa gêne du moment. Ce que tu veux. Enfin, du moment que c'est dans mes cordes. Avant, elle lui aurait simplement donné du fric mais maintenant, ces morceaux de papier n'ont plus aucune valeur. Pourtant, elle serait capable de faire tous les efforts du monde pour obtenir ce qu'elle désire. Sa recherche perpétuelle de tranquillité est devenue une maladie chronique chez Irène.
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MessageSujet: Re: L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas)   L’humour est presque toujours la colère maquillée. (Thomas) EmptyMar 14 Mar - 22:39

L'humour est presque toujours la colère maquillée
/ Irène & Thomas  /
Thomas est sur la défensive. Il ne s’attendait pas à une visite aujourd’hui et encore moins d’Irène. Il ne la connait pas plus que ça, et sait qu’en général, ce n’est jamais bon signe quand quelqu’un que l’on ne fréquente pas débarque du jour ou lendemain chez soi. Il ne sait pas quoi penser, mais en vient tout de même à lui ouvrir et de la faire entrer chez lui. Il n’est pas spécialement à l’aise, et préfère refermer aussitôt la porte, en rejoignant le salon. C’est seulement à ce moment là que le blond l’interroge sans faire de détour. Qui sait, il se prenait peut-être un peu trop la tête. Il allait bien rapidement en avoir le coeur net de toute manière. En se posant sur son canapé, son regard se reposait sur Irène, en attendant des explications quant aux raisons de sa venue ici. Elle commençait par dire qu’elle savait qu’il fumait. Tom hoche la tête, sans vraiment chercher à s’en défendre. Il s’en fout. Il n’a pas honte. C’est la seule chose qui lui permet de bien vivre ce qu’il se passait autour de lui. Sans ça, il deviendrait dingue. Même sa mère, était au courant mais Tom tentait de ne pas fumer lorsqu’il lui rendait visite. Il attend donc ce qu’elle voulait, en retour. Il se disait qu’elle lui ferait peut-être du chantage, ou quelque chose comme ça. A ce stade là, Thomas n’en serait pas étonné… mais ça n’est pas le cas. En effet, Irène semblait vouloir une dose de ses jolies herbes vertes qu’il se plaisait à faire pousser. Thomas l’écoutait attentivement, laissant quelques secondes passer ensuite avant de finalement lui répondre : “ D’accord. ” Etant donné son insistance devant sa porte d’entrée, il n’avait pas vraiment la force de vouloir négocier. “ J’sais pas trop quoi te demander, là sur le moment mais heu… ça te va, si j’viens vers toi, quand j’aurai besoin de quelque chose ? ” Lui demandait Tom, qui, pour le moment, allait plutôt bien. Et puis il n’était pas du genre à vouloir se shooter à la morphine ou quelque chose comme ça. En revanche, il se disait que si un jour, il aurait besoin d’autre chose, ça ne serait malvenu. “ Tu fumais avant ou…? ” S’interogeait Thomas, en finissant justement par allumer le fameux joint qu’il se réservait depuis tout à l’heure et le lui tendit.

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