how to save a life (fiona)

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Fiona Lindemann

/ between the lines of fear and blame /

âge ≡ Vingt-cinq ans. Pour peu que cela veille encore dire quelque chose. date et lieu de naissance ≡ J'ai vu le jour à Manhattan le trois mars mille neuf cent quatre-vingt-dix. origines ≡ Américaine de coeur. Américaine d'esprit. Mais mon père était d'origine slave. ancien métier ≡ Flic. Poulet. Cop. Keuf... Une multitude de termes tous moins flatteurs les uns que les autres pour désigner ma profession : policière. En intégrant les forces de l'ordre, je m'étais juré de service la justice. De défendre les faibles et les opprimés. Quelles conneries. ancien lieu d'habitation ≡ Boston. Dans un joli petit appartement du front de mer avec mon petit-ami. Ex petit-ami. L'infection a détruit bien des vies, la sienne y comprit. statut civil ≡ Célibataire. Il ne fait pas bon aimer par les temps qui courant. orientation sexuelle ≡ La question ne s'est jamais réellement posée... J'aime les hommes. La force. La virilité. Sentiment de sécurité oublié. situation familiale ≡ Avant, j'avais une famille. Des parents, pas toujours très présents, emportés dès les premiers temps de l'épidémie. Et un frère, l'homme de ma vie, volatilisé. arrivée au camp ≡ Depuis un mois et demi environ. Même si le temps est devenu une notion assez abstraite pour moi. place dans le camp ≡ Je fais partie de la brigade de surveillance de la frontière est. aptitudes de survie ≡ Je sais me défendre, et défendre les autres. J'ai été formé dans ce but. Les premiers temps de l'épidémie n'ont pas été faciles à vivre... Obligée de tuer ceux que j'étais censée protéger. Mais comme dit le proverbe, c'est manger ou être mangé. armes de prédilection ≡ Le fidèle Beretta Px4 qui m'a été assigné lorsque j'ai rejoint les rangs de la police de Boston. Je porte aussi en permanence un couteau de cuisine dans ma botte droite. traits de caractère ≡ forte | indépendante | sociable | désabusée | impulsive | énergique | franche | idéaliste | casse-cou | curieuse | sensible | têtue | sarcastique | sensible.

the killer within

(i) Fiona a vu le jour le trois mars mille neuf cent quatre-vingt-dix au Bellevue Hospital, Manhattan. Issue d'une famille aisée, son père — directeur d'une multinationale florissante — et sa mère — journaliste pour le Boston Gobe — ont toujours subvenu plus que largement à ses besoins. Avant l'épidémie, la belle avait aussi un grand-frère : Alfie. Mais, dès qu'il en a eu l'occasion, ce dernier a quitté la maison. Sans un mot. La laissant seule. Peu de temps après, ce qu'il restait de la petite famille Lindemann a déménagé à Boston. (ii) La jeune femme a suivi l'intégralité de son cursus scolaire dans un établissement privée au nord de Boston. Autant dire que les débuts n'ont pas été très faciles. À tout juste dix ans, elle était déracinée, éloignée de ses proches. Et elle ne comprenait pas la raison pour laquelle ses parents l'avaient inscrit là-bas. "C'est la voie royale, celle qui t'ouvrira toutes les portes." S'était contenté de lui répondre sa mère. Mais c'est dans cette école que Fiona fit sa plus belle rencontre. Son double. Sa moitié. Sa meilleure amie. Mandy. En l'espace de quelques jours, sans vraiment qu'elles s'en rendent compte, elles étaient devenus inséparables. (iii) Les deux demoiselles rencontrèrent Jimmy quelques années plus tard... Et Fiona assista, impuissante, à la naissance de leur idylle. Rongée par la jalousie et la culpabilité. Elle réussit tant bien mal à se persuader que le problème venait de lui. Parce qu'il lui volait sa meilleure amie, et que tôt ou tard cette dernière la reléguerait au second plan de son existence. Mais, au fond d'elle-même, elle savait pertinemment que c'était Mandy qu'elle jalousait. Toute l'attention qu'IL lui portait. Premier amour déchu. Jamais avoué par peur de blesser. (iv) Dès le début de l'épidémie, la belle a été heurtée de plein fouet. D'abord, c'est son père qui est décédé. Et sa mère, qui lui téléphonait pour lui apprendre la nouvelle, a plus ou moins été dévoré à l'autre bout du fil. Face à toutes ces horreurs, Fiona a eu besoin d'un point d'ancrage. Alors elle a voulu reprendre contact avec son frère, Alfie. Peine perdue, elle l'a supposé mort lui aussi. Et elle a dû assassiner son petit-ami d'une balle dans la tête après qu'il se soit fait mordre. (v) Cela fait environ un mois et demi que la belle est arrivée à Astoria. Nourris de chimères, d'espoirs et d'illusions, elle a suivi les rumeurs. Portée par le vent. Errant au milieu des terres désolées. À la recherche, sans trop y croire, du camp. Un endroit sûr où s'installer.

weekly appointment

≡ qui étiez-vous avant que l'épidémie se déclenche ? Une fille attachée à ses parents. Une soeur cherchant à reprendre contact avec son grand-frère. Une amie toujours fidèle au poste. Une copine casse-pied sur les bords. Mais, avant tout, j'étais le commandant Fiona Lindemann, de la police de Boston. Dévouée corps et âme à son travail.
≡ comment avez-vous changé depuis le début ? Dur à dire. Tout s'est fait au fur et à mesure, alors j'ai du mal à voir la différence entre l'avant-épidémie et l'après-épidémie. Malgré tout, j'ai constament l'impression d'être anesthésié. Comme si tous mes sentiments s'étaient évaporés pour ne laisser place qu'à un instinct de survie. Exacerbé. Le monde est devenu fou, et je me protège comme je peux pour ne pas sombrer moi aussi.
≡ combien de rôdeurs avez-vous tué ? combien d'humains ? pourquoi ? Quantité de rôdeurs. Trop pour pouvoir tenir un compte précis. Par contre, je me souviens de chacun des humains que j'ai été contrainte de tuer. Trois. Le premier, c'était mon petit-ami. Il m'a supplié de l'achever après avoir été mordu par un rôdeur. La deuxième, c'était juste une pauvre gamine. Elle a perdu la tête après avoir vu toute sa famille se faire dévorer sous yeux. Ses hurlements ont failli avoir la peau du petit groupe de rescapés que nous étions. Quant au troisième...
≡ qu'attendez-vous d'astoria ? Je ne suis pas vraiment sûr que le terme "attendre" soit des plus appropriés... Dans le monde qui nous entoure, ce serait plutôt comme un rêve. Vivre un peu, et non plus survivre.
≡ qui avez-vous perdu ? Des être chers. Beaucoup. Trop. Ma famille, morte. Mes amis, envolés. Mon conjoint, tué. Le pire dans tout ça, c'est que je me sens coupable. C'était mon rôle de les protéger ! De les défendre au péril de ma vie ! Mais au bout du compte, moi je suis toujours là et eux...
≡ quel(s) espoir(s) vous reste-t-il ? Un rêve plus qu'un espoir. Irréaliste. Retrouver des connaissances de ma vie d'avant, et reprendre avec eux un semblant de vie normal.

angélique, apocalypse.

âge ≡ eighteen yo. fuseau horaire ≡ euh... france ça compte comme une réponse ? comment êtes-vous tombé sur le forum ? ≡ par un partenariat, pour la première fois de ma vie how to save a life (fiona) 2056294328

fréquence de connexion ≡ tous les jours, sauf en période de partiel. on ne rigole pas avec ce genre de choses how to save a life (fiona) 4082897442

des questions ? des suggestions ? ≡ nope. un dernier mot ? ≡ bah je vous nem déjà les coupains how to save a life (fiona) 3767940883

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pretty much dead already

/ citation /

Toc. Toc. Toc.

Trois coups. Longs. Pesant. Quelqu'un frappe à la porte. Mais, qui que ce soit, il attendra bien cinq petites minutes. Je suis sous la douche, le corps badigeonné de mousse. Pas franchement la meilleure tenue qui soit accueillir un visiteur impromptu chez moi.

Toc. Toc. Toc.

Mais c'est qu'il est tenace celui-là. Je me rince abondamment avant d'appliquer une dose de shampoing sur mes cheveux.

— Fiona, ouvre-moi s'il te plaît.

L'espace d'une seconde, je reste interdite. Cette voix... J'en suis quasiment certaine, c'est Timothy ! Mon petit-ami.

— Fio, je t'en pris !

Mais ça n'a aucun sens... Il est parti faire les courses il y a vingt minutes à tout casser. C'est d'ailleurs sont départ qui m'a motivé à aller me laver. Et il a son propre double des clefs qui plus est. Donc pas besoin de me déranger. Ni une ni deux, je sors de la cabine, m'emmitoufle dans mon peignoir et me précipite vers l'entrée.

_______

Tim est dans un sale état. Peau pâle. Cheveux en bataille. Souffle court. Son bras gauche pendouille mollement le long de son corps, comme désossé. Doucement mais fermement, je l'attrape par l'épaule et l'aide à s'installer sur le canapé. Il se laisse tomber comme une masse, et je selle soigneusement la porte derrière nous.

— Mon coeur, qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Il ne me répond pas tout de suite. Fixe un point dans le vide. Mécaniquement, j'écarte une mèche de ses cheveux auburn de son front. Une odeur âcre, que je reconnaîtrais entre milles, me monte au nez. M'emplit la bouche d'un parfum métallique. Ne me dites pas que...

— Un... Un type dans le métro. Balbutie Tim. Il avait l'air endormi, alors j'ai voulu le secouer un brin et...

Impossible pour lui d'aller plus loin. Il bascule sa tête en arrière et ferme les yeux. Un gémissement guttural s'échappe de ses lèvres entrouvertes. J'arrache sans vergogne la manche gauche de sa veste noire. Trace de morsure. Mâchoire profondément ancré sur son avant-bras.

— Merde !

Ça m'a échappé. Comme un cri du cœur. Mais il s'est fait mordre bordel ! Pas besoin d'être un génie pour savoir que c'est (très) mauvais signe. Je n'ai pas attendu le communiqué de presse de l'OMS la semaine dernière pour m'en rendre compte.

— Il faut que tu restes avec moi Tim, d'accord.

Je le secoue légèrement. Pas de réponse. Jamais je n'aurais dû le laisser sortir seul, c'était mon devoir de l'accompagner ! Et maintenant... Il se mord la lèvre inférieure en gémissant. En portant ma main à son front, je me rends compte qu'il est déjà en proie à une fièvre carabinée. Peut-être qu'en l'amputant du bras ? Non. Hors de question que je l'emmène à l'hôpital ! Je refuse d'y mettre un orteil avec ce qui se passe en ce moment. Pas le choix, il va falloir faire ça sur place. Je lui retire sa chemise tant bien que mal.

Il recouvert de morsures. Les épaules. Les bras. Le dos. À se demander comment il fait pour arriver jusque ici ! Je le regarde sans voix. Des larmes brûlantes, acérées comme des lames de couteau, glissent le long de mes joues.

Silence.

_______

Une balle dans la tête. C'est comme ça que ça c'est fini.

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bienvenue sur le forum how to save a life (fiona) 88395795

:ass:

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bienvenue miss how to save a life (fiona) 492345765

shantel est peu vu sur les forums, mais c'est un bon choix I love you

bon courage pour la suite !

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Bienvenue parmi nous, et mille merci de tenter mon scénario! J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire avec la belle Fiona (et puis Shantel quooooooi how to save a life (fiona) 3960315829

)!
Bon courage pour l'écriture de ta fichette et ma boite à mp est ouverte comme tu le sais how to save a life (fiona) 870026516

Oh et :

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yaaaaaaas, Fiona ! how to save a life (fiona) 2364300635

très bon choix de scénario eheh how to save a life (fiona) 601189480

bienvenue parmi nous & bonne continuation pour ta fiche. I love you

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Ma soeur

J'suis content que tu sois là et hésite pas à me mp how to save a life (fiona) 1325147808

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@richie merci beaucoup

@kiliane j'approuve, on la voit pas assez en tout cas, merci ma belle

@jimmy oh, merci pour ce superbe accueil doudou je vais tâcher de ne pas te décevoir, trop de pressiooooon

tu sais comment me parler :

@espen héhé, merci beaucoup môsieur que je ne connais absolument pas

@alfie mon frangin tkt, je n'hésiterais pas à venir te harceler