flashback - help me (ft. ashley)

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 flashback - help me (ft. ashley)

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MessageSujet: flashback - help me (ft. ashley)   flashback - help me (ft. ashley) EmptyMar 10 Jan - 18:42

Ses paupières se soulèvent doucement, l’une après l’autre. Les premières secondes, la lumière qui inonde la pièce l’aveugle brutalement. Puis ses yeux s’acclimatent petit à petit au rayonnement. Jusqu’à s’ouvrir complètement pour découvrir leur environnement. D’un regard, ils font un panorama de la chambre. Puis Cora se lève doucement du lit et traverse le couloir, pieds nus. Elle descend les marches de l’escalier et arrive dans le salon, s’arrêtant près d’une grande fenêtre. La jeune femme sent alors la chaleur du soleil caresser sa peau à travers la vitre. Comme la promesse d’un lendemain possible. Ce qu’elle ressent à cet instant est au-delà de tous les mots. Les battements de son cœur sont calmes et réguliers, ils ne s’affolent pas. Sa respiration aussi est tranquille. L’espace d’un instant, il lui semble être apaisé, ni plus ni moins. Lorsqu’un bruit vient briser sa quiétude. Sa silhouette pivote pour en apercevoir l’origine. C’est un homme, sur le seuil de la porte qui mène à la cuisine. Son visage lui parle, sa voix également tel un souvenir confus. Pourtant, ce n’est pas leur première rencontre. Celle-ci remonte à une semaine déjà. Sept jours depuis son sauvetage. Sept jours qu’elle dort pratiquement. Parfois, il lui arrive de se réveiller, d’être lucide, de comprendre. Pourtant, aucun mot ne sort de sa bouche. Seulement des hurlements.

Ashley. Oui c’est son nom. Cora commence à se rappeler de lui. Il est toujours là, en train de l’observer. Un peu comme une ombre qui la suit. Un ange gardien. Elle s’approche doucement, craignant que des mouvements brusques ne le fassent disparaître. Ses prunelles le décortiquent avec une curiosité toute nouvelle. Puis la jeune femme tend la main vers son bras pour le toucher, si ce n’est pour s’assurer qu’il est vraiment là. Et pour la première fois, depuis que leur chemin se croise, ses lèvres se délient. « J’ai envie de croire que vous êtes réel. J’ai envie de croire que tout ça l’est … » Ne serait-ce pas incroyable de se trouver dans cette gigantesque maison ? Avec les autres rescapés de l’entrepôt ? En vie ? Cela est tout simplement, inimaginable. « Mais que se passe-t-il, si je me finis par me rendre compte que c’est juste dans ma tête ? Dans un petit recoin de mon esprit qui me permet de leur échapper ? » Elle essaie de mémoriser chaque trait de son faciès, craignant qu’il ne se désintègre subitement devant ses yeux. Le temps lui est probablement compté. Le temps qu’ils ne viennent la chercher à nouveau. « Je ne sais pas si je serai capable d’y survivre. » Sa voix se brise sous le poids de l’émotion qui se déverse dans son cœur. Ce dernier commence à paniquer. « Je ne veux pas repartir là-bas. » Qu’elle lui annonce au fil des larmes qui coulent sur ses joues de porcelaine.

Deux mots.
Une prière.

« Aidez-moi. »

Combien de fois cette phrase est-elle sortie de sa bouche ? Suppliant les familles d’accueil de la garder, juste quelques temps de plus. Pour éviter de replonger dans les affres du système. Un parcours éprouvant qui, encore aujourd’hui, reste ancré au fond de son être. Les mensonges les plus faciles à prononcer sont nourris des pires vérités.
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Ashley Villalobos
staff / ruler of astoria
Ashley Villalobos
INSCRIPTION : 23/09/2016
MESSAGES : 2609
IDENTITÉ : sandrider :: marie
FACECLAIM : james mcavoy :: sandrider (ava, sig, colos) + tumblr (gif)
MULTILINKS : hailey lyndon :: rory wyatt :: swan jacobs
POINTS : 5094
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STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard
ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu »
PLACE DANS LE CAMP : officiellement distributeur de rations, rétrogradé par la démone rousse histoire d’enfoncer le clou :: officieusement leader de la résistance interne :: let’s fuck those bitches up
HABITATION : sunset square, 36 w/ xiomara villalobos, sa mère, qui habitait déjà sous ce toit avant l'épidémie
ARME DE PRÉDILECTION : ses poings, à défaut de pouvoir porter une arme sur lui au sein du camp, mais il doit bien s'avouer que la sensation d'avoir une arme à feu entre les mains lui procure un plaisir immodéré
ÂGE : 37 ans


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MessageSujet: Re: flashback - help me (ft. ashley)   flashback - help me (ft. ashley) EmptyMer 11 Jan - 22:54

help me
Little girl, little girl, don't lie to me. Tell me where did you sleep last night? You've caused me to weep, you've caused me to mourn. You caused me to lose my home. Little girl, little girl, where'd you sleep last night? Not even your mother knows
La porte d’entrée est repoussée derrière moi avec un claquement et mes pas résonnent dans couloir, annonçant ma venue. Pourtant, lorsque je m’arrête dans le cadre de la porte donnant sur le salon, Cora me tourne le dos, perdue dans une contemplation silencieuse. Un poing devant les lèvres, je m’éclaircis doucement la voix ; elle se retourne, et je lui adresse un sourire avant de la saluer :
« Bonjour, Cora. »
J’avance un peu vers elle, lentement, le pas léger et mesuré comme on approche un animal sauvage blessé. Autour de nous, le silence est dense, la maison doit être déserte ; tant mieux, je ne suis pas d’humeur à croiser Cain et sa sale face de chien battu implorant qu’on l’achève. Sa mise à mort n’est plus dans mes priorités : depuis l’attaque orchestrée par Echo, bousculant l’ordre établi, d’autres sont venues se rajouter sur ma liste ; et Cora en fait désormais partie. Planté à quelques mètres d’elle, je la couve de mon regard. Ni condescendance, ni pitié ni insistance ; juste une main implicitement tendue et qui attend patiemment de recevoir la sienne, lui rappelant sans un mot le serment que je lui ai fait le jour où je l’ai prise sous mon aile : si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là pour toi.

Je suis prêt à affronter le silence dans lequel elle reste cloîtrée depuis son arrivée, prêt à lui ressortir inlassablement les mêmes paroles d’un réconfort insuffisant qu’elle reçoit chaque jour sans réaction : j’espère que tu vas bien, que ça se passe bien avec tes colocataires, que personne ne te cherche d’emmerdes sinon, crois-moi, ils vont les trouver, comme tous les autres pendejos qui ont un jour osé s’en prendre à un de mes protégés. Mais il y a aujourd’hui quelque chose de différent dans l’air, et si je peux en premier lieu dissimuler ma surprise lorsque Cora, venue vers moi, tend le bras pour effleurer le mien, je ne parviens en revanche pas à réprimer l’émotion qui m’étreint le cœur et que trahissent mes yeux en entendant pour la première fois le son de sa voix. Des oiseaux aux ailes brisées, j’en ai déjà tant recueillis au cours de ma vie et pourtant, ça me fait toujours le même mal de chien quand je vois leurs plaies béer.

Je serre les poings et mes phalanges craquent alors que je prends une seconde, dans une inspiration profonde et vacillante, pour ravaler la haine vorace qui me ronge depuis les événements de Novembre et que le désespoir de Cora a réveillé en moi. Puis, baissant les yeux, je soupire, le souffle apaisé.
« Viens. »
D’un signe de tête, je désigne le canapé. Je m’y assieds à un bout, attendant que Cora ait fait de même pour m’accouder d’un bras au dossier en m’orientant vers elle. Pendant deux ou trois secondes, je la contemple dans un silence chargé que je brise finalement, la voix néanmoins posée :
« J’aimerais te dire que tout est fini, que tu es en sécurité, que tu peux dormir sur tes deux oreilles sans plus jamais avoir à t’inquiéter de quoi que ce soit mais non seulement ce serait te mentir, en plus ça ne te rendrait pas service. Parce qu’on peut jamais savoir ce que le futur nous réserve et que, quoiqu’on fasse, on est jamais totalement à l’abri. C’était déjà vrai avant, ça l’est encore plus maintenant. Je le sais, et tu le sais. »
Machinalement, je me pince la barbe, laissant un instant mon regard se perdre dans le vide avant de l’ancrer à celui de Cora.
« Une chose est certaine, en revanche, » reprends-je en levant un index. « Tu es ici, aujourd’hui. C’est bien réel. Et si tu es parvenue jusque-là, c’est pas par hasard : t’as cette force en toi, celle qui fait que tu t’accroches et que tu t’accrocheras encore. Peu importe qu’on essaye de te briser, de t’écraser, de te faire plier. » Je secoue la tête. « Tu t’es battue, et tu pourras toujours te battre. Ne laisse jamais personne te faire penser que tu es faible. Pas même… toi. »
À nouveau, je m’empoigne le menton, écrasant légèrement mes lèvres entre le pouce et l’index tandis que mon regard se fait songeur mais, cette fois, sans le détacher de celui de Cora. La voix légèrement plus basse, j’ajoute :
« Autre chose… » Détachant mon coude du dossier, je me redresse, comme pour appuyer sur la solennité des mots à venir. « Je veux que tu saches que si tu as besoin de moi, d’une manière ou d’une autre, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider. » Je me mets une main sur le cœur. « Sur l’honneur. »
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MessageSujet: Re: flashback - help me (ft. ashley)   flashback - help me (ft. ashley) EmptyLun 16 Jan - 14:50

Tremblante, elle l'observe sans bouger, laissant sa main sur son bras. Il est bien là. Alors pourquoi son cerveau ne parvient à s'en convaincre ? Cora craint de ne se retrouver au beau milieu d'un rêve, pire encore d'une illusion. D'être toujours là-bas, dans le noir de cet entrepôt lugubre. Prisonnière de ces animaux qui s'acharnent sur son pauvre corps. Néanmoins, les propos du jeune homme lui permettent de se raccrocher à quelque chose. Un sentiment fort et profond : l'espoir. Peut-être qu'à force d'essayer de croire ce qu'il dit, elle va finir par y arriver. Ça lui paraît trop beau pour être vrai mais la survivante veut essayer. D'un pas hésitant, elle se dirige vers le canapé qu'il désigne, mettant fin à ce contact physique bref. Être assise sur ce sofa lui semble improbable mais petit à petit, la douceur du tissu commence à devenir réelle. Parce qu'il lui est impossible d'imaginer ce moment précis, cet homme là, Gansey se demande s'il n'est pas vrai. Tout simplement.

Il ne se doute pas un seul instant à quel point ses propos reflètent la réalité. Parce qu'il ignore le petit jeu auquel il participe sans même le vouloir. Il ignore les intentions dissimules de la jeune femme ayant bien l'intention d'obtenir cet havre de paix. Et si elle doit tuer tous les habitants d'Astoria un par un pour l'avoir, ainsi soit-il.

Les larmes sur ses joues de velours finissent par sécher, à mesure que les paroles réconfortantes d'Ashley, apaisent le tourment de son être. Comme on appuie sur un bouton pause, la jeune femme ne réagit plus aux appels au secours qui résonnent dans sa tête.

Tout ce qui est en son pouvoir ? Intéressant. Bien qu'elle imagine que fusiller tous ses camarades là dehors ne soit pas suggéré dans sa proposition. Dommage. Ça lui aurait considérablement facilité la tâche sans mentionner le gain de temps évident.

Elle l'écoute, dans un silence de plomb. Un silence qui ne trahit rien de ses pensées incertaines. Durant quelques minutes, Cora se contente de le regarder, sans intervenir. Et puis, ses lèvres finissent par remuer, par prononcer un mot. « Pourquoi ? »  Aux premiers abords, la question peut paraître étrange mais elle n'est pas dénuée de sens. « Pourquoi vous feriez ça pour moi ? » De toute évidence, il cherche à l'aider. C'est justement ce qui interpelle la jeune femme. Après ces semaines de captivité atroces, son esprit conçoit difficilement la bonté d'âme d'Ashley. Et ce, malgré les efforts qu'il déploie pour saisir la portée de son geste. « Vous ne me connaissez pas » surenchérit la survivante afin de justifier sa confusion. Elle soulève une simple vérité qui en exprime une autre : je ne vous connais pas. Il lui est encore difficile d'y voir clair dans l'intention des gens. Elle ne sait pas à qui se fier pour l'instant, se retrouvant dans cette maison inconnue avec deux individus familiers entre tous ces étrangers. Ces visages qui ne lui disent rien, ces voix entendues pour la première fois. C'est beaucoup à prendre en compte et surtout à gérer d'un seul coup.

Pourquoi insister autant ? Pourquoi ne pas se contenter de se jeter dans ses bras ? Parce qu'au plus il va devoir la convaincre qu'il est digne de confiance, au moins il se demandera si c'est réciproque. Et puis, faut pas se leurrer, les câlins ce n'est pas son truc.
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Ashley Villalobos
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STATUT CIVIL : récemment veuf, une certaine démone rousse ayant mis fin à la vie de sa femme d’une balle en plein crâne, « pour l’exemple » :: ça lui apprendra à descendre un gars d’Echo sans demander la permission, à coucher avec une traîtresse, et à ne pas avoir les couilles de déclarer sa flamme à son premier véritable amour avant qu’il ne soit trop tard
ANCIEN MÉTIER : patron d'un club de strip-tease à las vegas qui servait aussi de couverture pour blanchir l'argent de la branche locale d'un cartel de drogue dont il était responsable :: ce qu'il a traduit à son arrivée à astoria par « businessman dans l'import/export de pharmaceutiques, et gérant philanthrope d'un centre d’accueil et réhabilitation pour les femmes de petite vertu »
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MessageSujet: Re: flashback - help me (ft. ashley)   flashback - help me (ft. ashley) EmptyJeu 26 Jan - 10:01

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Little girl, little girl, don't lie to me. Tell me where did you sleep last night? You've caused me to weep, you've caused me to mourn. You caused me to lose my home. Little girl, little girl, where'd you sleep last night? Not even your mother knows
Cette déclaration, Cora n’est ni la première, ni la dernière à l’entendre. Déclinée, nuancée, paraphrasée, je l’ai déjà faite à des dizaines avant elle mais peu importe le nombre, jamais mon honnêteté n’en a été ébranlée, de lassitude, ni d’habitude. Les réponses, elles, ont été plus que variées, allant des pleurs aux éclats de rage, des merci mon Dieu aux mêle-toi de ce qui te regardes, connard ! en passant par les silences parfois trop éloquents. Pourtant, il y en a une qui revient le plus souvent et c’est bien celle-ci : pourquoi ? Je ne peux retenir un sourire, peut-être un peu gêné, peut-être un peu mélancolique car, même après toutes ces années, je crois que je n’y ai pas encore trouvé la réponse. Parfois je pense à ma mère, aux mains qu’on aurait pu lui tendre pour changer le cours de sa vie jusqu’à m’en annihiler. Parfois je pense à elles, à la Beauté qu’elles personnifient, chacune à sa façon dans la joie comme dans la peine, le moindre idéal, le moindre vice. Parfois, je pense à moi. Ash, le bâtard, le fils de pute au sens le plus noble du terme. Ange gardien de celles qui auraient dû tout avoir sauf rien. Elles ne savent pas qu’elles me donnent plus que je ne peux leur offrir. Elles, les femmes, la plus parfaite création de la main de Dieu et, parfois, je pense que je les aime plus que Lui.
« Tu vois… » Je pousse un petit soupir, étire mon sourire. « Je sais même pas quoi te répondre. Je pourrais te dire que c’est mon métier, ici, et que ça l’était aussi avant. Mais c’est pas le métier qui m’y pousse, au contraire : c’est parce que je suis ce que je suis que je fais ce métier. C’est parce que je le veux, tout simplement. »
Craignant qu’il ne se fasse trop pesant, je choisis de reporter un instant mon regard sur mes doigts que je tapote les uns contre les autres sur un genou croisé à l’autre. Je m’accorde un petit silence de réflexion. Une fine ride du lion vient plisser mon front.
« Je suis pas psy. Je suis pas prof, ni assistant social. » Je marque un temps, la regarde par en-dessous, grave. « Ni proxénète. »
Le mot est lentement articulé, l’insistance dans ses syllabes : elle doit savoir que mon aide est offerte et non vendue. La confiance que je place en une oisillonne lorsque je la prends sous mon aile, c’est presque plus moi qui dois travailler à la concrétiser que l’inverse. Pour l’instant, je ne sais si Cora pourra, voudra m’accorder la sienne, mais je choisis de lui ouvrir la porte sur la mienne, comme je le fais à chaque fois que je tends une main vers une autre. Faiblesse : la trahison, quand elle arrive, n’en est que plus terrible.
« La réalité c’est que tu es là, je suis là. Tu as besoin d’aide, et je veux te la donner. »
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