It was supposed to be us against the world {jim&venus}

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 It was supposed to be us against the world {jim&venus}

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MessageSujet: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyMar 6 Déc - 22:27


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Venus & Jimmy


J'ai perdu ma mère, elle est morte, elle aussi. J'ai passé ces derniers jours dans mon lit, à me remémorer certains souvenirs mais au fond de moi, je n'arrive pas à y croire. Ce n'est pas possible qu'elle soit morte elle aussi, je sais qu'elle peut toujours arriver à Astoria, j'y crois tellement... Je ne veux pas l'accepter, ce n'est pas possible, je refuse d'accepter ça, de ne plus jamais la revoir. J'essaye de prendre sur moi, de jouer les durs pour tenir le coup, pour mon frère, pour mon père aussi mais je sais que ce n'est pas la solution. Car en plus de tout ça, je n'ai plus Venus non plus. Je l'ai perdu. On s'évite depuis notre retour au camp, je n'ai plus personne à part eux et je m'efforce de tenir le coup, ils ne m'ont pas demandé d'être fort pour eux mais je le fais, je refuse de me laisser aller, de devoir compter sur eux et de le faire subir ça, qu'ils prennent sur eux, eux aussi. Je suis dans mon lit je serre les dents, mon regard se fait vide mais pourtant mes sourcils se froncent. Il faut que j'aille voir Venus, plus rien ne sera jamais comme avant et je le sais très bien mais je refuse de rester sur des non-dits. Oui car tout se chamboule dans ma tête, j'en suis venu à une conclusion, je ne suis même pas sûr de ce qu'elle ressent, de ce qu'elle souhaite mais c'est comme si tout était clair pour moi. J'ai su des choses, elle a couché avec un tas d'autres garçons et rien qu'à cette pensée, mon poing se resserre sans que je m'en rende réellement compte. Ma mâchoire se crispe. Si je suis jaloux ? Bien évidemment que oui, c'est ma Venus, là. Mais je ne sais pas pourquoi elle a fait ça, si elle a fait ça pour m'énerver, si elle le voulait vraiment, si je ne suis qu'un mec parmi tant d'autre et qu'elle ait osé foutre en l'air notre relation pour une simple histoire de cul. Toujours aussi énervé, je me lève de mon lit. Il est hors de question que je reste ici, qu'on continue de s'éviter ou en tout cas, qu'elle le veuille ou non, je vais la confronter au problème, à notre problème.

Je sors de ma chambre, claquant la porte sous la colère sans m'en rendre compte, je suis déterminé à aller la trouver, à m'expliquer avec elle. Nous ne sommes pas ensemble après tout, elle ne me doit rien mais elle n'a pas le droit de jouer avec moi comme ça. Ma mère, Venus, Mandy. Ça commence à faire beaucoup trop de choses à gérer pour moi. Je descends très rapidement les escaliers, je sais que si je croise mon père ou mon frère, ils me demanderont certainement ce qu'il se passe, à me voir comme ça, on pourrait croire que je m'en vais péter la gueule à plus d'un -et ce n'est pas l'envie qui manque, de me faire ces types qui ont osé la toucher- Et le pire dans tout ça ? Je suis jaloux, et je sais que je n'ai pas le droit de l'être, on ne s'appartient pas. Ça m'énerve d'autant plus. Et une fois arrivé en bas des marches, m'apprêtant à me diriger tout aussi rapidement devant la porte d'entrée, cette dernière s'ouvre. Venus entre. Oui oui, Venus. Mon sang ne fait qu'un tour et avant même qu'elle ait le temps de réagir, je commence tout en me tenant droit devant elle. « Je peux savoir à quoi tu joues ? Ça t'amuse ?! » dis-je haussant la voix, ça ne va pas bien se terminer et nous le savons tous les deux. Parce qu'elle ne se laissera pas faire et moi non plus. Le pire c'est que je ne compte pas me cacher, on va jouer cartes sur tables, de toute façon, qu'est-ce qu'on risque ? Notre amitié ? Elle est déjà foutue. « C'est quoi ton problème ?! » commencé-je, fronçant d'autant plus les sourcils. J'aimerais qu'elle m'explique, là. Je ne me dis même pas que je ferai mieux de baisser d'un ton au cas où mon frère ou mon père serait dans les parages mais je ne pense pas, sans quoi, il serait déjà venu me voir depuis longtemps à cause de tout ce bruit. « Ça te suffit pas d'avoir foutu en l'air notre amitié, tu veux en rajouter une couche maintenant ?! » C'était petit ça Jimmy, de lui mettre ça sur le dos alors que c'est toi qui lui a sauté dessus. Alors que vous étiez deux à vouloir le faire. Et toujours sans qu'elle ait le temps de répondre, je reprends aussitôt. « MADAME se permet de jouer avec moi afin de passer un bon moment, du moins, je l'espère pour toi. Que tu n'ai pas fichu en l'air notre relation pour rien, tu as peut-être pris ton pied, au moins ! » dis-je sur un ton ironique, on sait jamais, elle aurait pu simuler en plus de me mentir. Manquerait plus qu'elle m'avoue ça aussi, que j'ai été le seul à attendre ce moment, à l'apprécier autant. De peur qu'elle me le confirme, je continue « Et tu oses me mentir pour arriver à tes fins, tout ça pour t'envoyer en l'air avec d'autres, et tu penses que je vais fermer ma gueule ?! Tu penses que je vais te laisser me faire du mal comme ça ?! » Je suis rarement vulgaire, rarement rentre-dans-le-tas, sauf quand je suis hors de moi. Là, inutile de vous préciser que je le suis. Et le mot est faible, jamais je n'ai été aussi en colère je crois bien, aussi frustré. Parce que j'ai peur aussi, peur de la perdre alors que je sais ce qu'il nous attend... Et ça me tue d'en arriver là. On peut dire que je suis incontrôlable. Jamais je n'aurais fait ça, dans cette cabane, si ça n'avait pas été elle, j'ai beau commencé à faire le deuil de Mandy, là, pour moi, ce n'était pas qu'une simple histoire. Bien évidemment que je m'en veux, j'ai l'impression d'avoir trahi Mandy tout ce temps alors qu'au fond, ce n'est pas le cas. Et puis voilà que Venus me fait de faux espoirs, qu'elle ose jouer avec mes sentiments de cette manière. Comme si ma vie n'était pas assez chamboulé comme ça. Comme si j'avais besoin de la perdre, elle aussi. « Putain, Venus ! Après tout ce qu'on a vécu... ?! » Comment peut-on en arriver là et surtout, qu'est-ce qu'on va devenir ? Des ennemis ? De simple inconnus ? Je ne sais pas comment je vais gérer la situation, comme à l'heure actuelle sans doute... Je ne vais rien gérer du tout.

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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyMer 7 Déc - 15:31


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Venus & Jimmy


Il faisait noir ici, à l'entrée de chez elle. La lampe a claqué. Et Venus était là, ronde comme une queue de pelle parce qu'elle n'avait pas envie de rentrer, pas tout de suite. La jeune femme planait complet, ou plutôt tanguait. Elle avait encore tapé dans les réserves d’alcool qu’elle avait piqué chez une de ses conquête d’un soir et son esprit divaguait. Elle s'alluma une cigarette, fébrile, toujours assise sur les marches de la maison où elle habitait. La blonde regarda le ciel un moment en se disant que ce serait peut être bien de ne pas trop traîner dehors. Elle risquait peut-être de croiser Jimmy, par une coïncidence improbable comme il y en a plein dans l'existence des paumés. Ce serait con quand même que sa meilleure amie s'avère être une alcoolo finie alors que cela faisait des jours qu'ils ne s'étaient pas vus. Trois minutes après, elle ronflait, sa clope toujours au bout du bec. Venus avait mal à la tête, avait la bouche pâteuse. Ses tripes se tordaient et elle avait froid. Elle ne se sentait pas très bien ; elle ne ressentait plus rien de la chaleur qui l'étreignait lorsque qu'elle était encore au beau milieu de l'ivresse. Elle était bourrée, encore, cela ne faisait aucun doute, mais elle retombait. Avec tous les désagréments et la fragilité physique qui allaient avec. Elle devait ressembler à l'archétype du sac à vin et se sentait vaguement honteuse. Vaguement seulement, parce que pour ressentir une véritable honte, il fallait avoir encore un peu de dignité et d'estime de soi. Ce qui était contraire vue la situation de son existence. Venus fronça les sourcils, paupières mi-closes à cause de son mal de crâne. Puis les images d’elle et Jimmy n’arrangeait rien à son état.  Coucher avec n'avait fait qu'empirer la situation. Plus rien n'allait dans leur amitié à présent. Venus se demandait même pourquoi elle s'obstinait à vouloir sauver la sauver, amitié qui battait de l'aile depuis trop longtemps. Puis elle n'était même plus certaine que Jimmy la voit encore comme une amie. Depuis leurs retrouvailles au camp, elle passait plus de temps à lui râler dessus qu'à lui faire la conversation. Et quand cela arrivait, ça se terminait toujours par des cris et des reproches. Tu m’as abandonné par-ci, Mandy par-là. Et Jimmy avait beau lui expliquer en long, en large et en travers qu’il ne l’avait jamais abandonnée, Venus semblait ne pas vouloir comprendre. De toute façon, Venus ne comprenait plus rien en ce me moment. Elle se demandait même si elle n’était pas devenue aussi idiote qu’un rôdeur. D’abord elle faisait des reproches à Jimmy et ensuite elle couchait avec pour finalement lui dire de tout oublier. Non mais vraiment, quelle idiote. D’ailleurs, depuis ce fameux jour Venus passait plus de temps à se lamenter plutôt que d’agir pour arranger les choses. Certes elle était passé chez lui mais n’était pas tombée sur le bon Hamilton. Bien que revoir Keegan lui avait fait le plus grand bien. Elle avait eu un peu de répit avant de replonger dans ses lamentations. Elle faisait vraiment pitié à regarder. Mais cela ne pouvait plus durer. Elle retournerait chez lui et prendrait le problème à la source. En espérant cette fois ci qu’elle tombe sur Jimmy.

Rapidement, la jeune femme attrapa les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main. A quoi bon prendre trois heures pour se préparer alors qu'elle ignorait si elle allait voir Jimmy. Puis au beau milieu d’une apocalypse, elle passerait pour une gourde si elle sortait en étant tirée à quatre épingles. « Saleté de porte ! » hurla Venus avant de claquer cette dernière dont le jour était de plus en plus gros. Après une bonne trentaine de minutes, la blonde arriva enfin à bon port. Et c’est sans prendre la peine de frapper qu’elle pénétra à l’intérieur. De toute façon les Hamilton avaient l’habitude que Venus entre chez eux sans prévenir personne. Et cela depuis des années. me casa es su cas comme on disait si bien.  « Je peux savoir à quoi tu joues ? Ça t'amuse ?! » Pour le coup, elle n’avait pas vu Jimmy arriver. Et vu son expression, il n’était pas d’excellente humeur. Et s’il savait que la blonde s’était tapé plus ou moins trois types différents en l’espace de trois jours, mais surtout après l’épisode de la cabane… et bien elle pouvait commencer à creuser sa tombe dès maintenant. Prête à lui rétorquer que la question se posait plutôt à lui, elle n’eut cependant pas le temps de dire un mot. « C'est quoi ton problème ?!  Ça te suffit pas d'avoir foutu en l'air notre amitié, tu veux en rajouter une couche maintenant ?! » Non mais là il se foutait d’elle. Qui avait sauté sur qui le premier ? Certainement pas elle. Puis ils étaient tous deux fautifs dans l’histoire. Et après tout, s’il n’était pas content, c’était pareil. Elle n’avait pas à se justifier d’avoir couché avec lui alors que c’était lui qui lui avait fait des avances. C’était vraiment le monde à l’envers. Et visiblement Jimmy n’en avait pas terminé avec Venus puisqu’il continua sans qu’elle ait le temps, encore une fois, de répondre . « MADAME se permet de jouer avec moi afin de passer un bon moment, du moins, je l'espère pour toi. Que tu n'ai pas fichu en l'air notre relation pour rien, tu as peut-être pris ton pied, au moins ! » Venus bouillonnait intérieurement mais pas pour la même raison que dans la cabane. Non, là c’est parce que le brun était en train de la mettre hors d’elle et c’était une très mauvaise idée de l’énerver encore plus qu’elle ne l’était. Et Jimmy termina de manière magistrale en osant dire que c’était Venus qui lui avait menti, que c’était elle qui le faisait souffrir. C’est alors que la main de Venus s’écrasa sur la joue droite de Jimmy, dans un claquement. « Non mais tu prends pour qui Hamilton ?! » hurla la blonde, passablement énervée et agacée de s’en prendre plein la figure depuis qu’elle avait franchi le seuil de la maison. « En quoi ça te concerne que je me tape le premier qui me tombe sous la main ? on est ensemble ? je ne pense pas non ! » Tient, prends-toi ça dans la figure crétin, pensa-t’-elle plutôt satisfaite de sa réponse. « C’est TOI qui m’a sauté dessus je te signale, TOI qui m’a dit que tu m’aimais EN PREMIER ! TOI qui a dit que j’étais à dix sur l’échelle ! Alors arrête de me blâmer. » continua Venus en pointant l’index sur la poitrine de Jimmy comme pour illustrer ses propos. « Et tu oses dire que c’est MOI qui ment ? Non mais là je hurle devant tant de conneries ! » Elle le poussa ensuite plutôt brusquement avant d’ajouter : « Au pays des cons, t’es vraiment le roi Hamilton ! Tu comprends jamais rien de toute manière. » C’était pourtant clair. Si elle avait couché avec d’autres c’était juste pour le rendre jaloux, juste pour savoir s’il lui avait menti en lui disant qu’il l’aimait. Et visiblement ça avait plutôt bien fonctionné. Pourtant, une part de Venus doutait toujours. Et si lui aussi doutait ? Venus voulait lui hurler qu’elle lui avait dit la vérité et rien que ça. Que si elle avait couché avec lui c’est parce qu’elle en crevait d’envie depuis des années. Et que les autres, c’était juste pour se consoler.


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Dernière édition par Venus Von Sachsenheim le Jeu 8 Déc - 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyJeu 8 Déc - 4:21


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Je ne suis pas du genre à me mettre en colère facilement et pourtant, en quelques jours, tout cela m'a rendu incontrôlable. Peut-être que je continue de prendre beaucoup trop sur moi, que le fait que je n'ai pas encore craqué pour ma mère n'aide certainement pas et que Venus en fait les frais aussi, mais j'ai passé mon temps à ruminer cette histoire dans ma tête, j'en suis venu à cette conclusion. Comment j'ai pu croire une seule seconde que Venus avait des sentiments pour moi ? Ma meilleure amie, la Venus que j'ai toujours connu, je n'ai pas été débile, si j'ai repoussé mes sentiments, si je me suis menti à moi-même, ce n'est pas pour rien. J'ai été con, beaucoup trop con. Je me suis dévoilé à elle alors que je n'aurais pas dû, pourtant une part de moi ne regrette absolument pas, j'ai ressenti comme un soulagement comme si je lui avouais enfin la vérité, je lui avouais mais je l'avouais également à moi-même et je me suis rarement senti aussi soulagé. Mais je n'ai aucune idée de ce que je vais devenir sans Venus. Il fallait voir l'état dans lequel j'étais quand j'ai cru qu'elle était morte, Mandy m'a ramassé à la petite cuillère, je ne pensais qu'elle était morte par ma faute, je ne sais pas ce que j'aurais pu faire mais j'aurais pu réagir plus tôt, le deviner, je n'en sais rien mais je ne pouvais tout simplement pas la laisser mourir... Et encore moins la laisser pour morte ! Oui car c'est ce qu'il s'est passé et je m'en suis voulu énormément, je comprends qu'elle m'en veuille mais jamais je ne l'aurais laissé, quitte à crever, ma vie m'importe peu si cela peut sauver Venus. De l’héroïsme ? Non, pas du tout. J'ai peut-être agi de la sorte pour sauver mon frère mais je voulais simplement venir en aide à un simple inconnu, du moins, je n'avais aucune idée que j'allais retrouver mon petit frère dans cette petite baraque. Et si je me serais sacrifié pour Venus, c'est parce que je l'aime beaucoup trop, mais surtout : je ne peux pas vivre sans elle. Et maintenant ? Comment ça va se passer ? Je vais la savoir au camp, non loin de moi, mais je ne pourrais rien faire, je ne pourrais pas lui parler, la serrer dans mes bras, partager ce qu'il reste de ma vie avec elle à cause de cette foutue histoire. Ça me met hors de moi alors, à peine a t-elle franchie le seuil de la porte que je l'attaque presque. Je ne lui laisse même pas le temps de répondre, j'ai eu le temps de réfléchir, beaucoup trop même ce qui explique ma réaction à cet instant même. Ce n'était pas une bonne chose, vraiment pas mais... C'est bien plus fort que moi.

Et à peine mes derniers mots prononcés qu'elle me colle ses cinq doigts dans la figure, violemment, elle n'y a pas été de main morte puisque mon visage se tourne dû au choc. Je ferme même les yeux quelques instants, posant instinctivement ma main sur ma joue avant d'ouvrir à nouveau les yeux. Avec Venus nous nous sommes disputés plus d'une fois mais jamais ça n'a été aussi violent, certainement parce qu'on ne s'est jamais disputé pour quelque chose d'aussi grave, pour quelque chose qui signifie peut-être la fin de notre amitié. Sans retirer ma main, je repose mon regard sur elle, fronçant les sourcils tandis qu'elle reprend la parole. Pour qui je me prends ? Pour ton meilleur ami, du moins, ton soit-disant meilleur ami avec qui tu as osé joué. Et voilà que maintenant, elle me demande en quoi ça me concerne, en quoi ça me concerne ? Et elle ose également me rappeler que nous ne sommes pas ensemble. « C'est bien ça le problème! » pensé-je fort, beaucoup trop fort puisque je me surprends moi-même. Venus et moi... Après tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'il s'est passé, après Mandy. J'ai beau tenté d'avancer avec la mort de Mandy sur la conscience, pourquoi je me sens encore comme le pire des enfoirés ? Mandy a été ma petite amie, j'étais amoureux d'elle, je n'ai pas sû la protéger et ça je m'en voudrais toute ma vie, son absence a été difficile à surmonter, surtout quand je me suis retrouvé seul dans ce monde merdique à me blâmer, avant de retrouver mon frère. Mais j'ai bien compris que je ne devais pas rester là-dessus, j'y suis resté pendant beaucoup trop de temps, me rendant dans des états lamentable. Peut-être que lorsque Venus m'a avoué tout ça, j'ai voulu nous laisser une chance, me laisser une chance à moi aussi. Qu'elle aurait pu m'aider à surmonter tout ça, elle aussi. Venus continue en me disant que c'est moi qui lui ait sauté dessus en premier, que je lui ait même avoué tout ça en premier, j'entre ouvre la bouche pour rétorquer mais pas moyen d'en placer une. Pourtant un bruit me fait faire tourner la tête un court instant, je croise le regard de mon frère, Espen s’éclipse très vite, certainement parce qu'il a compris que ce n'était pas le moment de traîner dans les parages. Je crois même qu'il a tenté de s'excuser mais je n'arrive déjà pas à en placer une, je pense qu'il a lui aussi abandonné. Et alors qu'il quitte la pièce, je pose mon regard sur le doigt de Venus qui se cogne violemment contre ma poitrine à chaque mot qu'elle prononce comme pour souligner ses propos. Pourtant je n'ai pas lâché ma joue, du moins, jusqu'à ce qu'elle me pousse violemment. Je me prends le coin de la table, faisant tomber la petite lampe qui se trouvait sur cette dernière au sol, dans un énorme bruit. Je me retiens instinctivement à la table tandis qu'elle termine en m'insultant.

La violence dont elle fait preuve m'a calmé, du moins, je n'ai plus envie de crier mais je suis toujours énervé même... Beaucoup plus maintenant. Alors je reste silencieux un court instant, j'ai tellement de choses à lui dire mais en même temps, je ne sais même pas par où commencer. Je relève mon regard dans sa direction, le plongeant dans le sien, je commence par hocher la tête. « Tu oublies vite. » dis-je d'un ton sec mais pourtant étonnement calme. Quelques mots qui signifient beaucoup, tu oublies vite tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on vient de gâcher simplement pour du sexe, tu oublies vite tout ce qu'il s'est passé. Mais je continue très rapidement, afin qu'elle comprenne là où je veux en venir. « Tu m'as fait comprendre les choses quand tu as fait ce malaise. Tu te souviens ? Avant de partir parce que tu n'assumais pas de m'avoir menti. » Elle m'avait dit que j’étais à dix, j'avais très bien entendu. J'ai d'abord cru qu'elle était sincère jusqu'à ce qu'il s'est passé, jusqu'à ce qu'elle me demande d'oublier tout ça, jusqu'à ce qu'elle couche avec ces mecs, ce qui me prouve clairement que nous sommes loin d'être sur la même longueur d'onde. Alors si elle est partie, c'est uniquement pour ne pas faire face à ce mensonge, pour ne pas assumer les conséquences. Je fais un pas dans sa direction, doucement. « Pourquoi t'as fait ça ?! » Elle a raison, nous ne sommes pas ensemble, ça ne me regarde pas mais lorsqu'on regarde la situation, j'estime avoir le droit de savoir. Ne supportant pas l'idée de la savoir avec d'autres garçons, de savoir que d'autres hommes ont posé leurs mains sur elle après ce qu'il s'est passé, j'hausse le ton « Pourquoi tu as couché avec eux ?! Pourquoi après m'avoir dit tout ça, pourquoi maintenant ?! Tu voulais me faire du mal, c'est ça ?! » Ça me rend dans une colère noire, comment je pourrais ne pas être jaloux ? Comment je pourrais être calme alors que Venus est en train de se foutre de moi ? Si je n'ai jamais été aussi énervé, c'est certainement parce que je n'ai jamais été à deux doigts de la perdre, comme actuellement. Parce que je ne lui en ai jamais autant voulu, ni à elle, ni à moi comme actuellement. Parce qu'on ne m'a jamais dit que je n'allais plus revoir ma mère, plus jamais revoir son visage, son sourire, ne plus jamais entendre sa voix, comme actuellement. Alors très rapidement je saisie son poignée que j'approche de ma joue. Pourtant je ne la quitte du regard à aucun moment. « Alors je te conseille de m'en mettre une deuxième. Parce qu'une autre claque dans la gueule me ferait beaucoup moins de mal. » Je serre les dents, je ne baisse pas les yeux. Je finis par terminer « Mais tu as raison. Je suis vraiment con. » Je m'arrête un court instant, puis reprend, m'expliquant « Je ne t'aurais jamais cru capable d'une telle chose.  » Je desserre légèrement l'emprise que j'ai sur son poignée, si elle veut m'en coller une autre, qu'elle le fasse maintenant.
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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyJeu 8 Déc - 10:41


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Venus & Jimmy


Venus venait de gifler son meilleur ami. Jamais elle n’avait fait cela. En plus de dix ans, elle n’avait jamais levé la main sur lui. Elle avait toujours été la plus douce possible envers lui. Tant dans ses gestes que dans ses propos. Elle avait toujours été la plus attentionnée possible. Et dans les moments les plus sombres, elle l’avait toujours soutenu. C’était elle qui l’avait toujours défendu auprès des autres, elle qui lui avait toujours répété de ne pas baisser les bras. Qu’après tout c’était la personne la plus intelligente, la plus forte qu’elle connaissait et qu’il ne devait pas écouter tous ces imbéciles qui pouvaient dire du mal de lui. Bien sur, tout cela était réciproque. Jimmy aussi avait toujours soutenu Venus et au fil des années, ils étaient devenus inséparables. Si bien que tout le monde pensait qu’ils finiraient ensemble un jour. Tout le monde sauf les principaux concernés. Aucun des deux n’avait jamais voulu en avoir plus de l’autre. Leur amitié, ça leur avait suffi. Puis ils avaient fini par grandir et étaient devenus des adultes. Pourtant, rien n’avait changé. Jimmy était heureux avec sa petite amie et Venus… elle était heureuse de le savoir heureux. Puis tout avait basculé. Les morts avaient pris possession du monde et les vivants avaient tous perdu la raison. Les gens tuaient, volaient, faisaient tout pour survivre en faisant passer les leurs après eux. Parce que c’était chacun pour soi. Mais encore une fois, Venus et Jimmy ça avait été différent. Venus le faisait passer avant elle et inversement. Ils savaient que sans l’autre, ils n’étaient rien du tout. Alors chacun faisait tout pour protéger l’autre sans pour autant attendre quelque chose en retour. Mais au fond d’elle, Venus en avait toujours voulu plus. Et elle le savait depuis que Jimmy lui avait dit que Mandy était probablement l’amour de sa vie. Ca avait provoqué comme un déclic mais elle n’avait rien dit parce qu’elle avait pensé qu’elle n’était pas amoureuse de lui. Que c’était idiot de le penser. Mais lorsque Jimmy l’avait abandonné, ce sentiment n’avait cessé de grandir. Elle n’avait cessé de penser à lui, à ce jour où il lui avait dit que Mandy était l’amour de sa vie. Et elle avait espéré le revoir pour lui prouver que non. Que l’amour de sa vie c’était elle et personne d’autre. Et encore moins cette cruche de Mandy. Et qu’avait-t-elle fait quand ce jour était enfin arrivé ? Elle lui avait dit qu’elle lui en voulait et n’avait même pas trouvé le courage de lui dire ce qu'elle pensait. Et voilà où ils en étaient à présent. Leur amitié ne tenait plus qu’à un fil et Venus n’allait pas tarder à craquer. Parce qu’elle ne voulait pas le perdre. Non, pas encore. Cette fois, elle ne tiendrait pas. Parce que la seule chose qui l’avait gardé en vie jusqu’à ce jour, c’était lui. Et si elle le perdait, elle ne savait pas ce qu’elle deviendrait. Sans doute rien du tout. Sans doute juste une coquille vide comme la plupart des êtres vivants aujourd’hui.

Puis elle l’avait poussé un peu trop brusquement. Parce qu’elle ne pouvait plus encaisser des propos aussi horribles. Et elle l’avait poussé si violemment qu’une lampe s’était retrouvée au sol et s’était brisé en mille morceau. Ce qui représentait pas mal son cœur au moment-même. Alors Venus serra les poings, comme pour essayer de se calmer et de ne pas fondre en larmes devant Jimmy. Oh non, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Mais les propos de Jimmy se faisaient de plus en plus violents. Il n’avait plus rien à voir avec celui qu’elle connaissait. Et ça la rendait malade de le voir dans un tel état. Parce que tout était de sa faute. Elle n’aurait jamais lui dire qu’il était à dix, elle n’aurait jamais dû accepter de coucher avec lui. Et encore moins lui dire de tout oublier. Parce qu’elle aussi en était bien incapable. Alors comment avait-elle osé lui demander une chose pareille ? En plus, elle ne voulait pas qu’il oublie. Non, elle voulait qu’il s’en souvienne toute sa vie parce que ce serait son cas. Jamais elle n’oublierait ses caresses, ses baisers. Jamais elle n’oublierait le sentiment de bien-être qu’elle avait éprouvé. Et pourtant, ça semblait si lointain maintenant. « Tu oublies vite. » oh non elle n’avait pas oublié. Et sans même qu’il en ajoute plus, elle avait compris. « Tu m'as fait comprendre les choses quand tu as fait ce malaise. Tu te souviens ? Avant de partir parce que tu n'assumais pas de m'avoir menti. » Alors il avait entendu, il avait compris lui aussi..  Venus lui avait dit de façon tellement inaudible qu’elle ne savait pas s’il avait réellement entendu mais visiblement si. Il  pensait qu’elle était parti pour ne pas à avoir assumer son mensonge. Alors qu’elle avait fui justement parce qu’elle avait bien trop peur de sa réaction en lui disant la vérité. Il ne comprenait vraiment rien. Puis Jimmy enchaina sur le fait que Venus avait couché avec d’autres après lui. Qu’est-ce ça peut lui foutre ? avait-elle pensé. D’ailleurs elle ne s’était pas gênée pour lui faire remarquer qu’il n’avait rien à dire là-dessus. « Pourquoi tu as couché avec eux ?! Pourquoi après m'avoir dit tout ça, pourquoi maintenant ?! Tu voulais me faire du mal, c'est ça ?! » fit-il avant de lui attraper brusquement le poignet. Venus était incapable de répondre, essayant de se retirer de son emprise. Emprise qui lui faisait terriblement mal. Si mal que ses yeux s’étaient remplis de larmes. « Lâche-moi Hamilton ! Lâche-moi j’te dis ! » hurla la blonde en se débattant toujours. « J’ai couché avec eux parce que, eux au moins n’ont pas menti pour me mettre dans leur lit ! Et puis merde, tu me fais mal ! » Venus n’en pouvait plus. Se retrouver là, en train de se déchirer avec son meilleur ami lui faisait encore bien plus mal que son poignet. Il était en train de lui filer entre les doigts et elle ne pouvait rien faire à part laisser ses émotions l’emporter. Des larmes coulaient à présent sur ses joues et elle ne pouvait pas s’en empêcher. Il venait de lui piétiner le cœur alors que personne n’était jamais parvenu à le faire. Elle avait toujours fait en sorte de le protéger mais Jimmy y était parvenu. « Alors je te conseille de m'en mettre une deuxième. Parce qu'une autre claque dans la gueule me ferait beaucoup moins de mal. » . Il la voyait pleurer mais il continuait encore et encore, ne lui laissant aucun répit. C’était quoi son but ? la briser elle aussi. Il voulait qu’elle se retrouve dans le même état que lui ou bien qu’elle finisse comme Mandy peut-être ? « Mais tu as raison. Je suis vraiment con.  Je ne t'aurais jamais cru capable d'une telle chose.» Il desserra alors légèrement l’emprise qu’il avait sur son poignet. Il voulait vraiment s’en reprendre une ? Non parce que Venus en était tout simplement incapable. « Et tu penses que je n’ai pas mal moi ? Tu penses que tout cela ne m’atteint pas ? » peina à répondre Venus à cause de ses sanglots qui ne s’arrêtaient plus. «  Tu penses un seul instant que j’aurais foutu en l’air notre amitié juste pour coucher avec toi ? Mais ouvres les yeux merde ! si je voulais juste ça de toi, je n’aurais pas attendu autant de temps ! » Elle marqua une pause puis attrapa Jimmy par le bras, l’attirant un peu plus vers elle. Seulement quelques centimètres les séparaient. « Regardes moi dans les yeux et réfléchis deux secondes. Si tu penses que j’ai joué avec toi, si tu penses que je t’ai menti … pourquoi je serais venue ici ? » S’il ne comprenait pas là, il ne comprendrait jamais.

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Dernière édition par Venus Von Sachsenheim le Jeu 8 Déc - 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyJeu 8 Déc - 14:42


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Venus & Jimmy


Je ne la quitte pas du regard, à aucun moment, elle doit certainement voir à quel point je suis énervé mais surtout, triste. Triste que nous en sommes arrivés là, triste de me sentir impuissant face à ça, triste de ne pas la comprendre, comme si je remettais tout en doute. Pourquoi foutre en l'air notre amitié de cette façon alors qu'elle ne m'a jamais abandonné ? Alors qu'elle a toujours été sincère avec moi ? Toujours été là pour moi ? J'ai toujours pu compter sur elle, toujours, et je le sais bien. C'était toujours elle que j'écoutais parce que je savais qu'elle avait toujours raison, toujours elle qui me donnait les meilleurs conseils et surtout, toujours elle qui était toujours là pour m'aider, quoi qu'il arrivait. Je desserre mon emprise sur elle. Je la vois pleurer. Ça me brise le cœur, littéralement. Merde... Et si c'était moi le problème ? Et au fur et à mesure que les secondes défilent, ma mine se décompose. Non non non non. Tout mais pas ça. J'essaye de me remettre les idées en place mais la voir pleurer me brise de l'intérieur, pourquoi ? Venus n'a jamais pleuré pour un garçon. Elle n'a jamais eu de relation sérieuse ni même de vrai petit ami, je le sais bien mais c'est bien pour une raison. Et je suis le premier, le premier à la faire pleurer. Lorsque je comprends ça, je relâche très vite son poignée, je lui lance ce regard rempli d'incompréhension, ou pas tout à fait... Puisque j'ai peur de comprendre. Peur de comprendre à quel point j'ai pu être con, mais pas pour les mêmes raisons qu'auparavant. J'ai passé des jours à ruminer ça, ce qui explique mes réactions mais je la connais par coeur. Jamais elle ne se serait mise dans un état pareil si j'avais raison, jamais. Et ses paroles me le confirment bien. Elle n'arrête même pas à s'arrêter de pleurer et à chaque sanglot qu'elle verse, c'est une autre partie de mon coeur qui se brise parce que là, j'ai bien envie de la serrer dans mes bras. Mais je ne peux pas, à cause de cette situation mais surtout parce que je ne le supporterais pas. J'ai ce sentiment que je ferais mieux de rester loin d'elle. Et je me sens d'autant plus horrible puisque après l'énervement, c'est une grosse culpabilité qui me submerge, j'ai passé mon temps à vouloir la protéger, à ne vouloir que son bonheur et je la vois dans cet état. Par ma faute. Je la quitte du regard pour la première fois depuis de longues minutes, pourquoi ? Parce que ça m'est insupportable, alors je baisse mon regard vers le sol tandis qu'elle continue «  Tu penses un seul instant que j’aurais foutu en l’air notre amitié juste pour coucher avec toi ? Mais ouvres les yeux merde ! si je voulais juste ça de toi, je n’aurais pas attendu autant de temps ! » Elle marque un point, même plusieurs. J'ai bien couché avec elle alors que je ne voulais pas gâcher notre amitié, pourquoi ? Parce que j'en avais envie, j'attendais ce moment. Alors je me sens incapable de relever mon regard, parce que j'ai beau lui avoir reproché d'être parti puisqu'elle n'assumait pas de m'avoir menti, pour le coup, je n'assume pas non plus de l'avoir rendu dans cet état... Et je n'avais pas besoin de ça, pas maintenant. Alors je reste toujours aussi silencieux, elle s'en rend compte et c'est sans doute pour ça qu'elle m'attrape par le bras, m'amenant près d'elle, me forçant par ce biais de relever mon regard vers elle. «  Regardes moi dans les yeux et réfléchis deux secondes. Si tu penses que j’ai joué avec toi, si tu penses que je t’ai menti … pourquoi je serais venue ici ? » Pourquoi ? Pour me rendre encore plus mal, peut-être ? Même ça, je n'y crois pas. Je le sais que ce n'est pas son genre et là, elle me fait complètement redescendre sur terre. J'ai tellement eu peur de la perdre, je me suis tellement fait de films que j'en suis arrivé là. J'ai commis l'irréparable, la seule chose que je ne pourrais jamais me pardonner : lui avoir fait du mal.

Je reste silencieux encore quelques secondes sans baisser le regard, mon cœur est en miette et pourtant, au plus les secondes défilent, au plus j'ai l'impression qu'il se brise encore et encore. Et cela fait de nombreuses secondes que je me pose cette même question : Qu'est-ce que j'ai fait ? À quel moment j'ai foiré ? Je me le demande. Je ne sais même pas si je lui adresse un air de chien battu, ou cet air que ces gosses de six ans ont quand leurs parents leur passent un savon parce qu'ils ont mangé du chocolat passé 22h. J'en ai aucune idée mais une chose est sûre : Je me sens terriblement mal et la dernière fois que j'ai culpabilisé à ce point, c'était lorsque j'ai appuyé sur la gâchette, collée au front de Mandy. Et ces quelques centimètres qui nous séparent sont insoutenables, puisque je baisse mon regard vers ses lèvres pendant quelques secondes, quand je me rends compte de ce que je suis en train de faire, je replonge très vite mon regard dans le sien. Chose très difficile à affronter, son regard, mais toujours mieux que de devoir résister à la tentation de goûter à nouveau ses lèvres car à nouveau, je repense à ce moment que nous avions partagé. À ses baisers, à ses caresses, à ses paroles. À son corps qui m'a appartenu pendant quelques minutes. Mais un autre problème intervient car je me rends compte d'une nouvelle chose, si je n'ai rien dit, c'est pour ne pas la perdre, pour ne pas perdre l'amitié qu'on avait, pour ne pas tout gâcher mais surtout parce qu'au fond de moi, je savais très bien que je ne la méritais pas. Et aujourd'hui, j'en ai eu la preuve.

Alors je retire délicatement son bras, délicatement oui car je ne veux pas lui faire de mal ou lui faire comprendre que je lui en veux, ce n'est pas le cas... Ce n'est plus le cas. Mais elle ne doit plus m'approcher, en tout cas c'est la sensation que je ressens actuellement. Je me sens comme un poison, je ne veux que son bonheur, j'ai toujours voulu son bonheur, en plus de l'avoir elle pour moi tout seul mais alors que je ne l'ai toujours pas quitté du regard, d'autres larmes coulent le long de ses joues. Non, elle mérite mieux que ça, mieux qu'un garçon qui pourrait la rendre dans cet état. Je fais un pas en arrière, je n'ai pas envie qu'elle se rende compte de la situation ou du moins, que je ne veux plus la toucher, elle est si fragile, et je l'ai brisé en pensant à de mauvaises choses. Je suis horrible. Et par je ne sais quel moyen, je reprends la parole, d'une toute petite voix, celle-ci se casse à certains moments puisqu'à cet instant, je me retiens de craquer. « Tu crois que je t'ai menti ?  » C'est bien ce qu'elle m'a dit en insinuant qu'elle est allée vers ces types parce qu'eux, ils n'ont pas menti pour l'avoir dans leur lit. Comme si moi je lui avais menti, comme si je ne voulais que ça. Le pire c'est qu'elle me reproche la même chose que ce que je suis en train de lui reprocher. Je n'y comprends plus rien. Instinctivement, je fais de nouveau un pas en arrière. J'ai peur de reprends la parole, peur de faire pire que mieux, de la blesser de nouveau. « J... Je suis désolé.  » Je la quitte du regard, encore une fois, comme si c'était plus facile pour moi de gérer cette situation si je ne la regardais pas, et c'est d'ailleurs le cas. Pourtant j'ai envie d'exploser, de péter un plomb... Mais même ça, j'en ai pas la force. Tout s'enchaîne... J'aurais dû lui dire pour ma mère, je sais que je ne le ferai pas, du moins, pas maintenant. « Tu me connais par coeur, Venus. Tu sais très bien que je n'aurais jamais fait ça. » Je m'efforce de lui faire face, de nouveau, je plonge mon regard dans le sien afin qu'elle puisse elle aussi y réfléchir deux secondes. Elle me connaît, elle sait que ce n'est pas mon genre alors pourquoi pense t-elle ce genre de choses ? « Tu me demandes d'oublier ça... Comme si je le pouvais. Je pourrais jamais oublier. » Parce que c'est Venus, parce que je ne veux pas oublier, parce que c'est gravé dans ma mémoire. Je m'éclaircis de nouveau la gorge, baissant les yeux sentant les larmes monter, il ne faut pas qu'elle voit ça et je tente de me contrôler, de profiter de ces quelques secondes où elle ne peut pas me voir, pour ravaler mes larmes. Cela devient bien trop compliqué pour moi de tenir le coup, de garder la tête haute et de jouer un rôle, de me concentrer sur le fait de ne pas craquer, de ne pas lui dire tout ce que j'ai sur le coeur la concernant, concernant ma mère, concernant cette vie... Mais aussi, j'ai peur qu'elle s'approche de moi malgré la distance que j'ai imposé. Je ne veux plus la faire souffrir, je ne me le pardonnerai jamais.
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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptySam 10 Déc - 12:04


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Venus & Jimmy


Venus ne connaissait que trop bien Jimmy et elle savait très bien qu’il n’allait pas bien. Et que ce n’était pas seulement lié à leur dispute. Il semblait détruit de l’intérieur, comme s’il n’allait plus jamais rire. Et le voir comme cela brisait tout autant Venus. Alors elle se demandait pourquoi il semblait aussi triste, pourquoi il était à deux doigts de fondre en larmes. Leur dispute était violente mais jamais Jimmy n’aurait pleuré. Il était bien trop fier pour craquer devant Venus. Pourtant, là, il n’allait pas tarder à se laisser submerger et Venus le voyait bien. Elle avait juste envie de le serrer contre elle et lui dire qu’elle lui pardonnait tout. Mais paradoxalement, elle ne pouvait s’y soumettre. Après tout, il lui faisait horriblement mal elle aussi, aussi bien physiquement que moralement. Il était en train de la briser elle aussi et Venus ne savait pas si elle arriverait réellement à lui pardonner. Bien sûr, ils s’étaient souvent disputés mais jamais aussi fort. Les sanglots de la brune ne s’arrêtaient pas et Jimmy ne faisait rien pour les stopper. Au contraire, chaque mot qu’il prononçait ne faisait que les accentuer. Venus n’en pouvait plus. Elle se demandait bien pourquoi elle était venu le trouver. Après tout elle s’était bien doutée que ça se passerait mal mais pas à ce point. Ils ne pourraient plus faire machine arrière et leur amitié ne serait plus jamais la même. Allaient-ils devenir des inconnus l’un pour l’autre ? Probablement. Et Venus en était malade. Elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans son meilleur ami et pourtant elle y serait bien obligée. Rester auprès de lui lui faisait plus de mal que de bien. Et même si Jimmy était toujours passé avant elle, ce ne serait plus le cas à présent. Parce qu’il avait franchi les limites en la faisant pleurer. Que personne ne lui avait jamais subir une chose pareille. Venus se sentait lamentable et idiote. Idiote d’avoir cru que ça s’arrangerait. Cependant, elle ne l’abandonnerait pas dans cet état. Non, elle le réparerait comme elle l’avait toujours fait mais ensuite elle penserait à elle avant de penser à lui. Parce que c’était bien beau de vouloir réparer son meilleur ami mais se remettre en place était tout aussi important. Surtout dans un monde aussi horrible où les plus faibles moralement tant que physiquement partaient les premiers. Et Venus ne voulait pas être faible. On ne lui avait jamais appris à l’être. Ses parents lui avaient toujours interdit de l’être. Pleurer chez les Von Sachsenheim était une chose à ne pas faire alors depuis sa plus tendre enfance, Venus avait appris à ravaler ses larmes et à être plus forte que les autres enfants. Mais là, s’en était trop. Même pour elle. Elle était en larmes pour la première fois de sa vie. Même quand Jimmy l’avait abandonné, même quand elle pensait mourir, elle n’avait pas versé une seule larme. Et se dire que c’était Jimmy qui la rendait faible était inacceptable. Elle ne pouvait l’être. Que dirait ses parents ? Pleurer pour un homme… Si son père était là, il se moquerait d’elle. Mais ce n’était pas n’importe quel homme… C’était son meilleur ami. Celui avec qui elle avait tout partagé, tout traversé. C’était avec lui qu’elle avait eu ses premiers fous rires, qu’elle avait fait ses premières conneries. En plus de cela, il l’avait accusé de lui avoir menti. Chose qu’elle avait bien du mal à accepter aussi. Le pire c’est que c’était tout le contraire… Des années qu’elle lui mentait oui et maintenant qu’elle lui avait dit la vérité, il pensait que c’était un mensonge. Pourtant, en lui disant tout, Venus avait pensé qu’il savait que c’était vrai. Qu’il ressentait la même chose. Il lui avait donné ce qu’elle n’avait envisagé, la force d’espérer qu’un jour il serait ensemble. Mais à cet instant, c’était tout son monde qui s’écroulait.

Alors Venus l’avait attrapé par le bras, le regard droit dans celui de Jimmy et lui avait demandé s’il pensait vraiment que tout était un mensonge. Et elle espérait vraiment qu’il comprenne que non. Puis il retourna subitement la situation en demandant à son tour si Venus pensait qu’il avait menti lui aussi. Non mais il se fichait d’elle ? En guise de réponse elle le fusilla du regard. Peut-être que finalement il lui avait dit lui aussi la vérité mais la brune était bien trop fière pour l’avouer. « J... Je suis désolé. » reprit-il, cette fois en baissant les yeux. Etait-ce de la honte qu’il éprouvait ? Venus l’espérait bien. Il l’avait fait sentir horriblement mal alors chacun son tour. C’était triste à dire mais elle se fichait bien de ce qu’il pouvait bien ressentir maintenant. Il avait clairement abusé et tant pis, elle le laisserait se réparer tout seul. Elle ne serait plus là pour lui-même si ça lui brisait littéralement le cœur de l’abandonner. « Tu me connais par coeur, Venus. Tu sais très bien que je n'aurais jamais fait ça. Tu me demandes d'oublier ça... Comme si je le pouvais. Je pourrais jamais oublier.»  Ne sachant comment réagir cette fois, Venus se dirigea vers le canapé et s’y laissa tomber. Tous ces cris pour au final rien du tout. Elle n’avait pas menti, lui non plus. Mais pendant des jours ils s’étaient ignorés parce qu’ils l’avaient pensé. Puis ils s’étaient rejetés la faute l’un sur l’autre alors qu’aucun d’eux n’était fautif. Mais malgré cela, Venus ne pouvait pas lui pardonner tout le mal qu’il lui avait fait. « Tu es désolé ? c’est tout ce que tu trouves à dire ? » lui dit-elle, relevant la tête pour le regarder. Cette fois elle ne pleurait plus mais sa voix était toujours aussi tremblante. « Trois jours interminables pendant lesquels on s’est rejeté la faute alors qu’au final personne n’a menti. Mais tu sais pourquoi on pensait cela ? Parce qu’on avait bien trop peur de ce qui pourrait se passer si on acceptait cette vérité. » D’un revers de main elle essuya les quelques larmes encore présentes sur ses joues puis elle reprit. « Je t’ai demandé d’oublier parce que j’avais peur d’être plus que ta meilleure amie. Je ne serais jamais capable de l’être parce que j’ai joué ce rôle depuis trop d’années. Et je ne sais même pas ce que c’est d’être en couple avec quelqu’un. » Venus se releva alors afin de retourner près du brun. Elle déposa alors une main sur l’une de ses joues, la caressant délicatement. « Tu mérites beaucoup mieux qu’une fille incapable de te donner vraiment ce que tu veux. Même si croit moi, j’ai attendu ça depuis que je te connais. ». Son regard se posa alors sur le sol. Elle avait bien trop peur d'affronter le regard de Jimmy avec ce qu'elle s'apprêtait à ajouter. « Mais ce qui me fait le plus de peine ce n'est pas tant le fait que je ne serais jamais assez bien pour toi. Non, c'est le fait que tu pensais que j'étais capable de te mentir et je ne sais pas si j'arriverais à te le pardonner. » Était-ce la fin de leur amitié ? Tout dépendait de Jimmy. S'il le voulait, il arriverait à se faire pardonner. Cela prendrait du temps, mais il le pourrait.

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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyLun 12 Déc - 0:56


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Venus & Jimmy


Oui je suis désolé, et oui, c'est tout ce que je trouve à dire. Croiser son regard me brise le cœur parce que pour la première fois depuis que nous nous connaissons, je la vois dans cet état. Ses yeux remplis de larmes, son cœur brisé. Brisé, à cause de moi. J'y étais préparé, je savais que le jour où Venus pleurerait pour un garçon, il allait entendre parler de moi, le jour où un connard fini oserait lui faire du mal, oserait la faire souffrir, ma Venus, il allait le regretter toute sa vie. Et ce connard fini, c'est moi. Moi qui lui ait fait du mal, moi qui l'ait brisé en mille morceaux. Moi qui lui inflige ça. Depuis le début de l'épidémie je passe mon temps à me blâmer, ce n'est pas ma faute, je ne le fais pas exprès... Je veux dire, c'est moi qui ait tué sur Mandy. Ce n'était pas de ma faute et mon père m'a aidé pour ça, je n'ai simplement pas eu le choix mais pour Venus, j'ai toujours eu le choix. Toujours, et pourtant, j'ai toujours choisi les mauvaises directions, les mauvais choix, ce qui me prouve clairement les choses. Mais de nouveau Venus a raison, nous avions eu peur et nous avons toujours cette crainte, peur de s'avouer cette vérité. La preuve, il nous a fallu dix ans. Dix ans pour arrêter de se voiler la face et moi... J'ai eu peur. Vraiment trop peur. De la perdre mais aussi de m'avouer ces sentiments, sentiments tellement forts qu'ils en deviennent incontrôlable et ça, je ne pouvais pas me le permettre, je ne pouvais pas me l'avouer, accepter ces sentiments envers ma meilleure amie. Venus a toujours eu ce fort caractère, nous sommes si différents malgré tous nos points communs et pourtant, ç'a toujours fonctionné entre nous. Peut-être parce que nous étions fait pour être amis et rien de plus, je n'allais pas risquer notre amitié, risquer de la perdre alors j'ai préféré fuir, fuir mes sentiments si cela pouvait me permettre de l'avoir à mes côtés toute ma vie. Elle s'était dirigé vers le canapé, je suis soulagé, soulagé de ne plus essayer de garder la tête haute alors je ferme les yeux un court instant. Pourquoi faut-il que je foire tout comme ça ? Pourquoi avec elle ? Je relève la tête lorsqu'elle revient vers moi, m'expliquant pourquoi elle voulait que j'oublie ça. Bien évidemment que je la crois, ça tient la route et puis... Mon frère a raison, Venus et moi, nous nous connaissons par coeur. Pourtant j'ai douté, douté par peur de la perdre, douté parce que justement, ces sentiments beaucoup trop fort pour moi, je n'arrive pas à les gérer. Douté parce que je ne réalise pas, douté parce que tout s'est passé trop vite, douté parce que je ne vais pas bien. Alors je ne gère plus rien. Mais lorsque je replonge mon regard dans le sien, je la revois, je sens de nouveau ses doux baisers, sa peau contre la mienne, la sensation de bien-être que j'avais ressenti mais aussi, malgré tous ces rôdeurs, cette sensation d'être en sécurité, coupé du monde puisque je partageais ce moment avec elle, qu'avec elle. Nous avions laissé notre désir prendre le dessus et je n'ai même pas su en profiter, je voulais que ça soit parfait, je ne voulais pas que ça se passe comme ça, je ne voulais pas qu'il y ait tous ces non-dits, tous ces mal entendus alors bien évidemment, je ne pouvais pas éviter ça, ça s'est passé beaucoup trop rapidement sans que nous comprenions réellement. Mais aujourd'hui, nous comprenons, la vérité fait vraiment mal... C'est aussi pour cette raison que j'ai fui mes sentiments, au moins, je n'avais pas eu de non définitif. Je n'espérais rien non puisque je me le cachais à moi même mais si j'en étais persuadé, je me serais certainement rendu à l'évidence. L'évidence d'aujourd'hui est encore plus difficile à digérer pour moi.

Lorsqu'elle dépose sa main sur ma joue, j'ai un mouvement de recul instinctif pourtant, je la laisse faire. Ne me touche pas. Ne me touche pas s'il te plaît. pensé-je beaucoup trop fort. Je ne veux pas lui faire plus de mal, comme si le simple fait de déposer sa main sur ma joue allait lui brûler les ailes. Comme si je venais pas de le faire, déjà. Je ferme les yeux un court instant, me demandant comment je vais nous sortir de là ou plutôt... la sortir de là. Je ne veux pas qu'elle soit malheureuse, et encore moins par ma faute et pourtant j'ai commis l'irréparable. Bien évidemment que je suis malheureux mais ce n'est rien comparé au moment où elle m'avoue qu'elle ne saura pas si elle arriverait à me pardonner. Je me rends de nouveau compte que je ne peux plus faire marche arrière. Je baisse la tête, laissant un léger silence s'installer avant de reprendre. « Et tu penses vraiment que c'est toi qui ne me mérite pas ? » Je prends une profonde inspiration puis replonge mon regard dans le sien, m'expliquant. « Moi qui t'ai abandonné dans cette maison, moi ait cru un seul instant que tu me oserais me faire du mal uniquement pour obtenir ce que tu veux... » Comment j'ai pu penser ça ? Être mal n'est pas une excuse. J'ai toujours pu compter sur elle, je la connais par coeur. Qu'est-ce qu'il m'a pris ? Je serre les dents puis continue « Moi qui t'ait brisé le coeur. » Ces mots qui sont bien trop difficile à prononcer, ma voix se casse lorsque je l'avoue. Alors même si elle m'a brisé le coeur aussi, ce n'est pas une raison. « C'est moi qui aurait dû prendre soin de toi. » Je baisse de nouveau la tête. La vérité fait mal, oui, parce qu'à aucun moment je n'ai ressenti ça, à aucun moment je n'ai cru ne pas être assez bien pour elle. Pourtant je sais que Venus mérite quelqu'un de bien et cette personne j'étais prête à l'être, à le devenir, je ferais n'importe quoi pour elle. « Tout s'est passé... très vite Venus. » commencé-je comme pour m'expliquer avant de reprendre, toujours fuyant son regard. « Beaucoup trop vite. Je n'arrivais tout simplement pas à croire que j'étais... » Plus à tes yeux. Le seul garçon à qui elle a osé avouer tout ça. Je connais Venus et au delà de l'image qu'elle souhaite nous donner, au delà de son fort caractère. Alors j'aimerais m'excuser de nouveau mais ça n'y changerait rien. Mais étant donné la situation, je décide d'aller jusqu'au bout puisque je continue et tout en relevant mon regard dans sa direction, je lui dis « Tu sais... Peut-être que tu penses que j'avais besoin d'être consolé pour la mort de Mandy. Que je me suis jeté sur toi, que j'aurais osé foutre en l'air notre amitié pour ça. Ce n'est pas le cas et tu le sais très bien. J'ai compris qu'il fallait que j'avance. Je dois... Oui, je dois avancer, nous devons tous avancer. Et quand tu m'as dit tout ça.. Après toutes ces années qu'on a passé à se mentir à nous même... j'ai cru que... J'ai cru que j'allais pouvoir le faire avec toi. J'en ai rien à faire que ça soit nouveau pour toi, que tu ne sais soit-disant pas gérer une relation amoureuse, du moment que je t'avais toi, c'était tout ce qui m'importait. Et on aurait pu le faire, ensemble. » Je marque une courte pause, plantant mon regard dans le sien, j'espère par là qu'elle pourra y voir ma sincérité. Tout espoir qu'on puisse être ensemble s'écroule, je viens de lui briser le coeur, elle ne prendra jamais le risque et puis.. Je n'ai pas envie d'être un risque, comme s'il y en avait déjà pas assez dans ce monde. Je reprends très rapidement « Parce que j'ai toujours voulu avancer avec toi. J'avais simplement du mal à croire que tu ressentais ça, qu'il ait fallu qu'une apocalypse s'abatte sur le monde pour qu'on se rende compte de certaines choses. Et tu me connais Venus. Tu me connais par coeur. » J'appuie mes propos, je tente par là de la faire réagir même si je crains que ça soit peine perdu. « Tu trouveras la force de me pardonner, parce que j'ai besoin de toi moi, d'accord ? Tu ne m'as jamais abandonné, on a toujours pu compter l'un sur l'autre. On a toujours su régler les choses, on s'en sortira. Je ferai ce qu'il faut pour. » Ma voix se casse de nouveau lorsque je lui avoue, bien évidemment que j'ai besoin d'elle mais là plus que jamais. Les larmes me montent aux yeux sans que je m'en rende compte. « Tout ce que je te demande c'est de ne plus verser une larme pour moi, quoi qu'il arrive. Parce que ça me détruit. » Je ne le supporte pas, et j'aimerais qu'elle m'écoute pour une fois. Pourtant cette proximité entre nous devient beaucoup trop pesante, j'ai peur de lui faire du mal rien que par ma présence. Je suis perdu. Totalement perdu. Je tente de vaincre mon envie de la serrer dans mes bras, mon envie de l'embrasser ne serait-ce au moins qu'une dernière fois. J'ai beaucoup trop peur de la briser, encore une fois. Pourtant, à croire que je ne peux pas m'en empêcher et en me disant que ça sera la seule chose que je me permettrais de faire pour me consoler, je viens lui déposer un baiser sur le front. Un tendre baiser qui dure plusieurs secondes, je n'arrive pas à détacher mes lèvres de sa peau mais je m'y efforce. Et une fois chose faite, je m'éloigne quelque peu en faisant un pas en arrière. Je n'ai pas envie de faire pire que mieux. « Et quand tu trouveras le courage de me pardonner. Je serai là. » Je serai là. Quelques mots qui signifie énormément. Je l'attendrai, parce que même si tout espoir s'effondre, Venus est ma meilleure amie. J'avais peur de m'avouer ces sentiments qui sont tout simplement incontrôlable mais maintenant que c'est chose faite, je ne pourrais pas les renier, je ne pourrais tout simplement pas. J'ai réussi à avancer pour Mandy, du moins, j'y travaille chaque jour mais ce que je viens de faire à Venus... Il va falloir que je gère de nouveau, pour la garder auprès de moi malgré tout, pour tenter de renier mes sentiments, du moins, assez pour qu'on puisse être amis. Mais je ne veux plus lui briser le coeur, plus jamais. « Parce que tu es à dix. Et tu le seras toujours. » Elle le sera toujours. Quoi qu'il arrive. Et j'ajoute très rapidement « Et puis... On est Venus et Jimmy. » Venus et Jimmy par là, Venus et Jimmy par ci. Nous sommes inséparable. Je tente de la rassurer mais surtout de me rassurer moi-même, je compte sur l'amour qu'on se porte pour arranger tout ça. Venus a toujours été spéciale pour moi, parce qu'il s'agissait de ma meilleure amie mais aussi parce qu'elle était unique, elle était mon exception, alors je voulais la garder près de moi. En tant qu'amie, en tant que plus, mais je la veux, j'ai besoin d'elle. Je l'écoutais toujours, j'avais besoin d'elle, de sa présence, nos disputes ne duraient jamais parce qu'on ne pouvait pas se passer l'un de l'autre, alors peut-être qu'aujourd'hui, les choses ont été trop loin. Mais jamais je ne l'abandonnerai, jamais. Parce que Venus est à dix et elle l'a toujours été mais j'étais bien trop aveugle pour m'en rendre compte, la preuve, tout le monde le savait sauf... moi. J'étais tellement aveuglé, tellement effrayé de la perdre. Maintenant que nous en sommes arrivés là et avec ces derniers jours, je me suis rendu compte de beaucoup de choses. J'avais peur d'en prendre conscience et je sais pourquoi désormais.

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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyLun 12 Déc - 15:06


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Venus et Jimmy. Jimmy et Venus. C’était une évidence et ça l’avait toujours été sauf qu’ils ne l’avaient jamais compris. Pourtant cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. C’est deux là étaient fait pour être ensemble et ce n’était pas un monde infesté de zombies qui allait empêcher qu’ils finissent ensemble. C’était écrit depuis le tout début et même si Venus peinait à croire au destin, qu’elle trouvait que c'était idiot, elle se disait qu’avec Jimmy c’était bien possible. Qu’ils n’avaient pas vécu tout cela, qu’ils n’avaient pas tout surmonté pour au final ne pas avoir leur happy end. Elle l’aimait et elle voulait passer le restant de ses jours avec lui. Même s’ils se résumeraient surement qu’à défoncer le crâne de rôdeurs. Mais si c’était aux côtés de Jimmy elle le ferait sans problème. Parce qu’avec lui tout devenait plus simple. Chaque épreuve était plus facile à traverser avec lui. C’était eux contre le reste du monde. A ses yeux personne n’avait autant de valeur que son meilleur ami. Elle y tenait plus que tout et était même prête à donner sa vie si c’était pour le protéger. Ça avait toujours été ainsi. Jimmy avant tout le monde. Jimmy avant elle. Mais là, il venait de franchir une limite alors qu’il n’aurait jamais dû. Il avait douté d’elle après tout ce qu’elle avait fait pour lui. Il l’avait accusé de lui avoir menti. Et en prime, lui avait brisé le cœur. Et même si Venus lui avait pardonné le fait de l’avoir abandonné, elle aurait bien du mal à le faire cette fois. Par ce que jamais personne n’avait osé faire cela. D’ailleurs Venus pensait que personne ne serait capable de le faire. Après tout, elle avait toujours veillé à ce que personne n’y parvienne. Durant tant d’années elle s’était forgé une carapace et Jimmy venait de la réduire à néant avec à peine quelques phrases. Des années pour la forger et pouf, quelques minutes à peine pour la détruire. Alors Venus avait craqué. Craqué parce qu’elle s’était retenue trop longtemps, parce qu’elle en avait assez de faire semblant d’aller bien alors que ce n’était absolument pas le cas. Quand elle avait failli mourir dévorée par des rôdeurs, elle n’avait pas pleuré. Elle n’avait même pas eu peur. Quand Jimmy l’avait laissé pour morte, elle n’avait pas pleuré non plus. Même quand elle avait abandonné sa famille elle ne l’avait pas fait non plus. Elle avait appris à ne pas laisser ses émotions la submerger, pensant que seul les faibles le faisaient. Et Venus Von Sachsenheim n’était pas faible. Elle ne l’avait jamais été. Parce que les Von Sachsenheim ne l’étaient pas non plus. Pourtant avec tout ce qu’il se passait aujourd’hui, c’était devenu presque normal que les gens craquent, qu’ils soient faibles ou non. La plupart avait perdu des êtres chers alors Venus comprenait bien qu’ils pleurent. Mais que ce soit Jimmy qui la fasse pleurer, ça, elle avait bien du mal à l’accepter. Un meilleur ami n’était pas supposé vous briser le cœur et vous le réduire en miette. Non. Il était supposé faire en sorte qu’il ne lui arrive rien et qu’il se porte à merveille. Il était supposé le protéger, pas le détruire. Bien sûr, Venus venait sans doute elle aussi briser celui de Jimmy alors qu’elle s’était donné tant de mal pour le préserver. Tellement de mal qu’elle avait enfoui ses sentiments envers Jimmy pour préserver leur amitié et de ce fait, ne pas lui briser le cœur en se comportant comme elle se comportait avec les autres garçons. Oui, quand il s’agissait de la gente masculine, Venus était la pire des garces et leur brisaient le cœur après avoir obtenu ce qu’elle voulait d’eux. Et elle avait peur de recommencer avec Jimmy. Alors elle n’avait rien dit. Mais ses sentiments envers lui étaient devenus si fort avec le temps qu’elle n’avait pu les contenir plus longtemps. Cependant, elle aurait peut-être dû lui avouer d’une autre façon, à un autre moment. Parce que le lui dire dans un moment pareil… Venus comprenait très bien pourquoi Jimmy avait douté. Elle comprenait pourquoi il pensait qu’elle lui avait menti. Parce que Venus n’avait jamais dit « je t’aime » à personne. Mais si elle l’avait dit à Jimmy, c’était parce qu’elle avait besoin de le faire. Que si elle s’était tut encore plus longtemps, elle aurait littéralement explosé. Elle se l’était caché à elle-même depuis trop longtemps. Et elle lui avait caché depuis trop longtemps aussi.

Alors les cris avaient fait place aux sanglots de Venus. Puis un silence s’était installé. Mais pas un silence comme il y avait parfois eu entre eux. Ce silence là était pesant et Venus redoutait toujours un peu plus le moment où Jimmy allait finalement lui répondre. Et tandis qu’elle lui caressait le visage du bout des doigts, Venus repensait à tout ce qu’ils avaient vécu ensemble. A ces fous rires, à ces disputes ô combien futiles. Elle repensait à tous les moments où ils s’étaient comportés plus que comme des meilleurs amis comme les nuits où elle se blottissait contre lui et qu’elle lui susurrait au creux de l’oreille que c’était la personne qu’elle aimait le plus au monde. Ou encore quand ils étaient jaloux quand quelqu’un s’approchait de l’autre d’un peu trop près. Dire qu’aucun des deux n’avait eu le courage d’ouvrir les yeux … Alors oui ça l’emmerdait. Réaliser que tout ce qu'ils avaient pu croire finalement c'était des conneries. Ça l’emmerdait. Mais ce qui l’emmerdait plus que ça, plus que d’avoir perdu tant d’années où ils auraient pu être heureux ensemble, c’était bien le fait qu’elle ne savait pas si elle arriverait à lui pardonner. Le pire était qu’elle lui avait dit de but en blanc. Comme si le jeu était de blesser l’autre plus qu’il nous blessait. Et en voyant ce qu’elle était capable de faire subir à Jimmy, Venus avait compris qu’elle ne serait jamais assez bien pour lui. Qu’il méritait mieux qu’une fille comme elle, capable de faire du mal parce qu’on lui en avait fait sans vraiment le vouloir. « Et tu penses vraiment que c'est toi qui ne me mérite pas ? » Venus ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir. Il n’allait tout de même pas se blâmer ?  « Moi qui t'ai abandonné dans cette maison, moi ait cru un seul instant que tu  oserais me faire du mal uniquement pour obtenir ce que tu veux... » Visiblement si. Ah Jimmy Hamilton, toujours là pour se blâmer alors que ce n’était pas de sa faute. Il l’avait toujours fait et ce n’était pas une apocalypse qui allait changer cela. « C'est moi qui aurait dû prendre soin de toi. » Et voilà qu’il recommençait… Il voulait toujours faire passer les autres avant lui, toujours les sortir du pétrin avant de s’en sortir lui-même. Toujours à vouloir réparer les autres avant de se réparer lui-même alors qu’il en avait terriblement besoin. Enfin pour ça, Venus était pareil que lui. Mais seulement avec Jimmy. Et puis peut-être aussi un peu avec Espen. Les autres elle s’en tamponnait le derrière. Quoiqu’il en soit, Venus ne savait quoi répondre. A part peut-être qu’il était idiot de penser de cette manière et qu’il devait vraiment arrêter de se blâmer pour tout. Après tout c’était de sa faute à elle. C’était elle qui avait tout avoué la première. Elle qui avait fui de peur d’affronter la réalité. Elle qui l’avait mis en danger lorsqu’elle était partie du camp. Elle qui lui avait demandé de tout oublier. Elle qui était bien incapable de lui donner ce qu’il voulait. « Tout s'est passé... très vite Venus.  Beaucoup trop vite. Je n'arrivais tout simplement pas à croire que j'étais... » Subitement Venus retira sa main de la joue de Jimmy. Qu’il était quoi ? Plus qu’un meilleur ami à ses yeux ? Pourquoi avait-il tant de mal à la croire ? Il savait qu’elle n’avait jamais dit cela à personne, qu’aucun autre homme n’avait su garder son attention plus de trois jours. Que seul lui était important pour elle. « Plus à mes yeux » continua la brune de façon à peine audible. Comme si elle se l’avouait à nouveau. Et quand son regard vint de nouveau se planter dans celui de Venus, son cœur manqua un battement. Elle attendait une suite.. Il ne pouvait pas s’arrêter là. « Tu sais... Peut-être que tu penses que j'avais besoin d'être consolé pour la mort de Mandy. Que je me suis jeté sur toi, que j'aurais osé foutre en l'air notre amitié pour ça. Ce n'est pas le cas et tu le sais très bien. J'ai compris qu'il fallait que j'avance. Je dois... Oui, je dois avancer, nous devons tous avancer. Et quand tu m'as dit tout ça.. Après toutes ces années qu'on a passé à se mentir à nous même... j'ai cru que... J'ai cru que j'allais pouvoir le faire avec toi. J'en ai rien à faire que ça soit nouveau pour toi, que tu ne sais soit-disant pas gérer une relation amoureuse, du moment que je t'avais toi, c'était tout ce qui m'importait. Et on aurait pu le faire, ensemble. » La bouche entre-ouverte, Venus le regardait toujours tandis que ses joues viraient au rouge. Elle balbutiait quelques mots qui n’avaient pas vraiment de sens. En même temps, elle ne s’attendait pas vraiment à cela. Jimmy venait d’avouer, de tout avouer. Certes il avait déjà avoué que lui aussi la considérait plus qu’une meilleure amie. Mais jamais il n’avait dit tout cela. Il avait été sincère, elle en était certaine à présent. Et elle se sentait horrible. Horrible d’avoir pensé qu’il avait couché avec elle juste pour se consoler, pour retrouver un peu de réconfort. « Parce que j'ai toujours voulu avancer avec toi. J'avais simplement du mal à croire que tu ressentais ça, qu'il ait fallu qu'une apocalypse s'abatte sur le monde pour qu'on se rende compte de certaines choses. Et tu me connais Venus. Tu me connais par cœur.  Tu trouveras la force de me pardonner, parce que j'ai besoin de toi moi, d'accord ? Tu ne m'as jamais abandonné, on a toujours pu compter l'un sur l'autre. On a toujours su régler les choses, on s'en sortira. Je ferai ce qu'il faut pour. »  C’était trop pour elle. Et elle était à deux doigts de s’écrouler. Il venait de dire tout ce qu’elle avait toujours rêvé d’entendre de sa part. Il conclut alors qu’il ne voulait plus qu’elle verse de larmes pour lui car cela lui faisait bien trop de mal avant de déposer un doux baiser sur son front. Il ajouta ensuite qu’elle était à dix et qu’elle le serait toujours. « Et puis... On est Venus et Jimmy. » Cette dernière phrase eu le don de l’achever. Elle avait envie de se blottir contre lui, lui dire qu’elle lui pardonnerait parce qu’elle ne pouvait pas faire sans lui. Que c’était son pilier dans ce monde. Elle se rapprocha encore un peu plus de Jimmy, laissant à peine vingt centimètres entre eux. Ils étaient tellement proche que Venus pouvait sentir son souffle sur sa peau. « Et il a fallu qu’une apocalypse s’abatte sur le monde pour que tu me dises enfin ça alors que j'attends depuis toujours sans même le savoir vraiment. » Elle releva alors la tête, planta son regard dans celui du brun. « Et s’il te plait, arrête de te blâmer alors que je suis la fautive dans l’histoire. Je n’aurais jamais dû te dire de tout oublier. Si on en est là aujourd’hui, c’est de ma faute. Pas de la tienne. » Venus passa alors les bras autour du cou de son meilleur ami. « Je t’aime Jimmy Hamilton. Je t’ai toujours aimé. C’est juste que petit copain, petite copine, c'est des concepts. Franchement c'est puéril et complètement con. Surtout dans le monde dans lequel ont vit. Je ne veux pas commencer quelque chose avec toi sans avoir la certitude que cela dure. Alors donne moi la certitude que toi et moi c’est pour toujours Jimmy. Dis moi que tu ne vas pas te faire tuer demain, que tu vas pas devenir l’un d’entre eux. Dis le moi et nous pourrons peut-être être ensemble comme nous aurions dû l’être depuis le début. » C'est tout ce qu'elle attendait de lui.


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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyLun 12 Déc - 19:10


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Venus & Jimmy


J'en ai marre, marre de cette vie, marre de voir à quel point je n'arrive pas à gérer les choses, à gérer mes relations avec les autres mais surtout, avec Venus. Je ne sais plus quoi faire, plus quoi faire pour arrêter tout ça, arrêter de faire les mauvais choix mais surtout, pour réparer ce que j'ai pu faire. J'ai tellement peur de faire quelque chose de travers une nouvelle fois, pourtant je sais que je n'arriverais pas à gérer, je n'y arriverais pas parce que je me sens beaucoup trop mal. J'ai beau fuir mes problèmes, ne pas me rendre à l'évidence pour ma mère au fond de moi, je le sais bien, et repousser l'échéance ne servira à rien mais je n'ai pas le choix. Je dois tenir le coup pour mon père, pour mon frère, puis... Je n'ai pas envie de me l'avouer. Et voilà que maintenant, je risque de perdre Venus. Je l'ai déjà perdu une fois, je sais que je ne le supporterais pas. Quand je dis que tout ça va beaucoup trop vite pour moi, je retrouve Venus, elle m'en veut, je m'en veux aussi, elle m'avoue certaines choses, j'ai dû mal à y croire, elle veut partir, je veux la rattraper, il y a cette tension sexuelle entre nous que je n'avais jamais ressenti auparavant, nous couchons ensemble, elle me demande d'oublier, tout est tendu entre nous et nous nous évitons, je rentre chez moi, je me dispute avec ma famille et j'apprends que je ne reverrais plus jamais ma mère. Et tout ça, en deux jours à peine. Alors j'ai évité ma famille pendant une journée et Venus pendant... beaucoup trop de temps. Et au final, à quoi ç'a mené ? À rien, j'ai fait pire que mieux. Je me suis jeté sur Venus à force de ruminer tout ça dans ma tête et de me faire des films sans savoir la vérité, le problème est que j'aurais dû la connaître cette vérité. Je connais Venus et je sais qu'elle me mentira jamais, alors pourquoi j'ai douté ? Parce que je ne m'en rendais pas compte. J'ai déjà du mal à croire que j'avais ces sentiments beaucoup trop forts en son égard pendant tout ce temps, alors que ça soit réciproque... Que Venus, ma Venus s'intéresse à moi. Oui j'ai du mal à croire que je suis l’exception. Je m'écarte doucement, il faut que je me reprenne. Je ne gère pas, je ne gère nulle part et ç'a failli nous mener à la fin de notre amitié, de notre relation et ça... Je le refuse. Qu'est-ce qu'il m'a pris ?  Et c'est de cette manière que j'espère avancer ? Il faut que j'affronte les choses, je vais le faire. Je dois le faire. Et à peine ai-je fait quelques pas en arrière que Venus s'approche de nouveau de moi. Je me retiens un mouvement de recul. Non, je vais affronter. Je ne vais pas fuir, mes peurs m'ont assez gâché la vie comme ça, comme si la vie était facile avec tous ces bouffeurs de cervelles à l'extérieur, il faut encore que je me rajoute des problèmes, alors même si j'ai peur, même si je me sentirais soulagé qu'il y ait une distance entre nous et que je ne puisse pas lui faire du mal par un quelconque moyen, je ne m'écoute pas. Je ne m'écoute plus. Alors je la laisse s'approcher, prenant sur moi. Je me retrouve en plein combat avec moi-même. Mes pensées se bousculent dans ma tête, beaucoup trop de choses à penser, beaucoup trop problèmes alors que... Alors que nous vivons dans ce monde infectés de zombies. À quoi ça sert ? La vie est déjà bien assez difficile pour ça, à cette pensée, je ferme brusquement les yeux un court instant, mais ça, c'est avant que Venus reprenne la parole. « Et il a fallu qu’une apocalypse s’abatte sur le monde pour que tu me dises enfin ça alors que j'attends depuis toujours sans même le savoir vraiment. » Je trouve le courage de replonger mon regard dans le sien et une sensation étrange m'envahit, étrange puisque j'ai envie de sourire. Pourquoi ? Parce que je repense à cette fois où mon frère m'avait embêté -encore une fois- sur le fait que Venus et moi, nous étions bien que plus que des meilleurs amis, il m'avait demandé quand est-ce que nous comptions se mettre officiellement ensemble, sur le ton de plaisanterie bien évidemment, ce à quoi j'avais répondu qu'il y avait plus de chance qu'il y ait une apocalypse plutôt que de nous voir un jour ensemble. Quand j'y repense... La vie peut parfois me jouer des drôles de tours. Pourtant j'en étais persuadé, non pas parce qu'elle ne m'intéressait pas puisque, inconsciemment, je n'attendais que ça mais parce que je doutais être son style de garçon, je doutais qu'elle souhaite tenter quelque chose avec moi, je doutais tout simplement alors je niais, je mentais, comme je me suis menti à moi-même durant tout ce temps.

Mais Venus me connaît par cœur et j'en ai de nouveau la preuve puisqu'elle me demande d'arrêter de me blâmer, je ne fais que ça et je le sais bien. Je ne m'en rends parfois pas compte et ça peut être énervant, mais je veux être au top pour tout le monde, tout gérer, les protéger, faire de mon mieux pour que tout se passe bien mais je suis humain et lorsque je n'y parviens pas, j'ai l'impression d'échouer. Et là, Venus me dit que c'est de sa faute, s'il y a bien quelque chose que Venus ne ferait pas en temps normale, c'est ça. Se blâmer. Elle tente certainement de me rassurer mais... Je ne lui en veux pas, après tout, elle a simplement paniqué, comme moi aujourd'hui, je ne peux que la comprendre. Elle passe ses mains autour de mon cou, je me surprends moi-même à venir agripper sa taille. C'est un réflexe qui a été si naturel. Il faut que j'avance me répété-je depuis de nombreuses minutes. J'ai bien compris que ce n'était pas en me blâmant, en regrettant les choses et en faisant tout ça que j'allais arranger les choses. Non, je fais pire que mieux, et si je me laissais aller ? Cette vie est horrible, nous ne méritons pas ça alors pourquoi la rendre d'autant plus difficile à supporter avec ces problèmes ? D'accord je lui ai fait du mal mais je ne le voulais pas, elle le sait. Et je peux me rattraper, lui montrer que j'ai beaucoup trop besoin d'elle pour la laisser s'échapper. Il faut que j'y parvienne. Je n'arrive pas à détacher mon regard du sien. « Je t’aime Jimmy Hamilton. Je t’ai toujours aimé. C’est juste que petit copain, petite copine, c'est des concepts. Franchement c'est puéril et complètement con. Surtout dans le monde dans lequel ont vit. Je ne veux pas commencer quelque chose avec toi sans avoir la certitude que cela dure. Alors donne moi la certitude que toi et moi c’est pour toujours Jimmy. Dis moi que tu ne vas pas te faire tuer demain, que tu vas pas devenir l’un d’entre eux. Dis le moi et nous pourrons peut-être être ensemble comme nous aurions dû l’être depuis le début. » Mon cœur rate un battement. Comme si je venais enfin d'entendre ce que je voulais, comme si je l'attendais depuis dix ans, c'est le cas, je ne m'en rendais simplement pas compte. Je retrouve enfin Venus dans sa façon de parler, oui elle trouve ça complètement con contrairement à moi mais elle a raison sur une chose, le monde dans lequel on vit... Ce n'est vraiment pas une priorité. Pourtant Venus est l'exception, elle est ma priorité. Et puis... Merde. Ce monde est horrible, nous avions vécu des choses horribles et ce n'est pas prêt de s'arrêter, nous n'avions aucun avenir, aucun moyen d'arranger tout ça, de ramener nos défunts proches. Et me voilà en train de me blâmer, de me créer des problèmes. Je ne peux pas continuer dans cette voie, pas avec cette vie et si je veux apprendre à gérer, il faut aussi que j'apprenne à profiter de ce que l'ont m'offre. Je relève mon regard vers elle. « Je t'aime aussi, Venus Von Sachsenheim. » lui dis-je dans un souffle, fixant ses lèvres. Ce n'est pas la première fois que je lui dis contrairement à elle, je lui ai déjà dit, parce qu'il s'agit de ma meilleure amie et que je l'ai toujours aimé mais ce n'est pas le même je t'aime. Là, c'est clairement différent. Elle qui n'a jamais voulu s'engager, elle a simplement besoin d'avoir une certitude. Ce que je peux comprendre même si ça ne risque pas d'être une tâche facile, après tout, nous vivons dans un monde où il y a plus de zombies que d'êtres vivants... Est-ce que l'on doit vraiment se prendre la tête avec ça ? J'ai trop besoin d'elle, beaucoup trop besoin d'elle. « Je ne compte pas mourir. » lui dis-je comme pour la rassurer, resserrant un peu plus mon emprise sur sa taille sans réellement m'en rendre compte « Je ne vais tout de même pas te laisser avec les deux Hamilton. » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, j'essaye de détendre l'atmosphère et de la rassurer du mieux possible, même si ça reste un sourire attristé qui s'efface que trop rapidement. Oui... Je n'ai pas le droit de me mettre dans cet état, de me blâmer, de me créer des soucis avec la vie que nous menons. Alors oui, j'ai eu Mandy, je l'ai aimé, elle n'est plus de ce monde mais ce n'est pas de ma faute. Ce n'est pas de ma faute parce que je ne voulais pas ça, il faut que j'avance, et maintenant que j'ai retrouvé Venus, il est hors de question que je fasse les mêmes bêtises avec elle, je n'ai aucune envie de la rejeter... Pourquoi faire ? Être malheureux toute ma vie ? Comme si je n'allais déjà pas l'être assez sans ma mère, dans ce monde merdique. Et puis, c'est différent, c'est Venus. Et si je veux faire des efforts, il faut que je commence dès maintenant. Alors même si j'ai bien envie de réfléchir à ce que je m'apprête à faire, je me souviens que, la dernière fois que j'ai agi de la sorte, ça nous a mené à... ça. Et je ne veux plus. Alors sans réfléchir, je fais pression sur son dos afin qu'elle se colle brusquement à moi. Je ferme délicatement les yeux et dépose mes lèvres contre les siennes, un doux baiser qui devient très rapidement fougueux. Je ne veux plus fuir, c'est terminé, et j'aurais besoin de Venus quand je franchirai également ce pas pour ma mère. Je mets fin au baiser au bout de quelques minutes, m'écartant doucement et replongeant mon regard dans le sien « Je n'ai pas envie qu'on se déchire. » lui avoué-je avant de continuer. « Je te laisserai le temps qu'il faudra. Je veux simplement essayer d'avancer avec toi à mes côtés. » Ce que je veux dire par là, c'est que je l'attendrai. J'attendrai qu'elle soit prête, je ne veux simplement pas qu'elle m'abandonne, chose qu'elle ne fera jamais. Je lui adresse à nouveau ce fin sourire, la quittant du regard pour observer une photo qui se trouve non loin de nous, dans le cadre de ma mère, je l'indique d'un geste de la tête puis repose mon regard sur Venus avec un léger sourire. Lorsque nous sommes retournés chez moi avec Venus et Mandy pour retrouver ma famille, je me suis très vite rendu compte qu'ils n'étaient pas là mais avant de partir, j'ai récupéré quelques petites choses. Un bracelet appartenant à ma mère, une peluche avec laquelle je dormais lorsque j'avais cinq ans mais aussi ce cadre, que j'avais retrouvé presque intact. Ces trois objets ne m'ont jamais quitté, ils ont toujours été dans mon sac durant le long chemin. Venus n'a pas du revoir cette photo depuis un bon bout de temps, je ne suis même pas sûr qu'elle soit au courant que je l'ai récupéré même si elle était présente. J'ai pris quelques petites choses en vitesse puisqu'on ne pouvait pas rester là. Mes mains dans son dos relâche légèrement l'emprise qu'ils ont sur ce dernier, glissant le long de son corps pour finir sur ses hanches. Je n'ai pas envie de la lâcher, plus jamais.


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MessageSujet: Re: It was supposed to be us against the world {jim&venus}   It was supposed to be us against the world {jim&venus} EmptyDim 18 Déc - 11:54


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Venus & Jimmy


Le monde dans lequel ils vivaient déjà depuis un long moment ne ressemblait en rien à celui dans lequel ils avaient vécu. Certes tout n’était pas toujours rose. Il y avait des guerres sanglantes, des vols, des meurtres mais alors des bouffeurs de cervelles ? Venus ne pensait pas connaitre cela un jour. Elle qui avait toujours apprécié les films apocalyptiques, elle en vivait un à présent. Et la brune se disait que c’était complétement absurde, que les êtres humains ne méritaient pas que le ciel leur fasse subir une chose pareille. Ils étaient peut-être parfois horribles dans leur façon d’agir mais pas au point de mériter de courir le risque de se faire bouffer la cervelle à chaque coin de rues. Mais quoiqu’il en soit, que ce soit Venus ou les autres, ils n’avaient pas eu d’autre choix que s’adapter à cette nouvelle vie et surtout essayer de survivre. Alors franchement à l’heure actuelle, sa priorité n’était pas d’être en couple avec Jimmy et filer le parfait amour alors que le monde partait un peu plus en vrille chaque jour. D’ailleurs à quoi cela servait ? Ils ne pourraient jamais vivre comme un couple normal. Ils ne pourraient pas avoir un chien, encore moins une maison avec vue sur la mer. Ils n’iraient pas passer leur dimanche après-midi à un repas de famille. Ils ne pourraient pas non plus se marier un jour tout comme ils ne pourraient pas avoir d’enfant. Puis rien qu’en imaginant la tête du père de Jimmy en apprenant qu’il allait être grand père dans un monde pareil… Autant éviter. Keegan serait capable de leur en retourner une à tous les deux. Puis Venus, mère ? Alors qu’elle n’était même pas capable de s’occuper d’une plante verte ? Pas question. En plus de cela son travail au camp lui prenait bien trop de temps et elle se voyait mal élever un enfant alors que des rôdeurs pouvaient prendre le camp d’un jour à l’autre. Alors encore une fois, elle ne serait pas en couple demain. Bien qu’elle aime Jimmy comme personne ne le pouvait, elle préférait qu’ils restent comme ils étaient là. Elle préférait ne pas coller d’étiquette à leur relation. C’était très bien comme cela. Et jimmy devrait faire avec parce que Venus ne lui laissait pas d’autre choix. Alors ils seraient ensemble sans vraiment l’être. Après tout, maintenant ils savaient que leurs sentiments étaient réciproques, et il n’y avait plus personne pour se mettre entre eux (à savoir l’autre gourde de Mandy). Ils pouvaient s’embrasser sans être gênés pendant trois siècles. Ils pouvaient enfin arrêter de se mentir. Et c’était bien plus important aux yeux de Venus que de lui tenir la main au beau milieu du camp et que tout le monde les voit comme un couple. D’ailleurs, ça ne regardait personne. Ils étaient un couple sans vraiment en être un et c’était bien comme ça. C’est alors que Jimmy vint lui attraper la taille et Venus ne put s’empêcher de sourire. Dix ans qu’elle attendait qu’il se comporte de cette manière avec elle. Dix ans. Et dix ans c’était long surtout quand Jimmy s’était comporté comme cela avec Mandy. Mais maintenant c’était au tour de Venus d’être dans ses bras. C’était à elle qu’il allait susurrer des mots doux. Et cette idée la rendait heureuse. Comme quoi même dans un monde comme le leur, la simple idée d’être avec Jimmy la rendait heureuse. C’était niais et ça ne ressemblait absolument pas à la Venus que tout le monde connaissait. Mais pour la première fois de sa vie, Venus était bien. C’était con de se sentir bien alors que des gens se faisaient bouffer mais Venus ne pouvait s’en empêcher. Plus de mensonges, plus de faux semblants. Juste Jimmy et elle.
« Je t'aime aussi, Venus Von Sachsenheim. » finit-il par lui répondre après une déclaration digne d’un téléfilm à l’eau de rose. Venus était niaise mais finalement ce n’était pas si mal que ça. Son côté dur à cuire, son côté garce au cœur de pierre, elle en avait assez. Puis elle savait pertinemment que Jimmy la connaissait mieux que quiconque. Que ce masque ne servait rien avec lui et que de toute manière, il connaissait ce côté de Venus. « Je ne compte pas mourir.  Je ne vais tout de même pas te laisser avec les deux Hamilton. » Un sourire vint alors se dessiner sur les lèvres de la brune tandis que Jimmy venait de resserrer son emprise sur sa taille. Alors elle se colla contre lui quelques secondes. La proximité était telle que Venus avait bien du mal à résister à son envie de l’embrasser. Et lorsqu’elle se recula un peu, Jimmy vint faire pression sur son dos afin qu'elle se recolle brusquement à lui. C’est alors que sans plus attendre, il vint prendre possession de ses lèvres dans un baiser d’abord doux puis fougueux. Venus passa alors une main dans les cheveux du brun et intensifia encore un peu plus le baiser pour qu’il ne prenne pas fin tout de suite. « Je n'ai pas envie qu'on se déchire.  Je te laisserai le temps qu'il faudra. Je veux simplement essayer d'avancer avec toi à mes côtés. » avoua ensuite Jimmy après avoir mis fin au baiser. Il désigna alors d’un signe de tête une vieille photo dans un cadre qui se trouvait non loin d’eux. « Tu m’étonnes que Mandy ait toujours été jalouse de moi. Je suis quand même beaucoup plus canon qu’elle. Un 10/10 Hamilton ! » plaisanta alors Venus avant d’éclater de rire. « Mais tu n’es pas le seul à avoir conservé de vieilles photos. » Venus glissa alors une main dans l’une des poches de sa veste avant de sortir une photo quelque peu abimée. « Non vraiment, je me demande comment tu as fait pour me résister dix ans. » Furtivement elle l’embrassa avant de se diriger vers la porte. « Le devoir m’appelle. » Après tout, elle n’occupait pas le poste de chirurgien pour ne rien faire de ses journées. Elle adressa alors à Jimmy une espèce de salut militaire. « N’oublie pas de coucher les enfants avant 21h chéri ». Voyant la tête de Jimmy, Venus éclata de rire une nouvelle fois et disparu derrière la porte.  


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